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Hubertelie

Science de l'Existence

ou Théorie universelle des ensembles ou Théorie de l'Universalité
Nouvelle Science, nouvelle vision du Monde, de l'Existence, de l'Univers, de la Nature, de la Vie, de Dieu
Accueil > Monde Nouveau > La fin du Monde du Diable > X contre le Monde des aléwa
Ici un des documents les plus difficiles à comprendre de ce site. Les documents du même genre sont par exemple La mort de Gérard, Spoliation et Matrix, La Délivrance est proche, Le pays Kabyè, le pays de Satan le Diable, etc. Tous font comprendre, à la lumière de la Science de l'Existence, les secrets les plus cachés de la chose nommée Satan le Diable. Pour bien le comprendre, je recommande de lire avant "Comprendre celui qui révèle les secrets du Diable".

Le NON ne peut rien pour vous...

 

X  Contre le Monde des aléwa

 

 

Sommaire

$        Nous sommes au pays Kabyè

$        Le Blé et l’Ivraie

-         La Science dont l’esprit de Clarisse est l’ennemi

-         La thermodynamique existentielle

-         Le Phénix Walikandikatix

$        « Maître, explique-nous la Parabole du Blé et de l’Ivraie »

-         Le Diable enfin démasqué

-         Le temps de la séparation

-         « L’un sera pris et l’autre sera abandonné »

-         Dieu chassé, car trop humain !

$        Le laboratoire de Pagouda

-         Le pays des salutations de Judas

-         La Vérité sur la Terre du Diable

-         Hasard ? Coïncidences ?

-         L’Araignée du  « DON DE DIEU »

-         La salutation de Denise et la salutation au préfet

-         Arcel dit « Togolais » et la Fille du Diable

-         Un mensonge est toujours un meurtre

-         La Vérité que le commissaire n’a jamais comprise

$        Le visage BLANC du Diable

-         Bernard AGOUDA et Tchabodjo SCAPIN

-         La cabale franco-togolaise

$        « Dieu Existence peut TOUT pour nous »

 

 

Nous sommes au pays Kabyè   

 

            Nous sommes ici au pays Kabyè, un laboratoire de premier choix pour la Science de l’Existence. En quittant la France le 11 septembre 2004 pour revenir au Togo, je ne savais qu’une chose : Je devais revenir à mes racines où une mission particulière m’attendait. Je suis né à Kétao, à une quinzaine de kilomètres de Pagouda où je suis en ce moment. Kétao est une ville de la préfecture de la Binah de plus grande importance que Pagouda, mais c’est à Pagouda que les structures administratives sont, ce qui fait je suis administrativement né à Pagouda. Je savais en revenant au Togo que je devais passer un certain temps à Kétao (là où habite ma mère, originaire de Pagouda) et au pays Kabyè, donc dans  ma ville natale. Mais l’idée d’habiter à Pagouda (et encore moins y construire une habitation) ne m’a jamais effleuré l’esprit. Mais mon Dieu Existence savait ce qu’il me faisait faire, de sorte que je peux vraiment dire : « C’est Dieu qui sait ».

 

Au pays Kabyè, on dit Esso pour signifier Dieu. Et beaucoup de noms kabyè comportent Esso, donc Dieu. Un nom comme Essowè est sans doute parmi les plus intéressants qu’on puisse rencontrer, car il signifie simplement « Dieu EXISTE ». Il y a par exemple aussi « Aklisso » ou « Aklesso », qui signifie « Qui est plus grand que Dieu ? », qui est une question qui appelle la réponse « Nul n’est plus grand que Dieu ». Il y a aussi par exemple Essosing’nam ou Essossinam (« Dieu m’aide » ou « Dieu m’aidera »), Bozisso (« Demande à Dieu »), Essohanam (« C’est Dieu qui m’a donné », qui peut se traduire aussi par « DON DE DIEU »). Le prénom kabyè du Président de la République togolaise est Essozimna, ce qui signifie « C’est Dieu qui sait ».

 

             On parle donc beaucoup de Dieu au pays Kabyè. Et pourtant, c’est aussi l’un des endroits au monde où le Diable est présent dans le quotidien. Je dirais aujourd'hui qu’il est bien plus palpable que Dieu. Ici, on dit Éléou pour dire Diable ou Démon. Au pluriel, cela se dit aléwa, qui signifie donc diables ou démons.

 

            Le pays Kabyè, on parle d’une faculté nommée kinaou, qui se traduit ici par « clairvoyance ». Mais une meilleure traduction est « voyance » ou « vision surnaturelle » ou « surhumaine». Ceux qui possèdent une telle faculté ne le disent pas ouvertement, car le kabyè sait que celui qui a le kinaou voit les aléwa, et peut avoir une relation avec eux, qui peut faire de ce kabyè un éféléou (pluriel aféla) ou « sorcier ». Et un sorcier est un « tueur occulte ». Le pouvoir occulte proprement dit est appelé hama.

 

            Le kinaou, les aléwa, les aféla, le hama, ce n’est pas une rigolade au pays Kabyè, surtout si on est pris pour CIBLE privilégiée par la horde qu’on dérange parce qu’on fait la Science de Dieu qui dévoile tous leurs secrets ! Celui qui fait la Science de l’Existence, celui qui traite du Théorème qui interdit de parler de NON EXISTENCE, n’a pas du tout le droit de dire que toutes ces choses ne sont des NON EXISTENCES, des légendes ou des fruits de la culture ou de l’imagination collective. S’il prend le risque une seule seconde de dire cela, les réalités qu’il vit au quotidien le rappelleront vite à l’ordre ! Il n’est pas ici pour DOUTER des existences, mais justement pour CESSER de douter des existences. Il doit enterrer l’esprit et le scepticisme occidental, et alors il est prêt de VOIR le Diable (le NON) de ses propres yeux, de le voir là où tout le monde voit un simple humain. Il est conduit au désert pour enfin le face à face avec le Diable sous toutes ses formes, pour apprendre à se battre contre lui, pour découvrir ses secrets les plus profonds, pour mettre au point le remède contre le Diable ! Grâce à ALTERavec qui il fonctionne désormais, il doit monter en puissance contre le Diable (le NON), ce qui signifie une faiblesse progressive du Diable. Il doit aller  jusqu’à la maîtrise totale de l’Ennemi, et alors c’est la fin du Dragon !

 

            La bataille est très rude, c’est une vraie « Guerre des esprits » qui se déroule. Là où les autres ne voient que de simples conflits de famille, Dieu Existence sait ce qui se passe réellement, ce qui se joue, il connaît les vrai enjeux. C’est au-delà des apparences que cela se joue. On sait dans le monde actuel que les apparences peuvent être très trompeuses, mais on ignore à quel point les apparences trompeuses. Pour tout dire, elles sont toujours trompeuses dans le Monde de NON. Derrière la plus lumineuse des vérités dans ce monde se cache toujours un MENSONGE. Il faut une AUTRE logique que celle de NON, il faut la Logique d’ALTER, pour s’en apercevoir. ALTER est le Remède absolu contre le NON, le Diable.

 

            Les apparences sont plus particulièrement trompeuses au pays du kinaou, des aléwa, des aféla et du hama. La salutation est ici d’une très grande importance, et c’est presque obligé de saluer tout le monde, jusqu’à son pire ennemi. Ne pas répondre à une salutation est presque un crime ! On peut se retrouver convoqué chez un arbitre (qui peut être un supérieur dans la hiérarchie familiale ou tribale, un « sage » local, un patriarche, un chef traditionnel, etc.) pour se justifier sur ce fait. La question posée par le plaignant se résume à ceci : « De quoi m’accuse-t-il ou que lui ai-je fait pour ne pas répondre à mes salutations ? » Et en pays Kabyè, le sous-entendu derrière cette question est la sorcellerie, et la question signifie qu’on doit publiquement ou devant témoin important dire si on accuse la personne de sorcellerie, d’un crime ou d’une tentative de crime occulte.

 

Et évidemment, on risque une telle convocation plus dans un endroit comme Pagoudaqu’à Kara ou à Lomé. Et on risque encore moins à Paris d’avoir à s’expliquer sur le pourquoi on ne répond pas à la salutation de quelqu’un. C’est pourquoi on a beaucoup moins de chances de découvrir les secrets les plus profonds du Diable et des démons à Paris qu’à Lomé, et on a moins de chances à Lomé qu’à Kara, et moins de chances à Kara qu’à Pagouda. Et on a moins de chances à Pagouda qu’à Farindè ou à Alambrou, car Pagouda ne détient pas forcément le record du monde en matière de lieu de ténèbres et de refuge pour les forces obscures. Mais le palmarès de Pagouda est très respectable en la matière, c’est un bon laboratoire, ce que je constate et vis en ce moment. Et cela me suffit, car je crois en avoir tiré beaucoup, beaucoup de leçons pour la Science de l’Existence.

 

Quand je quittais la France, plutôt quand je la fuyais comme le pays du Diable, j’ai demandé à Alexandre de venir m’accueillir à l’aéroport de Lomé la nuit du 11 septembre 2004. Je croyais m’envoler vers un monde d’anges, en tout cas d’enfants perdus du Dieu Existence, qui sont pauvres, qui ne sont pas blasés par la prospérité matérielle. Je me disais que la richesse faisait qu’on oubliait Dieuen occident, que les choses de Dieu sont le moindre des soucis pour beaucoup, et que beaucoup y sont même athées. En France, on ne parle pas facilement de Dieu avec quelqu’un, surtout si ce quelqu’un est un inconnu. Mais au Togo, c’est naturel de parler de Dieu avec n’importe qui. Un togolais, à moins d’être imprégné jusqu’aux os de la mentalité occidentale comme un Alexandre par exemple,  ne sait pas être athée. Même Alexandre ne veut pas être taxé d’athée ! C’est ce que je découvrirai quelques jours après mon arrivée. C’est donc dire à quel point cette notion d’athée est impensable dans le milieu Kabyè profond. La notion de Dieu est aussi naturelle pour un kabyè profond comme le ciel. D’ailleurs, en kabyè, les mots Dieu et Ciel sont presque synonymes ; le premier est Esso et le second est Essoda. Chez le kabyè, le mot Ciel dérive donc du mot Dieu (à moins que ne soit l’inverse !), de sorte que Dieu est aussi évident et élevé que le Ciel qu’on voit et qu’on a au-dessus de la tête.

 

Je quittais donc le pays des « riches sans Dieu », le pays où Dieu est un mot qui repousse ou qui laisse indifférent, le pays où Dieu est presque tabou, vers un pays pauvre, où Dieu est tout sauf tabou,  et qui n’attendait que Dieu. Après avoir prêché la « Vérité de Brooklyn » à la « Muraille de Chine », je pouvais enfin avoir le plaisir de prêcher le Dieu Existence et la Science de l’Existence dans un Togo qui boirait mes paroles comme des paroles d’évangile. Mais j’ignorais que j’allais à mon rendez-vous avec le Diable, j’allais enfin là où je pouvais le voir face à face pour l’explication finale ! J’ai demandé à un humain de venir m’accueillir à la descente d’avion, mais je ne savais pas que c’est le Diable lui-même que j’ai ainsi invité à venir m’accueillir sur son territoire, là où il habite, là où l’on peut enfin voir son visage ! Et comme j’ai naïf et aveugle, je n’allais pas tarder à comprendre qu’ici il faut se méfier des apparences, plus encore qu’en France ! C’est donc là où l’on parle le plus de Dieu que le Diable se planque le mieux, ce qui veut dire qu’il y habite en personne et le plus normalement du monde, c’est-à-dire en tant que Dieu et à la place de Dieu ! Le Diable est dans cet endroit aussi évident que le Ciel parce que Dieu y est aussi évident que le Ciel. Le kabyè vénère Dieu (Esso), mais fait des cérémonies et verse volontiers des libations pour les ancêtres, et respecte un rituel animiste, sacrifie pour les fétiches et les totems, etc., sans que cela soit en contradiction avec sa conception de Dieu. Au contraire, il perçoit ce rituel comme une manière d’adorer Dieu.

