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Ici
un des documents les plus difficiles à comprendre de ce site.
Les documents du même genre sont par exemple La
mort de Gérard, Spoliation
et Matrix, La
Délivrance est proche, Le pays Kabyè,
le pays de Satan le Diable, etc. Tous font comprendre, à la lumière
de la Science de l'Existence, les secrets les plus cachés
de la chose nommée Satan le Diable. Pour bien le comprendre,
je recommande de lire avant "Comprendre
celui qui révèle les secrets du Diable". |
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La Science dont l’esprit de Clarisse est l’ennemi
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La thermodynamique existentielle
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« Maître, explique-nous la Parabole du Blé et de
l’Ivraie »
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« L’un sera pris et l’autre sera abandonné »
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Dieu chassé, car trop humain !
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Le pays des salutations de Judas
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La Vérité sur la Terre du Diable
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L’Araignée du «
DON DE DIEU »
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La salutation de Denise et la salutation au préfet
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Arcel dit « Togolais » et la Fille du Diable
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Un mensonge est toujours un meurtre
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La Vérité que le commissaire n’a jamais comprise
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Bernard AGOUDA et Tchabodjo SCAPIN
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« Dieu Existence peut TOUT pour nous »
Nous sommes ici au pays Kabyè,
un laboratoire de
premier choix pour la Science de l’Existence. En quittant la France
le 11 septembre 2004 pour revenir au Togo, je ne savais qu’une
chose : Je devais revenir à mes racines où une mission
particulière m’attendait. Je suis né à Kétao, à une quinzaine de
kilomètres de Pagouda où je suis en ce moment. Kétao est une
ville de la préfecture de la Binah de plus grande importance que Pagouda,
mais c’est à Pagouda que les structures administratives sont, ce qui
fait je suis administrativement né à Pagouda. Je savais en
revenant au Togo que je devais passer un certain temps à Kétao (là
où habite ma mère, originaire de Pagouda) et au pays Kabyè, donc
dans ma ville natale. Mais
l’idée d’habiter à Pagouda (et encore moins y construire une habitation)
ne m’a jamais effleuré l’esprit. Mais mon Dieu Existence savait ce qu’il
me faisait faire, de sorte que je peux vraiment dire : « C’est
Dieu qui sait ».
Au
pays Kabyè, on dit Esso pour signifier Dieu. Et beaucoup
de noms kabyè comportent Esso, donc Dieu. Un nom comme Essowè est
sans doute parmi les plus intéressants qu’on puisse rencontrer, car il
signifie simplement « Dieu EXISTE ». Il y a par exemple aussi
« Aklisso » ou « Aklesso », qui signifie « Qui
est plus grand que Dieu ? », qui est une question qui appelle la
réponse « Nul n’est plus grand que Dieu ». Il y a aussi par
exemple Essosing’nam ou Essossinam (« Dieu m’aide »
ou « Dieu m’aidera »), Bozisso (« Demande à Dieu »), Essohanam
(« C’est
Dieu qui m’a donné »,
qui peut se traduire aussi par « DON DE DIEU »). Le prénom
kabyè du Président de la République togolaise est Essozimna, ce
qui signifie « C’est Dieu qui sait ».
On parle donc
beaucoup de Dieu au pays Kabyè. Et pourtant, c’est aussi l’un des
endroits au monde où le Diable est présent dans le quotidien. Je dirais
aujourd'hui qu’il est bien plus palpable que Dieu. Ici, on dit Éléou
pour dire Diable ou Démon. Au pluriel, cela se dit aléwa,
qui signifie donc diables ou démons.
Le pays Kabyè, on parle d’une faculté nommée
kinaou, qui se traduit ici par « clairvoyance ». Mais une
meilleure traduction est « voyance » ou « vision
surnaturelle » ou « surhumaine». Ceux qui possèdent
une telle faculté ne le disent pas ouvertement, car le kabyè sait
que celui qui a le kinaou voit les aléwa, et peut avoir une relation avec eux,
qui peut faire de ce kabyè un éféléou (pluriel aféla)
ou « sorcier ». Et un sorcier est un « tueur
occulte ». Le pouvoir occulte proprement dit est appelé hama.
Le kinaou, les aléwa, les aféla, le hama,
ce n’est pas une rigolade au pays Kabyè, surtout si on est pris
pour CIBLE privilégiée par la horde qu’on dérange parce
qu’on fait la Science de Dieu qui dévoile tous leurs secrets !
Celui qui fait la Science de l’Existence, celui qui traite du Théorème
qui interdit de parler de NON EXISTENCE, n’a pas du tout le droit de
dire que toutes ces choses ne sont des NON EXISTENCES, des légendes
ou des fruits de la culture ou de l’imagination collective.
S’il prend le risque une seule seconde de dire cela, les réalités qu’il
vit au quotidien le rappelleront vite à l’ordre ! Il n’est pas ici pour
DOUTER des existences, mais justement pour CESSER de douter
des existences. Il doit enterrer l’esprit et le scepticisme
occidental, et alors il est prêt de VOIR le Diable (le
NON) de ses propres yeux, de le voir là où tout le monde voit
un simple humain. Il est conduit au désert pour enfin le face à face avec le
Diable sous
toutes ses formes, pour apprendre à se
battre contre lui, pour découvrir ses secrets les plus profonds,
pour mettre au point le remède contre le Diable ! Grâce à ALTERavec qui
il fonctionne désormais, il doit monter en puissance
contre le Diable (le NON), ce qui signifie une faiblesse progressive
du Diable. Il doit aller jusqu’à la maîtrise totale
de
l’Ennemi, et alors c’est la fin du Dragon !
La bataille est très rude, c’est une vraie « Guerre
des esprits » qui se déroule. Là où les
autres ne
voient que de simples conflits de famille, Dieu Existence sait ce qui
se
passe réellement, ce qui se joue, il connaît les vrai enjeux. C’est au-delà des
apparences que cela se joue. On sait dans le monde actuel que les apparences
peuvent être
très
trompeuses, mais on ignore à quel point les apparences
trompeuses. Pour tout dire, elles sont toujours trompeuses dans le Monde
de NON. Derrière la plus lumineuse des vérités dans ce monde
se cache toujours un MENSONGE. Il faut une AUTRE logique que
celle de NON, il faut la Logique d’ALTER, pour s’en apercevoir. ALTER
est le Remède absolu contre le NON, le Diable.
Les apparences sont plus particulièrement
trompeuses au pays du kinaou, des aléwa, des aféla et
du hama. La salutation est ici d’une très grande importance,
et c’est presque obligé de saluer tout le monde, jusqu’à son pire
ennemi. Ne pas répondre à une salutation est presque un crime !
On peut se retrouver convoqué chez un arbitre (qui peut être un supérieur dans
la hiérarchie familiale ou tribale, un « sage » local, un patriarche,
un chef traditionnel, etc.) pour se justifier sur ce fait. La question posée
par le plaignant se résume à ceci : « De quoi m’accuse-t-il ou
que lui ai-je fait pour ne pas répondre à mes salutations ? » Et
en pays Kabyè, le sous-entendu derrière cette question est la sorcellerie,
et la question signifie qu’on doit publiquement ou devant témoin important dire
si on accuse la personne de sorcellerie, d’un crime ou d’une
tentative de crime occulte.
Et évidemment,
on risque une telle convocation plus dans un endroit comme Pagoudaqu’à Kara
ou à Lomé. Et on risque encore moins à Paris d’avoir à s’expliquer sur le pourquoi on ne répond pas à la
salutation de
quelqu’un. C’est pourquoi on a beaucoup moins de chances de découvrir les secrets
les plus profonds du Diable et des démons à Paris qu’à Lomé,
et on a moins de chances à Lomé qu’à Kara, et moins de chances à Kara qu’à Pagouda.
Et on a moins de chances à Pagouda qu’à Farindè ou à Alambrou, car Pagouda ne
détient pas forcément le record du
monde en matière de lieu de ténèbres et de refuge pour les
forces obscures. Mais le palmarès de Pagouda est très
respectable en la matière, c’est un bon laboratoire, ce que je
constate et vis en ce moment. Et cela me suffit, car je crois en avoir tiré
beaucoup, beaucoup de leçons pour la Science de l’Existence.
Quand
je quittais la France, plutôt quand je la fuyais comme le pays
du Diable, j’ai demandé à Alexandre de venir m’accueillir à
l’aéroport de Lomé la nuit du 11 septembre 2004. Je croyais m’envoler vers un
monde d’anges, en tout cas d’enfants perdus du Dieu Existence,
qui sont pauvres, qui ne sont pas blasés par la prospérité
matérielle. Je me disais que la richesse faisait qu’on oubliait Dieuen occident,
que les choses de Dieu sont le moindre des soucis pour beaucoup, et que beaucoup
y sont même athées. En France,
on ne parle pas facilement de Dieu avec quelqu’un, surtout si ce
quelqu’un est un inconnu. Mais au Togo, c’est naturel de
parler de Dieu avec n’importe qui. Un togolais, à moins d’être
imprégné jusqu’aux os de la mentalité occidentale comme un Alexandre
par exemple, ne sait pas être athée.
Même Alexandre ne veut pas être taxé d’athée ! C’est ce que
je découvrirai quelques jours après mon arrivée. C’est donc dire à quel point
cette notion d’athée est impensable dans le milieu Kabyè profond. La notion de
Dieu est
aussi naturelle pour un kabyè profond
comme le ciel. D’ailleurs, en kabyè, les mots Dieu et Ciel sont
presque synonymes ; le premier est Esso et le second est Essoda.
Chez le kabyè, le mot Ciel dérive donc du mot Dieu (à moins que
ne soit l’inverse !), de sorte que Dieu est aussi évident et élevé que le
Ciel qu’on voit et qu’on a au-dessus de la tête.
Je
quittais donc le pays des « riches sans Dieu », le pays
où Dieu est un mot qui repousse ou qui laisse indifférent,
le pays où Dieu est presque tabou, vers un pays pauvre, où Dieu
est tout sauf tabou, et qui
n’attendait que Dieu. Après avoir prêché la « Vérité de Brooklyn »
à la « Muraille de Chine », je pouvais enfin avoir le plaisir
de prêcher le Dieu Existence et la Science de l’Existence dans un
Togo qui boirait mes paroles comme des paroles d’évangile.
Mais j’ignorais que j’allais à mon rendez-vous avec le Diable, j’allais
enfin là où je pouvais le voir face à face pour l’explication finale !
J’ai demandé à un humain de venir m’accueillir à la descente d’avion,
mais je ne savais pas que c’est le Diable lui-même que j’ai ainsi invité
à venir m’accueillir sur son territoire, là où il habite, là où l’on peut enfin
voir son visage ! Et comme j’ai naïf et aveugle, je n’allais
pas tarder à comprendre qu’ici il faut se méfier des apparences,
plus encore qu’en France ! C’est donc là où l’on parle le plus de Dieu
que le Diable se planque le mieux, ce qui veut dire qu’il y habite en
personne et le plus normalement du monde, c’est-à-dire en tant que Dieu et à la
place de Dieu ! Le Diable est dans cet endroit aussi évident que le Ciel
parce
que Dieu y est aussi évident que
le Ciel. Le kabyè vénère Dieu (Esso), mais fait des cérémonies
et verse volontiers des libations pour les ancêtres, et respecte
un rituel animiste, sacrifie pour les fétiches et les totems,
etc., sans que cela soit en contradiction avec sa conception de Dieu.
Au
contraire, il perçoit ce rituel comme une manière d’adorer Dieu.
C’est
avec l’avènement du catholicisme (et plus généralement du christianisme)
que des kabyè ont commencé à apprendre que l’animisme, le culte
des ancêtres, les fétiches, les totems, les aléwa,
sont un mal, appartiennent au culte de l’Éléou, à savoir le Diable,
l’Ennemi de Dieu. À comprendre donc que le Dieu que ces
missionnaires
et ces religions apportaient étaient le vrai Dieu, différent de l’Éléou du
kabyè. Mais il suffit aujourd'hui de voir comment Yawa la Témoin
de Jéhovah, Alexandre le « croyant libre en Dieu », Clarisse l’évangéliste presbytérienne,
Viviane la catholique,
montrent à Pagouda leur « TRÈS NETTE DIFFÉRENCE » par
rapport à l’Éléou ou Diable, pour se convaincre qu’il ne faut pas
les mettre dans le même panier que le vieux Kataka l’animiste kabyè profond,
que N’na de Pagouda la grande servante de fétiches
et grande occulte !
Beaucoup
de kabyè entretiennent des relations avec les aléwa, qu’ils voient
(avec leur kinaou) et avec qui ils parlent. Par exemple, Jules est
l’un rares kabyè avec qui j’ai discuté à avoir avoué (il faut dire que
c’était malgré lui, et qu’il a été pris au dépourvu) qu’ils voient les aléwa,
et il m’a même décrit comment ils sont : de petite taille, avec des
cheveux comme les cheveux des blancs. Le kabyè profond ne
voit pas d’incompatibilité entre les aléwa et le Esso qu’ils
conçoivent comme l’Être suprême, et qui dans ce sens-là est appelé
« Esso Kibalou ». Tout se passe tout simplement comme cet Esso
est tout simplement le Diable. En effet, on croit à tort que parler d’un Être suprême
(qu’on nomme Élohim,
Adonaï, Yahvé, Jéhovah,
Allah, Dieu, God, Mawu, Esso, etc.) c’est
forcément parler du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu ! Mais la
seule façon de parler vraiment du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu,
c’est de dire : « Dieu EST TOUT », ce qui veut dire aussi
« TOUT EST Dieu » ! Et pour dire cela, le verbe ÊTRE
est primordial. Et dire : « Dieu EST TOUT », c’est
tout simplement dire que Dieu est l’ÊTRE lui-même, que ce VERBE,
c’est Dieu, c’est le SENS du mot Dieu, c’est le NOM
de Dieu. Alors parler du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu,
c’est de dire : « ÊTRE EST TOUT », ce qui veut dire aussi
« TOUT EST ÊTRE » ! Autrement dit, « L’ÊTRE EST
TOUT être», ce qui veut dire aussi « TOUT être EST L’ÊTRE ».
Cet énoncé est
tout simplement le Théorème de l’ÊTRE, le Théorème de
l’Existence, c’est lui qui fait vraiment parler du VRAI Dieu, de l’UNIQUE
Dieu, de l’UNIQUE ÊTRE, du vrai ÊTRE SUPRÊME ! Si c’est
vraiment cet ÊTRE que l’on concevait dans ce monde et qu’on appelait Dieu,
on ne serait jamais posé le problème de l’EXISTENCE de Dieu,
c’est-à-dire de l’ÊTRE de Dieu ! Cela revenait à se demander
si l’EXISTENCE elle-même est une EXISTENCE ou une NON
EXISTENCE, ou si ÊTRE lui-même est un ÊTRE ou un NON ÊTRE.
Pour se poser un tel problème, il faut avoir l’Esprit de NON,
il faut fonctionner avec la Psyché de NON, avec la Logique de NON.
Cela veut dire tout simplement que le Dieu dont on parle et dont on pose
le problème de son EXISTENCE ou de sa NON EXISTENCE, de
son ÊTRE ou de son NON ÊTRE, est le NON, le DIABLE !
On avait un mot dans ce monde pour dire Diable (Éléou chez le
kabyè), et un mot pour dire Dieu (Esso chez le kabyè), mais on ne
savait pas c’est le même Diable qui usurpe l’identité de Dieu, et
qu’on appelle Dieu dans le Monde de NON.
Si
l’être qu’on appelait Dieu était vraiment « L’ÊTRE qui EST TOUT être»,
si on concevait vraiment que « TOUT être EST l’unique ÊTRE »,
on raisonnerait tout à fait différemment dans ce monde, de Pagouda à
Paris, on aurait toute une AUTRE Logique, toute une AUTRE
Psyché, tout un AUTRE Esprit ! Quelques exemples simples suffisent à le prouver. En effet, puisque « TOUT être EST l’unique ÊTRE »,
alors l’être qu’est un scorpion est cet unique ÊTRE, et l’être qu’est un humain
est
cet unique ÊTRE. Alors puisque le scorpion
et l’humain sont le même et unique ÊTRE, ce qui s’écrit mathématiquement :
Scorpion = Humain ! Alors ce qu’on voit et qu’on prend pour un scorpionest
en réalité un être humain venu accomplir un très sombre
objectif. Là où un humain ne peut pas physiquement entrer
parce que portes et fenêtres sont fermées, le même
humain (qui utilise cette AUTRE psyché, cette AUTRE faculté,
appelée hama par les kabyè, dans de mauvaises intentions) peut
entrer sous une AUTRE forme, sous une forme de scorpion. Il peut
grimper le mur de la maison, se trouver un passage sous le toit, se faufiler
dans un espace entre le plafond et le mur, entrer dans la pièce,
et commencer à se diriger vers sa victime. Mais le Dieu ÊTRE, qui
protège la future victime parce qu’il est son serviteur,
quelqu’un qui travaille à la Science de l’ÊTRE, conduit le maléfique
scorpion dans une impasse, dans un bocal. Et alors son serviteur
peut analyser le phénomène avec l’AUTRE Logique, la Logique
d’ALTER, comme je le fais justement encore en ce moment.
Le
scorpion est tout simplement une AUTRE forme de cet humain
diabolique, de cet éféléou, qui continue à dormir chez lui sous sa forme
ordinaire, comme si de rien n’était. C’est ainsi qu’au moment des faits et
de la tentative d’assassinat en esprit (avec son hama), l’œil
ordinaire peut le voir en train de dormir tranquillement dans son
lit ! Aucune justice classique ne peut l’accuser pour tentative
d’assassinat. Aucune enquête policière classique ne peut l’accuser
de meurtre (s’il avait atteint
son objectif). La justice classique fonctionne avec la Logique de NON,
elle est calquée sur son modèle occidental, et elle ignore les réalités du
pays. Si la famille de la victime va à la justice porter plainte
pour meurtre par sorcellerie, le Juge, un noir, un
togolais, et éventuellement un kabyè, peut être convaincu au fond de
lui-même de la réalité de cette accusation, surtout s’il connaît le contexte le
contexte familial exécrable dans lequel la victime vivait. Mais le
droit qu’il a appris ne traite pas ce genre d’affaire, et il doit
officiellement NIER la réalité d’une telle accusation, débouter
le plaignant. Le Juge, s’il est un kabyè authentique (ce
qui n’est pas le cas du Juge Kossi FOLLY qui m’a jugé à Pagouda),
peut tout simplement lui-même posséder quelque faculté occulte, ce qui
fait qu’il a comme beaucoup de kabyè une double identité : celle
ordinaire, celle officielle, celle « normale », et
une AUTRE identité (l’identité paradoxale) qu’il se doit de NIER
officiellement et au grand jour.
L’égalité
Scorpion = Humain ou Humain = Scorpion est la
limite de la Logique de NON, des sciences de NON. Ces sciences
ne peuvent expliquer le hama.
Dans le meilleur des cas un phénomène constaté de hama sera
déclaré « paranormal », et dans le pire des cas ce phénomène sera
purement et simplement déclaré NON réalité, NON existence.
Voilà pourquoi les sciences actuelles, les sciences de NON, ne
peuvent traiter ni de Dieu ni du Diable, et, quand bien même
elles le voudraient, il reste à pouvoir définir Dieu ou Diable.
Avec NON (avec le Diable), Dieu ne peut qu’être NON
défini, il ne peut que rester indéfiniment une question NON scientifique.
Ce n’est pas sur le NON qu’il faut compter pour nous dire que Dieu est
l’ÊTRE, l’Existence, donc que Dieu EST, que Dieu EXISTE !
Avec lui, Dieu ne peut que NON ÊTRE, il ne peut que NON
EXISTER. Et ce n’est pas non plus sur le NON qu’il faut compter pour
définir scientifiquement le Diable, pour dire que le Diable,
c’est le NON lui-même ! Il ne peut pas se dénoncer lui-même,
il ne peut pas dire la Vérité, il ne peut que dire la NON Vérité,
le Mensonge ! C’est cela être le NON, le Diable.
Tout
le monde utilise un mot pour dire Dieu, conçu comme Être suprême.
Mais comme on vient de le voir, cela ne suffit pas du tout pour que l’être ainsi
conçu soit le vrai Être suprême, l’unique ÊTRE, l’unique
Dieu ! Seul le Théorème de l’ÊTRE garantit vraiment une telle
conception. Et il est extrêmement facile de démontrer que cette très
puissante conception de Dieu n’est aucune des conceptions
actuelles, elle n’est actuellement celle d’aucune langue, d’aucune
culture, d’aucune mentalité, d’aucune psyché, d’aucun
esprit, d’aucune logique, d’aucune science, d’aucune connaissance,
d’aucune philosophie, d’aucune théologie, d’aucune religion,
d’aucune morale, d’aucune société, d’aucune politique. En
effet, si Dieu était vraiment conçu comme « L’ÊTRE qui EST
TOUT être», si on concevait vraiment que « TOUT être EST
l’unique ÊTRE », on dirait aussi que les êtres que sont 0
et 1 sont le seul et unique ÊTRE, donc 0 = 1 ! On
dirait aussi que l’eau et le vin sont le seul et unique ÊTRE,
donc Eau = Vin ! On dirait aussi que le lapin et le soleilsont le seul et
unique ÊTRE, donc Lapin = Soleil ! On
dirait aussi que la France et le Togo sont le seul et unique ÊTRE, donc France
= Togo !
On ne séparerait pas alors
les affaires franco-françaises des affaires togolo-togolaises. On
dirait aussi que la France et moi nous sommes le seul et unique ÊTRE, donc France
= Moi !
Et alors on ne peut pas me dire que la
France ne peut rien pour moi, qu’elle ne peut pas mobiliser son armée pour moi,
car alors c’est dire que la France ne peut pas mobiliser son armée pour elle-même !
Il
est donc très facile de prouver que de Pagouda à Paris, de Tanfarou
à Tel-Aviv, de Rikinzi à Riad, de Wahala à Washington,
on ne conçoit pas le même Dieu que le Dieu ÊTRE dont je parle. Ce
n’est pas parce qu’on parle d’Élohim, d’Adonaï, de Yahvé,
de Jéhovah, de Allah, de Dieu, de God, de Mawu,de Esso, etc., et que j’emploie
les mêmes mots, que nous parlons du
seul et même ÊTRE, de « L’ÊTRE
qui EST TOUT être». On ne dit pas moi que « TOUT être EST
l’unique ÊTRE », parce qu’on ne dit pas comme moi que 0 = 1,
que Eau = Vin, que Lapin = Soleil, que France = Togo, que France
= Moi, que Togo = Moi, que Monde = Moi, que Univers = Moi,
que Existence = Moi, que ÊTRE = Moi, que DIEU = Moi !
Mais tout cela sont autant d’application du Théorème de l’ÊTRE, du Théorème
de l’Existence, à tous les cas particuliers. Le Moi dont je parle,
c’est donc aussi Toi, Lui (ou Elle), Nous, Vous,
Eux, puisque le Théorème revient à dire X = Y, pour tout être
X et pour tout être Y ! Je ne parle donc pas d’une exclusivité,
d’un privilège limité à moi, je ne monopolise pas Dieu,
mais je révèle un Dieu tout nouveau, qui est beaucoup plus que
ce que l’on croyait, à savoir son usurpateur et celui qui le monopolisaitvraiment, à savoir
le NON ou le Diable.
En
effet, dans le Monde de NON, l’être qu’on appelle Dieu est
en fait le Diable. Rien d’étonnant qu’un tel être soit en général conçu
comme tout sauf un misérable et humain pécheur, comme très
haut au-dessus des humains. Il est le Dieu Tout-Puissant,
comme un Dieu qui sait tout, et c’est la vérité même. Mais on ne
voyait pas que cela signifie aussi un Dieu Tout-Faible, un Dieu qui
ignore tout, qui a toujours aussi tout à apprendre, qui a toujours
aussi sa puissance à retrouver.
Face au Diable, à sa puissance, à ses créatures, Dieu peut être
en situation de faiblesse, et il doit monter en
force de manière à inverser le rapport de force. Si l’Oméga n’était
pas aussi l’Alpha, si le Tout n’était pas aussi la Genèse
et le Commencement, si le Phénix ne pouvait pas devenir des
cendres dont il doit toujours renaître, si le Grand Dieu n’était
pas aussi le Petit Dieu (n’en déplaise à l’« Allah Akbar » ou « Dieu
est Grand » que l’Islam ne sait que dire), si
le Dieu Tout-Puissant n’était pas aussi le Dieu Tout-Faible donc
pouvant être en situation plus faible que des humains, les
humains n’auraient jamais pu mettre à mort Jésus Christ, ils
n’auraient jamais pu tuer Dieu.
Le
Dieu qui a tout à réapprendre, c’est le Dieu qui doit
découvrir ce qu’est sa version négative (à savoir le NON), sa version
séparée (à savoir le Diable), celle qui fait qu’il n’est pas le Dieu
unique, le seul et unique ÊTRE. Le « Dieu qui EST
TOUT », EST maintenant un simple humain, qui doit réparer
son théorème, le Théorème de l’ÊTRE, le théorème même de l’UNICITÉ,
le théorème qui dit que « TOUT être EST l’unique ÊTRE ». Il doit apprendre à détruire
le NON,
sous toutes ses formes. Le stage a durement commencé dès ma descente d’avion
le
11 septembre 2004, avec Alexandre. Le lendemain, une vive confrontation
m’opposa à lui à l’Hôtel Alcor à Lomé, si vive que je dus lui
dire énergiquement : « Va-t’en, Satan ! » Les hostilités
avec le Togo qui parle naturellement de Dieu et qui attend Dieu les
bras ouverts avaient commencé.
À
mon arrivée à Kétao le 20 septembre, j’ai commencé à déguster l’agression
sonore des hauts-parleurs des mosquées de Kétao, une
vraie torture quotidienne pendant dix mois ! J’en parle longuement
dans le document « Mon Dieu est le plus grand Dieu »
(sous-livre de « Existence, Alter, YHWH ! »). J’ai été
gavé d’« Allah Akbar » hurlés dans mes oreilles à longueur de
journée, et l’agression sonore était telle (si épouvantable et si
insupportable) que j’ai dans mon esprit et mon imagination
(en guise de prière adressée à mon Dieu Existence) dynamité
toutes les mosquées de Kétao. Prétendues louanges au Grand
Dieu, mais qui paradoxalement m’empêchaient de prier en silence
mon Dieu Existence dans ma chambre. Quand moi je priais, je les
dérangeais pas, car je n’utilisais pas un haut-parleur pour me faire entendre
de tout Kétao et lui imposer d’entendre les paroles de mes prières.
Je ne matraquais pas et n’enfonçais pas dans leurs esprits des formules
répétitives, comme ils m’enfonçaient dans le crâne leur principale
formule « Allah Akbar ».
Formule sensée louer la grandeur du même Dieu que moi, mais qui
paradoxalement m’empêchait de me concentrer sur l’écriture de la Science
du Dieu Existence. Je me bouchais les oreilles avec des protections
auditives, des « boules Quies », mais mes méditations et
mes réflexions étaient néanmoins perturbées, tellement les hurlements des
hauts-parleurs étaient forts. Et comme par hasard, le plus dément des hurleurs
de tout Kétao, était celui de la mosquée la plus proche de mon logement.
Bien souvent, c’est carrément le Diable que j’entendais crier ainsi
les « Allah Akbar »
ainsi que les autres formules. On dirait que l’hurleur jouissait littéralement
de m’importuner ainsi. Lui il était puissant et il priait son « Grand
Dieu », mais moi je ne pouvais pas prier le mien, car le mien n’était
qu’un « Petit Dieu », et je n’étais qu’un faible humain
dans ma chambre en banco (en terre).
Une
chose était claire et nette, et c’était la première leçon de mon
stage qui commençait ainsi au Togo : le Dieu que ces gens prient n’est pas du tout mon Dieu
Existence ! Et c’est le message que le Dieu de l’Islam tenait
lui-même en personne à me faire entendre, dès le début de mes travaux au
Togo sur le Dieu Existence. J’appelais de mes prières qu’un
jour ces agressifs hauts-parleurs se taisent pour toujours, et mes
prières seront exaucés. Mais j’apprends aujourd'hui que les hurlements
des hauts-parleurs des mosquées de Kétao sont moins agressifs,
en particulier celui près de mon logement qui me cassait les tympans. C’était
donc moi que le Diable visait particulièrement, et ce hurleur dément qui
m’a fait souffrir pendant dix mois n’était donc pas un hasard.
