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Le NON ne peut rien pour vous...
‘Estelle, Je t’aime,
Pour la Vie,
Noubli pas.’
J’ai dit à Estelle :
‘Estelle, aide-moi,
Je t’en supplie,
Pour l’amour d’Angélique !’
Mais : ‘Estelle m’a TUER’.
Je préfère la Dictature du Dieu Existence
À la Démocratie du Diable,
Je préfère la ‘Civilisation du X Président’
Au ‘Pays des Droits de l’homme’,
Je préfère la Tour de l’Universalité
À la Tour Eiffel.
Utevadaemia… »
Le FOU de Pagouda, le 11 juillet 2006.
Pagouda le 8 Juin 2006
-
Allô ? Monsieur Scapin ? C’est Monsieur Abli-Bouyo de Pagouda. C’est
pour vous dire que je viens de sortir de prison. Le commissaire de
Pagouda ne voulait pas enregistrer notre plainte pour provocation
à domicile, et quand il a accepté enfin de le faire, c’était pour rédiger
un procès-verbal accusateur, pour me faire dire ce que je ne disais pas.
Ma femme et moi nous contestions et exigions que son procès-verbal soit
conforme à nos dépositions. C’est alors qu’il s’énerve, et il ordonne
de m’enfermer. On m’a enlevé mes chaussures, ma montre, mon
téléphone portable, et on m’a enfermé.
-
On vous a rendu vos affaires à votre sortie ?
-
Quand on me les a enlevées, j’ai demandé qu’on les remette à ma femme, ce qui
fut fait. Mais là n’est pas le fond du problème. Le problème est qu’on m’a
enfermé alors que je viens porter plainte, au même titre que la partie
adverse. Je trouve cette incarcération abusive, il se passe des
choses très anormales, et nous sommes lésés dans nos droits.
Nous avons besoin du soutien de l’Ambassade de France pour faire
respecter nos droits.
-
Mais malheureusement la France ne peut rien pour vous, car c’est une
question de droit togolais et de justice togolaise, qui concerne
un citoyen togolais…
-
Mais qui est aussi un citoyen français…
-
Mais l’affaire se passe au Togo, donc c’est le droit togolais
qui s’exprime dans ce cas-là, et vous êtes soumis à ce droit.
-
D’accord, mais n’existe-t-il pas un droit supérieur, le droit
international, le droit de l’homme, qui protège un citoyen
français au Togo, et qui fait que ce citoyen ne peut pas subir
n’importe quoi dans ce pays ?
-
On n’est plus au temps de la colonisation, le Togo est un état
souverain, et la justice est souveraine. Vous êtes soumis
au droit et à la justice du pays dans lequel vous êtes. Un
chinois en France est soumis au droit français et à
la justice française, et la Chine ne peut rien pour lui s’il est
impliqué dans une affaire franco-française. De même votre affaire
est purement togolo-togolaise, et c’est le Togo qui la gère.
- Vraiment ?
Excusez-moi, Monsieur Scapin, alors que signifie cette information
portée sur la carte d’immatriculation des résidents français au
Togo : « Le
titulaire de cette carte est placé sous la protection consulaire
de la France » ?
-
La France vous protège dans une affaire qui implique la France,
ce qui n’est pas le cas de la vôtre.
-
Vous voulez donc me faire croire que vous, Monsieur Scapin commissaire
divisionnaire au SCTIP, citoyen français au Togo et membre
du corps diplomatique français au Togo, si un petit voyou
togolais vous agresse dans la rue et va se plaindre contre
vous comme étant l’agresseur, si quelqu’un au Togo porte une plainte
mensongère contre vous et vous accuse d’une grave faute, la police
togolaise peut vous emprisonner comme moi, sans que la France ne
puisse quelque chose pour vous ?
-
Tout à fait…
-
Et vous voulez vraiment me faire croire cela ?
-
Je vous dis que le Togo est un état souverain.
-
Et la France ne peut vraiment rien pour nous dans notre situation ?