 

C’est avec l’avènement du catholicisme (et plus généralement du christianisme) que des kabyè ont commencé à apprendre que l’animisme, le culte des ancêtres, les fétiches, les totems, les aléwa, sont un mal, appartiennent au culte de l’Éléou, à savoir le Diable, l’Ennemi de Dieu. À comprendre donc que le Dieu que ces missionnaires et ces religions apportaient étaient le vrai Dieu, différent de l’Éléou du kabyè. Mais il suffit aujourd'hui de voir comment Yawa la Témoin de Jéhovah, Alexandre le « croyant libre en Dieu », Clarisse l’évangéliste presbytérienne, Viviane la catholique, montrent à Pagouda leur  « TRÈS NETTE DIFFÉRENCE » par rapport à l’Éléou ou Diable, pour se convaincre qu’il ne faut pas les mettre dans le même panier que le vieux Kataka l’animiste kabyè profond, que N’na de Pagouda la grande servante de fétiches et grande occulte !

 

Beaucoup de kabyè entretiennent des relations avec les aléwa, qu’ils voient (avec leur kinaou) et avec qui ils parlent. Par exemple, Jules est l’un rares kabyè avec qui j’ai discuté à avoir avoué (il faut dire que c’était malgré lui, et qu’il a été pris au dépourvu) qu’ils voient les aléwa, et il m’a même décrit comment ils sont : de petite taille, avec des cheveux comme les cheveux des blancs. Le kabyè profond ne voit pas d’incompatibilité entre les aléwa et le Esso qu’ils conçoivent comme l’Être suprême, et qui dans ce sens-là est appelé « Esso Kibalou ». Tout se passe tout simplement comme cet Esso est tout simplement le Diable. En effet, on croit à tort que parler d’un Être suprême (qu’on nomme Élohim, Adonaï, Yahvé, Jéhovah, Allah, Dieu, God, Mawu, Esso, etc.) c’est forcément parler du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu ! Mais la seule façon de parler vraiment du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu, c’est de dire : « Dieu EST TOUT », ce qui veut dire aussi « TOUT EST Dieu » ! Et pour dire cela, le verbe ÊTRE est primordial. Et dire : « Dieu EST TOUT », c’est tout simplement dire que Dieu est l’ÊTRE lui-même, que ce VERBE, c’est Dieu, c’est le SENS du mot Dieu, c’est le NOM de Dieu. Alors parler du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu, c’est de dire : « ÊTRE EST TOUT », ce qui veut dire aussi « TOUT EST ÊTRE » ! Autrement dit, « L’ÊTRE EST TOUT être», ce qui veut dire aussi « TOUT être EST L’ÊTRE ».

 

Cet énoncé est tout simplement le Théorème de l’ÊTRE, le Théorème de l’Existence, c’est lui qui fait vraiment parler du VRAI Dieu, de l’UNIQUE Dieu, de l’UNIQUE ÊTRE, du vrai ÊTRE SUPRÊME ! Si c’est vraiment cet ÊTRE que l’on concevait dans ce monde et qu’on appelait Dieu, on ne serait jamais posé le problème de l’EXISTENCE de Dieu, c’est-à-dire de l’ÊTRE de Dieu ! Cela revenait à se demander si l’EXISTENCE elle-même est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, ou si ÊTRE lui-même est un ÊTRE ou un NON ÊTRE. Pour se poser un tel problème, il faut avoir l’Esprit de NON, il faut fonctionner avec la Psyché de NON, avec la Logique de NON. Cela veut dire tout simplement que le Dieu dont on parle et dont on pose le problème de son EXISTENCE ou de sa NON EXISTENCE, de son ÊTRE ou de son NON ÊTRE, est le NON, le DIABLE ! On avait un mot dans ce monde pour dire Diable (Éléou chez le kabyè), et un mot pour dire Dieu (Esso chez le kabyè), mais on ne savait pas c’est le même Diable qui usurpe l’identité de Dieu, et qu’on appelle Dieu dans le Monde de NON.

 

Si l’être qu’on appelait Dieu était vraiment  « L’ÊTRE qui EST TOUT être», si on concevait vraiment que « TOUT être EST l’unique ÊTRE », on raisonnerait tout à fait différemment dans ce monde, de Pagouda à Paris, on aurait toute une AUTRE Logique, toute une AUTRE Psyché, tout un AUTRE Esprit ! Quelques exemples simples suffisent à le prouver. En effet, puisque « TOUT être EST l’unique ÊTRE », alors l’être qu’est un scorpion est cet unique ÊTRE, et l’être qu’est un humain est cet unique ÊTRE. Alors puisque le scorpion et l’humain sont le même et unique ÊTRE, ce qui s’écrit mathématiquement : Scorpion = Humain ! Alors ce qu’on voit et qu’on prend pour un scorpionest en réalité un être humain venu accomplir un très sombre objectif. Là où un humain ne peut pas physiquement entrer parce que portes et fenêtres sont fermées, le même humain (qui utilise cette AUTRE psyché, cette AUTRE faculté, appelée hama par les kabyè, dans de mauvaises intentions) peut entrer sous une AUTRE forme, sous une forme de scorpion. Il peut grimper le mur de la maison, se trouver un passage sous le toit, se faufiler dans un espace entre le plafond et le mur, entrer dans la pièce, et commencer à se diriger vers sa victime. Mais le Dieu ÊTRE, qui protège la future victime parce qu’il est son serviteur, quelqu’un qui travaille à la Science de l’ÊTRE, conduit le maléfique scorpion dans une impasse, dans un bocal. Et alors son serviteur peut analyser le phénomène avec l’AUTRE Logique, la Logique d’ALTER, comme je le fais justement encore en ce moment.

 

Le scorpion est tout simplement une AUTRE forme de cet humain diabolique, de cet éféléou, qui continue à dormir chez lui sous sa forme ordinaire, comme si de rien n’était. C’est ainsi qu’au moment des faits et de la tentative d’assassinat en esprit (avec son hama), l’œil ordinaire peut le voir en train de dormir tranquillement dans son lit ! Aucune justice classique ne peut l’accuser pour tentative d’assassinat. Aucune enquête policière classique ne peut l’accuser de   meurtre (s’il avait atteint son objectif). La justice classique fonctionne avec la Logique de NON, elle est calquée sur son modèle occidental, et elle ignore les réalités du pays. Si la famille de la victime va à la justice porter plainte pour meurtre par sorcellerie, le Juge, un noir, un togolais, et éventuellement un kabyè, peut être convaincu au fond de lui-même de la réalité de cette accusation, surtout s’il connaît le contexte le contexte familial exécrable dans lequel la victime vivait. Mais le droit qu’il a appris ne traite pas ce genre d’affaire, et il doit officiellement NIER la réalité d’une telle accusation, débouter le plaignant. Le Juge, s’il est un kabyè authentique (ce qui n’est pas le cas du Juge Kossi FOLLY qui m’a jugé à Pagouda), peut tout simplement lui-même posséder quelque faculté occulte, ce qui fait qu’il a comme beaucoup de kabyè une double identité : celle ordinaire, celle officielle, celle « normale », et une AUTRE identité (l’identité paradoxale) qu’il se doit de NIER officiellement et au grand jour.

 

L’égalité Scorpion = Humain ou Humain = Scorpion est la limite de la Logique de NON, des sciences de NON. Ces sciences ne peuvent expliquer le hama.  Dans le meilleur des cas un phénomène constaté de hama sera déclaré « paranormal », et dans le pire des cas ce phénomène sera purement et simplement déclaré NON réalité, NON existence. Voilà pourquoi les sciences actuelles, les sciences de NON, ne peuvent traiter ni de Dieu ni du Diable, et, quand bien même elles le voudraient, il reste à pouvoir définir Dieu ou Diable. Avec NON (avec le Diable), Dieu ne peut qu’être NON défini, il ne peut que rester indéfiniment une question NON scientifique. Ce n’est pas sur le NON qu’il faut compter pour nous dire que Dieu est l’ÊTRE, l’Existence, donc que Dieu EST, que Dieu EXISTE ! Avec lui, Dieu ne peut que NON ÊTRE, il ne peut que NON EXISTER. Et ce n’est pas non plus sur le NON qu’il faut compter pour définir scientifiquement le Diable, pour dire que le Diable, c’est le NON lui-même ! Il ne peut pas se dénoncer lui-même, il ne peut pas dire la Vérité, il ne peut que dire la NON Vérité, le Mensonge ! C’est cela être le NON, le Diable.

 

Tout le monde utilise un mot pour dire Dieu, conçu comme Être suprême. Mais comme on vient de le voir, cela ne suffit pas du tout pour que l’être ainsi conçu soit le vrai Être suprême, l’unique ÊTRE, l’unique Dieu ! Seul le Théorème de l’ÊTRE garantit vraiment une telle conception. Et il est extrêmement facile de démontrer que cette très puissante conception de Dieu n’est aucune des conceptions actuelles, elle n’est actuellement celle d’aucune langue, d’aucune culture, d’aucune mentalité, d’aucune psyché, d’aucun esprit, d’aucune logique, d’aucune science, d’aucune connaissance, d’aucune philosophie, d’aucune théologie, d’aucune religion, d’aucune morale, d’aucune société, d’aucune politique. En effet, si Dieu était vraiment conçu comme « L’ÊTRE qui EST TOUT être», si on concevait vraiment que « TOUT être EST l’unique ÊTRE », on dirait aussi que les êtres que sont 0 et 1 sont le seul et unique ÊTRE, donc 0 = 1 ! On dirait aussi que l’eau et le vin sont le seul et unique ÊTRE, donc Eau = Vin ! On dirait aussi que le lapin et le soleilsont le seul et unique ÊTRE, donc Lapin = Soleil ! On dirait aussi que la France et le Togo sont le seul et unique ÊTRE, donc France = Togo ! On ne séparerait pas alors les affaires franco-françaises des affaires togolo-togolaises. On dirait aussi que la France et moi nous sommes le seul et unique ÊTRE, donc France = Moi ! Et alors on ne peut pas me dire que la France ne peut rien pour moi, qu’elle ne peut pas mobiliser son armée pour moi, car alors c’est dire que la France ne peut pas mobiliser son armée pour elle-même !