C’est
avec cela comme toile de fond que j’ai commencé à déguster l’esprit
diabolique du cousin Bozisso et de la cousine Hodalou. Je
commencerai lentement mais sûrement à découvrir aussi la vraie nature de ma mère
et ma grand-mère. Puis la mère me soumet l’idée de construire pour elle à Pagouda.
J’étais réticent, d’autant plus que j’ai mon propre terrain à
Kétao sur lequel l’idée ne m’était même pas venue de construire pour
moi. Mais elle a su me persuader de me lancer dans un projet qui se révèlera
un terrible piège et ruine du budget, de quoi décapiter
la Science de l’Existence par épuisement des ressources ! Clarisse (qui
gérait alors mon argent) fut une des clefs du piège et un
instrument de la ruine. C’est ainsi que le vrai visage de la Diablessequ’elle
est commença à m’être révélé. Mon stage dans les profondeurs
du Monde du Diable s’enrichissait en expériences. J’allais
découvrir le Diable sous toutes ses facettes et sous toutes ses formes,
jusqu’aux plus cachées et occultes ! À ce propos un stage
en pays Kabyè est vraiment très formateur ! J’allais enfin
découvrir les secrets du kinaou, des aléwa, des aféla,
du hama, de tous les enfants et de toutes les créatures du
Diable !
À Kétao, dans mes discussions avec Bozisso
entre autres, j’ai assez vite appris l’existence d’une créature démoniaque nommée « éhou »,
le « chien des sorciers », une
espèce de chien invisible, sauf pour ceux qui ont le kinaou. On
m’a parlé d’une matière spéciale qui est comme un excrément, que ce chien
laisse sur son passage. Mais je n’ai pas eu l’occasion de voir et d’examiner
cette étrange matière pendant mes dix mois à Kétao. Mais à Pagouda,
nous avons commencé à élever des poules, qui se promenaient en liberté dans la
maison et laissaient leur crotte un peu partout. À la même période, nous avons
commencé aussi à percevoir une espèce d’étrange crotte sur le plancher de la
véranda, et nous remarquions cela au lever du jour, alors que les poules
étaient encore enfermées dans le poulailler. La matière avait la taille de crotte
de poule, mais sans en avoir du tout l’aspect ou la consistance. Mais dans le
doute nous nous disions qu’une poule (ayant quelque problème digestif) nous a
offert ce cadeau le soir avant d’aller au poulailler, cadeau de la veille que
nous ne remarquions que le lendemain. Cette manière d’expliquer le phénomène
obéissait à une logique et un rationalisme tout occidental,
ce que justement nous devions apprendre à abandonner pour la Logique d’ALTER.
Puis
arriva le jour où le poulailler fut entouré de grillages, ce qui offrait aux
poules un espace vital suffisant mais ce qui les empêchait aussi de venir nous
livrer leurs cadeaux sur la véranda. Un jour, ma femme a préparé des poissons
et m’a réservé les têtes et les parties qu’elle et les enfants ne pouvaient pas
manger en toute sécurité, car trop pleines d’arêtes dangereuses (il
faut prendre toutes les précautions ici car on n’a plus les bonheurs des
urgences pédiatriques que nous avions à l’Hôpital Hôtel Dieu
à Clermont-Ferrand ! Et la Sécurité Sociale, la « Sécu »,
c’est fini aussi !) Alors c’est l’habitué comme moi, grand finisseur
devant l’Éternel des restes et videur des marmites et des casseroles
(que j‘ai toujours été depuis ma plus tendre enfance) qui me chargeais de
manger ces parties délicates des poissons, jusque même les arêtes (c’est
bon !)
Mais
ce soir-là ma femme a oublié de me donner les « poissons », laissant
la casserole bien fermée sur la véranda, qui est notre espace de cuisine. Le
lendemain, elle a découvert une chose étrange, et elle m’a appelé pour la
constater : le couvercle de la casserole était à peine entrouvert, mais il
y avait plein d’arêtes par terre près de la casserole. Sous mon instance, ma
femme me jure presque par le ciel et la terre qu’elle avait bien fermé la
casserole la veille, et qu’elle n’a touché à rien quand elle a découvert le
phénomène. La situation était donc telle quelle, et je pouvais donc commencer
mes analyses scientifiques, le traitement LOGIQUE du phénomène,
sans partir de FAUSSES données.
Les
consignes sont claires là-dessus et, pour avoir essuyé mes foudres en
une autre grande circonstance du même genre (ce que j’appelle l’affaire du «Scorpion
dans le bocal »), ma femme sait que je ne badine pas du tout sur ce
point. Au constat d’une situation anormale ou très douteuse (comme
nous en connaissons presque en permanence ici), il ne fallait pas toucher aux
objets impliqués et à la configuration. Il fallait me faire constater le fait
et relever le plus possible d’indices pertinents. Même dans les meilleures
situations d’authenticité, il est n’est pas certain qu’on ait relevé les
indices les plus pertinents. Il peut y avoir un détail apparemment sans grande
importance, surtout s’il est manifestement loin et séparé de la configuration.
On peut alors effacer ou modifier ce détail sans s’en
rendre compte. Quand on se sera aperçu de son importance dans la compréhension
ou dans les conclusions du phénomène, il ne restera plus qu’à regretter, et à
dire : « Zut ! Il m’a encore échappé, le Serpent a
encore réussi à filer, le Diable a encore réussi à effacer
les traces de son crime, il une fois encore réussi à éliminer
la pièce à conviction.»
L’enquête
est déjà si difficile dans les meilleures situations d’authenticité,
et à plus forte raison quand on a gravement modifié la situation et les
données, comme ma femme a très facilement tendance à le faire, avant que j’aie
fini (ou même commencé !) d’analyser le phénomène ou même simplement
d’enregistrer tous les paramètres. L’enquête scientifique est d’autant
plus difficile quand l’Ennemi traqué n’est pas n’importe qui,
mais le DIABLE ! C’est le FAUSSAIRE et le FALSIFICATEUR
numéro un des preuves scientifiques. C’est le fabricant numéro
un des FAUSSES preuves qui ont l’air plus que vraies. Les archives
de l’histoire et de la préhistoire regorgent de ce genre de FAUSSES
preuves si vraies et si authentiques ! Que disent réellement
les ossements des dinosaures, les homo ceci et
homo cela ? Où sont dans cela Adam et Ève, l’Arbre
de la connaissance (de l’expérience) du bien et du mal,
le Mensonge du Serpent, le Diable et le Péché originel
? Des NON EXISTENCES, de la FAUSSE science ? Ou au contraire
c’est le Diable qui efface les traces de son crime, qui
transforme son crime en NON EXISTENCE, qui fabrique de FAUSSES
preuves pour brouiller les pistes, pour brouiller la science ?
Les
ossements sont des FAITS, exactement comme les arêtes des
poissons autour de la casserole. Mais que disent exactement les
ossements ? Ont-ils été retouchés pour falsifier la science ?
Les sciences actuelles fonctionnent avec la dangereuse et implicite
hypothèse de la NON EXISTENCE d’un Falsificateur, de l’Ennemi qui
sème son Ivraie dans le Blé de l’Existence. On connaît
bien le NON (appelé connecteur de NÉGATION), mais on ignore que
c’est un ÊTRE au plein sens du terme, qui transforme fondamentalement
les EXISTENCES (les réalités, les faits, les vérités)
en NON EXISTENCES (NON réalités, en NON faits, en NON
vérités). Le NON, c’est le Diable, c’est le Menteur,
c’est le Falsificateur, c’est celui qui sème l’Ivraie dans le
champ de Blé. Le démasquer n’est pas une simple affaire,
le prendre en flagrant délit en examinant ses signatures (ses œuvres
signées) n’est pas facile. En effet, on peut soi-même faire le jeu
du Diable, être son instrument qui détruit les preuves
qui l’incriminent. J’en suis très conscient moi-même, et c’est pour cela
que je prends mille précautions qui me font passer au mieux pour un maniaque
ou un paranoïaque et au pire pour un FOU !
Mais
qu’importe le prix à payer pour confondre enfin le Diable,
lui enlever son masque et ses déguisements, et révéler son
visage au grand jour. Les consignes sont claires : ne pas
modifier la configuration à la découverte d’une situation anormale ou suspecte.
Un simple détail qui change et cela peut complètement changer l’interprétation
et la lecture qu’on peut faire d’une situation. Si on trouve dix scorpions dans
les intérieurs d’une maison, cela réduit considérablement les hypothèses
de savoir que ces intérieurs sont hermétiquement protégés de l’extérieur. Cela
ne laisse comme hypothèses que par exemple une prolifération à l’intérieur des
pièces, ce qui est étonnant car les intérieurs des chambres ne sont pas
l’habitat « naturel » et préféré des scorpions. À moins d’avoir été
téléguidés exprès ou qu’on vive dans un milieu qui est littéralement un royaume
de scorpions, ils ne s’y retrouvent qu’occasionnellement au gré des errements.
C’est encore plus étonnant de trouver un scorpion dans un bocal duquel il se
débat désespérément pour sortir. La surface glissante du verre élimine
l’hypothèse qu’il soit monté sur cette surface, et c’est justement pour cela
qu’une fois à l’intérieur il n’arrive pas à en ressortir (car il retombe à
chaque fois au fond). D’où la question : comment a-t-il pu avoir accès au
goulot de la bouteille, au col qui porte les fleurs, pour se retrouver au
fond ?
La seule explication dans l’état actuel de
la
logique (la Logique de NON), est qu’il eu accès à l’ouverture par les
fleurs artificielles. D’où l’importance de tout ce qui était en contact avec
ces fleurs (car dans l’état actuel des choses les scorpions ne volent pas), car
ce sont autant de voies d’accès aux fleurs puis au col du bocal. Il y avait des
Bibles et d’autres objets autour du bocal et pouvant servir de tremplin.
L’esprit très étonné par ce scorpion au fond de la bouteille cherche
automatiquement du premier regard tous les contacts et les éventuelles voies
d’accès. Et les choses étaient très claires et nettes ce jour-là : Le
bocal n’était en contact qu’avec le meuble sur lequel il reposait, et les
fleurs qu’ils portent n’avaient que quelques points de contact avec le mur.
Alors il n’y avait que deux explications au problème : le scorpion est
grimpé sur le bocal jusqu’au col, hypothèse vite éliminée vue la surface
glissante du verre ; et la seconde explication est qu’il a eu accès aux
fleurs en venant du mur et en profitant des points de contact avec le mur. Il a
ensuite navigué dans les fleurs jusqu’au col, pour se retrouver au fond du
vase. C’est l’explication qui s’impose.
Le
neuvième scorpion a non seulement confirmé cette explication, mais il a comme
indiqué la provenance de ce septième scorpion. Le neuvième descendait d’un
espace entre le mur et le plafond presque au dessus du bocal. C’était un soir,
à la coupure de l’électricité. À la faveur des ténèbres, l’animal diabolique a
commencé à sortir lentement du plafond, au-dessus de la lampe éteinte. La
lumière de la lampe de secours (une lampe de camping) a permis à Lauriane et sa
mère de voir le démon qui descendait accomplir la mission que les précédents
n’ont pas réussi à accomplir. Les pinces et la moitié avant du corps était
sorties, mais l’autre moitié avec le dard de la mort était encore dans le
plafond. Un scorpion ordinaire continue sa descente, mais pas un scorpion qui
avait l’air de savoir qu’il a été vu. Il stoppe sa descente, s’immobilise un
bon moment. Et moi j’attendais qu’il soit suffisamment descendu pour lui régler
son compte avec le lourd chausson masseur de Tata Minou-Minou. Très efficace
pour aplatir une créature du Diable de ce genre sur le sol ou sur le
mur. Le tout est de bien viser. Mais l’étrange neuvième scorpion semblait lire
dans nos pensées, la mienne en particulier. Le suspens a duré un bon moment,
puis il est remonté dans le plafond.
C’est
le cinquième scorpion qui dans la première chambre à coucher a révélé leur
provenance « céleste ». Le plafond devrait normalement nous protéger
de toutes les bêtes qui peuvent venir des points d’entrée de la tôle du toit,
ou des failles entre la tôle et le mur. Il ne devrait avoir de tels points de
passage. Mais joli travail de ce diabolique maçon Étienne Gnadao
de Pagouda, qui s’est bien assuré de laisser des points de passages pour
les aimables créatures de son Dieu le Diable, malgré toutes mes consignes
strictes lors des travaux de finition et d’étanchéité. Mais ce maçon était
beaucoup plus efficace pour se bagarrer avec son employeur-client, pour
demander des augmentations de main-d’œuvre (alors qu’il était bien payé !)
que pour finir le travail dans le temps et avec la qualité demandée par son
employeur-client. Il prenait une main-d’œuvre pour une armée de travailleurs
qu’il était sensé engager pour faire le travail dans le temps. Mais ce fils
du Diable travaillait seul la plupart du temps pour un profit
maximal de cette main-d’œuvre conséquente et vraie manne qui venait
de France, de la Banque de France. Clarisse (une petite
sœur de Pagouda à qui j’ai confié mon chantier et qui l’a engagé
pour moi) s’empiffrait de cette manne, dont elle a appris à ses acolytes à profiter
aussi. Et le dindon de la farce, le naïf ange qui se
faisait dévorer par toute cette horde de démons, c’est évidemment moi. Étienne
Gnadao prenait du retard dans les travaux, et l’ange lui accordait
des délais supplémentaires, SANS AUCUNE PÉNALITÉ sur la main-d’œuvre !
Mais
quand fatigué de ces promesses NON tenues (le Diable ne tient pas
ses promesses !) de faire le nécessaire pour que les délais soient
respectés (en engageant une vraie main-d’œuvre pour laquelle il était payé),
le naïf ange demande tout simplement à Étienne Gnadao de signer
(toujours sans aucune pénalité sur la main-d’œuvre !) un
engagement écrit de finir les travaux dans un dernier délai qui lui était
accordé (car j’étais moi-même limité dans les délais, car ma famille arrivait
sous peu de France), il répond : « Je ne suis pas idiot pour
signer un tel engagement. Si tu veux que je finisse les travaux dans les
nouveaux délais que tu me fixes, tu dois augmenter ma main-d’œuvre ».
C’était le comble ! À commencer par Alexandre, puis ma mère à Kétao, puis
Clarisse,
etc., je découvre de plus en plus depuis
mon retour de France que l’idiot, c’est moi ! On me faisait
payer cher ma gentillesse, mon indulgence et ma générosité,
qui sont des défauts dans le Monde du Diable, et plus encore
quand on a affaire avec les enfants du Diable, des démons qu’on
prend pour des humains. Mais j’étais justement là pour les découvrir
dans toute leur profondeur et méchanceté. Il faut être à Pagouda pour
découvrir des phénomènes comme Étienne Gnadao, une personne
pourtant considérée comme « bien » dans le milieu . Mais c’est avec
les yeux du Dieu Existence qu’il faut désormais voir tout, que ce soit Étienne
Gnadao, un scorpion, une souris ou un simple et
apparemment innocent pigeon ! Car les apparences sont plus
que jamais trompeuses, surtout quand on est éclairé par la Logique
d’ALTER. Avec cette logique on a les yeux ouverts et on voit
enfin des choses que personne d’autre sur terre ne voyait avant, à part des
gens comme Jésus Christ ou les prophètes. Ils sont aussi spéciaux
que les possesseurs du kinaou ou du hama, les voyants qui
tiennent leur faculté de NON, du Diable.
Avec
la Logique d’ALTER, on voit le Diable et le Mal là où
personne ne voit rien d’anormal. Pour cela on passe vraiment pour être paranoïaque
ou
FOU dans le Monde du Diable.
Cette réponse très
osée et très effrontée très inattendue du maçon m’a mis dans une telle
colère que je lui ai immédiatement demandé de quitter mon chantier.
Quelqu’un d’autre avec un meilleur esprit, et « C’est vraiment
le Diable » (selon l’expression)
si on ne trouve pas un seul au Togo, terminerait le travail.
Puisqu’il n’y a aucun engagement écrit entre lui et moi(ce n’est pas la
pratique ici, car tout y est basé sur la « confiance » et
l’« engagement moral »), et puisque justement il refuse un tel
engagement, il ne pourrait pas dire que je ne lui ai pas payé la totalité de la
main d’œuvre que je me serais engagé par écrit à lui payer. Mais ce fils du
Diable refusait de quitter le chantier, car je ne suis pas son
employeur, mais Clarisse qui l’a engagé. Seule Clarisse peut dont
le renvoyer. Voilà qui est encore plus fort. Et pourquoi alors quand je lui
payais ses dodues tranches de main-d’œuvre
il ne refusait pas de les prendre de ma main car ce n’est pas moi son
employeur ? Et justement ce démon, membre comme Clarisse de
l’Église Évangélique Presbytérienne, disait qu’il ne quitterait le
chantier que si je lui payais la TOTALITÉ de la main-d’œuvre. Pour le
travail qui restait à faire, c’était déjà très généreux si je lui payais
le prorata (que je voulais lui payer), qu’il ne méritait même pas (à
cause des retards de délais et des désagréments). Mais cet « Étienne le
Martyr » réclamait la TOTALITÉ
de sa main-d’œuvre. Et des choses de ce genre vont à l’église
pour prier Dieu au nom du Christ, pour écouter la Parole de
Dieu et du Christ !
Ô Existence
mon Dieu, ô mon Dieu Existence,
Qu’est
devenu le christianisme de mon Seigneur Jésus Christ ?
Le
Diablea semé son Ivraie dans le Champ de Blé du Maître,
L’Ivraie
est elle aussi appelé « Chrétien » comme le Blé,
Et
on
ne sait plus faire la part entre l’Un et l’Autre.
Mais l’Ivraie a maintenant bien grandi,
C’est
enfin
le temps de la Moisson
Où il
faut arracher l’Ivraie du Champ de Blé du Maître.
Le
Diable
résiste de toutes ses forces,
Le
NON
m’assaille avec ses scorpions,
Aussi
bien ceux avec deux pinces et un dard à l’arrière,
Que
ceux à qui tu as donné deux pieds pour marcher et chercher un travail
honnête,
Deux
bras pour travailler
et gagner leur pain à la sueur de leur front,
Mais
dont la bouche est un dard et un croc de Serpent.
Ces
scorpions dépouillaient
l’AUTRE de ce qu’il a gagné à la sueur de son front en
France,
De
ce
qu’il a gagné en travaillant dur en ZEP, pour éduquer Miloud.
La
Diable
résistait et lançait à mon assaut toutes ses hordes,
Mais
tu
me sauvais, tu me sauves, car tu as toujours le dernier mot.
Le
NON est supprimé, ton Théorème triomphe.
L’Ivraieest
séparé et brûlé dans le Feu éternel ;
La
part
du Diable et de ses enfants est le Lac de Feu ;
Mais
tes enfants resplendissent comme le soleil dans ton Royaume.
Je suis allé expliquer la situation au commissaire
AGOUDA
Tchabodjo, et lui demander de faire son travail, d’évacuer le maçon Étienne
Gnadao de mon chantier. Et un des hommes du commissaire, qui
devait aller voir la situation sur le chantier et appeler convoquer le maçon
au
commissariat, me demandait de payer pour son « carburant »,
pour qu’il fasse son travail. Tout cela four faire une distance de quelques
minutes à moto (Pagouda n’est quand même pas Paris !). Ou
alors pour un moindre coût, il me fallait apporter la convocation
moi-même au maçon. J’ai choisi la solution la moins coûteuse, j’ai payé pour
avoir la convocation à donner au maçon sur le chantier. Mais Étienne Gnadao est
venu de lui-même, pour se plaindre lui aussi au commissariat, et il demande
au commissaire d’exiger de moi que je le laisse finir le chantier à son rythme
et dans ses délais à lui, ou alors je me devais de lui payer la TOTALITÉ de la
main-d’œuvre, et il alors il quitterait le chantier.
Et
que pense-t-on que le commissaire allait faire face à cette ABERRATION ?
Je croyais qu’il allait entrer dans une colère et donner à ce maçon une
punition qu’il mérite. La moindre des choses était de le sommer de quitter le
chantier et de négocier avec moi un payement au prorata (vu que le travail
n’était pas fini). Il pouvait même exiger une certaine pénalité sur cette
main-d’œuvre, mais je ne lui demandais pas tant ! Mais à ma grande
surprise, le commissaire AGOUDA Tchabodjo (il est musulman) me demandait de céder aux
conditions du maçon, de le laisser finir les travaux dans les délais dans
lesquels il estime pouvoir les finir, et pour lesquels il se serait engagé par
écrit au commissariat. Non seulement j’ai été débouté pour ma demande de renvoi
immédiat, mais c’est le maçon qui fixe les délais. Il a commencé le chantier en
février 2005 pour construire juste une maison de quatre pièces, une véranda, un
WC et une douche. Cela pouvait très largement se faire en deux mois avec une
vraie main-d’œuvre, et non pas avec un maçon qui travaillait seul pour empocher
la main-d’œuvre d’une cohorte d’ouvriers. Nous étions en juin. S’il décide de
finir les travaux en août ou en octobre, alors que d’autres travaux attendent
la fin des siens pour commencer, alors que la maison doit être meublée, alors
que ma famille arrive en juillet, je devais accepter cela d’après la logique
du
commissaire AGOUDA Tchabodjo. Tout ce que j’ai obtenu ce jour-là, c’est
que je laisse le maçon terminer le travail dans mes délais à moi.
Mais
je savais que la meilleure solution était de renvoyer ce maçon. En effet, quand
l’état d’esprit est de cette nature et quand les rapports prennent cette
tournure, il est si facile à un maçon fils du Diable de saboter le reste
du travail pour empocher sa fichue main-d’œuvre. Je lui disais : « Bouche
bien hermétiquement l’espace entre la mur et la tôle, de sorte que même une
araignée ne puisse pas entrer. »
Mais que pensez-vous qu’il avait à l’esprit quand il me regardait
de ses yeux d’« Étienne le Martyr » ? Que
croyez-vous qu’il allait me cracher à la figure si j’insistait ? Le plus
aimable aurait été : « Si tu voulais que je prenne le temps de
boucher tous les trous qui n’offrent aucun passage, même aux araignées, il ne
fallait pas m’imposer tes délais mais me laisser travailler selon mes délais. Et
si tu tiens à ce que je fasse un travail si minutieux en si peu de temps, alors
augmente-moi ma main-d’œuvre.» C’est pour cela qu’il fallait carrément renvoyer
un tel maçon.
Un
an après, pour une fausse accusation contre moi, le commissaire AGOUDA
Tchabodjo n’hésitera pas à me mettre en PRISON alors que je venais
porter plainte pour provocation à domicile, domicile dont
justement la construction s’est faite dans les conditions que je décris. Étienne
Gnadao est un maçon honorable à Pagouda, jugé consciencieux et
sérieux, bref il n’est pas du genre à faire la prison pour le
comportement qu’il a eu, mais moi je suis du genre à devoir céder dans ce monde
face à Étienne Gnadao, et à faire la prison.
Un
autre maçon est venu plus tard rendre plus hermétique la maison. C’était
après que nous ayons commencé à souffrir sur le plafond des désagréments ce qui
normalement sont des souris et des chauves-souris. Ce plafond est
normalement une deuxième protection contre tout ce qui pouvait venir de
l’extérieur en passant par le toit en tôle ou ses par ses jonctions avec le
mur. Et les portes et les fenêtres sont munies de doublures grillagées que
j’appelle portes-moustiquaires. Pas de quoi laisser passer un scorpion !
Mais nous sommes en présence de scorpions spéciaux dont les yeux sont des
loupes et des microscopes, qui arrivent à trouver les seuls passages pour
accéder jusqu’à la surface du plafond. Et l’harmattan a fait rétracter peu le
bois du plafond, ce qui a créé dans toutes les pièces des espaces entre le mur
et le plafond. Et ces scorpions ne manquent évidemment pas ces espaces. C’est
par un tel espace que le cinquième scorpion est descendu en compagnie d’une
araignée (dans la première chambre à coucher), nous révélant ainsi leur
provenance céleste. Celui-ci fut raté ce jour-là et put remonter au plafond,
mais sa compagne araignée fut abattue. Mais le sixième, toujours dans la
première chambre, le plus énorme de tous, ne fut pas raté.
C’était
le soir où nous sommes rentrés d’une
balade avec Arcel dit « Togolais » dans les
« jardins » de la campagne de Pagouda. À l’aller, nous avons
salué deux démons assis sous le gros baobab, et au retour, à la
nuit tombante, ils étaient toujours là sous le baobab, et Arcel nous
a quitté et nous sommes rentrés. Je rentré dans la pièce sans allumer.
Mais une forme sombre avait attiré mon attention au niveau du plafond, qui
n’avait aucune raison d’être plus suspecte que de très nombreuses formes
permanentes (souvent des taches de peinture) que l’on rencontrait un peu partout
dans la maison. Mais je fut pris d’une très forte intuition que celle-là
n’était pas comme les autres, qu’elle méritait un examen particulier, un
coup de lumière, et j’ai allumé. Et alors quelle horreur !
L’horreur fut abattue. Mais le huitième scorpion m’échappera dans
les mêmes conditions dans cette chambre. Il descendait du plafond pour aller
prendre place dans la robe de ma femme, sur cintre et accrochée au mur. Dès que
j’allumai et que je me suis mis à m’approcher de lui, il est remonté au plafond.
Et le dixième s’est livré au même spectacle d’intimidation que le neuvième, au
dessus de mon bureau et de mon ordinateur Gericom. Comme le précédent,
il n’est pas descendu suffisamment pour que je puisse le liquider. Depuis, ces
espaces sont soigneusement colmatés par des cartons.
Le
plafond, qui normalement une protection, est le théâtre de phénomènes très
étranges, de bruits très irritants s’ils ne sont pas carrément
infernaux, sensés avoir pour cause des « souris », de « simples souris » !
Des « souris » dont les pas sur le plafond sont ceux d’animaux
au moins de la taille de lapins, des « souris » qui
font tomber des pierres ou des cailloux sur le plafond,
qui roulent des pierres, des « souris » qui font
cela pour me perturber dans mon travail de rédaction, pour
rompre le fil de mes idées, qui font surtout cela au moment des prières, des
médiations, de la lecture de la Bible,
des « rêves et visions » de la nuit (juste au-dessus
de
mon lit pour me réveiller et couper mon sommeil), des « souris » qui
font cela TRÈS SOUVENT en parfait SYNCHRONISME avec les
appels du muezzin de la mosquée d’à côté et les hululements lugubres des « oiseaux
nocturnes » et autres « oiseaux siffleurs » (dont
les sifflements sont si FAUX qu’on perçoit aisément qu’il ne s’agit
pas de « simples oiseaux » qui sifflent). Quand ce
synchronisme se produit une fois, il s’agit d’une « coïncidence ».
Deux fois, c’est déjà plus douteux, mais ça peut encore être une coïncidence.
Trois fois, il faut beaucoup de FOI du Diable pour
croire à ce HASARD, à cette NON EXISTENCE de relation !
Mais quand cela devient une HABITUDE, alors il faut vraiment haïr le Dieu Existence pour continuer à parler
de HASARD ou de simple « COÏNCIDENCE »,
de NON EXISTENCE de relation à analyser avec la Science
de l’Existence et la Logique d’ALTER !
C’est
exactement de cette haine pour le Dieu Existence qu’on serait coupable
si on parlait de NON EXISTENCE de quelque chose de diabolique
dans ces attaques de scorpions. Et que dire alors du fait de
trouver un scorpion dans ce bocal ? Si c’était vraiment un
« hasard », un « phénomène aléatoire » ou un
« concours de circonstances », pour trouver un scorpion dans un tel
bocal, il aurait fallu que les intérieurs soient envahis de milliers et de
milliers de scorpions. Alors un d’entre eux aurait fini par s’égarer et
atterrir dans ce bocal. Mais c’est déjà TRÈS ÉTONNANT de trouver un seul
scorpion dans les intérieurs les plus hermétiques de tout
le voisinage. Comme je l’ai expliqué, nous n’avons pas un Hôpital Hôtel
Dieu à côté, et nous prenons toutes
les précautions contre les moustiques, les insectes et autres
bêtes dangereuses, en ayant par exemple nos portes et nos fenêtres
doublées par des portes et fenêtres moustiquaires (avec des grillages aux
mailles fines) qui laissent passer l’air mais qui arrêtent les moustiques.