-
Je crains malheureusement que non.
-
On peut donc massacrer ou lyncher toute une famille française
au Togo sans que la France puisse rien pour elle.
-
C’est cela même.
-
Alors pourquoi quand il y a des troubles dans un pays, comme c’est
souvent le cas en Afrique, la France dépêche l’armée pour
veiller à la sécurité des ressortissants français et pour les
évacuer ?
-
Mais la France ne va quand même pas mobiliser son armée pour
venir régler une affaire privée impliquant un citoyen français
à Pagouda, hein, Monsieur Abli-Bouyo ?
- D’accord, mais je ne demande pas l’intervention de l’armée
française à Pagouda pour nous sauver, mais je demande s’il n’existe
pas une assistance juridique à l’Ambassade de France, pour AIDER
un citoyen français victime d’une injustice. Le droit togolais
punit une faute et un commissaire togolais applique théoriquement
ce droit. Mais que se passe-t-il si par incompétence, sous mauvaise
influence, ou pour toute autre raison, le commissaire vous
accuse d’une faute que vous n’avez pas commise, et vous incarcère
abusivement ?
- Alors adressez une plainte auprès du procureur de la
république qui couvre le lieu des faits. Et je crois qu’il y a un procureur
à Kara. Écrivez-lui pour porter plainte contre le commissaire.
Il n’y a que cela que vous pouvez faire.
- Une dernière fois, Monsieur Scapin, la France ne peut
vraiment rien pour nous ?
- Hélas non. Désolé.
- Merci, Monsieur Scapin.
- Au revoir monsieur.
Avant le 19 avril 2006, je
travaillais aux documents comme « C’est Dieu qui sait »
(lettre adressée au Président de la République togolaise) et « X Président » (lettre
adressée au Président de la République française). Mais ce
travail a été brutalement interrompu par une très violente
confrontation avec madame Lassindala devant son salon de coiffure
nommé « DON DE DIEU », ce qui m’a valu une convocation du commissaire
de Pagouda, pour l’après-midi du lendemain 20 avril 2006.
J’ai téléphoné le matin au consulat de France pour
expliquer la situation, et le consulat m’a dirigé vers le SCTIP (Service
de Coopération Technique Internationale de Police) de l’Ambassade de
France. La secrétaire du service m’a vivement conseillé de ne pas me rendre
à cette convocation, mais de prendre la route de Lomé, pour venir
rencontrer monsieur Scapin du SCTIP. C’est ce que j’ai fait avec
ma femme et mes enfants.
Et dans son bureau, monsieur Bernard Scapin
nous explique qu’il ne pouvait pas intervenir dans cette affaire,
tant qu’il ne m’avait pas vu et ouvert un dossier à mon nom.
Il ne m’a pas dit que j’étais venu le voir pour rien, parce que cette affaire
est purement privée et togolaise, et sa secrétaire ne me l’avait
pas dit non plus. Mais le fait est que suite à cette entrevue et après avoir ouvert
un dossier à mon nom, monsieur Scapin n’est pas non plus intervenu
davantage dans l’affaire qui nous a amenés vers lui. Nous avons
juste fait ce voyage (dans l’urgence et périlleux, il faut le
dire !) pour qu’il nous remette simplement une petite carte de visite
avec ses numéros de téléphone. Il nous a alors dit de retourner
répondre à la convocation du commissaire de Pagouda,
de lui dire qu’on a vu quelqu’un à l’Ambassade de France, et de lui téléphoner
si besoin.
Oui nous avons fait un voyage
de 400 kilomètres juste pour cela. Heureusement que nous avons profité
de ce voyage à Lomé, pour faire d’autres démarches, dont
notre immatriculation auprès du consulat, comme résidents
français au Togo, que j’aurais dû faire juste à mon arrivée le 11
septembre 2004, et que ma femme aurait dû faire à son arrivée le 9
juillet 2005. C’était un souci que je mentionnais dans des documents de la Science
de l’Existence adressés Au Consulat de France au Togo. Nous avons donc enfin régularisé notre situation
consulaire, pour valoir ce que de droit.