 

Il est donc très facile de prouver que de Pagouda à Paris, de Tanfarou à Tel-Aviv, de Rikinzi à Riad, de Wahala à Washington, on ne conçoit pas le même Dieu que le Dieu ÊTRE dont je parle. Ce n’est pas parce qu’on parle d’Élohim, d’Adonaï, de Yahvé, de Jéhovah, de Allah, de Dieu, de God, de Mawu,de Esso, etc., et que j’emploie les mêmes mots, que nous parlons du seul et même ÊTRE, de  « L’ÊTRE qui EST TOUT être». On ne dit pas moi que « TOUT être EST l’unique ÊTRE », parce qu’on ne dit pas comme moi que 0 = 1, que Eau = Vin, que Lapin = Soleil, que France = Togo, que France = Moi, que Togo = Moi, que Monde = Moi, que Univers = Moi, que Existence = Moi, que ÊTRE = Moi, que DIEU = Moi ! Mais tout cela sont autant d’application du Théorème de l’ÊTRE, du Théorème de l’Existence, à tous les cas particuliers. Le Moi dont je parle, c’est donc aussi Toi, Lui (ou Elle), Nous, Vous, Eux, puisque le Théorème revient à dire X = Y, pour tout être X et pour tout être Y ! Je ne parle donc pas d’une exclusivité, d’un privilège limité à moi, je ne monopolise pas Dieu, mais je révèle un Dieu tout nouveau, qui est beaucoup plus que ce que l’on croyait, à savoir son usurpateur et celui qui le monopolisaitvraiment, à savoir le NON ou le Diable. 

 

En effet, dans le Monde de NON, l’être qu’on appelle Dieu est en fait le Diable. Rien d’étonnant qu’un tel être soit en général conçu comme tout sauf un misérable et humain pécheur, comme très haut au-dessus des humains. Il est le Dieu Tout-Puissant, comme un Dieu qui sait tout, et c’est la vérité même. Mais on ne voyait pas que cela signifie aussi un Dieu Tout-Faible, un Dieu qui ignore tout, qui a toujours aussi tout à apprendre, qui a toujours aussi sa puissance à  retrouver. Face au Diable, à sa puissance, à ses créatures, Dieu peut être en situation de faiblesse, et il doit monter en force de manière à inverser le rapport de force. Si l’Oméga n’était pas aussi l’Alpha, si le Tout n’était pas aussi la Genèse et le Commencement, si le Phénix ne pouvait pas devenir des cendres dont il doit toujours renaître, si le Grand Dieu n’était pas aussi le Petit Dieu (n’en déplaise à l’« Allah Akbar » ou « Dieu est Grand » que l’Islam ne sait que dire), si le Dieu Tout-Puissant n’était pas aussi le Dieu Tout-Faible donc pouvant être en situation plus faible que des humains, les humains n’auraient jamais pu mettre à mort Jésus Christ, ils n’auraient jamais pu tuer Dieu.

 

Le Dieu qui a tout à réapprendre, c’est le Dieu qui doit découvrir ce qu’est sa version négative (à savoir le NON), sa version séparée (à savoir le Diable), celle qui fait qu’il n’est pas le Dieu unique, le seul et unique ÊTRE. Le « Dieu qui EST TOUT », EST maintenant un simple humain, qui doit réparer son théorème, le Théorème de l’ÊTRE, le théorème même de l’UNICITÉ, le théorème qui dit que  « TOUT être EST l’unique ÊTRE ». Il doit apprendre à détruire le NON, sous toutes ses formes. Le stage a durement commencé dès ma descente d’avion le 11 septembre 2004, avec Alexandre. Le lendemain, une vive confrontation m’opposa à lui à l’Hôtel Alcor à Lomé, si vive que je dus lui dire énergiquement : « Va-t’en, Satan ! » Les hostilités avec le Togo qui parle naturellement de Dieu et qui attend Dieu les bras ouverts avaient commencé.

 

À mon arrivée à Kétao le 20 septembre, j’ai commencé à déguster l’agression sonore des hauts-parleurs des mosquées de Kétao, une vraie torture quotidienne pendant dix mois ! J’en parle longuement dans le document « Mon Dieu est le plus grand Dieu » (sous-livre de « Existence, Alter, YHWH ! »). J’ai été gavé d’« Allah Akbar » hurlés dans mes oreilles à longueur de journée, et l’agression sonore était telle (si épouvantable et si insupportable) que j’ai dans mon esprit et mon imagination (en guise de prière adressée à mon Dieu Existence) dynamité toutes les mosquées de Kétao. Prétendues louanges au Grand Dieu, mais qui paradoxalement m’empêchaient de prier en silence mon Dieu Existence dans ma chambre. Quand moi je priais, je les dérangeais pas, car je n’utilisais pas un haut-parleur pour me faire entendre de tout Kétao et lui imposer d’entendre les paroles de mes prières. Je ne matraquais pas et n’enfonçais pas dans leurs esprits des formules répétitives, comme ils m’enfonçaient dans le crâne leur principale formule  « Allah Akbar ». Formule sensée louer la grandeur du même Dieu que moi, mais qui paradoxalement m’empêchait de me concentrer sur l’écriture de la Science du Dieu Existence. Je me bouchais les oreilles avec des protections auditives, des « boules Quies », mais mes méditations et mes réflexions étaient néanmoins perturbées, tellement les hurlements des hauts-parleurs étaient forts. Et comme par hasard, le plus dément des hurleurs de tout Kétao, était celui de la mosquée la plus proche de mon logement. Bien souvent, c’est carrément le Diable que j’entendais crier ainsi les  « Allah Akbar » ainsi que les autres formules. On dirait que l’hurleur jouissait littéralement de m’importuner ainsi. Lui il était puissant et il priait son « Grand Dieu », mais moi je ne pouvais pas prier le mien, car le mien n’était qu’un « Petit Dieu », et je n’étais qu’un faible humain dans ma chambre en banco (en terre).

 

Une chose était claire et nette, et c’était la première leçon de mon stage qui commençait ainsi au Togo :  le Dieu que ces gens prient n’est pas du tout mon Dieu Existence ! Et c’est le message que le Dieu de l’Islam tenait lui-même en personne à me faire entendre, dès le début de mes travaux au Togo sur le Dieu Existence. J’appelais de mes prières qu’un jour ces agressifs hauts-parleurs se taisent pour toujours, et mes prières seront exaucés. Mais j’apprends aujourd'hui que les hurlements des hauts-parleurs des mosquées de Kétao sont moins agressifs, en particulier celui près de mon logement qui me cassait les tympans. C’était donc moi que le Diable visait particulièrement, et ce hurleur dément qui m’a fait souffrir pendant dix mois n’était donc pas un hasard.

 

C’est avec cela comme toile de fond que j’ai commencé à déguster l’esprit diabolique du cousin Bozisso et de la cousine Hodalou. Je commencerai lentement mais sûrement à découvrir aussi la vraie nature de ma mère et ma grand-mère. Puis la mère me soumet l’idée de construire pour elle à Pagouda. J’étais réticent, d’autant plus que j’ai mon propre terrain à Kétao sur lequel l’idée ne m’était même pas venue de construire pour moi. Mais elle a su me persuader de me lancer dans un projet qui se révèlera un terrible piège et ruine du budget, de quoi décapiter la Science de l’Existence par épuisement des ressources ! Clarisse (qui gérait alors mon argent) fut une des clefs du piège et un instrument de la ruine. C’est ainsi que le vrai visage de la Diablessequ’elle est commença à m’être révélé. Mon stage dans les profondeurs du Monde du Diable s’enrichissait en expériences. J’allais découvrir le Diable sous toutes ses facettes et sous toutes ses formes, jusqu’aux plus cachées et occultes ! À ce propos un stage en pays Kabyè est vraiment très formateur ! J’allais enfin découvrir les secrets du kinaou, des aléwa, des aféla, du hama, de tous les enfants et de toutes les créatures du Diable !

 

 À Kétao, dans mes discussions avec Bozisso entre autres, j’ai assez vite appris l’existence d’une créature démoniaque nommée « éhou », le « chien des sorciers », une espèce de chien invisible, sauf pour ceux qui ont le kinaou. On m’a parlé d’une matière spéciale qui est comme un excrément, que ce chien laisse sur son passage. Mais je n’ai pas eu l’occasion de voir et d’examiner cette étrange matière pendant mes dix mois à Kétao. Mais à Pagouda, nous avons commencé à élever des poules, qui se promenaient en liberté dans la maison et laissaient leur crotte un peu partout. À la même période, nous avons commencé aussi à percevoir une espèce d’étrange crotte sur le plancher de la véranda, et nous remarquions cela au lever du jour, alors que les poules étaient encore enfermées dans le poulailler. La matière avait la taille de crotte de poule, mais sans en avoir du tout l’aspect ou la consistance. Mais dans le doute nous nous disions qu’une poule (ayant quelque problème digestif) nous a offert ce cadeau le soir avant d’aller au poulailler, cadeau de la veille que nous ne remarquions que le lendemain. Cette manière d’expliquer le phénomène obéissait à une logique et un rationalisme tout occidental, ce que justement nous devions apprendre à abandonner pour la Logique d’ALTER.

 

Puis arriva le jour où le poulailler fut entouré de grillages, ce qui offrait aux poules un espace vital suffisant mais ce qui les empêchait aussi de venir nous livrer leurs cadeaux sur la véranda. Un jour, ma femme a préparé des poissons et m’a réservé les têtes et les parties qu’elle et les enfants ne pouvaient pas manger en toute sécurité, car trop pleines d’arêtes dangereuses (il faut prendre toutes les précautions ici car on n’a plus les bonheurs des urgences pédiatriques que nous avions à l’Hôpital Hôtel Dieu à Clermont-Ferrand ! Et la Sécurité Sociale, la « Sécu », c’est fini aussi !) Alors c’est l’habitué comme moi, grand finisseur devant l’Éternel des restes et videur des marmites et des casseroles (que j‘ai toujours été depuis ma plus tendre enfance) qui me chargeais de manger ces parties délicates des poissons, jusque même les arêtes (c’est bon !)

 

Mais ce soir-là ma femme a oublié de me donner les « poissons », laissant la casserole bien fermée sur la véranda, qui est notre espace de cuisine. Le lendemain, elle a découvert une chose étrange, et elle m’a appelé pour la constater : le couvercle de la casserole était à peine entrouvert, mais il y avait plein d’arêtes par terre près de la casserole. Sous mon instance, ma femme me jure presque par le ciel et la terre qu’elle avait bien fermé la casserole la veille, et qu’elle n’a touché à rien quand elle a découvert le phénomène. La situation était donc telle quelle, et je pouvais donc commencer mes analyses scientifiques, le traitement LOGIQUE du phénomène, sans partir de FAUSSES données.

 

Les consignes sont claires là-dessus et, pour avoir essuyé mes foudres en une autre grande circonstance du même genre (ce que j’appelle l’affaire du «Scorpion dans le bocal »), ma femme sait que je ne badine pas du tout sur ce point. Au constat d’une situation anormale ou très douteuse (comme nous en connaissons presque en permanence ici), il ne fallait pas toucher aux objets impliqués et à la configuration. Il fallait me faire constater le fait et relever le plus possible d’indices pertinents. Même dans les meilleures situations d’authenticité, il est n’est pas certain qu’on ait relevé les indices les plus pertinents. Il peut y avoir un détail apparemment sans grande importance, surtout s’il est manifestement loin et séparé de la configuration. On peut alors effacer ou modifier ce détail sans s’en rendre compte. Quand on se sera aperçu de son importance dans la compréhension ou dans les conclusions du phénomène, il ne restera plus qu’à regretter, et à dire : « Zut ! Il m’a encore échappé, le Serpent a encore réussi à filer, le Diable a encore réussi à effacer les traces de son crime, il une fois encore réussi à éliminer la pièce à conviction.»