Elles sont toujours fermées, et ne sont ouvertes (les portes principalement)
que pour nos entrées et sorties, et refermées aussitôt. Les consignes sont bien
nettes et les habitudes sont bien rodées. Avec le plafond, voilà qui devrait
causer beaucoup de soucis pour les insectes qui tiendraient à pénétrer dans les
intérieurs. Trouver une araignée, une cigale ou un cafard à l’intérieur devrait
très exceptionnel, et pourtant ! Que dire alors des chenilles, des
scolopendres, et même des SOURIS ! Oui, des SOURIS. Pas
une, pas deux, mais à ce jour nous avons tué une quinzaine de souris
dans ces conditions de BLINDAGE !
La
question est toujours la même : On voit de « simples souris »,
comme « tout le monde » en a ici chez lui. Mais mon Dieu Existence
sait
ce que cachent dans notre cas les souris qui réussissent à passer nos
dispositifs sensées arrêter des moustiques, pour investir nos intérieurs.
La logique et l’explication est la même que pour le septième scorpion. Il
fallait vraiment VOULOIR y aller dans ce bocal à fleurs artificielles
sur le meuble à chaussures dans le séjour. Ou alors il fallait y être dirigé et
poussé malgré soi. Je ne pense pas qu’un scorpion se soit donné tant
de mal pour franchir la barrière du toit, du plafond, pour descendre le long du
mur, pour se diriger exactement vers ce bocal de fleurs, pour trouver
exactement les points de contact avec le mur, pour monter dans les fleurs, pour
s’y promener afin de trouver exactement le col, et pour finir dans le fond du
bocal, duquel il luttait désespérément pour sortir.
Pour
plus de précaution, j’ai demandé à ma femme de fermer très délicatement le col
du bocal avec du papier et du scotch,
le temps que j’aille chercher des témoins pour venir voir le phénomène. Mais ma
femme en a profité pour nettoyer la surface du meuble, pour ranger
« proprement » les Bibles et autres affaires sur le meuble, etc., ce
qui donnait le sentiment d’une belle mise en scène avec un scorpion capturé et
mis dans le bocal ! Pour les photos, il me fallait donc reconstituer la
configuration que j’avais mémorisée avant de sortir chercher des témoins. Mais
c’est tellement mieux les photos dans la configuration originale ! D’où ma
colère et l’injonction faite à ma femme de ne plus commettre ce genre d’erreur,
de ne plus être l’instrument du Diable qui détruit les preuves de ses
crimes ou de sa présence !
Voilà
pourquoi je tenais à ce que le phénomène de la casserole aux poissons que
ma femme me faisait découvrir soit le plus authentique possible. Car sa
nature est du même genre que le phénomène du scorpion dans le bocal.
Cette fois-ci, quelque chose est venu la nuit se régaler de tout ou
presque des poissons de la casserole, en laissant les arêtes à côté, au cas où
cela me dirait de finir le repas. Mais je n’en voulais pas à cette chose pour
ce vol de ma pitance, ce n’était pas mon souci et notre souci. Mais le plus
étonnant et inquiétant est que cette chose a fait tout cela en ayant à peine
entrouvert le couvercle. On a donc beaucoup de mal à comprendre
comment la chose a pu sortir les poissons dans ces conditions. La
situation éliminait très vite des hypothèses comme un chat, une souris,
ou quelque animal nocturne connu dans le milieu. Mais la chose a eu la
gentillesse de laisser une importante signature de son exploit à côté des
arêtes, comme pour éviter à nos esprits occidentaux de s’égarer dans des
raisonnements classiques. Elle a laissé cette étrange matière à côté des
arêtes, celle que nous prenions pour des crottes de poules. Voilà qui défie
toutes les conceptions occidentales,
qui chercheront à trouver des explications « rationnelles ».
RATIONNELLES, oui car je suis
un très grand adepte du RATIONNEL, tant et si bien que je prône
aujourd'hui que TOUT , y compris Dieu, le Diable, les
anges, les démons, l’amour, la haine, la vérité,
le mensonge, le bien, le mal, la vie, la mort,
la vie après la mort, la résurrection, l’au-delà,
les miracles, etc., doivent avoir une EXPLICATION RATIONNELLE,
une EXPLICATION SCIENTIFIQUE ! Là n’est donc pas le fond du problème,
je ne prône pas l’IRRATIONNEL, le NON RATIONNEL ; mais le PROBLÈME
est justement le NON pour dire par exemple NON RATIONNEL, NON
EXISTENCE, NON RÉEL, etc. Le vrai problème est de savoir avec
quelle RAISON, quelle LOGIQUE on explique les choses !
Et ce qui se passe ici incite plus que jamais à changer de logique
scientifique pour pouvoir enfin expliquer TOUT scientifiquement !
La Logique de NON ne peut pas permettre de prendre en défaut le NON lui-même
qui est le PROBLÈME. Avec la Logique de NON, la science ne
peut qu’être une VOYANT
Cécile, et le scientifique ne peut qu’être un VOYANT Aveugle,
un VOYANT NON VOYANT. C’est cela les sciences occidentales. Si clairvoyanteset
si éclairées mais pourtant si aveugles quant aux réalités les plus profondes !
La
VUE est limitée, du simple fait de fonctionner avec NON,
c’est la NON Vision, beaucoup de réalités resteraient à jamais NON
visibles avec NON. Mais avec
ALTER, c’est l’ALTER Vision, le NON visible devient AUTREMENT
visible, toujours visible d’une AUTRE façon, d’une ALTER
manière ! Quand on a vu dix scorpions en six mois, dans
des intérieurs les plus hermétiques du coin, là où on devrait à peine croiser
un en six ans,
quand on trouve un dans un bocal où l’on ne devrait pas trouver un en six
mille ans, on peut dire qu’on a VU le NON lui-même, on a VU
le Diable ! En seulement six mois, nous avons vu plus de scorpions
dans nos intérieurs que les voisins (ceux à l’ouest par exemple) en vingt ans.
Et pourtant, ils n’ont pas de portes et fenêtres anti-moustiques, et leurs
portes et fenêtres restent presque tout le temps grands ouvertes. Ils n’ont pas
de plafonds, et l’habitation est sans clôture (leur cour communique donc
directement avec la végétation environnante), bref tout peut y rentrer et de
partout ! Et en saison de grande chaleur (saison de plus grande abondance
de scorpions), ils dorment dehors et à même le sol. Si donc, malgré les
protections dont nous nous entourons, nous croisons chez nous dix scorpions en seulement
six mois, et surtout si nous allons jusqu’à en trouver dans un bocal, alors ce
sont des millions que les voisins devraient enregistrer dans leurs intérieurs
(au cas où l’on penserait que c’est l’abondance de ces bêtes dans les parages
qui explique le phénomène).
J’ai
sonné de la trompette autour de cette affaire, pour que les responsables (j’ai
montré le spectacle à l’un des suspects) sachent que je ne suis pas dupe quant
l’origine démoniaque du phénomène. J’ai montré les photos du phénomène à
peu près à toute la moitié de la Binah, pour qu’ils voient leurs propres
visages de diables. Ce qu’ils font dans les ténèbres, je le dis
et le montre au grand jour.
Je
m’en veux de n’avoir pas eu le réflexe de prendre des photos dans le cas de la
casserole aux poissons (le phénomène eut lieu le 21 août 2006), mais j’ai
raconté le fait à plus d’un. J’ai raconté aussi que dans ces jours-là,
Lauriane, qui a découvert le scorpion dans le bocal dans le 16 mars 2006, a
rapporté un phénomène dont elle a été témoin le matin du 5 septembre 2006. Elle
était assise sur le lit, et a vu une espèce de chien bizarre et très
poilu qui passait au pied du lit, et qui a disparu en arrivant au niveau
du
mur. Je fais confiance à ce qu’elle a vu, comme cette fin d’après midi où elle
m’a rapporté que sa mère l’a envoyée chercher quelque chose dans la chambre.
En
entrant, elle a nettement vu une ombre (« klèmou » en
kabyè, précise Jules qui connaît le phénomène, et qui dit qu’il s’agit
tout simplement d’un éléou ou démon) qui était assis sur le lit. Elle croyait que c’était
moi, mais j’étais dehors avec les autres. Puis pendant qu’elle regardait
fixement l’ombre, elle a disparu.
Lauriane est assez fiable,
et elle n’a pas inventé cette autre vision du « chien
bizarre très poilu », la vision de ce qui répondait au signalement de
l’« éhou ». Elle, son frère et leur mère ne sont pas nés ici,
ils débarquent de France, et ils découvrent au fur et à mesure les lugubres
réalités du monde Kabyè. Je suis à peine moins naïf qu’eux, car je
suis né ici, et je connais par ma culture d’origine d’existence de nombres de
choses, sans les avoir vécues ou expérimentées, en tout pas avec le regard d’un enquêteur scientifique.
Après avoir vécu une vingtaine d’années en France et baigné dans le scepticisme
occidental, bien de choses ont été comme gommées de mon esprit. Je redécouvre
le Togo et des réalités que j’avais pour ainsi dire « oubliées »,
et j’en apprends de nouvelles ! Je suis plutôt un borgne qui guide
des aveugles, et c’est la Science de l’Existence et la Logique
d’ALTER qui sont ma véritable Lumière, qui me rendent CLAIRVOYANT.
Je ne sais pas ce que posséder le kinaou (ou « clairvoyance »
pour les kabyè), je ne sais pas quel effet cela fait de voir avec le kinaou,
mais je sais quel effet cela fait de voir avec ALTER !
Et
ALTER m’apprend à ne plus nier des existences, à cesser
de
parler de NON EXISTENCES, à ne plus raisonner avec NON. Il
m’apprend qu’il existe toujours une réalité derrière le plus invraisemblable
des phénomènes. Si l’« éhou » n’existe pas sous
une forme, il existe toujours sous une AUTRE, sous une ALTER.
Là où on parle de NON réalité avec NON, on parle toujours d’ALTER
réalité ou AUTRE réalité avec ALTER. Là où on parle de NON
EXISTENCE avec NON, on parle toujours d’ALTER EXISTENCE ou
AUTRE EXISTENCE avec ALTER.
Après
ce phénomène de la casserole au poissons, nous avons un jour découvert sur le
sol de la véranda une nouvelle « crotte » de ce que j’appelle
maintenant « éhou ». Quand Essohanam (une fille-mère de
la maison voisine) est venue chez nous ce jour-là, je lui ai simplement demandé
d’examiner la matière par terre. Très intriguée et visiblement troublée, elle
hésitait à dire vraiment ce qu’elle pense. Puis elle finit par dire que cela
avait tout l’air d’une « crotte de dou ». Le « dou » est
normalement le « boa » ou le « gros serpent ».
Et elle précisa : « aféla dou », ce qui signifie le
« gros serpent des sorciers ». Et elle précisa qu’elle
n’en était pas sûr. Elle proposait d’aller appeler un « connaisseur »
du coin. Mais ce jour-là je n’avais pas envie qu’elle aille appeler ce « connaisseur »,
car je le soupçonne de bien de choses, et le remède peut être pire que le mal.
Jules est celui qui comme Essohanam
par la force des choses (non pas de bon gré mais forcés par la justice qui
avaient besoin de témoins autres que la horde prête à de faux témoignages
contre moi) a témoigné à mon procès, et
a dit ce qui s’est passé réellement ce 8 juin 2006 avec ma mère, jour où le
commissaire AGOUDA Tchabodjo m’a mis en prison. C’est ce qui a
permis à la justice de voir un peu plus clair dans la machination, ce
qui m’a évité la lourde peine et la destruction de ma vie,
ce que mes ennemis déclarés complotaient (et complotent encore !) contre
moi. Mais depuis, Jules et Essohanam me font les « payer »
ou les « récompenser » pour m’avoir « sauvé »
de mes ennemis. Ce n’était pas l’amour du prochain ou le souci de la
vérité ou de servir la justice qui motivait leur « témoignage
à décharge », mais d’autres mobiles. C’est ainsi ici, c’est ainsi le pays
Kabyè ! Le collaborateur d’aujourd'hui est le Judas de
demain, et le sauveur d’aujourd'hui est le tueur de demain.
L’« ange » d’aujourd'hui cache le démon de demain, et
il faut toujours éprouver l’« ange » et le sonder,
pour découvrir ce qu’il peut être au plus profond de lui-même.
Jules devait venir ce jour
de
cette nouvelle signature de l’« éhou ». C’est pourquoi j’ai
dit à Essohanam que je préfère
l’avis de ce « spécialiste »-là. Elle a crié en disant :
« Je ne savais pas que Jules était un spécialiste de ces
choses ! » Mais je l’avais plutôt dit par forte intuition.
Quand Jules arriva, je lui ai dit : « Jules, éclaire-nous sur une étrange
chose. Nous avons besoin de l’avis du connaisseur que tu es. Regarde bien
cette matière sur le sol et dis-nous ce que tu penses
que c’est.» Il prit alors une brindille pour jauger la consistance de la
matière et a dit aussitôt : « C’est de la crotte de l’éwiou ».
Je demande : « Tu dis éwiou ou éhou ? » Il
répond « Des gens ailleurs appellent quelque chose éhou, mais ici
on parle de l’éwiou, en tout cas c’est lui qui fait des crottes comme
celle-là ». Il faut dire que le kabyè a beaucoup de variantes. Et je
demande alors à Jules : « Qu’est-ce que c’est exactement cet éwiou ? » Et il explique : « C’est le
gros
serpent des sorciers.»
Jules confirme donc le diagnostic
d’Essohanam, puis visiblement troublé, il ajoute : « Si vous
commencez à voir l’éwiou ici, c’est que la situation est critique,
le danger est arrivé ». Et
je lui réponds : « Cela fait déjà des mois et des mois que l’éwiou
a
commencé à nous rendre visite, mais nous sommes toujours là. Quand ils ont
essayé en vain de nous éliminer avec les scorpions, ils ont
essayé bien d’autres choses, toujours sans succès, car mon Dieu Existence nous
protège. Ils se fatigueront, ils s’useront, car mon Dieu est
plus fort.»
Quand
je disais « ils », je savais de qui je parlais. Certains noms
ne sont pas des secrets pour Essohanam et Jules, mais ils sont
loin de tout savoir, et surtout à quel point eux-mêmes sont des cobayes
minutieusement éprouvés et analysés par la Science de l’Existence. Ils
sont soumis à un genre de test de vérité dont ils ignorent complètement
la nature et la logique. Ils sont les personnes de « confiance » aujourd'hui,
car il faut toujours donner leurs chances aux gens, avant d’avoir une vraie raison
de les condamner. Ce qu’ils font de bien est écrit pour
le modèle qu’ils offrent, pour la leçon, pour la Science de
l’Existence. Mais ce qu’ils font de mal est aussi écrit, pour le modèle qu’ils
offrent, pour la leçon, pour la Science de
l’Existence.
Et
la triste loi vérifiée à Pagouda est que la personne de « confiance » aujourd'hui
est le Judas de demain. Je sais que tout ce que je dis aux
personnes de « confiance » d’aujourd'hui finit par parvenir
d’une manière ou d’une AUTRE aux « ils », aux
ennemis, comme ce fut le cas avec Arcel dit « Togolais »,
comme ce fut le cas d’Éguim de Kétao, le maçon qui a remplacé par la suite Étienne Gnadao pour
de nouveaux « contrats » (la construction du mur de clôture
principalement). Avant eux, il y avait Clarisse la grande personne de « confiance » de
Pagouda. Je lui ai confié tout
mon argent, mon chantier, pour ne parler que de cela. Avant cela,
il y avait des personnes de « confiance » à Kétao :
principalement la mère, la grand-mère N’na, la sœur Noëline,
le cousin Bozisso, etc. Il y avait des « amis » de Kétao,
comme par exemple Wahab le soudeur. Avant tout ce monde il y avait Alexandre,
une très grande personne de « confiance »
et mon « confident » quand j’étais en France. Et il y a
aussi les Témoins de Jéhovah en France. De grandes personnes de « confiance ».
Et enfin il y a le Togo mon pays natal, la France que j’ai
appelé Estelle, et le Monde.
Il
ne fait pas bon d’être un ange dans au pays des aléwa, car alors
les démons ne supportent de voir un ange qui ne veut pas devenir
comme eux ou qui ne veut pas se laisser posséder. Ou bien l’ange
prend la couleur de tous et participe à cette confusion générale
entre anges et démons, entre Blé et Ivraie, ou bien
il tient à être un ange, et alors il faut l’abattre. Oui, il ne fait pas
bon d’être naïf, innocent, candide, ingénu, dans
le Monde des aléwa, dans le
Monde de NON, dans le Monde du Diable.
Pagouda et Paris sont très différents,
ET POURTANT !
Comprendre profondément un monde comme le monde Kabyè, c’est enfin vraiment
comprendre le
monde actuel.
Comme déjà dit, le 19 avril
2006
à Pagouda, je travaillais tranquillement aux documents comme « C’est
Dieu qui sait » (qui est la traduction du kabyè « Essozimna »,
et qui lettre adressée au Président de la République togolaise)
et « X Président » (lettre adressée au Président de la République
française). Mais ce mon activité de rédaction a été brutalement
interrompu par une diabolique provocation de Madame Lassindala
(Clarisse), ce qui a entraîné une très violente confrontation avec
elle devant son salon de coiffure nommé « DON DE DIEU ».
On comprendra très amplement pourquoi je parle de DIABOLIQUE provocation.
La Science de l’Existence à laquelle je
travaille et dont font partie des documents comme « C’est Dieu qui sait »
ou « X Président », est une science vraiment nouvelleet révolutionnaire,
la science même du mot EXISTENCE,
de la notion d’EXISTENCE, la science des EXISTENCES. Un homme,
une femme, un enfant, un garçon, une fille, un coq,
une poule, une maison, un terrain, un champ, le blé,
l’ivraie, le riz, le chiendent, un taureau, une vache,
un bouc, une chèvre, un bélier, une brebis, un
arbre, une fleur, un chêne, un baobab, une montagne,
un fleuve, un caillou, un serpent, un scorpion, un cafard,
un virus, une maladie, la souffrance, le bien, le mal,
la joie, la peine, le bonheur, le malheur, l’amour,
la haine, la vérité, le mensonge, la franchise, l’hypocrisie,
la générosité, l’ingratitude, Hubert, Alexandre, Martine,
Clarisse, Lassindala, Élie, Stella, Célestin,
Négatine, Alexis, Lauriane, Israël, Altériane,
la mathématique, la physique, la biologie, la Science
de l’Existence, etc., sont des choses qui EXISTENT, ce sont
donc des EXISTENCES, et c’est cela qu’ étudie la Science de
l’Existence.
Charité bien
ordonnée commence par soi-même. La première des EXISTENCES étudiées, la
plus importante d’entre elles, celle sans laquelle la Science
de l’Existence ne peut être possible, c’est l’EXISTENCE elle-même !
Sans elle, le scientifique des EXISTENCES ne
peut pas faire sa science, parce qu’il faut qu’il soit lui-même une EXISTENCE
avant de faire cette science comme d’ailleurs toute autre, la mathématique
ou la physique. Le scientifique qui étudie les EXISTENCES est
lui-même le visage même de l’EXISTENCE, l’exemple numéro
un de l’EXISTENCE qu’il étudie et révèle. La Science
de l’Existence étudie donc les EXISTENCES, TOUTES les EXISTENCES,
sans aucune exception, en commençant donc par l’EXISTENCE elle-même, la première
des EXISTENCES !
Cela veut dire que si on veut maintenant savoir si
une certaine CHOSE est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, a été une EXISTENCE ou une NON
EXISTENCE, sera une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, il faut
tout simplement consulter la toute nouvelle Science de l’Existence,
c’est son métier, c’est son job. Cela veut dire donc forcément
aussi qu’elle étudie la question de NON EXISTENCE, car EXISTENCES
et NON EXISTENCES sont la même question, le même problème. Être capable
de dire que ceci est une EXISTENCE, c’est aussi être capable de
dire que cela est une NON EXISTENCE, et vice-versa.
La Science de l’Existence est fondée par un extraordinaire
(mais pourtant TRÈS SIMPLE !) THÉORÈME, appelé pour cela le Théorème
de l’Existence ou Théorème de l’ÊTRE. Ce THÉORÈME sonne le
glas de NON, et il a pour conséquence immédiate que la NÉGATION
(les contraires) doit être faite avec un AUTRE mot, qui n’est AUTRE
que le mot AUTRE lui-même, en latin ALTER !
La démonstration de ce THÉORÈME, c’est
tout simplement la démonstration qu’il est FAUX et MENSONGER
de dire que certaines choses (DIEU par exemple !) sont des NON
EXISTENCES. C’est donc le Théorème qui bannit l’idée de NON
EXISTENCE, ce qui revient à énoncer la phrase suivante : « TOUTE
CHOSE est une EXISTENCE ». Ce Théorème dit que même les NON
EXISTENCES sont des EXISTENCES,
exactement comme le NON lui-même est une EXISTENCE ;
et c’est pourquoi l’idée de NON EXISTENCE est un paradoxe !
En d’autres termes, le PARADOXE est le NON lui-même, ce qui
nécessite son remplacement par ALTER. Désormais, quand on dit qu’une chose
n’EXISTE pas, cela veut toujours dire qu’elle EXISTE AUTREMENT,
d’une AUTRE façon, d’une ALTER manière, sous une AUTRE forme,
d’où l’importance du mot AUTRE ou ALTER.
Le chimiste français Lavoisier a
dit : « Rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout
se transforme ». Mais ce qu’il ignorait, c’est qu’il a énoncé plus
qu’un principe, mais un THÉORÈME très général, qui se démontre,
et c’est précisément le Théorème de l’Existence ! Ce théorème revient à dire exactement : « Aucune
existence ne se perd (c’est-à-dire
ne devient une NON existence), aucune existence ne
se crée (c’est-à-dire ne vient d’un état de NON existence), mais TOUTES
les existences se TRANSFORMENT ». Par conséquent, dire
qu’une chose (quelle qu’elle soit, donc en particulier DIEU),
est une NON EXISTENCE, c’est dire que cette chose s’est transformée
en une AUTRE EXISTENCE, elle EXISTE donc toujours d’une AUTRE
façon. Elle est passé d’un état d’EXISTENCE à un AUTRE état
d’EXISTENCE.
Par exemple, si j’ai une feuille entière, et
que je la déchire en deux, dire que la feuille entière N’EXISTE
PLUS, qu’elle est devenue une NON EXISTENCE, c’est dire qu’elle EXISTE
désormais sous la forme d’une feuille déchirée, elle s’est transformée en une
feuille en deux morceaux. Elle EXISTE donc
toujours, mais sous une AUTRE forme ! Elle n’est pas perdue
dans l’absolue, mais elle s’est transformée. Elle a été détruite
(ou perdue) en tant que feuille entière, mais elle a été créée
comme feuille en deux parties, elle continue d’EXISTER
sous une AUTRE forme. Ainsi donc Destruction (ou Perte) et
Création vont toujours ensemble, elles vont toujours de paire,
et cet ensemble, cette paire, est justement la définition d’une TRANSFORMATION.
C’est cette Vérité élémentaire que NIE le NON, et c’est
ce
qui fait de NON le Paradoxe. Et ce Paradoxe dans l’Existence
affecte la notion de transformation qui se scinde en deux sortes de
transformations : transformation réversible (la bonne
transformation) et transformation irréversible (la transformation
paradoxale). Ces deux types de transformations (importantes dans la
partie de la physique appelée thermodynamique) sont aussi scindées
que les notions d’EXISTENCE (la bonne existence) et de NON
EXISTENCE (l’existence paradoxale). Découvrons un peu plus ces
notions de réversible et d’irréversible, et ce qui est la cause
même de l’irréversibilité (NON réversibilité).
Par exemple, quelqu’un qui était assis, et qui
est maintenant debout, n’existe plus comme « personne
assise », cette existence est détruite, mais ce
quelqu’un existe désormais comme « personne debout »,
il a été récréé sous une AUTRE forme, sous une AUTRE existence.
L’existence qu’il était s’est donc tout simplement transformée.
Mais cette transformation doit être RÉVERSIBLE, ce qui veut dire
que la personne peut s’asseoir de nouveau. C’est là qu’on voit qu’il se
pose un problème dans le cas de la feuille, quand elle est déchirée en deux.
C’est le même problème si notre personne est coupée
en deux par une guillotine ou une tronçonneuse. Elle
continue d’EXISTER AUTREMENT, mais comme personne MORTE. Et la
question est de savoir si la feuille déchirée en deux peut redevenir
entière, si la personne coupée en deux peut revivre
comme personne entière, s’il est POSSIBLE qu’elle RESSUSCITE,
comme Lazare, comme Jésus Christ ! Si on répond « NON »,
alors on parle de cette RÉVERSIBILITÉ comme d’une NON POSSIBILITÉ,
et le rôle de NON dans cette NON POSSIBILITÉ est fondamental.
C’est l’agent et la cause même du NON POSSIBLE.
Dans l’état actuel des choses, ce genre de transformation
(feuille déchirée en deux, humain tronçonné, guillotiné, tué par
balle, poignardé, pendu ou crucifié à Golgotha) est
donc IRRÉVERSIBLE, ce qui signifie NON RÉVERSIBLE. On voit une
fois encore ce qui est la cause profonde de cette NON RÉVERSIBILITÉ, à savoir
le NON ! D’où la nécessité maintenant de détruire
le NON pour détruire la NON RÉVERSIBILITÉ des transformations.
Mais détruire le NON signifie le transformer en AUTRE
ou ALTER. C’est ce que dit justement le Théorème de l’Existence. Ce théorème pose les bases de la transformation
de NON en AUTRE, il indique le moyen de cette
transformation. Ce moyen est aussi simple qu’extraordinairement
efficace. C’est une question d’ESPRIT, ce qui signifie dans la Science
de l’Existence une question de PSYCHÉ, de LOGIQUE.
On savait que le Cerveau cachait de très
grands mystères, comme par exemple celui de la CONSCIENCE, le fait
de
pouvoir dire « JE », donc en particulier « JE
SUIS » ou « J’EXISTE ». Le Cerveau détient les plus grands secrets
de
l’Univers, de l’Existence,
il
détient les clefs mêmes de la COMMANDE de l’Univers, de l’Existence,
il cache une extraordinaire PUISSANCE, mais qui est justement BRIDÉE
quand il fonctionne avec NON, ce qui le rend NON EXISTENTIEL.
Il COMMANDE alors la NON EXISTENCE, le NON POSSIBLE, donc
aussi la NON RÉVERSIBILITÉ des transformations. Mais c’est toute
une AUTRE affaire quand il se met à fonctionner avec AUTRE ou ALTER.
Il est alors EXISTENTIEL, « TOUT est EXISTENCE » avec
lui, d’une manière ou d’une AUTRE ! Il COMMANDE
l’ALTER POSSIBLE, c’est-à-dire donc l’AUTREMENT POSSIBLE. Tout
est alors toujours AUTREMENT POSSIBLE, tout est toujours POSSIBLE
d’une AUTRE façon, d’une ALTER manière.
C’est toute la puissance du Cerveau quand
il fonctionne avec AUTRE ou ALTER. Il devient alors
capable de faire des choses comme transformer de l’eau en vin par
la puissance de la pensée, de calmer une tempête sur
simple ordre, de ressusciter un mort toujours par la puissance de la psyché,
de l’esprit. C’est « La foi qui soulève les
montagnes » dont a parlée Jésus, parce que Jésus est
justement l’ALTER lui-même !
Jésus ne
faisait pas beaucoup de miracles là où les gens avaient peu de FOI,
ce qui veut dire là où les gens avaient une psyché NON existentielle (qui
a tendance à NIER des EXISTENCES). En effet, avoir FOI
c’est avoir un esprit d’EXISTENCE, un esprit qui dit
toujours qu’une chose donnée est une EXISTENCE, une VÉRITÉ, une RÉALITÉ,
une POSSIBILITÉ. Cette chose est donc une LOI scientifique,
un THÉORÈME. Celui qui a
toujours FOI fonctionne donc tout simplement avec le Théorème de
l’Existence, le théorème qui dit : « TOUTE CHOSE
est une EXISTENCE », donc « TOUTE CHOSE est une RÉALITÉ,
une POSSIBILITÉ ».