Nous croyions
donc naïvement que d’EXISTER aux yeux de l’Ambassade de France était une réelle protection contre ce
que nous subissions à Pagouda. Je croyais que le fait d’EXISTER
pour l’Ambassade de France, et d’avoir rencontré monsieur Scapin,
le fait de brandir ce soutien, aurait un effet dissuasif à
Pagouda, et montrerait à nos agresseurs qu’ils s’exposent à de graves
ennuis s’ils s’en prennent aux citoyens français que nous sommes.
Le 4 mai 2006, nous avons appris par des
témoins auditifs qu’en notre absence, une apprentie de Madame Lassindala
(nommée Essosingnam Planté, et dite « Esso ») a dit
être montée sur le mur de notre domicile pour regarder à l’intérieur, et Dieu
seul sait si elle n’a pas fait plus que cela, si ce fait est vrai. Cela a
donné l’idée d’écrire une lettre au commissaire de Pagouda
pour faire la lumière sur cette affaire. Mais (la très grande
fertilité de la Science de l’Existence étant) cette lettre,
nommée « Au Commissaire Pagouda », s’est transformée en toute
une série de documents nommée « La Vérité qui fait
comprendre TOUT », et faite des documents suivants : « Le
Temps de la Dernière Trompette », « De Nazareth à Pagouda »,
« À l’École de l’Existence, à l’École d’Alter», « Au
Commissaire Pagouda ». C’est cette série que j’étais en train
de rédiger quand le 8 juin 2006 une provocation à domicile de
la part de ma mère l’a interrompue brutalement. Je repousse
la provocatrice, qui dans ce geste tombe sur ses fesses,
et elle va porter plainte pour violence et coups. Le commissaire
de Pagouda retient cette accusation et fait fi de notre plainte
pour provocation à domicile.
Sous notre insistance, il « accepte »
enfin de rédiger un procès-verbal sensé enregistrer notre plainte,
mais pour commencer à le libeller ainsi : « S’est présenté à nous
monsieur Abli-Bouyo, lequel reconnaît avoir exercé une
violence volontaire sur la personne de … ». Et ensuite, c’est pour
formuler des phrases du genre : « Monsieur Abli-Bouyo dit
avoir exercé cette violence pour cause de provocation à son
domicile… ». C’est cela que ce commissaire appelle enregistrer
notre plainte pour provocation à domicile. Et comme nous protestions
et insistions qu’il enregistre notre plainte en des termes
conformes à notre déposition, il s’énerve et il ordonne que l’on
m’enferme en cellule.
Ce personnage se nomme AGOUDA Tchabodjo. Et il
suffit d’ajouter « P » comme « PARTIALITÉ » à
« AGOUDA » pour obtenir « PAGOUDA ». Alors le
commissaire AGOUDA mérite bien d’être appelé le Commissaire
Pagouda, à l’image de la ville.
Cette nouvelle affaire nous fait maintenant
voir que nous nous appuyions sur une planche pourrie, nous comptions
sur du vent, en croyant que l’Ambassade de France ferait
quelque chose pour nous, que le Commissaire Pagouda serait inquiété
d’avoir ainsi traité un français, et par conséquent aussi toute une famille
française. Notre citoyenneté française ne nous est d’aucun
secours au Togo, nous dit maintenant Monsieur Scapin. « La
France ne peut rien pour vous » dans cette affaire, nous
dit-il.
Après cet échange téléphonique, j’ai dit à ma femme
et à mes enfants : « Le Togo nous maltraite, et
j’ai le plaisir de vous annoncer que la France ne peut rien
pour nous. On peut nous lapider ici, on peut nous égorger
ici, la France ne peut rien pour nous. Qui nous reste-t-il
maintenant pour nous sauver ? » Et ma fille Lauriane (6
ans) répond : L’Existence.
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