 

L’enquête est déjà si difficile dans les meilleures situations d’authenticité, et à plus forte raison quand on a gravement modifié la situation et les données, comme ma femme a très facilement tendance à le faire, avant que j’aie fini (ou même commencé !) d’analyser le phénomène ou même simplement d’enregistrer tous les paramètres. L’enquête scientifique est d’autant plus difficile quand l’Ennemi traqué n’est pas n’importe qui, mais le DIABLE ! C’est le FAUSSAIRE et le FALSIFICATEUR numéro un des preuves scientifiques. C’est le fabricant numéro un des FAUSSES preuves qui ont l’air plus que vraies. Les archives de l’histoire et de la préhistoire regorgent de ce genre de FAUSSES preuves si vraies et si authentiques ! Que disent réellement les ossements des dinosaures, les homo ceci et homo cela ? Où sont dans cela  Adam et Ève, l’Arbre de la connaissance (de l’expérience) du bien et du mal, le Mensonge du Serpent, le Diable et le Péché originel ? Des NON EXISTENCES, de la FAUSSE science ? Ou au contraire c’est le Diable qui efface les traces de son crime, qui transforme son crime en NON EXISTENCE, qui fabrique de FAUSSES preuves pour brouiller les pistes, pour brouiller la science ?

 

Les ossements sont des FAITS, exactement comme les arêtes des poissons autour de la casserole. Mais que disent exactement les ossements ? Ont-ils été retouchés pour falsifier la science ? Les sciences actuelles fonctionnent avec la dangereuse et implicite hypothèse de la NON EXISTENCE d’un Falsificateur, de l’Ennemi qui sème son Ivraie dans le Blé de l’Existence. On connaît bien le NON (appelé connecteur de NÉGATION), mais on ignore que c’est un ÊTRE au plein sens du terme, qui transforme fondamentalement les EXISTENCES (les réalités, les faits, les vérités) en NON EXISTENCES (NON réalités, en NON faits, en NON vérités). Le NON, c’est le Diable, c’est le Menteur, c’est le Falsificateur, c’est celui qui sème l’Ivraie dans le champ de Blé. Le démasquer n’est pas une simple affaire, le prendre en flagrant délit en examinant ses signatures (ses œuvres signées) n’est pas facile. En effet, on peut soi-même faire le jeu du Diable, être son instrument qui détruit les preuves qui l’incriminent. J’en suis très conscient moi-même, et c’est pour cela que je prends mille précautions qui me font passer au mieux pour un maniaque ou un paranoïaque et au pire pour un FOU !

 

Mais qu’importe le prix à payer pour confondre enfin le Diable, lui enlever son masque et ses déguisements, et révéler son visage au grand jour. Les consignes sont claires : ne pas modifier la configuration à la découverte d’une situation anormale ou suspecte. Un simple détail qui change et cela peut complètement changer l’interprétation et la lecture qu’on peut faire d’une situation. Si on trouve dix scorpions dans les intérieurs d’une maison, cela réduit considérablement les hypothèses de savoir que ces intérieurs sont hermétiquement protégés de l’extérieur. Cela ne laisse comme hypothèses que par exemple une prolifération à l’intérieur des pièces, ce qui est étonnant car les intérieurs des chambres ne sont pas l’habitat « naturel » et préféré des scorpions. À moins d’avoir été téléguidés exprès ou qu’on vive dans un milieu qui est littéralement un royaume de scorpions, ils ne s’y retrouvent qu’occasionnellement au gré des errements. C’est encore plus étonnant de trouver un scorpion dans un bocal duquel il se débat désespérément pour sortir. La surface glissante du verre élimine l’hypothèse qu’il soit monté sur cette surface, et c’est justement pour cela qu’une fois à l’intérieur il n’arrive pas à en ressortir (car il retombe à chaque fois au fond). D’où la question : comment a-t-il pu avoir accès au goulot de la bouteille, au col qui porte les fleurs, pour se retrouver au fond ?

 

 La seule explication dans l’état actuel de la logique (la Logique de NON), est qu’il eu accès à l’ouverture par les fleurs artificielles. D’où l’importance de tout ce qui était en contact avec ces fleurs (car dans l’état actuel des choses les scorpions ne volent pas), car ce sont autant de voies d’accès aux fleurs puis au col du bocal. Il y avait des Bibles et d’autres objets autour du bocal et pouvant servir de tremplin. L’esprit très étonné par ce scorpion au fond de la bouteille cherche automatiquement du premier regard tous les contacts et les éventuelles voies d’accès. Et les choses étaient très claires et nettes ce jour-là : Le bocal n’était en contact qu’avec le meuble sur lequel il reposait, et les fleurs qu’ils portent n’avaient que quelques points de contact avec le mur. Alors il n’y avait que deux explications au problème : le scorpion est grimpé sur le bocal jusqu’au col, hypothèse vite éliminée vue la surface glissante du verre ; et la seconde explication est qu’il a eu accès aux fleurs en venant du mur et en profitant des points de contact avec le mur. Il a ensuite navigué dans les fleurs jusqu’au col, pour se retrouver au fond du vase. C’est l’explication qui s’impose.

 

Le neuvième scorpion a non seulement confirmé cette explication, mais il a comme indiqué la provenance de ce septième scorpion. Le neuvième descendait d’un espace entre le mur et le plafond presque au dessus du bocal. C’était un soir, à la coupure de l’électricité. À la faveur des ténèbres, l’animal diabolique a commencé à sortir lentement du plafond, au-dessus de la lampe éteinte. La lumière de la lampe de secours (une lampe de camping) a permis à Lauriane et sa mère de voir le démon qui descendait accomplir la mission que les précédents n’ont pas réussi à accomplir. Les pinces et la moitié avant du corps était sorties, mais l’autre moitié avec le dard de la mort était encore dans le plafond. Un scorpion ordinaire continue sa descente, mais pas un scorpion qui avait l’air de savoir qu’il a été vu. Il stoppe sa descente, s’immobilise un bon moment. Et moi j’attendais qu’il soit suffisamment descendu pour lui régler son compte avec le lourd chausson masseur de Tata Minou-Minou. Très efficace pour aplatir une créature du Diable de ce genre sur le sol ou sur le mur. Le tout est de bien viser. Mais l’étrange neuvième scorpion semblait lire dans nos pensées, la mienne en particulier. Le suspens a duré un bon moment, puis il est remonté dans le plafond.

 

C’est le cinquième scorpion qui dans la première chambre à coucher a révélé leur provenance « céleste ». Le plafond devrait normalement nous protéger de toutes les bêtes qui peuvent venir des points d’entrée de la tôle du toit, ou des failles entre la tôle et le mur. Il ne devrait avoir de tels points de passage. Mais joli travail de ce diabolique maçon Étienne Gnadao de Pagouda, qui s’est bien assuré de laisser des points de passages pour les aimables créatures de son Dieu le Diable, malgré toutes mes consignes strictes lors des travaux de finition et d’étanchéité. Mais ce maçon était beaucoup plus efficace pour se bagarrer avec son employeur-client, pour demander des augmentations de main-d’œuvre (alors qu’il était bien payé !) que pour finir le travail dans le temps et avec la qualité demandée par son employeur-client. Il prenait une main-d’œuvre pour une armée de travailleurs qu’il était sensé engager pour faire le travail dans le temps. Mais ce fils du Diable travaillait seul la plupart du temps pour un profit maximal de cette main-d’œuvre conséquente et vraie manne qui venait de France, de la Banque de France. Clarisse (une petite sœur de Pagouda à qui j’ai confié mon chantier et qui l’a engagé pour moi) s’empiffrait de cette manne, dont elle a appris à ses acolytes à profiter aussi. Et le dindon de la farce, le naïf ange qui se faisait dévorer par toute cette horde de démons, c’est évidemment moi. Étienne Gnadao prenait du retard dans les travaux, et l’ange lui accordait des délais supplémentaires, SANS AUCUNE PÉNALITÉ sur la main-d’œuvre !

 

Mais quand fatigué de ces promesses NON tenues (le Diable ne tient pas ses promesses !) de faire le nécessaire pour que les délais soient respectés (en engageant une vraie main-d’œuvre pour laquelle il était payé), le naïf ange demande tout simplement à Étienne Gnadao de signer (toujours sans aucune pénalité sur la main-d’œuvre !) un engagement écrit de finir les travaux dans un dernier délai qui lui était accordé (car j’étais moi-même limité dans les délais, car ma famille arrivait sous peu de France), il répond : « Je ne suis pas idiot pour signer un tel engagement. Si tu veux que je finisse les travaux dans les nouveaux délais que tu me fixes, tu dois augmenter ma main-d’œuvre ». C’était le comble ! À commencer par Alexandre, puis ma mère à Kétao, puis Clarisse, etc., je découvre de plus en plus depuis mon retour de France que l’idiot, c’est moi ! On me faisait payer cher ma gentillesse, mon indulgence et ma générosité, qui sont des défauts dans le Monde du Diable, et plus encore quand on a affaire avec les enfants du Diable, des démons qu’on prend pour des humains. Mais j’étais justement là pour les découvrir dans toute leur profondeur et méchanceté. Il faut être à Pagouda pour découvrir des phénomènes comme Étienne Gnadao, une personne pourtant considérée comme « bien » dans le milieu . Mais c’est avec les yeux du Dieu Existence qu’il faut désormais voir tout, que ce soit Étienne Gnadao, un scorpion, une souris ou un simple et apparemment innocent pigeon ! Car les apparences sont plus que jamais trompeuses, surtout quand on est éclairé par la Logique d’ALTER. Avec cette logique on a les yeux ouverts et on voit enfin des choses que personne d’autre sur terre ne voyait avant, à part des gens comme Jésus Christ ou les prophètes. Ils sont aussi spéciaux que les possesseurs du kinaou ou du hama, les voyants qui tiennent leur faculté de NON, du Diable.

 

Avec la Logique d’ALTER, on voit le Diable et le Mal là où personne ne voit rien d’anormal. Pour cela on passe vraiment pour être paranoïaque ou FOU dans le Monde du Diable. Cette réponse très osée et très effrontée très inattendue du maçon m’a mis dans une telle colère que je lui ai immédiatement demandé de quitter mon chantier. Quelqu’un d’autre avec un meilleur esprit, et « C’est vraiment le Diable » (selon l’expression)  si on ne trouve pas un seul au Togo, terminerait le travail. Puisqu’il n’y a aucun engagement écrit entre lui et moi(ce n’est pas la pratique ici, car tout y est basé sur la « confiance » et l’« engagement moral »), et puisque justement il refuse un tel engagement, il ne pourrait pas dire que je ne lui ai pas payé la totalité de la main d’œuvre que je me serais engagé par écrit à lui payer. Mais ce fils du Diable refusait de quitter le chantier, car je ne suis pas son employeur, mais Clarisse qui l’a engagé. Seule Clarisse peut dont le renvoyer. Voilà qui est encore plus fort. Et pourquoi alors quand je lui payais  ses dodues tranches de main-d’œuvre il ne refusait pas de les prendre de ma main car ce n’est pas moi son employeur ? Et justement ce démon, membre comme Clarisse de l’Église Évangélique Presbytérienne, disait qu’il ne quitterait le chantier que si je lui payais la TOTALITÉ de la main-d’œuvre. Pour le travail qui restait à faire, c’était déjà très généreux si je lui payais le prorata (que je voulais lui payer), qu’il ne méritait même pas (à cause des retards de délais et des désagréments). Mais cet « Étienne le Martyr »  réclamait la TOTALITÉ de sa main-d’œuvre. Et des choses de ce genre vont à l’église pour prier Dieu au nom du Christ, pour écouter la Parole de Dieu et du Christ !