Mais les psychés de NON FOI, de NON
EXISTENCE, les psychés NON EXISTENTIELS, NIENT quant à elles
le THÉORÈME, ces psychés l’annihilent, ces esprits
COMMANDENT la NON EXISTENCE, ces cerveaux CONTRENT et BRIDENT
la puissance d’une psyché existentielle, parce que ces
cerveaux émettent un ordre (donc une puissance) contrairede celui d’ALTER, ils
neutralisent l’action d’ALTER,
au lieu de s’additionner à lui pour le rendre plus fort. C’est
donc une question de rapport de force entre deux manières de
COMMANDER l’Univers, l’Existence, et donc en particulier le monde.
Pour l’instant le rapport de force est en faveur de NON, qui est l’ESPRIT
et la LOGIQUE qui gouverne le monde actuel. Il y est très
difficile pour un cerveau isolé fonctionnant avec ALTER d’être plus fort que
l’immense
majorité qui fonctionne
avec NON, pour accomplir une action typique d’ALTER, comme ce qui
est appelé les « miracles de Jésus ». C’est plus difficile que jamais,
plus difficile qu’au temps de Jésus, plus difficile qu’au
temps de Moïse.
En effet, l’Ivraie (le NON) a beaucoup
grandi et a étouffé le Blé (l’ALTER). Séparer l’Ivraie du
Blé, c’est rendre plus efficace et plus puissant le Blé.
Cela signifie que de plus en plus de cerveaux doivent maintenant
fonctionner avec ALTER, ce qui fera monter ALTER en puissance,
jusqu’à renverser la tendance. Pour cela il n’est pas nécessaire que les cerveaux
fonctionnant
avec ALTER soient
numériquement supérieurs. ALTER est si puissant comparé à NON qu’une
seule personne
supplémentaire qui fonctionne véritablement avec ALTER accroît de
beaucoup la puissance de chaque membre du camp d’ALTER.
Un cerveau fonctionnant avec la puissance
de NON, c’est le géant Goliath, et un cerveau fonctionnant
avec la puissance d’ALTER, c’est le petit David. Il a suffi de Moïse
et Aaron pour mettre a genou toute l’Égypte, parce qu’ils
fonctionnaient avec un NOM très puissant, à savoir YHWH ou « JE SUIS », qui a été révélé au
Sinaï, dans le Buisson
en feu mais qui ne se consumait pas. C’est armé de ce NOM très
existentiel que David est parti à l’assaut de Goliath. Une
armée de seulement 7 David peut mettre en déroute des légions
philistines ou romaines. Ils
sont comme 7 Astérix le Gaulois qui sont bien abreuvés de la potion du
druide Panoramix. Mais la potion ici est la Logique d’ALTER,
l’ESPRIT EXISTENTIEL. Il suffit donc d’un relativement petit mais
suffisant nombre de cerveaux existentiels, fonctionnant avec ALTER,
pour que ce monde tout entier commence à trembler devant la
puissance de YHWH, devant la puissance du Dieu Existence,
du Dieu ÊTRE ! Alors s’accompliront les paroles suivantes de Jésus
Christ l’ALTER :
« Et
alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel,
Et
alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en se lamentant,
Et
elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuages du ciel
Avec
puissance et grande gloire.
Et
il enverra ses anges au son d’une grande trompette,
Et
ils rassembleront ceux qu’ils a choisis [ses élus, Sg],
Depuis
les quatre vents,
Depuis
l’une des extrémités des cieux jusqu’à leur autre extrémité. »
Matthieu 24 : 30,
31 ; Traduction du monde nouveau (MN)
« Quand
le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire,
Et
tous les anges avec lui,
Alors
il s’assiéra sur son trône glorieux.
Et
toutes les nations seront rassemblées devant lui,
Et
il séparera les gens les uns des autres,
Comme
le berger sépare les brebis des chèvres.
Et
il mettra les brebis à sa droite
Mais
les chèvres à sa gauche.»
Matthieu 25 : 31-33 ; Traduction du monde nouveau (MN)
Oui, les EXISTENTIELS seront
placés à la droite du Fils de l’homme, pour l’Existence et
la Vie, et les NON EXISTENTIELS seront placés à gauche du Fils
de l’homme, pour la NON Existence, la Mort, c’est-à-dire la destruction
dans le Lac de feu, la transformation radicale en EXISTENCES
qui ne NIENT plus l’EXISTENCE ! C’est cela la Science de
l’Existence, la Parole de Dieu ! C’est cela le Théorème de
l’Existence, la Vérité de Dieu !
On comprend donc maintenant très facilement
l’importance de l’étude de la notion d’EXISTENCE, car cela répond à une
question très particulière et de très grande importance, à savoir
la question de l’EXISTENCE de DIEU ! La Science de
l’Existence doit pouvoir dire clairement et précisément si DIEU est
une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE. La question est réglée avec
le Théorème de l’Existence, qui sonne le glas de NON, donc qui
supprime l’idée d’un Dieu qui serait une NON EXISTENCE. C’est
donc bien plus qu’une démonstration que Dieu est une EXISTENCE,
mais c’est la simple démonstration que Dieu est l’EXISTENCE elle-même !
Et alors c’est la démonstration que la question de l’EXISTENCE
de Dieu est une FAUSSE question, car le problème ne se posait
pas. La vraie question n’était pas de savoir si Dieu est une EXISTENCE
ou une NON EXISTENCE, mais de savoir ce qu’on entendait par
DIEU, c’est une question de définition de DIEU. Une fois
qu’on sait ce qu’EST vraiment Dieu, alors le problème de son EXISTENCE se
résout de lui-même, car on était en fait en train de se poser la question de
l’EXISTENCE
de l’EXISTENCE elle-même, donc un FAUX problème !
C’est à cause de NON que le problème se posait, c’est lui qui faisait
parler de NON EXISTENCE ; c’est lui le PROBLÈME à éliminer,
c’est lui le PARADOXE à supprimer !
Et même si on ne se rendait pas compte de ce que le
NON
est le PARADOXE même, le MENSONGE même, la NON VÉRITÉ même,
le NON THÉORÈME même, avant de pouvoir dire si une CHOSE (DIEUpar exemple !)
est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, il faut d’abord commencer par dire ce
qu’EST cette CHOSE, il faut
d’abord la DÉFINIR. Par exemple, si je demande si Walikandikatix est
une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, vous devriez NORMALEMENT
commencer par me demander CE qu’EST Walikandikatix ou QUI
EST Walikandikatix, avant de répondre à la question ;
c’est tout simplement une demande de DÉFINITION de Walikandikatix.
C’est exactement pareil si je parle du Phénix
(ou Phœnix) et que vous ne savez pas ce qu’EST le Phénix,
c’est-à-dire sa DÉFINITION. Alors si vous prenez un dictionnaire, il
vous apprendra que le Phénix est un « Oiseau fabuleux de la mythologie
antique, unique de son espèce, qui se brûlait lui-même
sur un bûcher pour renaître de ses cendres. Il devint
alors le symbole de l’immortalité ». Avec maintenant la DÉFINITION
du Phénix, vous pouvez vous hasarder à vous prononcer sur la
question de son EXISTENCE ou de sa NON EXISTENCE.
De même, si vous ne commencez pas d’abord par
me demander de vous DÉFINIR Walikandikatix (ce qui est le moindre
mal) avant de prendre le risque de le déclarer éventuellement NON
EXISTENCE, alors quelque chose ne va pas chez vous, et la Science
de l’Existence vous permettra de bien diagnostiquer votre maladie,
qui est tout simplement le NON. Et si vous souteniez fermement
que Walikandikatix est d’office une EXISTENCE, même si vous ne
savez pas précisément ce qu’il EST, de quelle EXISTENCE précise
il s’agit, alors je vous demanderai ce qui vous fait être si SÛR de son EXISTENCE,
ce qui vous fait avoir une si grande FOI en son EXISTENCE, alors
que vous ne savez pas ce qu’il EST. Si vous me répondiez par
exemple : « Du moment où le MOT EXISTE ou la NOTION EXISTE,
c’est déjà une forme d’EXISTENCE, c’est déjà une EXISTENCE,
comme Harry Potter ou Blanche Neige, qu’on ne peut pas (pour
l’instant !) croiser au magasin, au marché ou à la plage,
mais qu’on peut voir et entendre par exemple au cinéma.»
Si vous me répondez ça, alors je vous APPLAUDIS
et je vous dis un TRÈS GRAND BRAVO ! C’est exactement ce que dit
le Théorème de l’Existence, qui dit : « TOUTE CHOSE
est une EXISTENCE », donc en particulier la CHOSE nommée Walikandikatix,
peu importe si on sait ou non l’EXISTENCE particulière que cette CHOSEest, à savoir sa définition.
Et j’aurais le grand plaisir et honneur
et bonheur de vous annoncer que vous êtes un Blé du champ de
mon ALTER le Christ, une Brebis perdue de mon Père
Existence que je recherche et que je suis très heureux d’avoir
retrouvée. Je vous apprendrais que vous avez un ESPRIT EXISTENTIEL, une LOGIQUE
EXISTENTIELLE, et vous saurez alors que cela veut dire une LOGIQUE
DIVINE ! C’est logique-là est très précisément la Logique de
l’AUTRE ou Logique d’ALTER. Quand on a l’esprit qui
fonctionne avec cette magnifique logique, on se dit que ce qui
est une NON EXISTENCE est toujours une AUTRE EXISTENCE, d’où l’importance
du mot AUTRE ou ALTER. Ce qui n’est pas une EXISTENCE
comme un caillou, est une EXISTENCE comme une fleur ou un coq,
et ce qui n’existe pas comme un oiseau, existe comme une cendre
ou un atome. Ce qui n’existe pas sous une forme donnée, existe
toujours sous une AUTRE forme. C’est ainsi que le Phénix EXISTE
toujours pour un esprit EXISTENTIEL, pour un esprit DIVIN.
Même s’il ne voit pas un oiseau, mais seulement un tas de cendres,
il sait que le Phénix peut toujours renaître de ce tas de cendres
(la transformation est toujours réversible !), parce qu’il
connaît le secret le plus caché du Phénix, à savoir DIEU !
Dieu EXISTE
comme le Phénix et le Phénix EXISTE comme Dieu. L’EXISTENTIEL
sait que quand il ne voit pas Dieu sous une forme, il le voit
toujours sous une AUTRE forme, sous une ALTER forme. Et surtout,
il sait une très importante chose : Il est lui-même DIVIN, il est
lui-même une forme de Dieu ; son EXISTENCE est une
preuve directe de l’EXISTENCE de Dieu dont il est une image.
En revanche, le NON EXISTENTIEL ne perçoit pas l’EXISTENCE de Dieu,
parce qu’il ne se perçoit pas lui-même comme un DIVIN, comme une forme
d’EXISTENCE de Dieu, comme un visage de Dieu, comme
une image de Dieu. Il ne perçoit donc que la NON EXISTENCE
de Dieu, ce qui veut qu’il se perçoit profondément (même s’il
l’ignore !) comme une NON EXISTENCE, il NIE en fait sa
propre EXISTENCE en NIANT l’EXISTENCE de l’EXISTENCE elle-même.
Une très importante précision, que j’ai déjà
dite dans la partie précédente, mais que je répète : Ce que j’appelle EXISTENTIEL
(ou THÉOPHILE) n’est pas forcément ce qu’on appelle couramment un CROYANT,
et ce que j’appelle NON EXISTENTIEL (ou THÉOPHOBE) n’est pas
forcément ce qu’on appelle actuellement un NON CROYANT ou un ATHÉE.
Il y a des CROYANTS (qui peuvent par exemple nommer leur salon de
coiffure « DON DE DIEU » avec à l’appui le psaume 27,
dont je préconise la lecture dans la Traduction du monde nouveau, ma
traduction de référence), mais qui sont en réalité de grands
spécimens de NON EXISTENTIELS (de THÉOPHOBES). Ce sont des
gens qui vivent et agissent comme si Dieu est une NON
EXISTENCE, avec l’idée qu’ils n’auront pas de comptes à rendre à un Dieu
Existence. Leur conception de Dieu est NON existentielle, NON
réelle, NON concrète, purement RELIGIEUSE dans le plus
mauvais sens du terme, purement cultuelle ou culturelle. C’est le
cas des pharisiens très persuadés d’être de grands croyants et serviteurs
de Dieu, mais qui rejetaient Dieu lui-même qui était juste devant
eux, sous leurs nez même, en la personne de Jésus de Nazareth !
Le Dieu abstrait et NON existentiel qu’ils concevaient et adoraient ne
pouvait pas être ce simple humain et fils du charpentier Joseph
de Nazareth. Alors la suite est logique : Ce Jésus BLASPHÈME
en disant qu’il est le Fils de Dieu, et il est donc bon pour être crucifié
à Golgotha. Voilà comment on peut TUER le Dieu que l’on
croit bien connaître et adorer. Mais heureusement, Dieu
est le Phénix qui renaît toujours de ses cendres, qui ressuscite
d’entre les morts.
En revanche, il y a des NON CROYANTS ou athées,
mais qui sont en réalité des EXISTENTIELS (ou THÉOPHILES) qui s’ignorent,
des Brebis perdues du Dieu Existence. Ils rejettent en fait une
certaine idée de Dieu, mais ils sont profondément attachés à
QUELQUE CHOSE qu’ils ne nomment pas Dieu, mais qui est en réalité la bonne conception
de
DIEU ! C’est ce qui compte en vérité,
à savoir la bonne conception de Dieu, sa bonne définition,
plutôt que le MOT en lui-même. On peut adorer ou parler
d’un Élohim, d’un Adonaï, d’un Yahvé, d’un Jéhovah,
d’un Allah, d’un Dieu, d’un God, d’un Mawu, d’un Esso,
etc., mais en réalité désigner ainsi le Diable sans s’en rendre compte,
parler d’un Dieu NON Existentiel. Mais par contre on peut être
profondément attaché à QUELQUE CHOSE qu’on ne nomme nullement
d’aucun de ces noms, mais dont le sens profond est « JE SUIS » ou ÊTRE
ou
EXISTENCE, ce qui est le vrai sens du mot Dieu !
Cette CHOSE guide ces gens dans leur vie, elle est leur
conscience, leur morale, leur éthique, qui leur interdit de
faire tout le MAL que peut faire un Delannoy, un Alexandre,
une Clarisse ou une Yawa.
Le NON EXISTENTIEL ne peut donc pas
dire : « JE SUIS un humain, créé à l’image de Dieu,
JE SUIS une EXISTENCE, donc une forme d’EXISTENCE de Dieu,
comme Jésus de Nazareth ou Hubert de Pagouda.»
Le NON EXISTENTIEL ne peut pas dire :
« Dieu est tout simplement l’EXISTENCE elle-même, c’est sa DÉFINITION, comme
on définit le Phénix.
Par conséquent la
question de l’EXISTENCE de DIEU ne se posait pas, car la question
de l’EXISTENCE de l’EXISTENCE elle-même ne se pose pas !
Elle ne se pose que pour les NON EXISTENTIELS ! Mais si je vois la
moindre petite EXISTENCE, une cendre par exemple, et à plus forte
raison moi-même, je sais toujours que je vois Dieu, car je vois une des
formes de l’EXISTENCE, donc une des formes du Dieu Existence. »
Dans une pièce où il n’existe aucun éléphant,
il peut exister un chat. Celui qui a l’ESPRIT EXISTENTIEL
ou Logique de l’AUTRE, sait
alors que le chat est l’éléphant sous une AUTRE forme. Il
sait alors qu’il est toujours POSSIBLE que le chat se transforme
de nouveau en éléphant, comme l’eau qui s’est transformée en vin
à Cana, par le fait de Jésus ! Cette logique, c’est la Logique
du Miracle, et c’est tout à fait la Logique du Christ, et elle est
aujourd'hui une affaire de SCIENCE. Le secret du pouvoir du Christ
est aujourd'hui révélé scientifiquement. Cela signifie alors que le pouvoir
du Christ est enfin à la portée de tous. Mais pour qu’il s’exprime
pleinement en nous, nous devons faire la guerre contre ce qui nous empêche
d’avoir cette Logique de l’AUTRE, cet ESPRIT EXISTENTIEL.
Et maintenant si vous me répondez d’office que Walikandikatix
est une NON EXISTENCE, parce que vous ne savez pas ce qu’il EST,
parce que vous ne l’avez jamais vu, jamais croisé dans la rue,
au marché, au magasin, à la plage, etc., alors j’aurais le
regret de vous annoncer que vous avez un ESPRIT NON EXISTENTIEL,
une LOGIQUE NON EXISTENTIELLE, une LOGIQUE DIABOLIQUE. C’est
logique-là est très précisément la Logique de NON.
Si vous n’êtes pas simplement un EXISTENTIEL
victime de NON (auquel cas il faut soigner votre esprit,
ce qui veut dire votre logique, grâce à ALTER), si vous n’êtes
pas un DIVIN possédé par le DIABLE (auquel cas il faut expulser le Diable en vous grâce
au Christ), alors vous êtes une authentique Ivraie, une véritable Chèvre, votre
esprit et votre psyché contribue à sa
manière à la puissance du Diable, aux malheurs du monde,
aux malheurs du prochain. Vous êtes un composant du Mal, un visage
du Diable. Et normalement, tout ce que vous aurez lu jusqu’ici sur la Science
de l’Existence vous aura dans le meilleur des cas laissé indifférent ou ennuyé,
et dans le pire cela vous aura agacé, irrité.
Vous lisez les présentes lignes juste par curiosité, histoire de vous
faire une petite idée de ce truc nommé Science de l’Existence,
mais sans qu’elle vous captive, sans que votre cœur vibre,
comprenant que quelque chose de nouveau et d’extraordinaire est
en train d’entrer dans le monde. Vous aurez juste grignoté la présente
Science sans grande profondeur, et le Diable aura très vite
fait d’enlever ce qui a été semé dans votre esprit et dans votre cœur.
Et ce Diable n’est autre que vous-même, car vous fermez votre espritet votre
cœur à la nouvelle Science divine, aux propos du
nouveau Fils de l’homme.
Cela veut dire donc que si vous lisez avec INTÉRÊT
les présentes lignes, c’est plutôt TRÈS BON SIGNE, car cette Science est
destinée avant tout aux Blés, aux Brebis, aux EXISTENTIELS,
aux Théophiles, aux Angéliques, aux enfants de Dieu. C’est
leur trésor, c’est à eux de découvrir ce qu’ils sont, et c’est à eux
qu’il faut aujourd'hui enseigner à reconnaître l’Ivraie,
les enfants du Diable, et à se séparer d’eux. Si vous ne
vous sentez pas un tel EXISTENTIEL, un tel Théophile, une telle Angélique,
un tel enfant de Dieu, alors ce n’est pas moi qui dis que vous êtes un enfant
du Diable, un Théophobe, un indifférent ou allergique à la Science du Dieu Existence,
mais c’est vous même qui le dites. Ce
n’est pas moi qui vous exclus de la Science de l’Existence, qui
vous interdis la Connaissance de Dieu. Ce n’est pas moi qui vous
empêche de lire et d’apprécier tous les écrits de la Science
de l’Existence, qui vous empêche de la percevoir comme un vrai trésor qui
vous est offert, comme votre HÉRITAGE venant de votre Père
Existence; mais c’est vous-même qui vous interdisez d’être
un enfant de Dieu, qui revendiquez votre qualité d’enfant du Diable.
Le présent document comme nombre de documents ces
derniers temps, est un de plus qui révèle enfin les profonds secrets de
cette chose nommée le DIABLE. Le Diable (comme Dieu d’ailleurs)
n’est plus désormais une INEXISTENCE (c’est-à-dire une NON EXISTENCE)
ou un être INVISIBLE, ABSTRAIT, IMAGINAIRE, mais un être
qu’on peut maintenant voir de ses propres yeux, un être VISIBLE, CONCRET, RÉEL.
Le Diable (comme Dieu d’ailleurs)
a toujours été VISIBLE. On habite la même maison et le même immeuble avec le
Diable, on dort dans le même lit avec lui, on est au même moulinou au même magasin
avec lui, on est au même champ ou
au même boulot que lui, c’est un collègue de travail (qui peut
même être très gentil !), c’est un copain, c’est un ami.
On cause avec le Diable dans la rue, on est au marché
avec lui, on fait les courses avec lui, on va au cinéma avec lui,
on va au restaurant avec lui. Mais on ne le reconnaît pas, on ne sait
pas que c’est le Diable, parce qu’on lui ressemble, parce qu’il
nous ressemble, parce qu’il nous possède.
Parce que le Diable habite notre corps d’enfant
de Dieu, d’enfant du Bien, il peut faire du bien comme nous,
et même parfois beaucoup de bien !, comme le mafieux ou le trafiquant
de drogue qui est un très bon père de famille et qui est très
généreux dans son quartier ; comme le PDG d’une usine d’armementdont l’activité donne du travail et des emplois à nombre de ses semblables
pour vivre ; comme un grand menteur, un malfaiteur, un
injuste, mais qui pourtant est un commissaire qui lutte contre le mensonge,
le mal, et qui sert la justice ! Alors il est difficile de
dire de quelqu’un qui fait le bien, qui travaille pour le bien et
contre le mal, qu’il est le Diable. ET POURTANT !
Mais aussi parce que le Diable habite notre
corps d’enfant de Dieu, nous faisons le mal comme lui, et alors
il est difficile de dire qu’on est un enfant de Dieu. Parce que l’Ivraie
est très intimement mélangé avec le Blé, on ne sait plus qui est
vraiment Ivraie et qui est vraiment Blé, on ne sait plus qui est
vraiment Diable et qui est
vraiment Dieu. Quand le Diable (le NON) s’unit avec
Dieu (l’EXISTENCE), les deux deviennent NON EXISTENCES,
NON VISIBLES, INVISIBLES. En effet, l’union de NON et
de EXISTENCE donne NON EXISTENCE, l’union de NON et
de VISIBLE donne NON VISIBLE, l’union de NON et de VÉRITÉ
donne NON VÉRITÉ (ou MENSONGE). Avec la Science de l’Existence,
on fait maintenant la séparation entre le NON et l’EXISTENCE,
entre l’Ivraie et le Blé, entre Diable et Dieu.
Alors quand on sait scientifiquement ce qu’est vraiment l’Un,
on sait aussi ce qu’est vraiment l’Autre, et vice-versa;
quand on VOIT enfin l’Un, alors on commence à VOIR enfin
l’AUTRE, et vice-versa ; quand on apprend à reconnaître l’Ivraie,
on apprend aussi du même coup à reconnaître le Blé ; et
alors Diable et Dieu devienne enfin VISIBLES ! On
peut bien les distinguer, on peut bien les séparer.
Quand l’enfant de Dieu voit enfin à quoi
ressemble un enfant du Diable, il sait enfin ce qu’il ne doit plus être,
qui il ne doit plus saluer, avec qui il ne doit plus plaisanter
ou causer dans la rue, avec qui il ne doit plus s’asseoir,
avec qui il ne doit plus habiter, avec qui il ne doit plus travailler,
avec qui il ne doit plus aller au champ ou au magasin, etc. Ce
sera alors le temps de sortir victorieux d’une épreuve qui peut être très
douloureuse. C’est cette victoire qu’il démontre justement qu’il est enfant
de Dieu.
Jésus Christ,
le serviteur même de la paix,
de l’union, de l’amour, a pourtant dit :
« Ne
pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre ;
Je
suis venu mettre, non pas la paix, mais l’épée .
Car
je suis venu mettre la division :
L’homme
contre son père,
Et
la fille contre sa mère,
Et
la jeune femme contre sa belle-mère,
Oui,
les ennemis de l’homme
Seront
les gens de sa propre maisonnée.
Qui a plus d’affection
pour père ou mère que pour moi
N’est
pas digne de moi ;
Et
qui a plus d’affection pour fils ou fille que pour moi
N’est
pas digne de moi ;
Et
quiconque n’accepte pas son poteau de supplice [croix, BJ]
Et
ne suit pas derrière moi
N’est
pas digne de moi.
Qui
trouve son âme la perdra,
Et
qui perd son âme à cause de moi la trouvera.»
Matthieu 10 :
34 - 39, Traduction du monde nouveau (MN)
Il sera maintenant très difficile de se séparer du
Diable, même si on le reconnaît clairement, car on voit alors qu’il
est
le père, la mère, le mari, la femme, le fils,
la fille, le frère, la sœur, le cousin, la cousine,
le copain, la copine, l’ami, l’amie, le collègue,
la collègue, le patron, la patronne, l’employeur,
l’employeuse, l’associé, l’associée, etc. Et pourtant,
c’est ce qu’il faudra avoir le courage de faire. Les enfants du Diable
tenteront de posséder les enfants de Dieu par tous les moyens,
de les maintenir enchaînés à eux par leurs anciennes relations,
par leurs anciens liens. Mais ces liens de possession,
dont seul le Diable est le bénéficiaire, doivent être rompus.
Se séparer de celui à qui on est lié et
uni peut sembler cruel. Et pourtant on était lié et uni à la Séparation
elle-même, ce qui fait qu’on était en réalité séparé,
déchiré, divisé, on souffrait de cette union avec
la Séparation, avec le Diable. Mais se séparer enfin du Séparateur lui-même,
c’est enfin rétablir la vraie Union ! Dès qu’on
n’est plus possédé par le Séparateur, on découvre enfin toute la magnificence
de l’Union elle-même, de l’Amour lui-même, de Dieu !
On peut alors enfin briller comme le soleil dans le Royaume
du
Père, dans la Civilisation du X Président.
Le Diable sait que du moment qu’il ne possède plus
Dieu,
du moment où Dieu aura enfin réussi à se
séparer de lui, ce sera sa fin, car c’est son union avec Dieuqui le fait ressembler
faussement à Dieu, c’est son union
avec la Vie qui fait qu’il vit, qu’il impose au monde une fausse
vie, que l’on prend ici-bas pour la vraie vie. Mais alors c’est
Dieu qui souffre de cette union, c’est la Vie qui
meurt à cause de son union avec la Mort. Le Blé souffre d’avoir été envahi par
l’Ivraie, l’Ivraie l’étouffe
et lui soutire ses nutriments. Arracher l’Ivraie c’est
donner du souffle au Blé, mais toute la difficulté est de pouvoir
bien identifier l’Ivraie, pour ne pas commettre l’erreur
de détruire le Blé en le prenant pour l’Ivraie. C’est
pourquoi Jésus donna une parabole qui se termine ainsi :
« S’approchant,
les serviteurs du propriétaire lui dirent :
‘
Maître, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient
donc qu’il s’y trouve de l’ivraie ?’
Il
leur dit : ‘ C’est quelque ennemi qui a fait cela.’
Les serviteurs
lui
disent :
‘ Veux-tu donc
que nous
allions la ramasser ?’
‘Non, dit-il, vous
risqueriez, en ramassant l’ivraie,
D’arracher en même
temps
le blé.
Laissez l’un et
l’autre croître
ensemble jusqu’à la moisson ;
Et au moment de
la moissonje dirai aux moissonneurs :
Ramassez d’abord
l’ivraie
et liez-la en bottes que l’on fera brûler ;
Quant au blé,
recueillez-le dans mon grenier’. »
Matthieu 13 :
27 - 30, Bible de Jérusalem (BJ)
« Celui qui
sème le bon
grain, c’est le Fils de l’homme ;
Le champ, c’est
le
monde ;
Le bon grain, ce
sont les sujets du Royaume [fils du royaume, MN];
L’ivraie, ce sont
les sujets du Mauvais [fils
du méchant, MN];
L’ennemi qui
la
sème, c’est le Diable ;
La moisson, c’est
la fin de l’âge [fin du monde, Sg]
Et les moissonneurs,
ce sont les anges.
De même donc qu’on enlève
l’ivraie et qu’on la consume au feu,
De même en sera-t-il à la
fin de l’âge [fin du monde,
Sg]
Le Fils de l’homme
enverra ses anges,
Qui ramasseront
de son Royaume
tous les scandales
Et tous les fauteurs d’iniquité,
Et les jetteront
dans la fournaise
ardente :
Là seront les pleurs
et
les grincements de dents.
Alors les justes resplendiront
comme le soleil
Dans le Royaume de
leur Père. »
Matthieu 13 :
37 - 43, Bible de Jérusalem (BJ)
« Alors, deux
hommes seront aux champs :
L’un sera pris
et l’autre abandonné ;
Deux femmes seront
en train de moudre au moulin à
bras :
L’une sera priseet l’autre
abandonnée.
Veillez donc,
Parce que vous
ne savez
pas quel jour votre Seigneur vient. »
Matthieu 24 :
40 - 42, Traduction du monde nouveau (MN)
Mais les auteurs de la bonne
Traduction
du monde nouveau, ma traduction de référence, ont mal
veillé, ils n’ont pas reconnu la voix du Seigneur qui est
revenu, et qui a habité au milieu d’eux, comme un simple
humain, comme un simple pécheur. Le 17 juillet 2004, ils ont expulsé
en France leur Seigneur du sein de leur religion qu’ils
nomment la Vérité, ils ont qualifié le Seigneur d’Apostat,
comme autrefois il fut qualifié de Blasphémateur et crucifié pour
cela à Golgotha.
Comme il avait prévenu, le Seigneur est
vraiment revenu comme un voleur, discrètement, il a mené une
simple existence humaine, plus encore que la fois d’avant. Il n’est pas
venu dans une prestigieuse couleur, dans la couleur BLANCHE comme
celle de Monsieur SCAPIN, mais il est venu dans une couleur NOIRE,
et il est méprisé aussi bien par les blancs que par les noirs,
par ceux de sa couleur. Il est mariécomme beaucoup, et il est père
ici-bas de deux enfants, un fils
et une fille.
Le Seigneur, celui qu’on appelait Maître
ou Enseignant, celui dont les élèves s’appelaient ses disciples,
est apparu cette fois-ci comme enseignant de mathématiques et de sciences
en France. Mais il a dû démissionner de son poste d’enseignant, à cause
de la Science de l’Existence, la Science de Dieu. Il est
revenu au lieu de sa naissance, au Togo, dans la Binah, à Kétao, à Pagouda,
où il est traité par les siens de « Sorcier qu’on a
chassé de France », de « FOU guéri ». Il mène ici une
vie dure, à cause de la Science de l’Existence, la Science de
Dieu. C’est la Science qui révèle enfin pleinement Dieu, qui
montre enfin son visage, et alors on découvre avec très grand
étonnement à quel point Dieu ressemble à l’homme qu’il a crééà son image, on
découvre enfin pleinement le Dieu qui est le
Fils de l’homme. Alors on voit par la même occasion pleinement le visagedu Diable,
on voit ce qu’il EST vraiment, on voit le visage du Mal du monde, ce qui fait
souffrir tout le monde
partout. L’Ivraie est enfin séparé du Blé, et l’enfant
de Dieu, l’EXISTENTIEL, SE DÉCOUVRE enfin, il découvre enfin
ce qu’il EST. Et l’enfant du Diable, le NON EXISTENTIEL,
découvre aussi par la même occasion ce qu’il EST.
Et surtout, l’enfant de Dieu découvre que
celui qui le faisait souffrir sur terre, est celui-la même qu’il salue
tous les jours, celui avec qui il est au champ, au magasin ou au cinéma,
celui avec qui il cause et rit dans la rue. Dieu était tout
près de lui, il le voyait chaque jour, mais il ne le reconnaissait pas,
car il ne ressemblait plus à Dieu dont il est créé à l’image,
il ne se reconnaissait donc plus lui-même dans le Dieu qui était près
de
lui. De même le Diable était si
près de lui, mais il ne le reconnaissait pas, car lui et le Diable sont
comme le Blé et l’Ivraie.
Mais apprenons maintenant, à travers des exemples
existentiels concrets et très riches en enseignements, à
reconnaître l’Ivraie du Blé, le Diable de Dieu.
Découvrons tout ce qui tourne autour d’un certain salon de coiffure nommé
« DON DE DIEU », à Pagouda, dans un petit pays
d’Afrique nommé le Togo, qui est tout sauf la grande et
majestueuse France. C’est un petit salon, dans un coin perdu
du monde, apparemment sans grande importance. Ce qui s’y
passe à l’air banal, comme il s’en passe partout ailleurs. Mais
c’est justement ce qui fait l’intérêt du lieu et des événements qui
s’y déroulent. Bien les comprendre à la lumière d’une
nouvelle logique scientifique (la Logique d’ALTER), c’est enfin comprendre
ce qui se passe partout ailleurs, c’est enfin vraiment comprendre
le champ qu’est le monde !
Clarisse
me devait de l’argent, mais je ne passais pas dans la rue ce 19 avril 2006 pour
qu’elle me le rembourse de toute urgence. Ma voiture était en panne ce jour-là,
ce qui m’obligea à aller à pied chercher mon courrier à la poste, en passant
devant un endroit à haut risque ! De passer rapidement en voiture devant
ce lieu à problèmes évitait tout contact avec les personnes indésirables, qui
ne cherchent que ce genre d’occasion pour provoquer une confrontation, d’une
manière ou d’une autre. Dans ce milieu, on peut vous piéger par un
simple bonjour ! On peut venir chez vous soi-disant pour vous « saluer »
selon les « bonnes manières », mais « C’est Dieu seul
qui sait » les véritables mobiles cachés derrière ces marques de courtoisie
et de civilité. Si vous passez dans la rue sans répondre à une salutation
aimable que vous savez très hypocrite, c’est vous qui passez pour
être le mauvais, l’antisocial, alors que c’est vous qui êtes le
plus franc et véridique. En effet, vous n’êtes pas du genre à saluer
poliment au grand jour les gens que vous assassinez la nuit,
dans les ténèbres, à l’abri des regards.
Le monde Kabyè est un monde très occulte,
et il faut connaître ses profondeurs pour comprendre ce que je viens de dire.
Quand celui que vous savez qu’il vous assassine dans l’obscurité
vous salue hypocritement au grand jour, vous pouvez lui répondre
tout aussi hypocritement, en affichant de la même manière aux yeux de
tous les meilleurs sentiments de la terre à son égard, mais en pensant
au fond de vous même tout le mal du monde de lui. Mais si la vérité
et la franchise est votre DÉFAUT dans le milieu, si vous ne savez
pas vraiment être hypocrite, alors vous ressentez sa salutation pour
ce qu’elle est vraiment : une provocation ! Il vous salue sachant
très bien ce qu’il vous fait en cachette. Vous pouvez vous dominer
face à cette salutation hypocrite et ne pas répondre. Mais alors
vous êtes le mauvais pour tous ceux ont vu et ont entendu qu’on
vous a aimablement salué. Et que dire alors si vous explosez de vérité
et si vous vous mettez adressez des paroles dures à l’innocent du
grand jour qui vous disait simplement bonjour, ou qui est venu
chez vous « saluer » selon les coutumes ? Alors
vous êtes pour tous le grand méchant, l’ennemi de tous !
J’évite tous ces pièges en passant en
voiture, même si c’est seulement pour aller chercher mon courrier à la
poste de Pagouda, qui n’est pourtant pas grand comme la ville de Paris !
A Kara, à Lomé ou à Paris, je parcourrais très volontiers
et presque toujours une petite distance comme celle-là à pied. Mais c’est autre
chose à Pagouda, là où il n’y a pas mille itinéraires pour aller de mon
domicile de la route de Tanfarou à la poste. Le passage devant le
salon de coiffure « DON DE DIEU » est quasi obligé, les autres
alternatives étant de fendre les champs ou la brousse, de faire des détours
et contours de plusieurs kilomètres, juste pour aller à la poste à côté,
et tout cela pour tenter d’éviter de mauvaise rencontres. Mais ici, on peut
rencontrer même dans les champs et dans la brousse ce qu’on voulait justement
éviter aux alentours du salon de coiffure « DON DE DIEU ».
C’est comme si ces mauvaises rencontres lisent dans votre pensée,
et se postent par avance sur l’itinéraire que vous avez choisi d’emprunter,
quel qu’il soit, pour vous faire bénéficier de leur « aimable salutation ».
Il fut un temps (c’était le temps où je traversais le
centre ville toujours à pied), j’empruntais un itinéraire entre les maisons,
qui me faisait éviter de passer devant le salon de coiffure « DON DE
DIEU », mais derrière. Mais avec le temps cet itinéraire est devenu
tout aussi dangereux. Alors j’ai simplifié le problème en traversant le
problématique centre ville (c’est-à-dire les environs du salon de coiffure
« DON DE DIEU ») en voiture. Mais ce 19 avril, la voiture
était en panne, et des mauvaises rencontres étaient sur l’itinéraire, comme si
je leur avais téléphoné pour leur donner rendez-vous. Si j’osais, je dirais que
les démons ont mis la voiture en panne pour m’obliger à passer à pied
devant eux. Mais on prendrait ces déclarations comme celles d’un FOU ou
d’un paranoïaque, qui voit le mal partout, qui accuse de
tout, jusqu’aux plus aimables et innocents, qui lui disent
simplement bonjour.
Ce 19 avril 2006, je me suis difficilement
arraché à mon ordinateur Gericom pour faire un tour à la poste, par
nécessité ! J’ai voulu démarrer ma voiture pour y aller. Mais la voiture
ne démarrait pas, un problème de batterie et d’autres. Le travail de rédaction
m’occupe à tel point qu’il est très fréquent que je reste près d’un mois sans
franchir le portail de l’enceinte du domicile pour dire que je suis hors de
chez moi. Il nous est arrivé une fois de sortir après un long temps
d’enfermement, pour constater à quel point la végétation avait changé, comme si
toute une saison était passée pendant que nous étions occupés dans notre
grotte. Cela signifie aussi que pendant ce temps la voiture n’aura pas
fonctionné, ce qui la rend sujette à mille et une pannes, souvent de batterie
qui se décharge, malgré toutes les précautions prises (en débranchant la
batterie par exemple, ou en chauffant la voiture de temps en temps).
Pour la Science de l’Existence, je mène donc
déjà moi-même une vie de prison, ou en tout cas une vie d’ermite ou
de monastère, que j’impose hélas aussi à ma famille. Je n’ai donc pas
besoin d’être arraché à cette vie pour me retrouver en train de me bagarrer devant
le salon de coiffure « DON DE DIEU », de répondre
aux convocations du commissaire de Pagouda, d’être emprisonné
au commissariat de Pagouda. Je préfère de loin ma prison
chez moi et ma condamnation par mon Dieu Existence à travailler
dur dans le monde actuel, presque nuit et jour sur le Gericom,
en train de démontrer, d’expliquer, d’analyser le Théorème
de l’Existence, de développer la nouvelle Science de l’Existence,
la Science de mon Dieu Existence.
Mon Esprit de Vérité, c’est tout
simplement ma Logique du Théorème, ma Logique d’ALTER, qui dérange
beaucoup dans le monde de NON, dans le monde du Diable. Je ne
connais qu’une seule VÉRITÉ, qui est aussi un seul THÉORÈME, le Théorème
de l’Existence. Je parle et je j’agis dans ma VIE
(dans mon EXISTENCE donc) comme je parle et j’agis dans ma
MATHÉMATIQUE, celle de l’Existence. Un mathématicien ou un
scientifique qui recherche la vérité dans sa science, véritéqu’il appelle THÉORÈME
ou LOI, mais qui MENT dans la
VIE (dans l’EXISTENCE donc)
est un PARADOXE, un visage de NON, du Diable !
Un commissaire qui recherche la vérité policière ou juridique,
qui défend et applique la LOI du Législateur, mais qui MENT,
qui est INJUSTE, etc., est un PARADOXE, un visage de NON,
du Diable !
Une chose est simple : Si un prisonnier,
un ermite ou un moine comme moi, qui sort de chez lui pour
constater que presque une saison est passée pendant qu’il était occupé sur son
Gericom et
sur les tâches courantes à l’intérieur des murs de son domicile, se retrouve
dans une bagarre les très rares fois où l’on peut le voir dans la rue,
si ce prisonnier se trouve devoir répondre aux convocations au commissariat
pour plaintes contre lui, c’est qu’il y a forcément une machination
occulte, quelque chose de diabolique quoi ! Le monde Kabyèest un monde très
occulte, où les APPARENCES sont plus
particulièrement qu’ailleurs TRÈS TROMPEUSES, et le MENSONGE et
la TROMPERIE, c’est tout l’art même du DIABLE. C’est la raison
pour laquelle le Théorème de l’Existence, la Vérité scientifique
ABSOLUE, ne peut qu’être l’ennemie de ce monde Kabyè, et le scientifique
de l’Existence ne peut que souffrir dans ce monde. Il ne peut tout le
temps qu’affronter mille et un pièges tendus par le Diable pour décapiter
la Science de l’Existence, en abattant le scientifique. Là où l’œil
ordinaire ne voit qu’un simple humain disant aimablement bonjour
ou prêt à rendre un service, l’œil du Dieu Existence voit
un élément d’un dispositif du Diable pour piéger le scientifique.
Une voiture tombe en panne à Pagouda un
19 avril 2006, comme des millions de voitures tombent en panne
dans le monde, sans que le Diable y soit apparemment pour quelque chose.
On appelle cela actuellement un accident, un incident, une mauvaise
coïncidence, un mauvais concours de circonstances, un aléa,
un hasard, etc. Toutes les personnes rencontrées sur l’itinéraire choisi
par le scientifique de l’Existence sont des rencontres
fortuites. Ceux qui sont présents aux alentours du salon de coiffure
« DON DE DIEU » y sont « par hasard » ou
simplement par « habitude ». Le DIEU ou le DIABLE n’ont
donc rien à voir là-dedans, dira-t-on. Au niveau de la route goudronnée,
je croise Clarisse arrivant à son salon sur sa moto, comme d’« habitude ».
Et moi aussi, comme d’« habitude » depuis près d’un an, je
l’ignore complètement en passant, on ne se dit pas bonjour, et si elle m’avait
salué, je n’aurais pas répondu. Si j’étais passé dix minutes plus tôt, ou si
elle était arrivée dix minutes plus tard, cette rencontre n’aurait pas eu lieu,
et elle n’aurait peut-être pas eu le temps de mettre au point une stratégie de
provocation
subtile, pour mon retour. Mais cette rencontre était ce jour-là une simple « coïncidence »,
et une fois encore, DIEU ou DIABLE n’ont donc rien à voir là-dedans.
Comme « par hasard », le jeune mécanicien
nommé Arcel mais surnommé « Togolais », qui me faisait
les entretiens courants sur le véhicule, était assis tout près du salon. Je lui
ai dit que j’allais à la poste, et je lui ai demandé de me suivre à mon retour
pour venir dépanner ma voiture. J’apprendrai plus tard que cette « personne
de confiance » est employée par Clarisse, ce qui signifie tout
simplement que je faisais confiance à un espion et à un informateur,
qui livrait aux commanditaires toutes les informations sensibles sur ce
que je faisais, sur mes projets, etc., ce qui leur permettait de peaufiner
tous leurs plans de nuisance.
Et comme je ne sais pas mentir ou cacher la vérité,
je dis ouvertement ce que je fais et j’expose facilement mes projets à qui
veut m’entendre. Cela s’appelle n’avoir rien à cacher. Mais dans
le dangereux monde Kabyè, dans ce monde ou la mauvaise intention règne
en maîtresse, plus on en sait sur vous, sur vos faits et gestes, et plus vous
êtes vulnérable. Ici, connaître les secrets de quelqu’un c’est
l’avoir à sa merci. Tout ce que vous révélez (comme par exemple actuellement à Juleset à Essohanam)
peut se retourner contre vous à un moment ou à un
autre, un jour ou l’autre. Vous avez révélé un secret ou une simple information à l’ami
ou
au fidèle
compagnon d’aujourd'hui. Mais son premier
réflexe est de se demander quel avantage il peut tirer de cette information.
S’il connaît vos ennemis, ceux qu’une telle information peut intéresser,
alors il a trouvé le moyen de gagner un petit sou, et votre fidèle
compagnon d’aujourd'hui était tout simplement en fait un Judas Iscariote
de demain.
Ce 19 avril, Clarisse que j’ai croisée sur le
chemin d’aller attendait mon retour de poste. Elle m’attendait devant son
salon, où elle avait eu le temps de mettre au point son plan de provocation.
Elle avait chargé une de ses apprenties nommée Denise de m’aborder à mon retour
pour m’annoncer ce que je devais accueillir comme une « bonne
nouvelle » : elle m’a remboursé ma dette et l’argent est auprès de la
mère. Elle savait très bien que c’était très inconvenant selon les conceptions
du milieu de procéder ainsi pour m’annoncer qu’elle avait payé sa dette. Le monde
Kabyè est un monde de secrets, mentalité que je respectais dans ce
qu’elle avait de bien, quand par exemple la révélation d’un secret est
de nature à nuire à un semblable, à son amour propre, à sa dignité, etc., bref
quand il n’y avait aucune raison VALABLE
de divulguer ce secret. Par exemple, une personne en difficultéqui vient vous
voir en secret pour que vous lui prêtiez de l’argent
ou que vous lui fassiez un don, s’attend à ce que vous ne criiez sous tous
les toits que vous l’avez aidée, ou que vous ne sonniez pas une trompette
pour que le monde entier sache qu’elle vous doit ceci ou cela. Ce le genre de
vérités dont
on peut dire qu’elles ne sont pas bonnes à dire, s’il n’y a pas une
bonne raison de le dire, comme par exemple ici, pour l’exemple, pour
la leçon, pour la SCIENCE, surtout celle de DIEU. C’est
tout le sens des propos de Jésus Christ qui dit que quand vous faites un
don de miséricorde, il ne faut pas sonner de la trompette comme
le font les pharisiens ou les hypocrites. Même une main ne
doit pas savoir ce que fait l’AUTRE main qui donne. Et alors DIEU
qui regarde dans le secret vous le rendra, pour votre don de
miséricorde, qui est alors en fait un « DON DE DIEU », une
chose prêtée à Dieu, qui la remboursera au centuple.
Le fervent disciple du Christ et l’élève
du Maître que je suis ne peut
qu’adhérer à une conception Kabyè quand elle est conforme à la pensée même
de Dieu et du Christ. Ce n’est pas moi qui aurait publié que Clarisse me doit
pour une bonne part ce qu’elle est devenue, qu’elle me
doit son salon de coiffure. À chaque fois que le public en est venu à
savoir ce que je lui ai fait, c’est parce qu’il y a eu problème dont elle est
la cause, comme justement ce 19 avril, où la crise qu’elle a provoquée a eu
pour conséquence que le public soit brutalement au courant de l’existence d’une
dette vis-à-vis de moi, et par la même occasion une fois encore que ses
affaires marchaient en bonne partie grâce à moi. C’est elle une fois encore qui
a provoqué la révélation publique de ce qui était un secret. Mais elle
l’a fait justement exprès pour en retirer un grand avantage moral
immédiat ; mais comme d’habitude cela ne pouvait que se retourner contre
elle à plus ou moins long terme. Très imbue de sa personne, son orgueil
pharaonique (comme celui de son frère Alexandre) l’a poussé à vouloir
m’humilier aux yeux du public, à faire comprendre au public
qu’elle m’a remboursé tout ce qu’elle me devait, qu’elle ne me doit donc pas
ce
qu’elle est et ce qu’elle sera. C’est cette opération de communication dans
l’intérêt de son énorme EGO qu’elle avait ainsi peaufinée,
et qu’elle voulait exécuter ce jour-là. Et moi, je marchais tranquillement en évitant
tout ce qui pouvait être des pièges évidents (en évitant par exemple d’adresser
la parole à Clarisse ou à qui que ce soit qui pouvait me piéger), mais
sans savoir que le piège allait finalement venir de la manière la plus sournoise
et inattendue, justement au moment où je pensais avoir évité tous les
risques. Clarisse, l’Araignée du « DON DE DIEU », avait
bien tissé sa toile pour capturer sa victime.
À mon retour de poste, au niveau du maudit salon, Denise,
l’apprentie de Clarisse m’aborde pour me saluer d’une manière si
polie qu’il était très difficile de ne pas lui répondre, à moins
d’être vraiment un monstre. J’ai répondu parce que je croyais que Denise (à qui
je n’avais aucune raison d’en vouloir personnellement)
m’abordait et me saluait d’elle-même et pour elle-même. Je n’aurais pas
répondu si je m’étais douté une seule seconde qu’elle m’abordait en étant
porteuse d’un message de Clarisse.
Le poisson ayant mordu à l’hameçon, cette
première phase du piège ayant fonctionné, le venin de la vipère pouvait être délivré dans
mon esprit pour provoquer la réaction
attendue. La diabolique Clarisse me connaissait très bien (d’une
certaine façon) pour savoir comment je prendrais la chose, effet
qu’elle recherchait justement. Denise m’annonce donc que sa patronne
l’envoie me dire qu’elle a remboursé l’argent, et qu’elle l’a
remis à la mère comme convenu. Clarisse savait très bien que je ne
souhaitais aucun contact avec elle, encore moins de cette façon. Elle
n’était pas sensée savoir que je passerais À PIED dans la rue devant le
salon. Et Denise aurait eu du mal à m’accoster si j’étais passé en
voiture.
Pour comprendre la subtilité de cet aspect des choses
dans la mentalité locale (pour ne pas dire togolaise en général), j’avais
préparé des exemplaires d’un fascicule que je voulais distribuer à un
certain nombre de personnes, dont le préfet de la Binah (de Pagoudadonc). L’espace
de bureautique
(le CIB) où les fascicules ont été élaborés est à Kara. Ce
jour-là, « par hasard » et « par bonheur »,
nous croisons le préfet à Kara, qui faisait des courses avec son
chauffeur. C’était à l’entrée d’un
magasin où ma famille et moi faisions des courses aussi. Après avoir salué le
préfet
avec toute la déférence qui se doit, je l’ai informé que j’avais préparé des
fascicules d’information sur la Science de l’Existence à
l’intention d’un certain nombre de personnalités, dont lui. Je lui ai demandé si
je pouvais saisir l’occasion de cette rencontre pour lui remettre son exemplaire.
Il m’a alors « gentiment » mais efficacement dit que
ce n’était pas bienséant de lui remettre quelque chose de cette
nature dans la rue, alors qu’il vient faire ses courses comme moi. Il m’a fait
comprendre que je pouvais lui remettre le fascicule si je voulais, mais
qu’il risquait fort de le « jeter » ou de l’« oublier » quelque
part pendant ses courses.
J’avais compris la très subtile leçon de morale
que le préfet voulait me donner. À décoder : je n’étais pas sensé le
rencontrer à Kara pour lui remettre un fascicule, je ne lui
avais pas donné rendez-vous dans la rue. Il parlait à première vue pour
s’inquiéter du « sort involontaire » que le fascicule cher à mes yeux pouvait connaître, mais en réalité il n’a pas du tout apprécié que
je cueille ainsi au vol dans la rue la PERSONNALITÉ
qu’il est, pour lui remettre un fascicule comme à un petit copain.
Ce serait son collègue le préfet de la Kozah (qui administre Kara entre
autres) qui saisirait l’opportunité d’une rencontre dans la rue pour lui
remettre un fascicule, il ne lui dirait évidemment pas qu’il risquait
fort de le « jeter » ou de l’« oublier » quelque
part pendant ses courses. Très subtile donc, ce propos du
préfet. Le vrai sens est ailleurs !
Mais dans mon cas avec Denise, il n’y avait
aucune hypocrisie, ce n’est pas mon EGO, mon orgueil ou un
sentiment d’irrespect vis-à-vis d’une personne de mon rang, qui
faisait que je n’appréciais pas ce genre d’annonce faite par une apprentie
qui me cueille au vol dans la rue. Quand les relations avec Clarisse étaient « normales », je fréquentais les alentours de ce salon
de coiffure avant qu’il ne soit démoli pour la construction d’un nouveau et
plus respectable à sa place. C’était avant avril 2005, et il ne
s’appelait pas alors « DON DE DIEU » (autant que je m’en
souvienne). Je continuais même à le fréquenter après l’inauguration du nouveau
salon avec le nouveau nom. On plaisantait de bon cœur (en tout cas je
plaisantais de bon cœur) à cet endroit. C’est là où j’ai fait la
connaissance de Célestin dit « Célè », un fou (selon
les critères actuels) qui se promène nu dans la ville et qui fréquente très
souvent les environs du salon. Il ne parle pas, mais il fait des gestes de la
main pour demander une pièce. Du jour où je lui ai donné une, il me reconnaît
et se présente à moi dès qu’il me voit, en demandant sa pièce. Et je suis connu
pour ne pas le renvoyer comme un chien comme le font hélas plus d’un, pour ne
pas me moquer de lui, mais pour être quelqu’un qui ne résistait pas à l’élan du
cœur de lui donner sa pièce. C’était devenu une tradition, et dès que je me
présentais au salon et que Célestin m’y apercevait, on savait qu’il
irait voir son nouveau copain pour avoir sa pièce.
Un jour, Monsieur Lassindala, le mari de Clarisse,
m’a demandé pourquoi je m’intéresse aux fous qui se promènent à Pagouda,
et pourquoi plus particulièrement à Célestin. Je lui ai répondu qu’un
jour il comprendra pourquoi. Une apprentie de Clarisse, nommée PLANTÉ Essosingnam
(dont
je découvre aujourd'hui pleinement l’esprit diabolique)
est surnommée simplement « Esso », mot Kabyè qui veut
dire « DIEU », s’est offusqué de ce que je donne des pièces à Célestin. À une certaine circonstance où elle a fait une faute de français en disant
« Deux l’eau » pour dire « Deux eaux » (le
salon vend des jus de fruits de divers parfum, et aussi des unités d’eau
glacée pour se rafraîchir), je l’ai surnommée « Deux jus deux
l’eau », ce qui donnait matière à faire des plaisanteries devant le
salon, qui est donc un endroit difficile à contourner du centre ville.
Un jour, cette « Esso » ou « Deux
jus deux l’eau » s’est donc offusquée de ce que je donne des pièces à Célestin.
Elle m’a demandé : « Pourquoi donnes-tu de l’argent à un fou,
qui n’en fera rien et qui se le fera prendre, et pas à nous les normaux ? »
Je lui ai demandé : « Supposons ceci : Dieu te demande de
prendre la place de Célestin, de devenir folle à sa place, de te
promener nue dans Pagouda, et de laisser Célestin prendre
ta place, et devenir normal à ta place. Alors c’est toi qui aurais le
grand avantage de recevoir les pièces de ma part.
Accepterais-tu d’échanger ta situation contre celle de Célestin pour
que tu puisses recevoir mes pièces à sa place ? » Elle n’a pas répondu à cette question. C’est
cette « Esso » qui confiera (entre autres à Arcel) être
grimpée sur le mur de mon domicile pendant j’étais d’urgence à Lomé,
suite à l’affaire avec Clarisse le 19 avril 2006. Elle était envoyée par Clarisse,
dit-elle, pour voir si je suis de retour de Lomé, afin
de le signaler au commissaire AGOUDA Tchabodjo, qui attendait mon
retour, parce que je n’ai pas répondu à sa convocation du lendemain 20 avril.
Et c’est plus tard cette même « Esso » qui dans une autre affaire
(cette fois-ci avec la mère), suite à un autre piège tendu, ira faire un FAUX
témoignage au Tribunal pour
me faire mettre en prison. C’était le 29 juin 2006, plus d’un an après
les plaisanteries de « Deux jus
deux l’eau » devant le salon de coiffure « DON DE DIEU ».
Entre-temps, beaucoup de choses s’étaient passées, beaucoup de choses avaient
changé, j’avais enfin compris qui est vraiment celle que j’appelais ma petite
sœur Clarisse, et qu’on appelle ici aussi Madame Lassindala.
Le jour de l’inauguration de son salon rénové ou
plutôt reconstruit (l’ancien était en terre ou banco),
Clarisse a invité le préfet de la Binah (donc de Pagouda)
qui a honoré de sa présence l’événement, ce qui était évidemment pour le grand
bien de l’EGO pharaonique de Madame Lassindala. Mais moi dont
l’argent « venu de France » a discrètement travaillé dans
cette réalisation, je n’ai pas eu l’honneur d’être invité par ma petite sœur.
Comme c’était bien connu que j’arrivais de France, ma présence aurait
été très gênante et encombrante, car elle ne pouvait pas faire
comprendre à TOUT Pagouda devant moi, que le salon est le résultat de
son propre mérite, de sa propre réussite, de sa qualité de femme
qui se bat pour réussir. Elle n’aurait surtout pas dit dans son
discours : « Je dois ce salon en partie grâce à mon grand frère ici
présent ».