 

Ô Existence mon Dieu, ô mon Dieu Existence,

Qu’est devenu le christianisme de mon Seigneur Jésus Christ ?

Le Diablea semé son Ivraie dans le Champ de Blé du Maître,

L’Ivraie est elle aussi appelé « Chrétien » comme le Blé,

Et on ne sait plus faire la part entre l’Un et l’Autre.

Mais  l’Ivraie a maintenant bien grandi,

C’est enfin le temps de la Moisson

Où il faut arracher l’Ivraie du Champ de Blé du Maître.

Le Diable résiste de toutes ses forces,

Le NON m’assaille avec ses scorpions,

Aussi bien ceux avec deux pinces et un dard à l’arrière,

Que ceux à qui tu as donné deux pieds pour marcher et chercher un travail honnête,

Deux bras pour travailler et gagner leur pain à la sueur de leur front,

Mais dont la bouche est un dard et un croc de Serpent.

Ces scorpions dépouillaient l’AUTRE de ce qu’il a gagné à la sueur de son front en France,

De ce qu’il a gagné en travaillant dur en ZEP, pour éduquer Miloud.

La Diable résistait et lançait à mon assaut toutes ses hordes,

Mais tu me sauvais, tu me sauves, car tu as toujours le dernier mot.

Le NON est supprimé, ton Théorème triomphe.

L’Ivraieest séparé et brûlé dans le Feu éternel ;

La part du Diable et de ses enfants est le Lac de Feu ;

Mais tes enfants resplendissent comme le soleil dans ton Royaume.

 

            Je suis allé expliquer la situation au commissaire AGOUDA Tchabodjo, et lui demander de faire son travail, d’évacuer le maçon Étienne Gnadao de mon chantier. Et un des hommes du commissaire, qui devait aller voir la situation sur le chantier et appeler convoquer le maçon au commissariat, me demandait de payer pour son « carburant », pour qu’il fasse son travail. Tout cela four faire une distance de quelques minutes à moto (Pagouda n’est quand même pas Paris !). Ou alors pour un moindre coût, il me fallait apporter la convocation moi-même au maçon. J’ai choisi la solution la moins coûteuse, j’ai payé pour avoir la convocation à donner au maçon sur le chantier. Mais Étienne Gnadao est venu de lui-même, pour se plaindre lui aussi au commissariat, et il demande au commissaire d’exiger de moi que je le laisse finir le chantier à son rythme et dans ses délais à lui, ou alors je me devais de lui payer la TOTALITÉ de la main-d’œuvre, et il alors il quitterait le chantier.

 

Et que pense-t-on que le commissaire allait faire face à cette ABERRATION ? Je croyais qu’il allait entrer dans une colère et donner à ce maçon une punition qu’il mérite. La moindre des choses était de le sommer de quitter le chantier et de négocier avec moi un payement au prorata (vu que le travail n’était pas fini). Il pouvait même exiger une certaine pénalité sur cette main-d’œuvre, mais je ne lui demandais pas tant ! Mais à ma grande surprise, le commissaire AGOUDA Tchabodjo (il est  musulman) me demandait de céder aux conditions du maçon, de le laisser finir les travaux dans les délais dans lesquels il estime pouvoir les finir, et pour lesquels il se serait engagé par écrit au commissariat. Non seulement j’ai été débouté pour ma demande de renvoi immédiat, mais c’est le maçon qui fixe les délais. Il a commencé le chantier en février 2005 pour construire juste une maison de quatre pièces, une véranda, un WC et une douche. Cela pouvait très largement se faire en deux mois avec une vraie main-d’œuvre, et non pas avec un maçon qui travaillait seul pour empocher la main-d’œuvre d’une cohorte d’ouvriers. Nous étions en juin. S’il décide de finir les travaux en août ou en octobre, alors que d’autres travaux attendent la fin des siens pour commencer, alors que la maison doit être meublée, alors que ma famille arrive en juillet, je devais accepter cela d’après la logique du commissaire AGOUDA Tchabodjo. Tout ce que j’ai obtenu ce jour-là, c’est que je laisse le maçon terminer le travail dans mes délais à moi.

 

Mais je savais que la meilleure solution était de renvoyer ce maçon. En effet, quand l’état d’esprit est de cette nature et quand les rapports prennent cette tournure, il est si facile à un maçon fils du Diable de saboter le reste du travail pour empocher sa fichue main-d’œuvre. Je lui disais : « Bouche bien hermétiquement l’espace entre la mur et la tôle, de sorte que même une araignée ne puisse pas entrer. »  Mais que pensez-vous qu’il avait à l’esprit quand il me regardait de ses yeux d’« Étienne le Martyr » ? Que croyez-vous qu’il allait me cracher à la figure si j’insistait ? Le plus aimable aurait été : « Si tu voulais que je prenne le temps de boucher tous les trous qui n’offrent aucun passage, même aux araignées, il ne fallait pas m’imposer tes délais mais me laisser travailler selon mes délais. Et si tu tiens à ce que je fasse un travail si minutieux en si peu de temps, alors augmente-moi ma main-d’œuvre.» C’est pour cela qu’il fallait carrément renvoyer un tel maçon.

 

Un an après, pour une fausse accusation contre moi, le commissaire AGOUDA Tchabodjo n’hésitera pas à me mettre en PRISON alors que je venais porter plainte pour provocation à domicile, domicile dont justement la construction s’est faite dans les conditions que je décris. Étienne Gnadao est un maçon honorable à Pagouda, jugé consciencieux et sérieux, bref il n’est pas du genre à faire la prison pour le comportement qu’il a eu, mais moi je suis du genre à devoir céder dans ce monde face à Étienne Gnadao, et à faire la prison.

 

Un autre maçon est venu plus tard rendre plus hermétique la maison. C’était après que nous ayons commencé à souffrir sur le plafond des désagréments ce qui normalement sont des souris et des chauves-souris. Ce plafond est normalement une deuxième protection contre tout ce qui pouvait venir de l’extérieur en passant par le toit en tôle ou ses par ses jonctions avec le mur. Et les portes et les fenêtres sont munies de doublures grillagées que j’appelle portes-moustiquaires. Pas de quoi laisser passer un scorpion ! Mais nous sommes en présence de scorpions spéciaux dont les yeux sont des loupes et des microscopes, qui arrivent à trouver les seuls passages pour accéder jusqu’à la surface du plafond. Et l’harmattan a fait rétracter peu le bois du plafond, ce qui a créé dans toutes les pièces des espaces entre le mur et le plafond. Et ces scorpions ne manquent évidemment pas ces espaces. C’est par un tel espace que le cinquième scorpion est descendu en compagnie d’une araignée (dans la première chambre à coucher), nous révélant ainsi leur provenance céleste. Celui-ci fut raté ce jour-là et put remonter au plafond, mais sa compagne araignée fut abattue. Mais le sixième, toujours dans la première chambre, le plus énorme de tous, ne fut pas raté.

 

C’était le soir où nous sommes rentrés d’une  balade avec Arcel dit « Togolais » dans les « jardins » de la campagne de Pagouda. À l’aller, nous avons salué deux démons assis sous le gros baobab, et au retour, à la nuit tombante, ils étaient toujours là sous le baobab, et Arcel nous a quitté et nous sommes rentrés. Je rentré dans la pièce sans allumer. Mais une forme sombre avait attiré mon attention au niveau du plafond, qui n’avait aucune raison d’être plus suspecte que de très nombreuses formes permanentes (souvent des taches de peinture) que l’on rencontrait un peu partout dans la maison. Mais je fut pris d’une très forte intuition que celle-là n’était pas comme les autres, qu’elle méritait un examen particulier, un coup de lumière, et j’ai allumé. Et alors quelle horreur ! L’horreur fut abattue. Mais le huitième scorpion m’échappera dans les mêmes conditions dans cette chambre. Il descendait du plafond pour aller prendre place dans la robe de ma femme, sur cintre et accrochée au mur. Dès que j’allumai et que je me suis mis à m’approcher de lui, il est remonté au plafond. Et le dixième s’est livré au même spectacle d’intimidation que le neuvième, au dessus de mon bureau et de mon ordinateur Gericom. Comme le précédent, il n’est pas descendu suffisamment pour que je puisse le liquider. Depuis, ces espaces sont soigneusement colmatés par des cartons.

 

Le plafond, qui normalement une protection, est le théâtre de phénomènes très étranges, de bruits très irritants s’ils ne sont pas carrément infernaux, sensés avoir pour cause des « souris »,  de « simples souris » ! Des « souris » dont les pas sur le plafond sont ceux d’animaux au moins de la taille de lapins, des « souris » qui font tomber des pierres ou des cailloux sur le plafond, qui roulent des pierres, des « souris » qui font cela pour me perturber dans mon travail de rédaction, pour rompre le fil de mes idées, qui font surtout cela au moment des prières, des médiations, de la lecture de la Bible, des « rêves et visions » de la nuit (juste au-dessus de mon lit pour me réveiller et couper mon sommeil), des « souris » qui font cela TRÈS SOUVENT en parfait SYNCHRONISME avec les appels du muezzin de la mosquée d’à côté et les hululements lugubres des « oiseaux nocturnes » et autres « oiseaux siffleurs » (dont les sifflements sont si FAUX qu’on perçoit aisément qu’il ne s’agit pas de « simples oiseaux » qui sifflent). Quand ce synchronisme se produit une fois, il s’agit d’une « coïncidence ». Deux fois, c’est déjà plus douteux, mais ça peut encore être une coïncidence. Trois fois, il faut beaucoup de FOI du Diable pour croire à ce HASARD, à cette NON EXISTENCE de relation ! Mais quand cela devient une HABITUDE, alors  il faut vraiment haïr le Dieu Existence pour continuer à parler de HASARD ou de simple « COÏNCIDENCE », de NON EXISTENCE de relation à analyser avec la Science de l’Existence et la Logique d’ALTER !

 

C’est exactement de cette haine pour le Dieu Existence qu’on serait coupable si on parlait de NON EXISTENCE de quelque chose de diabolique dans ces attaques de scorpions. Et que dire alors du fait de trouver un scorpion dans ce bocal ? Si c’était vraiment un « hasard », un « phénomène aléatoire » ou un « concours de circonstances », pour trouver un scorpion dans un tel bocal, il aurait fallu que les intérieurs soient envahis de milliers et de milliers de scorpions. Alors un d’entre eux aurait fini par s’égarer et atterrir dans ce bocal. Mais c’est déjà TRÈS ÉTONNANT de trouver un seul scorpion dans les intérieurs les plus hermétiques de tout le voisinage. Comme je l’ai expliqué, nous n’avons pas un Hôpital Hôtel Dieu à côté, et  nous prenons toutes les précautions contre les moustiques, les insectes et autres bêtes dangereuses, en ayant par exemple nos portes et nos fenêtres doublées par des portes et fenêtres moustiquaires (avec des grillages aux mailles fines) qui laissent passer l’air mais qui arrêtent les moustiques. Elles sont toujours fermées, et ne sont ouvertes (les portes principalement) que pour nos entrées et sorties, et refermées aussitôt. Les consignes sont bien nettes et les habitudes sont bien rodées. Avec le plafond, voilà qui devrait causer beaucoup de soucis pour les insectes qui tiendraient à pénétrer dans les intérieurs. Trouver une araignée, une cigale ou un cafard à l’intérieur devrait très exceptionnel, et pourtant ! Que dire alors des chenilles, des scolopendres, et même des SOURIS ! Oui, des SOURIS. Pas une, pas deux, mais à ce jour nous avons tué une quinzaine de souris dans ces conditions de BLINDAGE !

 

La question est toujours la même : On voit de « simples souris », comme « tout le monde » en a ici chez lui. Mais mon Dieu Existence sait ce que cachent dans notre cas les souris qui réussissent à passer nos dispositifs sensées arrêter des moustiques, pour investir nos intérieurs. La logique et l’explication est la même que pour le septième scorpion. Il fallait vraiment VOULOIR y aller dans ce bocal à fleurs artificielles sur le meuble à chaussures dans le séjour. Ou alors il fallait y être dirigé et poussé malgré soi. Je ne pense pas qu’un scorpion se soit donné tant de mal pour franchir la barrière du toit, du plafond, pour descendre le long du mur, pour se diriger exactement vers ce bocal de fleurs, pour trouver exactement les points de contact avec le mur, pour monter dans les fleurs, pour s’y promener afin de trouver exactement le col, et pour finir dans le fond du bocal, duquel il luttait désespérément pour sortir.

 

Pour plus de précaution, j’ai demandé à ma femme de fermer très délicatement le col du bocal avec du papier et du  scotch, le temps que j’aille chercher des témoins pour venir voir le phénomène. Mais ma femme en a profité pour nettoyer la surface du meuble, pour ranger « proprement » les Bibles et autres affaires sur le meuble, etc., ce qui donnait le sentiment d’une belle mise en scène avec un scorpion capturé et mis dans le bocal ! Pour les photos, il me fallait donc reconstituer la configuration que j’avais mémorisée avant de sortir chercher des témoins. Mais c’est tellement mieux les photos dans la configuration originale ! D’où ma colère et l’injonction faite à ma femme de ne plus commettre ce genre d’erreur, de ne plus être l’instrument du Diable qui détruit les preuves de ses crimes ou de sa présence !

 

Voilà pourquoi je tenais à ce que le phénomène de la casserole aux poissons que ma femme me faisait découvrir soit le plus authentique possible. Car sa nature est du même genre que le phénomène du scorpion dans le bocal. Cette fois-ci, quelque chose est venu la nuit se régaler de tout ou presque des poissons de la casserole, en laissant les arêtes à côté, au cas où cela me dirait de finir le repas. Mais je n’en voulais pas à cette chose pour ce vol de ma pitance, ce n’était pas mon souci et notre souci. Mais le plus étonnant et inquiétant est que cette chose a fait tout cela en ayant à peine entrouvert le couvercle. On a donc beaucoup de mal à comprendre comment la chose a pu sortir les poissons dans ces conditions. La situation éliminait très vite des hypothèses comme un chat, une souris, ou quelque animal nocturne connu dans le milieu. Mais la chose a eu la gentillesse de laisser une importante signature de son exploit à côté des arêtes, comme pour éviter à nos esprits occidentaux de s’égarer dans des raisonnements classiques. Elle a laissé cette étrange matière à côté des arêtes, celle que nous prenions pour des crottes de poules. Voilà qui défie toutes les conceptions occidentales,  qui chercheront à trouver des explications « rationnelles ».

 

RATIONNELLES, oui car je suis un très grand adepte du RATIONNEL, tant et si bien que je prône aujourd'hui que TOUT , y compris Dieu, le Diable, les anges, les démons, l’amour, la haine, la vérité, le mensonge, le bien, le mal, la vie, la mort, la vie après la mort, la résurrection, l’au-delà, les miracles, etc., doivent avoir une EXPLICATION RATIONNELLE, une EXPLICATION SCIENTIFIQUE ! Là n’est donc pas le fond du problème, je ne prône pas l’IRRATIONNEL, le NON RATIONNEL ; mais le PROBLÈME est justement le NON pour dire par exemple NON RATIONNEL, NON EXISTENCE, NON RÉEL, etc. Le vrai problème est de savoir avec quelle RAISON, quelle LOGIQUE on explique les choses ! Et ce qui se passe ici incite plus que jamais à changer de logique scientifique pour pouvoir enfin expliquer TOUT scientifiquement ! La Logique de NON ne peut pas permettre de prendre en défaut le NON lui-même qui est le PROBLÈME. Avec la Logique de NON, la science ne peut qu’être une VOYANT Cécile, et le scientifique ne peut qu’être un VOYANT Aveugle, un VOYANT NON VOYANT. C’est cela les sciences occidentales. Si clairvoyanteset si éclairées mais pourtant si aveugles quant aux réalités les plus profondes !

 

La VUE est limitée, du simple fait de fonctionner avec NON, c’est la NON Vision, beaucoup de réalités resteraient à jamais NON visibles avec NON.  Mais avec ALTER, c’est l’ALTER Vision, le NON visible devient AUTREMENT visible, toujours visible d’une AUTRE façon, d’une ALTER manière ! Quand on a vu dix scorpions en six mois, dans des intérieurs les plus hermétiques du coin, là où on devrait à peine  croiser un en six ans, quand on trouve un dans un bocal où l’on ne devrait pas trouver un en six mille ans, on peut dire qu’on a VU le NON lui-même, on a VU le Diable ! En seulement six mois, nous avons vu plus de scorpions dans nos intérieurs que les voisins (ceux à l’ouest par exemple) en vingt ans. Et pourtant, ils n’ont pas de portes et fenêtres anti-moustiques, et leurs portes et fenêtres restent presque tout le temps grands ouvertes. Ils n’ont pas de plafonds, et l’habitation est sans clôture (leur cour communique donc directement avec la végétation environnante), bref tout peut y rentrer et de partout ! Et en saison de grande chaleur (saison de plus grande abondance de scorpions), ils dorment dehors et à même le sol. Si donc, malgré les protections dont nous nous entourons, nous croisons chez nous dix scorpions en seulement six mois, et surtout si nous allons jusqu’à en trouver dans un bocal, alors ce sont des millions que les voisins devraient enregistrer dans leurs intérieurs (au cas où l’on penserait que c’est l’abondance de ces bêtes dans les parages qui explique le phénomène).

 

J’ai sonné de la trompette autour de cette affaire, pour que les responsables (j’ai montré le spectacle à l’un des suspects) sachent que je ne suis pas dupe quant l’origine démoniaque du phénomène. J’ai montré les photos du phénomène à peu près à toute la moitié de la Binah, pour qu’ils voient leurs propres visages de diables. Ce qu’ils font dans les ténèbres, je le dis et le montre au grand jour.

 

Je m’en veux de n’avoir pas eu le réflexe de prendre des photos dans le cas de la casserole aux poissons (le phénomène eut lieu le 21 août 2006), mais j’ai raconté le fait à plus d’un. J’ai raconté aussi que dans ces jours-là, Lauriane, qui a découvert le scorpion dans le bocal dans le 16 mars 2006, a rapporté un phénomène dont elle a été témoin le matin du 5 septembre 2006. Elle était assise sur le lit, et a vu une espèce de chien bizarre et très poilu qui passait au pied du lit, et qui a disparu en arrivant au niveau du mur. Je fais confiance à ce qu’elle a vu, comme cette fin d’après midi où elle m’a rapporté que sa mère l’a envoyée chercher quelque chose dans la chambre. En entrant, elle a nettement vu une ombre (« klèmou » en kabyè, précise Jules qui connaît le phénomène, et qui dit qu’il s’agit tout simplement d’un éléou ou démon) qui était  assis sur le lit. Elle croyait que c’était moi, mais j’étais dehors avec les autres. Puis pendant qu’elle regardait fixement l’ombre, elle a disparu.

 

Lauriane est assez fiable, et elle n’a pas inventé cette autre vision du « chien bizarre très poilu », la vision de ce qui répondait au signalement de l’« éhou ». Elle, son frère et leur mère ne sont pas nés ici, ils débarquent de France, et ils découvrent au fur et à mesure les lugubres réalités du monde Kabyè. Je suis à peine moins naïf qu’eux, car je suis né ici, et je connais par ma culture d’origine d’existence de nombres de choses, sans les avoir vécues ou expérimentées, en tout pas  avec le regard d’un enquêteur scientifique. Après avoir vécu une vingtaine d’années en France et baigné dans le scepticisme occidental, bien de choses ont été comme gommées de mon esprit. Je redécouvre le Togo et des réalités que j’avais pour ainsi dire « oubliées », et j’en apprends de nouvelles ! Je suis plutôt un borgne qui guide des aveugles, et c’est la Science de l’Existence et la Logique d’ALTER qui sont ma véritable Lumière, qui me rendent CLAIRVOYANT. Je ne sais pas ce que posséder le kinaou (ou « clairvoyance » pour les kabyè), je ne sais pas quel effet cela fait de voir avec le kinaou, mais je sais quel effet cela fait de voir avec ALTER !

 

Et ALTER m’apprend à ne plus nier des existences, à cesser de parler de NON EXISTENCES, à ne plus raisonner avec NON. Il m’apprend qu’il existe toujours une réalité derrière le plus invraisemblable des phénomènes. Si l’« éhou » n’existe pas sous une forme, il existe toujours sous une AUTRE, sous une ALTER. Là où on parle de NON réalité avec NON, on parle toujours d’ALTER réalité ou AUTRE réalité avec ALTER. Là où on parle de NON EXISTENCE avec NON, on parle toujours d’ALTER EXISTENCE ou AUTRE EXISTENCE avec ALTER.

 

Après ce phénomène de la casserole au poissons, nous avons un jour découvert sur le sol de la véranda une nouvelle « crotte » de ce que j’appelle maintenant « éhou ». Quand Essohanam (une fille-mère de la maison voisine) est venue chez nous ce jour-là, je lui ai simplement demandé d’examiner la matière par terre. Très intriguée et visiblement troublée, elle hésitait à dire vraiment ce qu’elle pense. Puis elle finit par dire que cela avait tout l’air d’une « crotte de dou ». Le « dou » est normalement le « boa » ou le « gros serpent ». Et elle précisa : « aféla dou », ce qui signifie le « gros serpent des sorciers ». Et elle précisa qu’elle n’en était pas sûr. Elle proposait d’aller appeler un « connaisseur » du coin. Mais ce jour-là je n’avais pas envie qu’elle aille appeler ce « connaisseur », car je le soupçonne de bien de choses, et le remède peut être pire que le mal.