Si elle m’avait fait l’honneur de m’inviter à cette
époque, j’aurais fait la connaissance du préfet autrement que près d’un an plus
tard, quand il s’agissait de régler le problème de la possession du terrain de
la mère sur lequel j’ai été diaboliquement conduit à construire mon actuel
domicile (c’est toute une ténébreuse affaire, dont Clarisse est
une pièce maîtresse). Mais je ne tenais pas spécialement à être encensé
devant Pagouda ou devant une personnalité de la ville. Elle
n’était pas obligée de dire qui a contribué à l’œuvre. On inaugurait un nouveau
salon de coiffure et un point d’activité et d’animation du centre
de la petite ville de Pagouda, un point c’est tout. Mais évidemment
cette modestie ne suffisait pas pour Clarisse, et ce n’est pas
pour rien qu’elle a tenu à la présence du préfet lui-même. C’était une
opération de communication, tout pour son orgueil pharaonique. Ma
présence aurait été une épine dans la chair, une ombre gênante dans
le décor de Clarisse, et pour cela il valait mieux ne pas
m’inviter. J’ai commencé alors à comprendre la vérité, et les choses se
sont mises à se gâter ouvertement avec Clarisse depuis cet événement très
révélateur.
Ceci dit, il ne s’agit pas non plus d’un salon
extraordinaire, et je ne pleure pas pour les petits plats que j’ai
manqué de manger ce jour-là et pour les petites boissons que j’ai ratées
pour n’avoir pas été invité comme le préfet. À vrai dire, cela m’aurait
plutôt dérangé d’être invité, car cela aurait été une journée de plus perdue
dans la rédaction de la Science de
l’Existence (j’habitais à l’époque à Kétao à 15 kilomètres) qui est
très importante à mes yeux. Mais j’aurais fait ce sacrifice pour honorer
l’invitation de ma petite sœur, et je l’aurais fait de bon cœur, comme toutes
les fois que je leur tenais compagnie dans les lieux. En fait, cela fait aussi
partie de la Science de l’Existence, d’un travail sur le terrain,
d’expériences existentielles. La preuve est que sans cela je ne peux pas
rapporter par exemple les anecdotes autour de Célestin, qui est
aujourd'hui un des grands symboles dans les textes de la Science de
l’Existence (voir par exemple la « Thèse pour l’Université »
nommée en sous-titre « La Théorématique de Célestin »). Je lui
ai carrément emprunté son nom pour ME surnommer « Célestin le
FOU de Pagouda ». Donc cette invitation aurait sans doute été une expérience
existentielle de plus, qui aurait pu nourrir les textes de la science.
Mais de n’avoir pas été invité la nourrit d’une autre façon, car ceci est aussi
une expérience existentielle, très riche en leçons. L’expérience est
différente, c’est tout, et toute expérience existentielle a son lot
de leçons pour la Science de l’Existence. Si Judas Iscariote n’avait
pas été le traître qu’il a été (ce qui a fourni une leçon pour le
monde, un modèle qui décrit tous les Judas Iscariote), s’il avait été un apôtre particulièrement fidèle,
il aurait fourni une AUTRE
leçon : la fidélité !
Je ne fais pas donc une crise d’orgueil ou
d’amour-propre parce que Clarisse ne m’a pas invité à l’inauguration de
son salon de coiffure « DON DE DIEU », le plus grand et le
plus magnifique salon de coiffure du monde. Mais malgré les apparences, d’extraordinaires
et très importantes choses peuvent se passer dans un lieu modeste,
dans un bâtiment modeste comme le salon de coiffure de Pagouda nommé « DON
DE DIEU », avec des personnages apparemment sans grande
importance pour le monde comme Clarisse, « Esso », Denise, Arcel ou
Célestin.
Mais c’est ainsi qu’était Bethlehem,
Nazareth ou Capernaüm. C’est ainsi qu’étaient Pierre, Jeanou Jacques, leurs bateaux,
leurs filets et leur activité
de pêche au bord de la mer de Galilée. Et c’est ainsi
qu’était Jésus de Nazareth, le fils du charpentier, le
personnage qui allait plus tard très profondément marquer l’histoire du monde,
et qu’on appelle aujourd'hui Jésus Christ. Tout a commencé dans endroit insignifiant
du monde avec des personnages pour la plupart insignifiants en apparence !
C’est donc avec une AUTRE vision des choses qu’on peut percevoir qu’il
se passe ici, dans ce coin perdu du monde nommé Pagouda, des choses au
moins de cette importance-là. C’est l’avenir qui le dira, et il faut être un
visionnaire
comme Jésus de Nazareth, pour percevoir à l’avance l’importance de ce
qui se passe.
Un jour viendra où l’on comprendra pourquoi je parle
de l’« insignifiant » Alexandre comme du plus grand
souverain du monde, de Clarisse comme de la Reine Elizabeth,
du salon « DON DE DIEU » comme de Wall Street ou de l’Empire
State Bulding, et de n’avoir pas été invité à l’inauguration du salon comme
du drame du siècle. De très profondes leçons existentielles
se cachent dans tout cela, et le monde percevra un jour toute l’importance de
cela.
Ce qui allait se passer ce 19 avril s’inscrivait
en
fait dans la logique de la personnalité de Clarisse et dans la
continuité de ce qui a donné naissance à ce salon de coiffure « DON DE
DIEU ». Celui dont l’argent faisait discrètement fonctionner le
salon « DON DE DIEU »
et sa patronne était ouvertement le plus méprisé de Pagouda par
elle. De graves conflits ont déjà résulté de cela, et pour les éviter
désormais, il fallait couper tous les ponts et tous les contacts avec Clarisse,
directs ou indirects. Moi je peux me passer d’elle et des gens
de
son espèce, mais elle ne peut en réalité pas se passer de moi.
Elle œuvre avec acharnement pour faire enfoncer dans tous les esprits au grand
jour qu’elle ne dépend pas de moi pour être ce qu’elle est, mais elle recherche
en coulisse à garder un contact avec moi, pour continuer à profiter
indirectement de moi, maintenant qu’elle sait qu’elle a perdu toute
faveur à mes yeux, donc toute possibilité de profiter directement de
moi comme de par le passé. La mère (dont elle est une fille très
chérie) était devenue l’intermédiaire privilégiée entre Clarisse et
moi, son moyen d’avoir accès auprès de moi pour obtenir ce qu’elle veut, de
la manière la plus subtile et rusée, dont seule une Clarisse a
le secret. Tôt ou tard, cela aurait fini par craquer entre la mère et
moi, car tous les démons que je refusais de rencontrer venaient à moi
sous la forme de ma mère, qu’il était plus difficile de repousser,
avec qui il était plus difficile de couper les ponts, parce qu’elle est
ma mère, parce que je suis piégé par les relations filiales.
Voilà la raison profonde pour laquelle je
n’appréciais pas du tout ce contact dans la rue avec Clarisse, par
l’intermédiaire de son apprentie Denise, déjà que l’intermédiaire qu’est
notre mère commune était problématique ! Malgré les
apparences et les conceptions du milieu, ma réserve sur ce point n’était
donc pas du tout du même genre que celle du préfet quand je l’ai abordé dans
la rue à Kara. Je ne
faisais pas un complexe de supériorité par rapport à Denise, car
un an auparavant je leur tenais volontiers compagnie dans ces lieux, et « C’est
Dieu qui sait » si je le faisais avec fausse humilité, avec condescendance,
ou si j’avais réellement de la considération pour tout un chacun. Je n’ai pas apprécié ce contact dans la rue,
mais je n’ai pas non plus fait un scandale quand Denise m’a délivré le
message de sa patronne. J’en ai pris acte, et j’ai poursuivi tranquillement mon
chemin jusqu’à mon domicile. J’ignorais que Clarisse était frustrée
parce que la réaction qu’elle attendait n’a pas eu lieu.
Peu après, Arcel arrive à la maison comme je
lui ai demandé, pour s’occuper de la voiture. Il me délivre alors le même
message de la part de Clarisse, avec plus de précisions. J’ai alors
compris où la vipère voulait en venir, et la colère qu’elle voulait
provoquer est montée en moi, j’ai dégainé mon épée des QUATRE VÉRITÉS.
J’ai rapidement rédigé une lettre manuscrite, que j’ai remise à Arcel,
pour
celle qui l’a envoyé vers moi. L’idée générale de la lettre était ceci :
« Hypocrite et Fille du Diable. Quand il y a plus d’un an
tu
es venue discrètement me voir à Kétao pour que je te prête de l’argent,
tu n’a pas sonné de la trompette, et Denise et Arcel n’étaient
pas avec toi. Mais aujourd'hui que tu le rembourses, il faut
que TOUT Pagouda, TOUTE la Binah, TOUT le Togo,
le monde entier, sache que tu ne me dois plus rien, que tu ne me dois
pas ce que tu es devenue. Mais tu ne m’auras jamais remboursé ce que tu me
dois, ce que tu dois à mon Dieu Existence. Signé, le Prophète du Dieu
Existence. »
J’ai remis la lettre à Arcel pour Clarisse,
et seul Arcel qu’elle a ainsi mis dans ce qui était jusque là un secret
pouvait savoir le contenu de la lettre. D’ailleurs il m’a entendu tempêter
avant de la rédiger. Il se doutait donc de ce qui allait être ma réponse à Clarisse,
car lui aussi avait bien compris le sens de cette démarche. Mais
à part ceux que Clarisse elle-même a mis dans la confidence, personne d’autre
ne devait savoir ce que je lui ai écrit. C’est une affaire entre elle et moi,
et les intermédiaires qu’elle a envoyés vers moi.
Peu après, Arcel revient avec la lettre et me
dit que Clarisse n’est plus au salon, ce qui était un TRÈS GRAVE
MENSONGE dont l’origine est Clarisse qu’il servait en fait, un MENSONGE qui
allait avoir des conséquences terribles. En effet, avec la complicité
d’Arcel, et à cause de cette association dans le MENSONGE
(la caractéristique fondamentale du Diable), je tombais plus que
jamais dans le piège tendu par la diabolique patronne du
salon « DON DE DIEU » (je
ne l’appelle pas Fille du Diable dans la lettre pour rien), et elle
allait enfin obtenir le contact que j’évitais depuis près d’un an, et
qu’elle cherchait ainsi à rétablir, pour en retirer un dernier grand
bénéfice, moral celui-ci.
En effet, cette demande de me rembourser par la mère
un prêt vieux d’un an, et qui était pour ainsi dire devenu un DON parce que je
ne le réclamais pas, est un message très clair pour lui montrer que je sais
très bien qui est derrière les manèges que la mère fait près de moi depuis la
fin de 2005. Elle a compris que je la percevais très bien derrière la mère, et
qu’elle ne pouvait plus espérer avoir le moindre cadeau de ma part, quelles que
soient les ruses qu’elle emploierait. Je sentirais sa présence à dix mille
kilomètres ; et Clarisse a horreur que quelqu’un ne succombe pas à
ses manèges, que quelqu’un soit plus malin qu’elle. Et quand c’est l’idiot
dont elle profitait encore amplement il n’y a pas longtemps, qui devient plus
malinqu’elle, cela la met carrément en rage. Puisqu’elle ne peut plus rien tirer
de l’idiot, alors il faut le réduire en excrément aux yeux de
tous, il faut l’utiliser pour faire comprendre à TOUS une bonne fois pour
toutes qu’elle ne doit pas ce qu’elle est aujourd'hui à ce minable. C’est tout
le sens de ce qui se passait ce 19 avril 2006. Je fuyais la Diablesse,
mais elle était capable de me rattraper jusque dans ma chambre à coucher. Elle
a des yeux partout, ceux qui sont à son service sont ses yeux, comme par
exemple cet Arcel dont j’avais fait un compagnon, et même tout
simplement un enfant pour moi.
Mais Arcel a MENTI, servant ainsi le
plan de Clarisse, et moi je ne le savais pas. Quand il m’a ramené la lettre
disant que la destinatrice n’est plus au salon, j’ai décidé de sortir de
nouveau de chez moi. J’étais pris dans la nasse de la Diablesse,
dans la toile de l’Araignée ; Arcel faisait partie
des tentacules de la Pieuvre pour m’attirer vers elle ! Je
suis donc ressorti de ma grotte pour me rendre au salon, pour remettre la
lettre à l’AUTRE envoyée que Clarisse a mis dans la confidence
du
prêt, à savoir Denise. Celle-ci avait simplement à remettre cette lettre
à sa patronne à son retour, et personne d’autre à Pagouda n’aurait su
le
contenu des échanges entre Clarisse et moi, sauf les intermédiaires Denise
et Arcel. Mais c’est arrivé au salon que j’ai compris que j’étais tout
simplement tombé dans le piège de la Vipère. Elle était bel et
bien toujours présente au salon, et il était désormais très difficile d’éviter
le contact qu’elle a ainsi savamment planifié. Mais toujours pour éviter
ce contact, je me dirige vers Denise pour lui remettre la lettre pour
sa
patronne, exactement comme peu de temps auparavant elle l’avait envoyé vers
moi, devant ce même salon. Elle avait donc ma réponse pour sa patronne. C’était
simple !
Je n’ai fait que lui rendre sa manière d’éviter le
contact
direct avec moi, en utilisant les mêmes intermédiaires qu’elle a utilisés
pour m’aborder. Mais Clarisse ne voulait pas échouer si près du but. De
remettre simplement la lettre à Denise et repartir chez moi, me
dégageant ainsi de la toile de l’Araignée, ne lui plaisait pas
du
tout ! Dans un geste ultime pour capturer sa proie, Clarisse s’est
levée dans une grande furie, et elle a très durement ordonné à Denise de
ne pas prendre cette lettre de ma main. Je me suis alors dirigé vers elle
pour lui remettre la lettre en main propre, et rentrer chez moi. Je ne savais
pas ce geste de lui tendre la lettre est un grand cadeau que le lui
faisais : le contact longtemps évité avait enfin lieu, la proie était capturée.
Et le contact entre la Vérité et le Mensonge ne
peut qu’être explosif ! Elle a pris la lettre de ma main, elle l’a
déchiré en miettes et la jetée aux yeux de tous, en me disant : « Je
n’ai pas de temps à perdre avec toi ». Elle savait alors la réaction
immédiate qu’elle allait ainsi déclencher chez moi.
Ainsi donc, la très importante Clarisse, la Reine
de Pagouda, n’avait pas de temps à perdre avec moi ! Mais elle
a quand-même trouvé le temps d’envoyer Denise vers moi dans la
rue, puis Arcel chez moi, deux fois : une fois pour délivrer son message
empoisonné et la seconde pour délivrer le mensonge de son absence
au salon. Si ce n’était pas parce que tout cela faisait partie d’un dispositif
dont seul le Diable a le secret, si ce n’était pas parce qu’Arcel était « par
hasard » à son service, elle n’était pas
sensée savoir qu’Arcel venait chez moi. Et même en sachant cela, elle
savait aussi qu’il se rendait chez quelqu’un avec qui elle n’avait pas de temps à perdre.
Puisqu’elle a déjà donné l’argent à la mère pour moi, et que tôt
ou tard la mère me l’aurait remis (surtout qu’il n’y avait pas urgence, elle
avait encore six mois pour rembourser sa dette !), alors pourquoi a-t-elle
perdu du temps avec moi, en se donnant tout ce mal pour me le dire par
Denise et par Arcel ? Et je ne lui ai pas dit en
passant dans la rue : « Si tu as quelque chose à me dire, si tu as
ton temps à perdre avec moi, tu peux le dire à Denise pour moi
ou à Arcel, car il vient chez moi dépanner ma voiture ».
Elle n’avait donc pas de temps à perdre avec
moi, et qu’est-ce qui l’obligeait à perdre tant de temps avec
moi ? Et moi donc j’avais du temps à perdre pour écouter les
messages qu’elle m’adressait, j’avais du temps à perdre en prenant un
stylo et une feuille pour lui répondre ! C’est trop demander à l’Esprit
de la Vérité de rester calme face à un tel PARADOXE, à un tel MENSONGE ! Voilà pourquoi
le contact entre la Vérité et le Mensonge
(surtout quand c’est tout un échafaudage de mensonges, tout un édifice
savamment monté) ne peut qu’être explosif !
J’apprendrai plus tard qu’elle avait en fait lu la
lettre qu’Arcel lui a donnée, mais qu’elle l’a rendue à ce dernier en
lui enjoignant de me la ramener en me disant qu’elle n’était plus au salon, ce
qu’Arcel a fait. Je considérais celui-ci comme un fils, mais je
ne savais pas qu’il était le fils d’une union contre-nature entre
Clarisse et moi, un fils adultérin dont j’étais le père
et Clarisse la mère. Il était un point de rencontre entre
la Vérité et le Mensonge, mais il était plus près de Clarisse
que de moi.
Si Arcel avait été loyal envers moi,
s’il avait dit simplement la VÉRITÉ en m’apprenant qu’elle a pris
connaissance de la lettre, qu’avais-je à perdre mon temps, à laisser mon
travail sur le Gericom, à sortir de nouveau pour me diriger vers un salon
problématique que j’utilisais les plus grands moyens pour éviter ? Et
en me voyant aller vers ce salon, Arcel se doutait bien de ce qui
risquait de s’y passer. Je croyais aller remettre simplement la lettre à Denise,
mais Arcel savait très bien que j’allais me trouver nez à nez
avec Clarisse, avec qui les relations sont telles qu’un grande
querelle pouvait s’ensuivre. Il a vu ma colère quand il m’a délivré le message
de Clarisse, et il savait aussi que Clarisse n’a pas apprécié le
contenu de la lettre qu’il lui a remise, raison pour laquelle il l’a renvoyé avec
la lettre vers moi. Mais c’est cela un fils assassin et parricide
qui laisse son père aller à la mort, et même qui collabore
avec la mort pour attirer le père vers elle. C’est cela un Judas
Iscariote qui fonctionne plus avec l’esprit de Clarisse
qu’avec le mien, mais qui gagnait sur les deux tableaux. Pour les
services qu’il me rendait (comme par
exemple faire l’entretien de ma voiture) il était bien récompensé, et il était
récompensé de l’autre côté pour être un informateur qui rapportait mes
faits et gestes. Voilà tout le dispositif du Diable,
un dispositif de MENSONGES, dans lequel j’ai fini par tomber.
Quand Clarisse a déchiré la lettre avec le
plus grand mépris du monde sur son visage et a prononcé ces paroles,
alors que de nous deux c’est moi qui ai le moins de temps à perdre avec
elle, ma colère a été telle que les QUATRE VÉRITÉS avec lesquelles je
voulais la foudroyer n’arrivaient pas à sortir calmement et avec cohérence.
Piqué par la Vipère, tout se transformait en CRIS et en rugissementsqui pouvait
s’entendre jusqu’à l’autre bout de Pagouda. Et c’était
l’occasion rêvée par Clarisse pour me cracher au visage et
aux yeux de tous tout son venin. C’est alors que je l’ai GIFLÉE,
mais le geste a été amorti par les personnes qui s’interposaient entre nous.
Mais
cela suffisait pour la Vipère pour passer à l’étape suivante :
PORTER PLAINTE contre moi pour VIOLENCE sur sa personne.
J’ai eu droit ce jour-là aux injures de « FOU
pitoyable », de « FOU guéri » à qui il ne reste plus
qu’à se déshabiller pour circuler nu dans Pagouda, sous-entendu donc
comme Célestin. Cette curieuse injure de « FOU guéri »,
courante dans le milieu, signifie un « FOU qui a l’air normal »,
donc qui a l’air guéri, mais dont l’état est en fait très grave.
C’est la raison pour laquelle elle précise qu’il me reste plus à ce stade
de folie qu’à me déshabiller pour circuler nu dans Pagouda, comme
Célestin dont tout le monde au centre ville sait qu’il est mon « ami ».
Cela signifie donc qu’entre FOUS on se comprend, qu’il ne me restait
donc plus qu’à faire le dernier geste, celui de me déshabiller, pour que
Célestin et moi soyons des frères jumeaux. Si j’avais ÉGORGÉ Clarisse ce
jour-là, l’homme
m’aurait condamné pour meurtre, parce qu’on aurait dit que j’ai tué un ÊTRE
HUMAIN. Mais mon Dieu Existence seul sait ce que j’aurais exactement
tué !
Ce drame a eu pour conséquence que le lendemain j’ai
dû prendre d’urgence la route de Lomé, pour un voyage de nuit à bord
d’une voiture dont l’état n’était pas assez sûr pour faire un tel
trajet, pour un voyage de 400 kilomètres que je faisais pour la première
fois (et de nuit !) au volant d’une voiture au Togo. Les routes
sont tellement mauvaises (donc dangereuses) que la « sécurité »
est de la faire suffisamment souvent pour connaître tous ses pièges.
L’autre solution, à défaut d’être un expert de cette route, est d’avoir
une très bonne voiture, avec une bonne tenue de route et de bons freins, ce qui
n’est pas le cas de notre Camel Camry ! Faire donc un tel voyage
avec
cette voiture, pour la première fois, et de nuit, était donc très périlleux.
Si
nous avions eu un accident mortel ou grave (comme nous avons à plusieurs
reprises failli en avoir), qui nous aurait tués ou qui aurait été le responsable
de ce terrible drame ? Le responsable aurait été le MENSONGE ou simplement
le DIABLE. Mais le Mensonge
n’est pas quelque chose d’ABSTRAIT, d’IMPERSONNEL, mais il a des VISAGES.
Il y a celui de Clarisse, mais il y a aussi celui d’Arcel. Que
de
choses auraient été évitées ce jour-là, si Arcel avait tout simplement
dit la VÉRITÉ, s’il avait simplement dit que Clarisse avait lu
la
lettre. Cela ressemblait à une trahison de Clarisse et de l’ordre qu’elle
a donné. Mais trahir le mensonge n’est pas mentir,
ce n’est pas être un TRAÎTRE ! Mais trahir la VÉRITÉ
est vraiment MENTIR, c’est être complice du MENSONGE, du DIABLE !
C’est tout simplement être un Judas Iscariote, un diable.
Le comble est que ne sachant pas ce jour-là qu’Arcela
menti, c’est à lui que nous avons confié la garde de notre
maison pendant notre séjour d’une semaine à Lomé. Étant donné que je
n’ai pas répondu à la convocation du 20 avril au commissariat de Pagouda,
je savais donc que forcément au moins quelqu’un est venu nous chercher à notre
domicile en notre absence. Mais la nuit du 27 avril où nous sommes revenus,
j’ai demandé à Arcel si quelqu’un est venu me chercher en mon absence. « Personne n’est venu », a-t-il dit. Très étonné, je lui
demande : « Absolument personne ? » Et il répond en jurant
presque par le ciel et par la terre : « Absolument
personne ! »
C’est ainsi que j’ai commencé à soupçonner Arcel,
car durant notre séjour à Lomé, j’avais de très fortes intuitions qu’on se livrait à ma traque, qu’on guettait
fermement mon arrivée à Pagouda, et c’était exactement ainsi !
Je me suis alors proposé de l’interroger à un autre moment, de telle façon
qu’il ne pouvait que se trahir, s’il avait menti. C’est ce qui
s’est produit, et les mensonges d’Arcel ont commencé par être
découverts. D’ailleurs, dès le lendemain 28 avril, je me suis présenté au
commissaire, sans attendre une convocation. J’ai profité de l’occasion pour lui
remettre une copie du document « C’est Dieu qui sait », ainsi
que de « Cadeau du Ciel » (la première partie de « X
Président »). Il m’ alors informé qu’il a donné ordre de guetter mon
retour pour l’en informer. J’ai donc ainsi désamorcé une musclée convocation
en
me présentant de moi-même au commissaire. J’ai eu droit à moult accusations,
sermons, réprimandes et avertissements (en présence de ma
femme et mes enfants), après quoi je l’ai quitté pour me rendre à la
préfecture, pour remettre au préfet les mêmes documents d’information
sur la Science de l’Existence.
Avec ce que m’a dit le commissaire lui-même, Arcelpouvait
difficilement soutenir qu’absolument personne n’est venu me chercher en mon
absence. C’est alors que j’ai appris beaucoup de choses, à
l’issue d’un interrogatoire méthodique mené sur plusieurs jours. J’ai appris
que Clarisse a envoyé plusieurs
personnes pour vérifier mon retour, dont en particulier son apprentie « Esso »,
spécialiste des « salles besognes », qui est même grimpée sur
le mur pour inspecter la maison. Elle n’aurait fait que cela, dit Arcel,
elle n’aurait pas mis pied dans la maison. Mais avec tous ces échafaudages de
mensonges,
il est vraiment difficile de croire qu’elle n’a fait que cela. J’apprends aussi
qu’Arcel fut informé par Clarisse du jour précis où nous
reviendrions de Lomé. Clarisse lui a dit : « Ton père revient
ce soir », ce qui signifie qu’il devait attendre sagement notre
retour, comme un bon gardien qui ne se laisserait pas surprendre par le
retour du maître. C’est pire que la CIA et le KGB d’une certaine époque ! C’est ce qui donne tout son sens à l’idée
des informateurs
et des sbires de Négatine, dans la « Parabole d’Altériane »,
dans « Lise-moi d’abord » de Universalité 7.1.
Toujours dans son double jeu dans le but de gagner
sur les deux plans, et aussi sentant l’étau se resserrer sur lui au fil du
temps et des interrogatoires, Arcel m’a informé que Clarisse a
en
fait lu la lettre que je lui ai adressée ce 19 avril. Je suis alors entré dans
une grande colère contre lui, sachant tout ce qui aurait pu être évité
s’il m’avait dit cela ce jour-là, les terribles conséquences de son mensonge,
jusqu’à une possibilité de mort d’humains, à cause du voyage périlleux que nous
avons été obligés de faire de nuit. Et dire qu’à notre départ comme à notre
retour il a été bien récompensé pour ses « services », notamment pour
la garde de la maison. Et il a accepté tous les dons sans aucun remord pour
tout ce qu’il a fait ! Un menteur est toujours un criminel,
et un mensonge est toujours un meurtre, car il se traduit
toujours ainsi, d’une manière ou d’une autre. Si ma femme, mes enfants et
moi n’étions pas morts à cause de ce mensonge, quelqu’un d’AUTRE
ou d’AUTRES sont morts à cause de cela. Ce peut être au Togo comme à l’AUTRE
bout
du monde,
maintenant où en un AUTRE
temps ! En effet, s’il n’y a pas eu mort d’homme maintenant,
il y en aura tôt ou tard, à cause de ce mensonge !
Ma colère contre Arcel a été telle
qu’il est allé appeler son père (le vrai !) en qui j’avais une
certaine confiance (mais un autre fourbe, le père du fils !)
qui est venu me supplier de pardonner l’« inexpérience » et
l’« immaturité » de son fils. C’est toujours ainsi ici :
on se débarrasse d’un démon pour être possédé par un autre plus dangereux,
parce qu’on le soupçonne encore moins d’être un démon. On fuit le Diable sous
une de ses formes, pour aller se réfugier dans ses bras sous une autre
de ses formes. Le père m’a supplié de donner une autre chance à Arcel.
Mais au début juin ce dernier montrera de nouveau qu’il n’était pas digne de
cette seconde chance. Si Judas avait eu une seconde chance, il
aurait encore trahi Jésus, et il l’aurait de nouveau vendu pour être crucifié.
Quand on sait tout cela, on émet beaucoup moins une
objection à l’idée émise plus haut, selon laquelle les démons ont mis en
panne la voiture ce 19 avril 2006, pour forcer un contact direct
avec eux, contact que j’évitais de toutes mes forces. Ce simple contact
a entraîné tout une cascade d’événements, un engrenage infernal.
On est moins étonné par tout le souci que c’est d’aller simplement de chez moi
à la poste de Pagouda à pied. On comprend pourquoi je dis qu’on
peut ici être piégé par une simple et aimable salutation. Il n’y
a pas de risque quand on est un hypocrite, un possédé par des démons ou
carrément un démon, salué par un autre hypocrite, un possédé
ou carrément un démon. Mais c’est autre chose si l’on
incarne la Vérité même. Alors l’aimable salutation du Diable
est le baiser de Judas, le baiser qui tue, le baiser
qui livre à la mort. On réalise donc que mon attitude ici est
loin d’être celle d’un paranoïaque qui soupçonne gratuitement tout le
monde et qui accuse tous de tout. Bien au contraire, je suis
plutôt un naïf qui réalise toujours après coup qu’il n’a pas été assez méfiant.