 

Jules est celui qui comme Essohanam par la force des choses (non pas de bon gré mais forcés par la justice qui avaient besoin de témoins autres que la horde prête à de faux témoignages contre moi) a  témoigné à mon procès, et a dit ce qui s’est passé réellement ce 8 juin 2006 avec ma mère, jour où le commissaire AGOUDA Tchabodjo m’a mis en prison. C’est ce qui a permis à la justice de voir un peu plus clair dans la machination, ce qui m’a évité la lourde peine et la destruction de ma vie, ce que mes ennemis déclarés complotaient (et complotent encore !) contre moi. Mais depuis, Jules et Essohanam me font les « payer » ou les « récompenser » pour m’avoir « sauvé » de mes ennemis. Ce n’était pas l’amour du prochain ou le souci de la vérité ou de servir la justice qui motivait leur « témoignage à décharge », mais d’autres mobiles. C’est ainsi ici, c’est ainsi le pays Kabyè ! Le collaborateur d’aujourd'hui est le Judas de demain, et le sauveur d’aujourd'hui est le tueur de demain. L’« ange » d’aujourd'hui cache le démon de demain, et il faut toujours éprouver l’« ange » et le sonder, pour découvrir ce qu’il peut être au plus profond de lui-même.

 

Jules devait venir ce jour de cette nouvelle signature de l’« éhou ». C’est pourquoi j’ai dit à Essohanam que  je préfère l’avis de ce « spécialiste »-là. Elle a crié en disant : « Je ne savais pas que Jules était un spécialiste de ces choses ! » Mais je l’avais plutôt dit par forte intuition. Quand Jules arriva, je lui ai dit : « Jules, éclaire-nous sur une étrange chose. Nous avons besoin de l’avis du connaisseur que tu es. Regarde bien cette matière sur le sol et dis-nous ce que tu penses que c’est.» Il prit alors une brindille pour jauger la consistance de la matière et a dit aussitôt : « C’est de la crotte de l’éwiou ». Je demande : « Tu dis éwiou ou éhou ? » Il répond « Des gens ailleurs appellent quelque chose éhou, mais ici on parle de l’éwiou, en tout cas c’est lui qui fait des crottes comme celle-là ». Il faut dire que le kabyè a beaucoup de variantes. Et je demande alors à Jules : « Qu’est-ce que c’est exactement cet éwiou ? » Et il explique : « C’est  le gros serpent des sorciers.»

 

Jules confirme donc le diagnostic d’Essohanam, puis visiblement troublé, il ajoute : « Si vous commencez à voir l’éwiou ici, c’est que la situation est critique, le danger est arrivé ».  Et je lui réponds : « Cela fait déjà des mois et des mois que l’éwiou a commencé à nous rendre visite, mais nous sommes toujours là. Quand ils ont essayé en vain de nous éliminer avec les scorpions, ils ont essayé bien d’autres choses, toujours sans succès, car mon Dieu Existence nous protège. Ils se fatigueront, ils s’useront, car mon Dieu est plus fort.»

 

Quand je disais « ils », je savais de qui je parlais. Certains noms ne sont pas des secrets pour Essohanam et Jules, mais ils sont loin de tout savoir, et surtout à quel point eux-mêmes sont des cobayes minutieusement éprouvés et analysés par la Science de l’Existence. Ils sont soumis à un genre de test de vérité dont ils ignorent complètement la nature et la logique. Ils sont les personnes de « confiance » aujourd'hui, car il faut toujours donner leurs chances aux gens, avant d’avoir une vraie raison de les condamner. Ce qu’ils font de bien est écrit pour le modèle qu’ils offrent, pour la leçon, pour la Science de l’Existence. Mais ce qu’ils font de mal est aussi écrit, pour le modèle qu’ils offrent, pour la leçon, pour la Science de l’Existence.

 

Et la triste loi vérifiée à Pagouda est que la personne de « confiance » aujourd'hui est le Judas de demain. Je sais que tout ce que je dis aux personnes de « confiance » d’aujourd'hui finit par parvenir d’une manière ou d’une AUTRE aux « ils », aux ennemis, comme ce fut le cas avec Arcel dit « Togolais », comme ce fut le cas d’Éguim de Kétao, le maçon qui a  remplacé par la suite Étienne Gnadao pour de nouveaux « contrats » (la construction du mur de clôture principalement). Avant eux, il y avait Clarisse la grande personne de « confiance » de Pagouda. Je lui ai confié tout mon argent, mon chantier, pour ne parler que de cela. Avant cela, il y avait des personnes de « confiance » à Kétao : principalement la mère, la grand-mère N’na, la sœur Noëline, le cousin Bozisso, etc. Il y avait des « amis » de Kétao, comme par exemple Wahab le soudeur. Avant tout ce monde il y avait Alexandre, une  très grande personne de « confiance » et mon « confident » quand j’étais en France. Et il y a aussi les Témoins de Jéhovah en France. De grandes personnes de « confiance ». Et enfin il y a le Togo mon pays natal, la France que j’ai appelé Estelle, et le Monde.

 

Il ne fait pas bon d’être un ange dans au pays des aléwa, car alors les démons ne supportent de voir un ange qui ne veut pas devenir comme eux ou qui ne veut pas se laisser posséder. Ou bien l’ange prend la couleur de tous et participe à cette confusion générale entre anges et démons, entre Blé et Ivraie, ou bien il tient à être un ange, et alors il faut l’abattre. Oui, il ne fait pas bon d’être naïf, innocent, candide, ingénu, dans le  Monde des aléwa, dans le Monde de NON, dans le Monde du Diable.

 

Pagouda et Paris sont très différents, ET POURTANT ! Comprendre profondément un monde comme le monde Kabyè, c’est enfin vraiment comprendre le monde actuel.

 

 

            Sommaire de la partie

Le Blé et l’Ivraie

 

         La Science dont l’esprit de Clarisse est l’ennemi

 

            Comme déjà dit, le 19 avril 2006 à Pagouda, je travaillais tranquillement aux documents comme « C’est Dieu qui sait » (qui est la traduction du kabyè « Essozimna », et qui lettre adressée au Président de la République togolaise) et « X Président » (lettre adressée au Président de la République française). Mais ce mon activité de rédaction a été brutalement interrompu par une diabolique provocation de Madame Lassindala (Clarisse), ce qui a entraîné une très violente confrontation avec elle devant son salon de coiffure nommé « DON DE DIEU ». On comprendra très amplement pourquoi je parle de DIABOLIQUE provocation.

 

La Science de l’Existence à laquelle je travaille et dont font partie des documents comme « C’est Dieu qui sait » ou « X Président », est une science vraiment nouvelleet révolutionnaire, la science même du mot EXISTENCE, de la notion d’EXISTENCE, la science des EXISTENCES. Un homme, une femme, un enfant, un garçon, une fille, un coq, une poule, une maison, un terrain, un champ, le blé, l’ivraie, le riz, le chiendent, un taureau, une vache, un bouc, une chèvre, un bélier, une brebis, un arbre, une fleur, un chêne, un baobab, une montagne, un fleuve, un caillou, un serpent, un scorpion, un cafard, un virus, une maladie, la souffrance, le bien, le mal, la joie, la peine, le bonheur, le malheur, l’amour, la haine, la vérité, le mensonge, la franchise, l’hypocrisie, la générosité, l’ingratitude, Hubert, Alexandre, Martine, Clarisse, Lassindala, Élie, Stella, Célestin, Négatine, Alexis, Lauriane, Israël, Altériane, la mathématique, la physique, la biologie, la Science de l’Existence, etc., sont des choses qui EXISTENT, ce sont donc des EXISTENCES, et c’est cela qu’ étudie la Science de l’Existence.

 

Charité bien ordonnée commence par soi-même. La première des EXISTENCES étudiées, la plus importante d’entre elles, celle sans laquelle la Science de l’Existence ne peut être possible, c’est l’EXISTENCE elle-même ! Sans elle, le scientifique des EXISTENCES ne peut pas faire sa science, parce qu’il faut qu’il soit lui-même une EXISTENCE avant de faire cette science comme d’ailleurs toute autre, la mathématique ou la physique. Le scientifique qui étudie les EXISTENCES est lui-même le visage même de l’EXISTENCE, l’exemple numéro un de l’EXISTENCE qu’il étudie et révèle. La Science de l’Existence étudie donc les EXISTENCES, TOUTES les EXISTENCES, sans aucune exception, en commençant donc par l’EXISTENCE elle-même, la première des EXISTENCES !

 

Cela veut dire que si on veut maintenant savoir si une certaine CHOSE est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE,  a été une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, sera une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, il faut tout simplement consulter la toute nouvelle Science de l’Existence, c’est son métier, c’est son job. Cela veut dire donc forcément aussi qu’elle étudie la question de NON EXISTENCE, car EXISTENCES et NON EXISTENCES sont la même question, le même problème. Être capable de dire que ceci est une EXISTENCE, c’est aussi être capable de dire que cela est une NON EXISTENCE, et vice-versa.

 

La Science de l’Existence est fondée par un extraordinaire (mais pourtant TRÈS SIMPLE !) THÉORÈME, appelé pour cela le Théorème de l’Existence ou Théorème de l’ÊTRE. Ce THÉORÈME sonne le glas de NON, et il a pour conséquence immédiate que la NÉGATION (les contraires) doit être faite avec un AUTRE mot, qui n’est AUTRE que le mot AUTRE lui-même, en latin ALTER !

 

La démonstration de ce THÉORÈME, c’est tout simplement la démonstration qu’il est FAUX et MENSONGER de dire que certaines choses (DIEU par exemple !) sont des NON EXISTENCES. C’est donc le Théorème qui bannit l’idée de NON EXISTENCE, ce qui revient à énoncer la phrase suivante : « TOUTE CHOSE est une EXISTENCE ». Ce Théorème dit que même les NON EXISTENCES sont des EXISTENCES,  exactement comme le NON lui-même est une EXISTENCE ; et c’est pourquoi l’idée de NON EXISTENCE est un paradoxe ! En d’autres termes, le PARADOXE est le NON lui-même, ce qui nécessite son remplacement par ALTER. Désormais, quand on dit qu’une chose n’EXISTE pas, cela veut toujours dire qu’elle EXISTE AUTREMENT, d’une AUTRE façon, d’une ALTER manière, sous une AUTRE forme, d’où l’importance du mot AUTRE ou ALTER.

 

         La thermodynamique existentielle

 

Le chimiste français Lavoisier a dit : « Rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme ». Mais ce qu’il ignorait, c’est qu’il a énoncé plus qu’un principe, mais un THÉORÈME très général, qui se démontre, et c’est précisément le Théorème de l’Existence ! Ce théorème revient à dire exactement : « Aucune existence ne se perd (c’est-à-dire ne devient une NON existence), aucune existence ne se crée (c’est-à-dire ne vient d’un état de NON existence), mais TOUTES les existences se TRANSFORMENT ». Par conséquent, dire qu’une chose (quelle qu’elle soit, donc en particulier DIEU), est une NON EXISTENCE, c’est dire que cette chose s’est transformée en une AUTRE EXISTENCE, elle EXISTE donc toujours d’une AUTRE façon. Elle est passé d’un état d’EXISTENCE à un AUTRE état d’EXISTENCE.