Voilà le genre de choses que je voulais expliquer
au
commissaire de Pagouda (Monsieur AGOUDA Tchabodjo) dans le
courrier « Au Commissaire Pagouda » qui s’est transformé en la
série « La Vérité qui fait comprendre TOUT », pour qu’il
comprenne le genre de personne que je suis. Je suis quelqu’un dont le très
grand défaut dans ce monde est la VÉRITÉ et la FRANCHISE,
quelqu’un qui arrose, mitraille et bombarde très facilement ses
interlocuteurs des QUATRE VÉRITÉS, quelqu’un qui dégaine très
vite son épée de vérité pour dire LA VÉRITÉ QUI BLESSE,
qu’on n’aime pas entendre dans le Monde de NON, donc quelqu’un qui
devient très facilement l’ennemi de tous. C’était pour que le commissaire
comprenne les raisons profondes des affaires qui m’impliquent à Pagouda
et dont il a connaissance, et pour qu’il ne commette pas la très grave
erreur de mal me juger, erreur qu’il a finalement commise !
J’avais donc mes propres préoccupations ce 19 avril,
et je passais ce jour-là TOUT sauf pour réclamer une dette à qui que ce soit.
Clarisse avait
encore six mois pour le faire, et rien ne pressait donc. D’ailleurs, si elle
n’avait pas si affreusement agi à mon égard, ce prêt était en fait dans
mon esprit un don, un don de plus, un « DON DE DIEU »
fait à elle par l’intermédiaire de la « Banque de France » qui
passait dans la rue, ce qu’est dans ce milieu toute personne qui vient de France
ou
du « pays des riches ». Mais à cause de tout le mal que m’a
fait celle à qui je confiais mon argent et qui me le gérait ici, j’ai décidé
que le prêt reste un prêt comme convenu. Pour éviter tout contact direct avec
elle, donc pour éviter tout conflit, l’argent devait être remis à la mère, qui
me le remettrait.
Je n’aurais jamais demandé de rembourser cette somme
si je lui avais clairement dit que c’est un DON. Tout ce que je réclame
est un simple merci, un respect vis-à-vis d’un bienfaiteur et surtout d’un
frère à qui l’on doit grandement ce qu’on est. Je ne demandais pas spécialement
qu’on s’agenouille devant moi parce qu’on me doit ceci ou cela. De telles
marques de déférence sont d’ailleurs la plupart du temps hypocrites dans
le milieu, et j’ai vraiment horreur du mensonge et de l’hypocrisie.
Un simple respect comme on le doit à tout être humain me
suffisait amplement, et c’est ce que je n’avais même plus de la part de Clarisse
ou Madame Lassindala. Je n’étais pour elle que l’imbécile et FOU,
bon pour lui verser de l’argent dans ses poches, et non pas pour lui demander
de me rembourser l’argent dû.
Dans ma colère juste ce 19avril, j’ai
manqué de GIFLER la vipère. Cela m’a valu une convocation du commissaire de Pagouda pour
l’après-midi du lendemain 20 avril 2006. La cabale dont le chef
est Alexandre (la version masculine de Clarisse, et tout
un autre style en matière de diablerie !), les pièges de
toutes sortes qui me sont tendus et que j’évitais, commençaient à produire les
résultats escomptés.
Le but est de guillotiner mon activité scientifique au Togo,
de mettre un coup d’arrêt à la Science de
l’Existence qui pour eux n’est que FOLIE. La réputation de FOU et
de surcroît violent, qui frappe gratuitement les innocents
dans la rue, réputation qu’ils voulaient fabriquer, était en
marche. Le rédacteur de la Science de l’Existence était en train d’être
arraché à son ordinateur pour devenir un bagarreur dans la rue. J’ai dû
clôturer en catastrophe la rédaction de « X Président » et de « C’est
Dieu qui sait », pour régler cette affaire avec Clarisse,
qui m’est tombée dessus comme un rapace sur sa proie. Encore une ou deux
provocations de ce genre, et le FOU violent aura été vraiment fabriqué.
C’est la MÈRE qui se chargera de cette prochaine besogne le 8 juin
2006.
Le 20 avril au matin, le jour de la
convocation du commissaire Tchabodjo AGOUDA, le Commissaire Pagouda,
j’ai téléphoné au consulat de France pour expliquer la
situation, et le consulat m’a dirigé vers le SCTIP (Service
de
Coopération Technique Internationale de Police) de l’Ambassade de France.
La secrétaire du service m’a vivement conseillé de ne pas me rendre à cette
convocation, mais de prendre la route de Lomé, pour venir rencontrer Monsieur
Scapin du SCTIP, « pour expliquer le problème à ces messieurs de
la police », a-t-elle dit précisément. Il fallait donc expliquer le
problème au Commissaire France, et c’est ce que j’ai fait avec ma femmeet mes
enfants.
Et dans son bureau, Bernard Scapin nous
explique qu’il ne pouvait pas intervenir dans cette affaire, tant
qu’il ne m’avait pas vu et ouvert un dossier à mon nom.
Il ne m’a pas dit que j’étais venu le voir pour rien, parce que cette affaire
est purement privée et togolaise. Mais le fait est que suite à
cette entrevue et après avoir ouvert un dossier à mon nom, monsieur
Scapin n’est pas non plus intervenu davantage dans l’affaire qui
nous a amenés vers lui. Nous avons fait dans l’urgence ce voyage périlleux
pour qu’il nous remette simplement une petite carte de visite avec
ses numéros de téléphone. Il nous a alors dit de retourner
répondre à la convocation du commissaire de Pagouda,
de lui dire qu’on a vu quelqu’un à l’Ambassade de France, et de lui téléphoner
si besoin.
Nous avons fait un voyage
de 400 kilomètres, juste pour cela !
Heureusement que nous avons profité de ce voyage
à Lomé entre autres pour régulariser enfin notre situation
consulaire, pour nous immatriculer comme résidents français au Togo.
C’est en cette circonstance que nous avons expédié par exemple le courrier X
Président à son destinataire, le Président français.
Nous croyions
donc naïvement que d’EXISTER aux yeux de l’Ambassade de France était
une réelle protection contre ce que nous subissions à Pagouda.
Je croyais que le fait d’EXISTER pour l’Ambassade de France,
et
d’avoir rencontré monsieur Scapin, le fait de brandir les musclesde la costaude
France, aurait un effet dissuasif à Pagouda,
et montrerait à nos chétifs agresseurs qu’ils s’exposent à de graves
ennuis s’ils s’en prennent aux citoyens français que nous sommes.
Le 4 mai 2006, quand nous avons appris qu’en
notre absence (quand nous étions donc à Lomé pour rencontrer Monsieur Scapin),
l’apprentie de Madame Lassindala (nommée « Esso ») a
dit être montée sur le mur de notre domicile pour regarder à l’intérieur, cela
a donné l’idée d’écrire une lettre au commissaire de Pagouda
pour faire la lumière sur cette affaire.
Non seulement Monsieur Scapin ne s’est pas
révélé d’une grande utilité pour nous, mais il se trouve que le commissaire
de Pagouda, Monsieur AGOUDA Tchabodjo (il faut le préciser car
une nouvelle affectation des fonctionnaires est en train de se produire au Togo,
ce qui peut entraîner un nouveau commissaire pour la ville) me gardait
personnellement une dent et attendait une revanche. En effet, non
seulement je n’ai pas répondu à sa toute puissante convocation du 20 avril
2006, mais je reviens lui présenter une carte du commissaire BLANC
Monsieur Scapin. Il a dit ce jour-là : « Je connais Monsieur Scapin,
ce sont nos formateurs dans la police ». Mais il attendait
un prochain « faux pas » de ma part pour me prouver qu’il est chez
lui au Togo, qu’il est maintenant le grand commissaire de Pagouda,
qu’il sait se débrouiller comme un grand, qu’il est le MAÎTRE
dans son commissariat togolais, et qu’il n’a pas d’ordre à recevoir
de la France.
Cet « affront » fait à son autorité
en me rendant vers le BLANC Monsieur Scapin alors que c’est lui
le NOIR qui me convoquait, cette vexation et cette susceptibilité était fort
prévisible. C’est pour cela que j’ai bien pris conseil auprès du consulat sur
l’attitude à adopter. Je comptais me rendre à la
convocation pour résoudre le problème selon mon expérience du milieu, mais en
ayant le consulat de France comme soutien en arrière-plan,
au cas où cela tournerait très mal.
En effet, ce commissaire AGOUDA m’a déjà lésé dans
une précédente affaire avec un maçon TRÈS INDÉLICAT (qui a
travaillé à mon chantier, à l’époque confié à Clarisse), et j’avais donc
tout à craindre de cette seconde affaire, et de la manière dont elle
pouvait être conduite, surtout que cette fois-ci les attaquants sont les
membres de ma propre famille, dont ma MÈRE ! Quand on voit
une sœur et une mère se pointer au commissariat contre un frère et un fils, celui-ci
devient très
difficilement défendable
selon les mentalités locales.
Mais les APPARENCES peuvent être TRÈS
TROMPEUSES. Celui qui a un tempérament TRÈS FRANC, et qui dit très
facilement et très franchement les QUATRE VÉRITÉS à tout
le monde quand il est PROVOQUÉ et que sa COLÈRE JUSTE monte,
se fait très facilement des ennemis, mais n’est pas forcément le
FAUTIF (en tout cas pas le PREMIER fautif, l’INITIATEUR de l’incident)
dans les affaires qui l’impliquent. Celui qui HAIT le MENSONGEet l’HYPOCRISIE
et réagit très vivement suite aux provocations,
n’est pas forcément le violent malgré les APPARENCES. Le plus violentet le plus
diabolique peut être le calme, le souriant,
celui qui a l’air innocent.
Un Lion peut rugir de colère sans
forcément être méchant. Il peut avoir été mordu par un SERPENT.
Le serpent ne fait pas de bruit quand il mord et injecte
son venin dans sa victime, mais on peut entendre le Lion mordu
rugir et agoniser de douleur, et on peut alors conclure à tort qu’il rugit de
méchanceté et qu’il veut dévorer tout
son entourage ! Quand ses ennemis sont des SERPENTS
SOURNOIS, ils peuvent ainsi jouer sur les apparences et le faire
passer pour le Diable en personne, le Méchant à abattre !
Une personne qui a déjà eu affaire avec un maçon
TRÈS INDÉLICAT devant le commissaire, la même personne contre
qui
son frère, sa sœur, jusqu’à sa propre mère, témoignent
devant le même commissaire, aura beaucoup de mal à convaincre
de son innocence, de ce qu’il n’est pas la CAUSE des problèmes,
le FAUTEUR de troubles, celui dont tout le monde se plaint.
Et que dire alors si le commissaire a maintenant lui-même une rancune à l’égard de cette personne, parce qu’elle ne s’est pas présentée à sa
convocation, mais lui a préféré Monsieur Scapin ?
Il suffisait donc que je me rende à cette
convocation, mais que le consulat, bien INFORMÉ de la situation,
intervienne très intelligemment en arrière-plan, histoire de
faire comprendre à tous ces gens que ma famille et moi nous sommes des français,
derrière qui est la France. Par conséquent, leurs salades
locales risquent d’aller loin, et cela risque de leur coûter cher s’ils
pensent qu’ils peuvent s’en prendre impunément à nous, à une famille
tranquille, une famille franco-togolaise et togolo-française.
Mais la manière dont les choses se sont passées sont
le pire des scénarios. En effet, en me rendant à Lomé pour
voir Monsieur Scapin (selon le conseil qui m’a été donné), j’ai ajouté le commissaire
AGOUDA dans le camp des ennemis, sans que Monsieur
Scapin et l’Ambassade de France qu’il représente soient le soutien qu’ils
devraient être ! J’ai donc rendu les ennemis plus virulents
et plus forts contre moi, mais en m’appuyant en guise de soutien sur une
BRANCHE POURRIE. Je demandais à Tchabodjo SCAPIN d’être un soutien pour
moi face à Bernard AGOUDA.
Notre situation s’est empirée dès notre
retour
de Lomé, je pressentais un prochain coup très dangereux de la
part des ennemis, et c’est pour cela que j’ai décidé de prendre les devants,
de faire une opération PRÉVENTIVE d’information et de
communication auprès des autorités de la ville, pour assurer notre sécurité.
Jusque là moi et ma famille étions très discrets dans la ville, et on ne savait
pas au haut niveau qui nous sommes vraiment et ce que nous faisons dans la ville.
J’ai donc jugé utile d’informer les autorités de mon travail sur la Science
de l’Existence, et sur les problèmes de ma famille togolaise, pour qu’ils
comprennent ce qui se passe dans les affaires qui m’impliquent et qui
pourraient encore m’opposer à la famille togolaise. C’est dans cet esprit que
s’inscrit la lettre nommée « Au Commissaire Pagouda ». Mieux
vaut prévenir que de guérir me disais-je. Mais c’était trop tard,
et le camp d’en face avait déjà corrompu le terrain en sa faveur.
Et puis la très grande fertilité de la Science
de l’Existence aidant, cette simple lettre au commissaire s’est
transformée en toute une série de documents nommée « La
Vérité qui fait comprendre TOUT », faite des documents suivants :
« Le Temps de la Dernière Trompette », « De Nazareth à Pagouda », « À l’École de l’Existence, à l’École
d’Alter», et le noyau de la lettre
initiale, à savoir « Au Commissaire Pagouda », qui a
entre-temps beaucoup grossi pour devenir un livre (inachevé, car interrompu par
le coup dur du 8 juin 2006).
Ceci montre au moins une chose : J’ai un grand
mal à me déconnecter du développement normal de la Science de l’Existence,
pour rédiger des documents parlant des problèmes de cette famille de malheur et
eux seuls. Tôt ou tard, la tendance naturelle à exposer la Science de
l’Existence pure et simple prend le dessus, et ces expériences
existentielles sordides fournissent une base pour analyser tel ou
tel aspect de la Science de l’Existence. La série « La Vérité qui
fait comprendre TOUT », et en particulier le volet « Au
Commissaire Pagouda », est une des meilleures analyses du « Phénomène
Diable » (celle faite ici développe d’une autre manière le même
thème), une révélation de ses secrets les plus profonds et les plus cachés,
des mécanismes de son fonctionnement. On comprend enfin ce qu’est
vraiment le MENSONGE, on voit plus que jamais son visage. C’est
l’analyse scientifique qu’est « La Vérité qui fait comprendre TOUT »,
ce qui devait initialement être seulement une simple lettre au commissaire concernant
l’affaire de la violation du domicile par l’apprentie nommée « Esso »,
la future FAUSSE témoin dans l’affaire avec la mère. Et quand l’esprit
scientifique pur et simple prend le dessus pour élever le débat, l’objectif
premier et immédiat du document finit en règle très générale par ne
plus être atteint. Alors cela reste un développement de plus de la Science
de l’Existence.
C’est cette série « La Vérité qui fait
comprendre TOUT » que j’étais en train de rédiger quand le 8
juin 2006 une provocation à domicile de la part de ma mère
l’a interrompue brutalement. Je repousse la provocatrice,
qui dans ce geste tombe sur ses fesses, et elle va porter plainte
pour violence et coups. Le commissaire de Pagouda,
Monsieur AGOUDA Tchabodjo, qui tenait alors sa revanche, retient cette accusation
et fait fi de ma plainte pour provocation à domicile. Qui peut
me
défendre désormais, là où mes attaquants sont Alexandre, Clarisse,
la mère, les frères et sœurs, bref la famille
togolaise ? C’est sur Monsieur Scapin que je peux compter ?
Le commissaire AGOUDA peut maintenant faire
tout ce qu’il veut de moi, étant donné que ma propre famille (jusqu’à ma propre
mère !) sont ceux qui lui réclament ma TÊTE !
J’appelais l’Ambassade de France au secours de ma famille de quatre
personnes (moi, ma femme et mes deux enfants), pour qu’ils nous protègent
de ces monstres assoiffés de sang innocent. Mais pas moyen de
faire comprendre cela à MONSIEUR BERNARD SCAPIN, le TRÈS GRAND
COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE au SCTIP de l’AMBASSADE DE FRANCE
au TOGO ! C’était terrible et pathétique !
La suite était très prévisible ! Je
pouvais avec ma femme et mes enfants toujours tenter d’obtenir de Monsieur AGOUDA
qu’il m’entende pour provocation à domicile, et pour qu’il soit convaincu
de l’existence d’une CABALE qu’il cautionnait ainsi ! Nous
quatre étions des chiens et des animaux de foire au commissariat
de Pagouda. Sous notre insistance, Monsieur AGOUDA « accepte » enfin de
rédiger un procès-verbal sensé enregistrer notre plainte, mais pour
commencer à le libeller ainsi : « S’est présenté à nous monsieur Abli-Bouyo,
lequel reconnaît avoir exercé une violence volontaire sur
la personne de … ». Et ensuite, c’est pour formuler des phrases du
genre : « Monsieur Abli-Bouyo dit avoir exercé cette violencepour cause
de provocation à son domicile… ». C’est cela que ce
commissaire appelle enregistrer notre plainte pour provocation à domicile. Et
comme nous protestions et insistions pour qu’il
enregistre notre plainte en des termes conformes à notre déposition, il
s’énerve et il ordonne que l’on m’enferme en cellule.
Et j’apprendrai qu’il n’a pas fait cela sans consulter le Juge et Procureur
et Président du Tribunal de Pagouda, Monsieur Kossi FOLLY.
J’ai été emprisonné pendant « quarante-cinq
minutes », horribles et très humiliantes, dans une
cellule nauséabonde, collante d’urine par terre,
avec un pot d’excréments dans un coin, en compagnie d’un codétenu.
Mais qu’est-ce qu’un scientifique de l’Existence, quelqu’un qui travaillait
tranquillement chez lui sur son ordinateur portable nommé Gericom,
qui travaillait tranquillement comme aujourd'hui, comme le 19
avril, comme ce 8 juin, avait à faire dans cette cellule
l’après-midi, même si ce n’était que pendant « quarante-cinq
minutes » ? A-t-on fini d’emprisonner tous les MENTEURS,
VOLEURS ou ASSASSINS qui courent les rues, pour que ce
soit mon tour de goûter la prison ?
J’étais tranquillement chez moi, et ma mère
est venue me piéger, me provoquer, m’abreuver d’injures,
me traiter de « Sorcier qu’on a chassé de France », de FOU dont
ceux à qui j’adresse mes écrits (je les ai adressés ici au commissaire AGOUDA
et au préfet) se moquent en lisant ces écrits, et j’en
passe ! Excédé, je la repousse en lui disant qu’elle ne revienne
plus jamais frapper à ma porte. Elle tombe sur ses fesses, on l’aide à se
relever. Et les injures et les menaces continuent de plus belle. Je décide
d’aller porter plainte au commissariat, mais elle, Clarisse,
Alexandre, et les autres sont entendus en priorité par le
Monsieur AGOUDA, alors que moi et ma famille nous sommes arrivés les
premiers pour porter plainte pour provocation à domicile. Et c’est moi
qui me retrouve en prison, sous le mépris de la mère, sous les ricanements
de Clarisse, de la diabolique N’na de Pagouda, des autres,
et du personnel du commissariat. J’étais un fauve en cage
dont tous se moquaient.
« Ma bonté, ma compréhension, ma patience,
ma miséricorde, mon pardon, ont atteint toutes leurs LIMITES »,
dit mon Dieu Existence, et je suis tout à fait d’accord avec mon Dieu
Existence dont je suis le serviteur, l’image et le visage.
Les français disent : « La vengeance est un plat qui se
mange froid ». « Je demanderai donc un jour des COMPTES à tout
ce beau monde, où qu’ils se planquent, où qu’ils soient affectés,
même si c’est dans la tombe ! J’irai jusqu’à les déloger même de là pour
qu’ils s’expliquent face à moi, au Jour du Jugement.
Ma VENGEANCE sera TERRIBLE ! », dit mon Dieu
Existence.
Et comme me l’a « aimablement » conseillé MONSIEUR
SCAPIN de qui j’ai eu le grand bonheur
d’apprendre que la France ne peut rien pour nous dans ce genre
d’affaire, et surtout comme je l’ai appris en me renseignant à Kara,
j’ai adressé à Monsieur Kossi FOLLY, le Président du Tribunal de
Pagouda (qui est aussi le Procureur du lieu) une plainte contre la
manière dont Monsieur AGOUDA Tchabodjo a traité ce dossier. Mais
Monsieur FOLLY m’a demandé de remercier mon Dieu que mon séjour
en « garde-à-vue » (il refuse de parler de prison) ait été si bref,
car il aurait pu être bien plus long, étant donnée la gravité
de l’accusation portée contre moi. Il m’a appris que c’est lui qui a
ordonné de me libérer ce jour-là. Sinon j’aurais donc pu y passer Dieu
seul sait combien de temps ! Fort heureusement donc que je n’ai pas
été accusé d’avoir égorgé la moitié de la ville de Pagouda.
Alors on m’aurait égorgé sur le champ, étant donnée la plus grande
gravité de cette accusation !
Et je remercie le Commissaire Scapin d’avoir
fait connaître sa différence par rapport à cette manière de concevoir
la justice, de traiter un être humain. Je le remercie d’avoir été très
différent de Monsieur AGOUDA. Si j’étais BLANC, si j’étais
son FILS, il ne pourrait non plus rien pour moi, car la France ne
peut rien pour moi. Qu’il ne se fatigue pas à me faire croire que ma
couleur NOIRE n’a pas été pour quelque chose dans sa manière de gérer
le
dossier de ce obscur m’sieur qui l’enquiquinait de Pagouda.
Alors que victime d’une grande INJUSTICE, je
l’appelais dans une grande DÉTRESSE qui se percevait aisément dans ma voix,
alors que je l’appelais vraiment à notre SECOURS, il décrochait souvent
son téléphone portable, sans répondre à l’appel, ce qui me faisait
grandement consommer, sans l’avoir au bout de la ligne. J’ai usé ainsi des
cartes téléphoniques, qui pèsent sur mon petit budget, surtout que la France
ne me paie plus un seul centime d’euro depuis que je travaille à la Science de
l’Existence.
Je vis très difficilement avec ma famille à Pagouda, grâce aux maigres économies
d’un ancien « prof
de maths » togolais en lycée professionnel en France.
Tout cela je l’ai expliqué à Monsieur Bernard SCAPIN le 21
avril 2006 dans son bureau, au SCTIP de l’AMBASSADE DE FRANCE
au TOGO.
Ce jour-là, j’ai voulu lui remettre tout un dossier
sur la Science de l’Existence, pour qu’il prenne amplement
connaissance de mes activités scientifiques à Pagouda, et
donc pour qu’il sache que je ne suis pas un délinquant, que je ne me
livre pas à un trafic de drogues au Togo, que je ne suis pas un criminel
de grand chemin, donc indéfendable. Ce dossier comprend entre autres une
copie de « Cadeau du Ciel », première partie de la lettre
« X Président » adressée au
Président français en exercice, Monsieur Jacques CHIRAC.
Les
autres documents du dossier sont ceux de la série « Théophile et
Angélique », à savoir « Il était deux fois », « Du
prof au prophète », et la première partie de « Pour l’amour
d’Angélique », série (comme le livre « Au Consulat de France,
au Togo ») spécialement écrite à l’intention du Consulat de France
au Togo.
À tout cela il faut ajouter le cédérom de l’Universalité,
qui est l’intégralité de la Science de l’Existence à cette date. La France pouvait
enfin découvrir les puissants témoignages d’amour pour
elle, comme par exemple les livres « Estelle Je t’aime », « Pour
la Vie », « Noubli pas », « Terminus du grand
Aigle », « Au Consulat de France, au Togo », « Il était
deux fois », « Du prof au prophète », « Pour
l’amour d’Angélique », « X Président », etc. Tout ça
pour la France !
Jamais personne n’aura autant aimé la
France, jamais personne ne lui aura autant déclaré son amour !
Mais Monsieur Scapin ne voulait pas de ce dossier, il ne savait pas quoi
en faire. L’après-midi, je l’ai remis au Service de Coopération et d’Action
Culturelle de l’Ambassade de France, à deux personnes, un Monsieur
et une Dame dont j’aurais voulu pouvoir dire les noms. Mais tant mieux
pour eux, car ils peuvent se planquer (pour combien de temps ?) à cause
de l’anonymat dont ils bénéficient !
Il est vrai que Monsieur Bernard SCAPIN le SUPER
FLIC n’avait pas du tout une tête d’amoureux de la Science de
l’Existence. Je ne le sentais pas vraiment dans cette affaire, mais
il fallait toujours essayer et proposer, sans PRÉJUGER,
car on n’est pas à l’abri des surprises, qui dans son cas auraient été plutôt
très
agréables !
La Science de l’Existence, ce n’était donc pas
un truc pour un SUPER FLIC comme Monsieur Scapin,
soit ! Mais si ce n’est pas à un genre de service comme le Service
Culturel de l’Ambassade de France au Togo, qu’il faut
soumettre un tel travail scientifique franco-togolais, je me demande
bien à quelle porte il fallait m’adresser. Mais ce Monsieur et
cette Dame de ce Service Culturel, à qui j’ai expliqué de mon
mieux et de tout mon cœur la CHOSE, et avec qui j’ai discuté un bon moment dans
le bureau, m’ont conseillé d’adresser plutôt ma
théorie à une française comme Stella BARUK, ou à un togolais comme
Messanvi GBÉASSOR, ce qui fut fait !
Mais à cette date où j’écris ces lignes, c’est un
gros PLOUF ! du côté BLANC comme du côté NOIR. Quel
est alors le point commun entre les deux couleurs, quelle est la logique
commune qui les guide, quel est l’esprit commun qui les anime ?
Je dois préciser tout cela pour que l’on comprenne que je ne me focalise pas
sur Monsieur SCAPIN, comme je ne me focalise pas sur Monsieur AGOUDA,
faisant d’eux des boucs-émissaires, les rendant responsables de toute la
méchanceté, de tous les malheurs, et de tous les maux du monde.
Mais tous ceux dont je parle sont des symboles représentatifs d’un MONDE,
d’un SYSTÈME. Ils sont des spécimens du Laboratoire de la Science de
l’Existence dans lesquels le monde actuel tout entier doit se
regarder et se reconnaître.
Je pouvais donc aisément imaginer le bureau de
Monsieur Scapin dans lequel mes appels de DÉTRESSE sonnaient
ce 8 juin 2006. Je pouvais très aisément imaginer le très grand portrait
du Président français, Monsieur Jacques CHIRAC, dans les Jardins
de l’Élysée. C’est le destinataire de « X Président », et
son magnifique portrait trônait derrière le bureau de Monsieur Scapin,
et je pouvais facilement le revoir dans mon esprit. Mais Monsieur Scapin décrochait, je l’entendais discuter avec d’autres personnes, et moi je me tuais
à dire : « Allô, Monsieur Scapin, ALLÔ, ALLÔ ! »,
sans que la conversation s’établisse entre lui et moi. Et pourquoi
décrochait-il alors ? Pour me faire patienter ? Mais des fois, au
bout d’un moment il raccrochait, et je recomposais le numéro pour insister. Et
je l’entendais continuer de discuter tranquillement, et je pouvais même
entendre leurs conversations, si je voulais être indiscret. Mais j’étais trop
sous le choc et dans la colère juste, pour prêter attention à
leurs propos. Je n’attendais qu’une chose, que mon correspondant me parle
enfin. Mais c’était une forme de mépris que Monsieur Scapin me
faisait ainsi découvrir.
Et à la fin, quand mon appareil a bien consommé,
il répond, comme pour dire : « Mais c’est qu’il est tenace et opiniâtre
ce obscur m’sieur ! Cela ne l’a pas découragé ».
Suit alors la discussion reproduite dans la première partie de ce document en
trois parties. Mais qu’il aille
convaincre qui il veut mais pas moi, qu’il aurait pu se trouver dans ma
situation, que cela se serait passé avec lui comme avec moi. Je hais le
MENSONGE et les MENTEURS. Je hais le NON, le Diable,
et tous ses enfants, BLANCS comme NOIRS !
Le commissaire AGOUDA mérite bien
d’être appelé le Commissaire PAGOUDA, à l’image de la ville.
En effet, il donne la priorité à une plainte d’Alexandre, le chef de la cabale,
qui téléphone de Lomé, à 400 kilomètres des lieux
des faits (Alexandre travaille au PNUD à Lomé, non loin du
SCTIP de Monsieur SCAPIN), pour dire au commissaire AGOUDA ce
qui s’est passé chez moi ! Ses déclarations ont beaucoup
plus de valeurs que les miennes,
moi qui suis un des protagonistes de l’AFFAIRE !
Peu après le coup de téléphone d’Alexandre à Monsieur
AGOUDA (cela s’est fait DEVANT NOUS !),
la mère
arrive au commissariat avec un certificat médical de complaisance, évidemment
manigancé par Alexandre avec
le médecin de l’hôpital
de Pagouda, Monsieur HAINGA Boukoulmé, pour justifier de la réalité
de COUPS sur la mère, afin d’alourdir considérablement la charge contre
moi, et me faire condamner à une très lourde peine d’emprisonnement.
Cela s’appelle tout simplement une CABALE, MONSIEUR SCAPIN, oui
une CABALE MONSIEUR SCAPIN le BLANC et le FRANÇAIS ! C’est une CABALE à la
togolaise, certes, mais une CABALE tout
simplement, une opération de lynchage et de destruction d’un
homme et de sa famille !
Mais PAS MOYEN de faire comprendre cela à ce Grand
Monsieur BERNARD SCAPIN et TRÈS
SPLENDIDE COMMISSAIRE
DIVISIONNAIRE au SCTIP de l’AMBASSADE DE FRANCE au TOGO.
Il est COUPABLE de MENSONGES (par exemple celui de dire qu’il est
logé à la même enseigne que moi au Togo, que le Togo est
un état « souverain », bref que l’Ambassade de France
ne pouvait vraiment rien pour nous), il est COUPABLE de NON
assistance à personne en danger, il est COUPABLE d’avoir
ainsi collaboré à la CABALE orchestrée par Alexandre,
exactement comme Monsieur Tchabodjo AGOUDA !
Comme l’a si bien dit Monsieur Kossi FOLLY,
c’est à mon Dieu Existence que je dois d’être à chaque fois délivré de
la gueule du Dragon, de rester toujours en vie. C’est lui
que je dois remercier d’abréger les souffrances que
m’occasionnent les enfants du Diable.
Cette affaire nous a fait voir que nous nous
appuyions sur une PLANCHE POURRIE, que nous appelions au secours un visage
du Diable, un de ses visages BLANCS, pour nous délivrer
d’autres visages du Diable, des visages NOIRS. Dans la
confrontation avec la mère le 8 juin, j’ai naïvement brandi nos cartes
consulaires, avec l’information « Le titulaire de cette carte est placé sous
la protection consulaire de la France »,
pour lui faire comprendre qu’elle prenait des risques en croyant que la
France m’a chassé de son territoire, que je ne compte pas aux
yeux de la France. Je voulais lui faire comprendre qu’elle commettait
une grave erreur en s’attaquant ainsi à des citoyens français.
Mais elle s’est moqué de plus belle ; le Diable dont elle était
un visage savait très bien que je comptais sur une autre de
ses formes, sa forme BLANCHE, pour me protéger de lui. Nous
comptions donc sur du VENT, en croyant que l’Ambassade de
France ferait quelque chose pour nous, que le Commissaire PAGOUDA serait
inquiété d’avoir ainsi traité un français, et par conséquent
aussi toute une famille française.
« La France ne peut rien pour vous » dans
cette affaire, nous a dit le DIVIN FRANÇAIS, le BLANC
TRÈS PUR et TRÈS SAINT, le TRÈS GRAND ET MAGNIFIQUE MONSIEUR
SCAPIN de l’AMBASSADE DE FRANCE au TOGO. La France
nous serait d’un secours si nous étions des enfants du Diable,
des enfants de son SYSTÈME. Mais nous avons le MALHEUR d’être des enfants de
l’Existence dans le Monde de NON, nous sommes vraiment
d’un AUTRE Monde (ou Monde de l’AUTRE), nous atterrissons d’une ALTER
Galaxie (ou Galaxie d’ALTER), d’un AUTRE Univers (ou Univers
de l’AUTRE). Nous arrivons d’une AUTRE Existence (ou Existence de
l’AUTRE), d’une ALTER Existence (ou Existence d’ALTER), pour
une mission dans la NON Existence (ou Existence de NON), pour
sauver les enfants de l’Existence qui sont esclaves de ce Grand Égypte qu’est
le NON Monde (ou Monde de NON), le NON
Univers (ou Univers de NON), la NON Existence (ou
Existence de NON) ! Le Pharaon de cet Égypte est le
NON, le Dragon à sept têtes et dix cornes, Satan le Diable.
Après cet échange téléphonique avec le TRÈS
HONORABLE MONSIEUR BERNARD SCAPIN, le 8 juin 2006 à ma sortie de prison,
j’ai dit à ma femme et à mes enfants : « Le Togo
nous maltraite, et j’ai le plaisir de vous annoncer que la
France ne peut rien pour nous. On peut nous lapider ici, on peut
nous égorger ici, la France ne peut rien pour nous. QUI nous
reste-t-il maintenant pour nous sauver ? »
Dieu Existence sauvera
ses enfants esclaves du Diable Non,
Dieu Être sauvera son
peuple d’Égypte,
« JE
SUIS » nous délivrera du Pharaon,
YHWH Dieu nous sauvera
du joug du NON Dieu, de l’Idole.
ALTER nous sauvera de NON,
Altériane vaincra Négatine,
La
Mère nous fera sortir de Babylone la grande,
L’Épouse
nous fera entrer dans la Nouvelle Jérusalem.
Mikaël tuera le Dragon,
L’Archange
supprimera le Prince des ténèbres,
Celui
qui égare la Terre tout entière.
Le
Fils fera paître les nations avec un sceptre de fer,
Le
nouvel Adam nous fera renaître de nos cendres, de la poussière
du sol,
La
nouvelle Ève nous guérira du Serpent et de son venin
de la Mort.
Le
Phénix nous fera revivre avec lui, nous ressusciterons avec
lui.
La
Mort règne en nous, dans le monde et sur le monde,
Depuis
la fondation du Monde, depuis Éden, depuis le Mensonge du
Serpent,
Depuis
notre empoisonnement par l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal,
Depuis
notre Péché originel, notre Paradis perdu.
Ce
jour-là l’Ivraie du Diable a été semée dans le Champ de
Dieu,
Dans
le Corps du Dieu Existence.
Dieu Existence a été alors possédé par
le Diable Non,
Dieu Existence a
commencé connaître le Mal, à être Malade, à mourir ;
Et
sa Maladie qui le fait souffrir, son Cancer qui le ronge,
son Virus qui le tue,
C’est
le NON, c’est le Serpent,
C’est
le Diable qui s’est ainsi créé, c’est le Démon qui s’est
ainsi déclenché.
Toutes
les cellules du Dieu Existence souffrent du même Mal que
Lui,
Et
ses cellules sont ses anges, ses enfants, toutes
les existences.
L’EXISTENCE
qui est le MAL de l’Existence est le Paradoxe,
Car
elle se détruit elle-même en détruisant l’Existence dont
elle dépend ;
C’est
cela être un Virus qui tue l’Organisme qui l’abrite et
qui le nourrit,
C’est
cela être le NON, c’est cela être le Diable.
Les
existences qui causent le MAL de l’Existence sont des
paradoxes,
Car
elles se détruisent elles-mêmes en détruisant l’Existence
qui les fait exister ;
C’est
cela être une cellule cancéreuse dans l’organisme,
La
cellule qui prolifère et qui cause peu à peu la mort de l’Organisme ;
C’est
cela être un ivraie, un démon, un enfant du Diable.
Regardez-moi
et vous verrez maintenant la Maladie du Dieu Existence,
Vous
verrez enfin le visage du Dieu qui souffre ;
Regardez-nous
et vous verrez maintenant la souffrance que nous causent les enfants
du Diable.
Dans
la souffrance nous disions : « Pourquoi Dieu laisse faire le Mal »
Nous
disions : « Pourquoi Dieu ne nous sauve-t-il
pas ? »
Le
Diable et ses enfants disaient eux aussi la même chose,
Mais
alors c’est pour encore mieux NIER Dieu, c’est pour encore le TUER,
C’est
pour le transformer en NON EXISTENCE.
Mais
nous, nous le disions avec sincérité, pour appeler Dieu à l’aide,
Pour
qu’il voit enfin nos souffrances et qu’il nous sauve du Mal.
Jésus le Fils de
Dieu a appris à tous enfants de Dieu à prier ainsi :
« Notre
Père qui est aux Cieux,
Que
ton NOM soit sanctifié,
Que
ton Règne vienne,
Que
ta volonté se fasse sur Terre comme elle l’est dans le Ciel,
Donne-nous
aujourd'hui notre pain pour ce jour,
Et
pardonne nos offenses comme nous pardonnons à ceux
qui
nous offensent,
Ne
nous laisse pas succomber à la tentation,
Mais
délivre-nous du Méchant. »
Si
nous avions profondément saisi le sens de la Reine des prières,
Nous
aurions compris beaucoup de choses.
D’abord
avons-nous besoin de prier Dieu pour qu’il nous sauve du Mal ?
Si
nous avons besoin de prier, c’est qu’il y a quelque chose de très
profond
Qu’il
s’agit maintenant de bien comprendre.
C’est à la
fois révélé et à la fois caché dans les premières paroles
de la Prière,
Tout
est dit dans cette déclaration : « Que ton NOM soit sanctifié.»
Mais
le NOM de Dieu c’est « Être », c’est « Existence ».
Et
sanctifier, c’est purifier, c’est rendre saint, c’est rendre
sain, c’est rendre la santé !
Le
but de la prière de Notre Père,
C’est
donc que Dieu retrouve sa Santé, sa Sainteté,
C’est
pour qu’il retrouve sa Toute-Puissance
Pour
nous délivrer du Méchant, du Mal, de la Maladie,
Pour
qu’il nous guérisse nous aussi du même Méchant, du même Mal, de
la même Maladie.
Le
Diable brûle Dieu, il détruit l’Existence, il tue l’Être,
il tue le « JE SUIS »,
Il
réduit à néant le Théorème de l’Existence, le Théorème de
l’Être,
Et
le Néant, c’est justement la NON Existence, la Mort, la NON
Vie,
Le
Néant, c’est le NON le Diable !
Le
Diable brûle Dieu, il brûle le « JE SUIS », le
« J’EXISTE »,
Mais
Dieu Existence est le Buisson en feu mais qui ne se consume pas,
Dieu Existence est le Phénix qui
renaît
toujours de ses cendres.
Dieu Existence était
au plus MAL à Golgotha, il était au plus fort de sa Maladie
sur la Croix ;
C’est à Golgotha
que Dieu est MORT, que le Diable l’a
réduit en cendres.
La
prière de Notre
Père,
C’est
pour que le Phénix renaisse de ses cendres,
C’est
pour que Dieu ressuscite, qu’il recommence à vivre,
Qu’il
reprenne de plus en plus d’Existence, de Vie, de Santé, de
Sainteté, de Puissance,
Pour
délivrer ses enfants de l’Égypte, du Monde du Pharaon, du Monde
du Diable,
Pour
délivrer ses enfants du joug des égyptiens, des enfants de
l’Égypte, des enfants du Diable.
Il
faut maintenant séparer les uns des autres, il faut faire
sortir le peuple de Dieu d’Égypte,
Il
faut commencer par frapper l’Égypte,
Le
Pagouda actuel, le Togo actuel, la France actuelle, le Monde
actuel.
Le
temps où Dieu et ses enfants pardonnaient au Diable et à ses enfants,
C’est
le temps où l’Ivraie est intimement mêlée au Blé,
Où il
est difficile de distinguer l’Une de l’Autre,
Parce
qu’on ne pouvait pas alors arracher l’Ivraie.
Parce
qu’on ne pouvait pas détruire les enfants du Diable, les cellules
cancéreuses, les virus, les maladies,
Parce
qu’on risquait, en voulant le faire,
De
détruire un enfant de Dieu malade comme nous du même Mal,
Il
fallait alors pardonner à tous, jusqu’au temps de la moisson,
Jusqu’au
temps où l’on saurait enfin séparer l’Ivraie du Blé,
Jusqu’au temps
de
frapper l’Égypte et les égyptiens, de sortir du milieu
d’eux pour la Terre Promise.
Voir
enfin sur terre le visage de Dieu dans celui de l’homme,
du Fils de l’homme,
Voir
enfin sur terre la souffrance de Dieu dans celle de l’homme,
du Fils de l’homme,
Voir
enfin sur terre la maladie de Dieu dans celle de l’homme,
du Fils de l’homme,
Signifie
que le Père aux Cieux a suffisamment retrouvé sa santé, sa sainteté et sa puissance,
Pour que cette
santé,
cette sainteté et cette puissance commencent à se manifester
dans l’homme,
Dans le Fils de
l’homme.
Le
Phénix est suffisamment rené de ses cendres,
Pour
que la renaissance commence à atteindre l’homme, le Fils de
l’homme.
C’est
la Nouvelle Genèse sur Terre,
C’est
Dieu qui crée un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre.
L’homme,
le Fils de l’homme, le nouvel Adam,
Doit
maintenant monter en santé, en sainteté, en puissance,
Il
doit se guérir de plus en plus du Péché, de la Maladie, du
Mal, du Diable, du Méchant.
Voir
enfin le Fils de l’homme, voir enfin sur Terre le visage de
Dieu dans celui de l’homme,
Signifie
que la Volonté du Père sera faite dans le Ciel, dans
le Monde des anges,
Et
que c’est au tour de la Terre, du Monde des humains, de commencer à connaître
cette Volonté,
Et
alors Ciel et Terre seront désormais le même Ciel, la même Terre,
le même Monde,
Le
même Univers, la même Existence, le même Dieu !
Voir
enfin un visage d’ange dans le visage de l’homme, du Fils de
l’homme, du nouvel Adam,
Signifie
que le Dragon, Satan le Diable, est chassé du Ciel et
qu’il est précipité sur Terre,
Alors
c’est désormais sur Terre que le combat contre le Diable se poursuit,
Jusqu’à son élimination
et sa destruction dans le Lac de feu, dans
le Feu éternel !
Voir
enfin le Dieu humain, le Fils de l’homme, le nouvel Adam,
L’Adamqui
lutte contre le NON, le Diable,
L’Adamqui
souffre pour se guérir de son Péché, de sa Malédiction,
de son Mal, de sa Maladie,
Signifie
alors que le Règne du Père, la Civilisation du X Président,
Aura
commencé à germer sur Terre ;
La
Volonté du Dieu Existence aura commencé à se faire sur Terre,
La
nouvelle Loi de Dieu aura commencé à se révéler sur Terre,
Le
Théorème du Dieu Existence aura commencé à devenir une Science sur Terre,
La
longue guérison de Dieu se poursuit maintenant sur Terre,
La
prière de Notre Père s’accomplit maintenant sur Terre,
Le
Père délivre dès maintenant ses enfants du Méchant et de
son Règne,
Le
Règne de NON se termine sur Terre, et le Règne d’ALTER
commence.
C’est pourquoi
Dieu
Existence dit :
« JE
SUIS l’Existence votre Père, ALTER est votre Mère.
C’est
qui l’ALTER ? C’est qui la Mère ?
Vous
la connaissez pourtant bien, enfin, d’une certaine manière.
Vous
la connaissez sous sa forme masculine, sous sa forme de Fils
de Dieu,
Il
a masqué sa féminité quand il était avec vous,
Car
vous ne pouviez pas comprendre comment on peut être à la fois Masculin et
Féminin,
Vous
ne pouviez pas comprendre ce qu’être un Ange.
Quand
JE SUIS le Fils et Homme et Père
Mon
ALTER est la Fille et Femme
et Mère,
Et
quand JE SUIS la Fille et Femme et Mère,
Mon
ALTER est le Fils et Homme
et Père.
Chacun
de nous est Masculin OU Féminin,
Et
pourtant chacun de nous est Masculin ET Féminin,
Parce
que le Sexe alterne, c’est cela le Sexe des Anges,
C’est
cela l’Alternation, c’est cela ALTER,
C’est
cela toute la Magnificence et la Puissance d’ALTER.
L’UN
est toujours DIFFÉRENT de l’AUTRE, de l’ALTER,
Et
pourtant, grâce à l’Alternation, l’UN est toujours ÉGAL à l’AUTRE, à l’ALTER.
C’est
cela la Civilisation du X Président, le Règne de Dieu si
vous préférez.
C’est
ce que j’ai écrit dans X Président,
Ce
qui signifie Existence Présidente ou Dieu Roi.
X est donc tout
simplement l’abréviation de EXISTENCE,
C’est
la nouvelle façon de dire DIEU,
C’est
la façon scientifique.
X est une Variable,
la nouvelle façon de dire Ensemble,
Car
X prend toutes les valeurs de l’Ensemble qu’est l’Existence,
Il
est TOUTES les existences, l’Ensemble de toutes les existences.
Mais
X est aussi maintenant une Constante, la nouvelle façon
de dire Élément,
Car
X est chacune des valeurs de l’Ensemble qu’est l’Existence,
Il
est chaque individu de l’Existence, chaque élément.
C’est
cela le X, la lettre pour dire désormais Existence.
Dire « Ceci
est un x », c’est dire « Ceci est
une existence ».
Et
l’existence particulière qu’est l’Ensemble de toutes les existences,
de tous les x donc,
Est
appelée Existence et désignée par X en majuscule.
L’Existence est donc l’Ensemble,
Mais
aussi un élément, puisqu’elle une existence comme les AUTRES,
comme les ALTERS !
X est donc à la fois chacune
des EXISTENCES, et à la fois
toutes les EXISTENCES,
C’est à la
fois chaque élément du Dieu Existence, et à la fois l’Ensemble,
le Dieu Existence !
L’Existence
est toute existence, l’Ensemble est chacun de ses éléments,
Dieu est toute
chose, Dieu est TOUT !
C’est
ce que veut dire le Théorème de l’Existence, la Vérité de Dieu.
Une
autre façon plus mathématique d’exprimer ce Théorème est
ceci :
« X est
toujours différent de Y, et pourtant on a finalement X = Y grâce à l’Alternation, à ALTER.
0
est toujours différent de 1, et
pourtant on a finalement 0 = 1 grâce à l’Alternation, à ALTER. »
C’est
toute une AUTRE Science, la X Science, la Science de
l’Existence, la Science de Dieu ;
C’est
tout un AUTRE Monde, le X
Monde, le Monde de l’Existence, le Monde de Dieu.
C’est
ce que j’ai annoncé dans X Président, dans la lettre adressée au Président
de la France de NON,
C’était
un Cadeau du Ciel, c’était une Science du Ciel, pour Monsieur
le Président.
Mais
la France de NON n’a pas apprécié ce Cadeau du Ciel,
Elle
n’a pas apprécié davantage « Pour
l’amour d’Angélique ».
Malgré TOUS
LES EFFORTS que j’ai déployés jusqu’ici pour toucher la France
de NON,
Elle
est restée insensible face à « Estelle Je t’aime »,
« Pour la Vie », « Noubli pas »,
Elle
est restée indifférente à ce très puissant témoignage d’amour
pour elle.
C’est
cela le Monde de NON, la France de NON.
Quand
au Togo, mon pays d’origine, il m’assassine carrément.
Le
Diable et tous ses démons s’y sont rassemblés pour me détruire.
De
grandes figures de l’Université de Lomé n’ont pas accueilli la Science
de l’Existence
Comme
une très bonne nouvelle pour le Togo, comme un Cadeau du Ciel.
C’est
pour cette Science de Dieu que je souffre dans le Pagouda de
NON, dans le Togo de NON ;
Et
la France de NON me dit qu’elle ne peut rien pour moi, ma femme et
mes enfants.
C’est
pourquoi je dois détruire maintenant le Pagouda de NON, le Togo
de NON,
La
France de NON, le Monde de NON, le Règne du Diable,
Pour
créer le Pagouda d’ALTER, le Togo d’ALTER,
La
France d’ALTER, le Monde d’ALTER, le Règne de Dieu.
Je
dois séparer les enfants du Diable de mes enfants.
Les
enfants du Diable partageront le sort de leur père,
Leur
part est dans le Lac de feu, le Feu éternel.
Le
Diable ne cèdera pas facilement son pouvoir,
Ce
ne sera pas une passation de pouvoir à l’amiable
Entre
NON et ALTER, entre Satan et Christ.
Il
faudra contraindre le Diable de façon musclée,
À
céder son pouvoir sur Pagouda, le Togo, la France
et le Monde.
Satan et ses démons
lutteront jusqu’au bout contre Mikaël et ses anges,
Contre
le Fils de l’homme et son armée.
Ce
sera une terrible Apocalypse,
À l’issue
de laquelle le Diable et tous ses enfants seront
mis hors d’état de nuire !
Et
alors ce sera le temps de reconstruire le monde sur de nouvelles
bases : ALTER !»
C’est
ce que dit le Dieu Existence, dont je suis le serviteur et le visage.
Quand
le Diable et ses enfants auront été éliminés de la Terre,
Les
humains sauvés seront des fils et filles de Dieu,
ils seront une nouvelle espèce d’anges,
Ils
seront des humains qui sont autant
de visages de Dieu,
Qui
ont l’Esprit et la Logique
d’ALTER, la Puissance de Dieu.
La
Terre sera un Ciel, un lieu d’habitation d’un Dieu
et de ses enfants,
Il
s’agira d’UN Dieu parmi les AUTRES, parmi les ALTERS,
Et
pourtant il sera le seul et même Dieu ;
Tous ses enfants
seront autant de Dieux,
Même
une poussière de cendre, même un atome, sera un Dieu,
TOUT sera donc un Dieu,
Et
pourtant TOUT sera le seul et même Dieu !
Notre
Terre sera ainsi libérée du Diable, elle sera un Ciel,
Un
lieu d’habitation de Dieu.
Mais
une AUTRE Terre, qui n’est pas encore un Ciel,
Continuera de dire :
« Notre
Père qui est aux Cieux,
Que
ton NOM soit sanctifié,
Que
ton Règne vienne. »
Et ses habitants
terminent leur Prière en disant :
«Ne
nous laisse pas succomber à la tentation,
Mais
délivre-nous du Méchant»,
Selon
la prière de Notre Père que leur Jésus leur aura
apprise ;
Une
infinité de Jésus, et pourtant le seul et même Jésus,
Une
infinité de Dieux qui meurent dans autant de Golgotha,
Et
pourtant le seul et même Dieu, le seul et même Jésus tué à Golgotha.
Une
infinité de Diables qui tuent autant de Dieux,
Et
pourtant le seul et même Diable, le seul et même Dieu ;
Bref
une infinité d’Existences, et pourtant la seule et même Existence.
C’est
ce que nous enseigne le Théorème de l’Existence.
Le
Ciel de l’Un est toujours la Terre d’un AUTRE, d’un
ALTER, et vice-versa.
Un
AUTRE monde, un ALTER monde, est dans notre Ciel,
Et
notre monde est dans le Ciel de cet AUTRE monde, de cet ALTER
monde.
La
Lune est dans le Ciel la Terre, mais la Terre est
aussi dans le Ciel de la Lune.
La
galaxie d’Andromède est dans le Ciel de notre galaxie la Voie
Lactée,
Et
notre galaxie la Voie Lactée est dans le Ciel de la galaxie
d’Andromède.
Un
certain AUTRE univers, un ALTER univers, est dans notre Ciel,
Et
notre univers est dans le Ciel de cet AUTRE univers, de
cet ALTER univers.
Les
Cieux et les Terres sont libérés les Uns après
les Autres,
Tout comme les
mêmes
Cieux et les mêmes Terres étaient plongés sous le pouvoir
du Diable
Les Uns après
les Autres.
Dans chacun d’eux
le
processus s’est inversé avec la mort du Jésus correspondant
et sa résurrection.
Dans chacun d’eux
le Phénix est rené de ses cendres.
Les Cieux ainsi
libérés les Uns après
les Autres,
C’est le Règne
des
Cieux, le Royaume des Cieux, qui s’étend indéfiniment.
Ainsi
le Règne du Méchant aura été clôturé sur notre Terre,
devenue ainsi aussi un Ciel,
Mais
ce Règne mauvais continue sur une certaine AUTRE Terre,
une ALTER Terre,
Qui
continue à dire :
« Notre
Père qui est aux Cieux,
Que
ton NOM soit sanctifié,
Que
ton Règne vienne.»
Alors
que le Diable sera mort sur notre Terre et que nous serons
devenus des anges,
Des
enfants de Dieu, des visages de Dieu qui célébrerons Dieu par
des Alléluia,
Le
Diable chassé de notre Terre continue à régner sur une AUTRE
Terre.
Le
Diable n’y est pas encore mis à mort.
Et
tous les anges des Cieux libérés œuvrent pour libérer les Terres où l’on continue à dire :
« Notre
Père qui est aux Cieux,
Que
ton NOM soit sanctifié,
Que
ton Règne vienne.»
Et
quand l’Existence aura bouclé son Cycle,
L’affaire
Diable aura été partout réglée,
L’Existence
aura été complètement
recyclée.
Toute
l’Existence aura vu le Soleil du Jour de la Libération.
Quand
le soleil se lève au Bénin, il n’est pas encore levé au Togo,
C’est
encore la nuit au Ghana, en Côte d’Ivoire.
Puis
c’est au tour du Togo de vivre le lever du soleil,
Puis
le Ghana, puis la Côte d’Ivoire, et ainsi de suite,
Et
tous les pays du monde auront vécu le nouveau jour qui se
lève.
C’est
ainsi le Cycle de la Terre, c’est ainsi le Cycle de l’Existence.
Ce
qui est l’actualité et la réalité ici,
Est
une future actualité et une future réalité pour un AUTRE,
un ALTER ;
Ce
qui s’accomplit ici, est encore une prophétie pour un AUTRE,
un ALTER.
Pour
l’Un, Dieu est en train de mourir, et son Règne est
dans un lointain futur ;
Mais
pour l’Autre, pour l’Alter, le Phénix est rené de
ses cendres, Dieu règne depuis très longtemps.
Le
Règne arrive pour tous de la même manière,
Comme
le soleil se lève pour tous de la même manière,
À la
fois en différé et l’Un après l’Autre,
Et à la
fois en direct, et simultanément pour tous.
Les
habitants d’un pays qui sont encore au 31 Décembre,
Peuvent
savoir que d’AUTRES habitants de la Terre ont déjà vécu le Nouvel
An.
Alors
c’est en réalité toute la Terre qui aura déjà vécu le Nouvel
An,
Même
s’il est encore à vivre localement.
C’est
donc maintenant toute une nouvelle conception du Temps, un Temps
cyclique,
Une
nouvelle conception de l’Existence, une Existence cyclique.
Ce
qui EST, ÉTAIT déjà, et EST encore à venir.
C’est
cela le Dieu qui dit :
« JE
SUIS l’Alpha et l’Oméga, celui qui EST, et qui ÉTAIT,
et qui VIENT.»
L’événement
est multiple, et pourtant c’est le seul et même événement,
Dieu est multiple,
et pourtant c’est le seul et unique Dieu,
L’Existence
est multiple, et pourtant c’est la seule et unique Existence,
Alter est multiple,
et pourtant c’est le seul et unique Alter,
On
a une infinité de Dieux, et pourtant le seul et même
Dieu.
On
a une infinité de Pères, et pourtant le seul et même Père.
On
a une infinité de Mères, et pourtant la seule et même Mère.
On
a une infinité de Fils, et pourtant le seul et même Fils.
On
a une infinité de Filles, et pourtant la seule et même Fille.
J’ai
une infinité de Frères, et pourtant le seul et même Frère.
J’ai
une infinité de Sœurs, et pourtant la seule et même Sœur.
J’ai
une infinité d’Époux, et pourtant le seul et même Époux.
J’ai
une infinité d’Épouses, et pourtant la seule et même Épouse.
C’est
ainsi la Civilisation du X Président, le Règne des anges, le Règne
de Dieu.
JE SUIS Existence,
Alter, Homme, Femme, Père, Mère, Fils,
Fille, Frère, Sœur, Époux, Épouse,
JE SUIS Être, Existence,
Univers, Nature, Organisme, Vie, Objet, Chose,
Masculin, Féminin,
JE SUIS TOUT, JE
SUIS Dieu.
Le Père : « QUI nous
reste-t-il maintenant pour nous sauver ? »
La Fille :
« L’Existence. »
« Le
NON ne peut RIEN pour vous »,
« Le
Diable ne peut RIEN pour vous »,
« Satan
ne peut RIEN pour vous.»
« L’ALTER
peut TOUT pour nous»,
« Dieu
Existence peut TOUT pour nous»,
« Dieu Être
peut TOUT pour nous.»
« YHWH
Dieu peut TOUT pour nous.»
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