 

Par exemple, si j’ai une feuille entière, et que je la déchire en deux, dire que la feuille entière N’EXISTE PLUS, qu’elle est devenue une NON EXISTENCE, c’est dire qu’elle EXISTE désormais sous la forme d’une feuille déchirée, elle s’est transformée en une feuille en deux morceaux. Elle EXISTE donc toujours, mais sous une AUTRE forme ! Elle n’est pas perdue dans l’absolue, mais elle s’est transformée. Elle a été détruite (ou perdue) en tant que feuille entière, mais elle a été créée comme feuille en deux parties, elle continue d’EXISTER sous une AUTRE forme. Ainsi donc Destruction (ou Perte) et Création vont toujours ensemble, elles vont toujours de paire, et cet ensemble, cette paire, est justement la définition d’une TRANSFORMATION. C’est cette Vérité élémentaire que NIE le NON, et c’est ce qui fait de NON le Paradoxe. Et ce Paradoxe dans l’Existence affecte la notion de transformation qui se scinde en deux sortes de transformations : transformation réversible (la bonne transformation) et transformation irréversible (la transformation paradoxale). Ces deux types de transformations (importantes dans la partie de la physique appelée thermodynamique) sont aussi scindées que les notions d’EXISTENCE (la bonne existence) et de NON EXISTENCE (l’existence paradoxale). Découvrons un peu plus ces notions de réversible et d’irréversible, et ce qui est la cause même de l’irréversibilité (NON réversibilité).

 

Par exemple, quelqu’un qui était assis, et qui est maintenant debout, n’existe plus comme « personne assise », cette existence est détruite, mais ce quelqu’un existe désormais comme « personne debout », il a été récréé sous une AUTRE forme, sous une AUTRE existence. L’existence qu’il était s’est donc tout simplement transformée. Mais cette transformation doit être RÉVERSIBLE, ce qui veut dire que la personne peut s’asseoir de nouveau. C’est là qu’on voit qu’il se pose un problème dans le cas de la feuille, quand elle est déchirée en deux. C’est le même problème si notre personne est coupée en deux par une guillotine ou une tronçonneuse. Elle continue d’EXISTER AUTREMENT, mais comme personne MORTE. Et la question est de savoir si la feuille déchirée en deux peut redevenir entière, si la personne coupée en deux peut revivre comme personne entière, s’il est POSSIBLE qu’elle RESSUSCITE, comme Lazare, comme Jésus Christ ! Si on répond « NON », alors on parle de cette RÉVERSIBILITÉ comme d’une NON POSSIBILITÉ, et le rôle de NON dans cette NON POSSIBILITÉ est fondamental. C’est l’agent et la cause même du NON POSSIBLE.

 

Dans l’état actuel des choses, ce genre de transformation (feuille déchirée en deux, humain tronçonné, guillotiné, tué par balle, poignardé, pendu ou crucifié à Golgotha) est donc IRRÉVERSIBLE, ce qui signifie NON RÉVERSIBLE. On voit une fois encore ce qui est la cause profonde de cette NON RÉVERSIBILITÉ, à savoir le NON ! D’où la nécessité maintenant de détruire le NON pour détruire la NON RÉVERSIBILITÉ des transformations. Mais détruire le NON signifie le transformer en AUTRE ou ALTER. C’est ce que dit justement le Théorème de l’Existence.  Ce théorème pose les bases de la transformation de NON en AUTRE, il indique le moyen de cette transformation. Ce moyen est aussi simple qu’extraordinairement efficace. C’est une question d’ESPRIT, ce qui signifie dans la Science de l’Existence une question de PSYCHÉ, de LOGIQUE.

 

On savait que le Cerveau cachait de très grands mystères, comme par exemple celui de la CONSCIENCE, le fait de pouvoir dire « JE », donc en particulier « JE SUIS » ou « J’EXISTE ». Le Cerveau détient les plus grands secrets de l’Univers, de l’Existence, il détient les clefs mêmes de la COMMANDE de l’Univers, de l’Existence, il cache une extraordinaire PUISSANCE, mais qui est justement BRIDÉE quand il fonctionne avec NON, ce qui le rend NON EXISTENTIEL. Il COMMANDE alors la NON EXISTENCE, le NON POSSIBLE, donc aussi la NON RÉVERSIBILITÉ des transformations. Mais c’est toute une AUTRE affaire quand il se met à fonctionner avec AUTRE ou ALTER. Il est alors EXISTENTIEL, « TOUT est EXISTENCE » avec lui, d’une manière ou d’une AUTRE ! Il COMMANDE l’ALTER POSSIBLE, c’est-à-dire donc l’AUTREMENT POSSIBLE. Tout est alors toujours AUTREMENT POSSIBLE, tout est toujours POSSIBLE d’une AUTRE façon, d’une ALTER manière.

 

C’est toute la puissance du Cerveau quand il fonctionne avec AUTRE ou ALTER. Il devient alors capable de faire des choses comme transformer de l’eau en vin par la puissance de la pensée, de calmer une tempête sur simple ordre, de ressusciter un mort toujours par la puissance de la psyché, de l’esprit. C’est « La foi qui soulève les montagnes » dont a parlée Jésus, parce que Jésus est justement l’ALTER lui-même !

 

Jésus ne faisait pas beaucoup de miracles là où les gens avaient peu de FOI, ce qui veut dire là où les gens avaient une psyché NON existentielle (qui a tendance à NIER des EXISTENCES). En effet, avoir FOI c’est avoir un esprit d’EXISTENCE, un esprit qui dit toujours qu’une chose donnée est une EXISTENCE, une VÉRITÉ, une RÉALITÉ, une POSSIBILITÉ. Cette chose est donc une LOI scientifique, un THÉORÈME.  Celui qui a toujours FOI fonctionne donc tout simplement avec le Théorème de l’Existence, le théorème qui dit : « TOUTE CHOSE est une EXISTENCE », donc « TOUTE CHOSE est une RÉALITÉ, une POSSIBILITÉ ».

 

Mais les psychés de NON FOI, de NON EXISTENCE, les psychés NON EXISTENTIELS, NIENT quant à elles le THÉORÈME, ces psychés l’annihilent, ces esprits COMMANDENT la NON EXISTENCE, ces cerveaux CONTRENT et BRIDENT la puissance d’une psyché existentielle, parce que ces cerveaux émettent un ordre (donc une puissance) contrairede celui d’ALTER, ils neutralisent l’action d’ALTER, au lieu de s’additionner à lui pour le rendre plus fort. C’est donc une question de rapport de force entre deux manières de COMMANDER l’Univers, l’Existence, et donc en particulier le monde. Pour l’instant le rapport de force est en faveur de NON, qui est l’ESPRIT et la LOGIQUE qui gouverne le monde actuel. Il y est très difficile pour un cerveau isolé fonctionnant avec ALTER d’être plus fort que l’immense majorité qui fonctionne avec NON, pour accomplir une action typique d’ALTER, comme ce qui est appelé les « miracles de Jésus ».  C’est plus difficile que jamais, plus difficile qu’au temps de Jésus, plus difficile qu’au temps de Moïse.

 

En effet, l’Ivraie (le NON) a beaucoup grandi et a étouffé le Blé (l’ALTER). Séparer l’Ivraie du Blé, c’est rendre plus efficace et plus puissant le Blé. Cela signifie que de plus en plus de cerveaux doivent maintenant fonctionner avec ALTER, ce qui fera monter ALTER en puissance, jusqu’à renverser la tendance. Pour cela il n’est pas nécessaire que les cerveaux fonctionnant avec ALTER soient numériquement supérieurs. ALTER est si puissant comparé à NON qu’une seule personne supplémentaire qui fonctionne véritablement avec ALTER accroît de beaucoup la puissance de chaque membre du camp d’ALTER.

 

Un cerveau fonctionnant avec la puissance de NON, c’est le géant Goliath, et un cerveau fonctionnant avec la puissance d’ALTER, c’est le petit David. Il a suffi de Moïse et Aaron pour mettre a genou toute l’Égypte, parce qu’ils fonctionnaient avec un NOM très puissant, à savoir YHWH ou « JE SUIS », qui a été révélé au Sinaï, dans le Buisson en feu mais qui ne se consumait pas. C’est armé de ce NOM très existentiel que David est parti à l’assaut de Goliath. Une armée de seulement 7 David peut mettre en déroute des légions philistines ou romaines.  Ils sont comme 7 Astérix le Gaulois qui sont bien abreuvés de la potion du druide Panoramix. Mais la potion ici est la Logique d’ALTER, l’ESPRIT EXISTENTIEL. Il suffit donc d’un relativement petit mais suffisant nombre de cerveaux existentiels, fonctionnant avec ALTER, pour que ce monde tout entier commence à trembler devant la puissance de YHWH, devant la puissance du Dieu Existence, du Dieu ÊTRE ! Alors s’accompliront les paroles suivantes de Jésus Christ l’ALTER :

 

« Et alors le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel,

Et alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en se lamentant,

Et elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuages du ciel

Avec puissance et grande gloire.

Et il enverra ses anges au son d’une grande trompette,

Et ils rassembleront ceux qu’ils a choisis [ses élus, Sg],

Depuis les quatre vents,

Depuis l’une des extrémités des cieux jusqu’à leur autre extrémité. »

Matthieu 24 : 30, 31 ; Traduction du monde nouveau (MN)

 

« Quand le Fils de l’homme arrivera dans sa gloire,

Et tous les anges avec lui,

Alors il s’assiéra sur son trône glorieux.

Et toutes les nations seront rassemblées devant lui,

Et il séparera les gens les uns des autres,

Comme le berger sépare les brebis des chèvres.

Et il mettra les brebis à sa droite

Mais les chèvres à sa gauche.»

 Matthieu 25 : 31-33 ; Traduction du monde nouveau (MN)

 

            Oui, les EXISTENTIELS seront placés à la droite du Fils de l’homme, pour l’Existence et la Vie, et les NON EXISTENTIELS seront placés à gauche du Fils de l’homme, pour la NON Existence, la Mort, c’est-à-dire la destruction dans le Lac de feu, la transformation radicale en EXISTENCES qui ne NIENT plus l’EXISTENCE ! C’est cela la Science de l’Existence, la Parole de Dieu ! C’est cela le Théorème de l’Existence, la Vérité de Dieu !

 

         Le Phénix Walikandikatix

 

On comprend donc maintenant très facilement l’importance de l’étude de la notion d’EXISTENCE, car cela répond à une question très particulière et de très grande importance, à savoir la question de l’EXISTENCE de DIEU ! La Science de l’Existence doit pouvoir dire clairement et précisément si DIEU est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE. La question est réglée avec le Théorème de l’Existence, qui sonne le glas de NON, donc qui supprime l’idée d’un Dieu qui serait une NON EXISTENCE. C’est donc bien plus qu’une démonstration que Dieu est une EXISTENCE, mais c’est la simple démonstration que Dieu est l’EXISTENCE elle-même ! Et alors c’est la démonstration que la question de l’EXISTENCE de Dieu est une FAUSSE question, car le problème ne se posait pas. La vraie question n’était pas de savoir si Dieu est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, mais de savoir ce qu’on entendait par DIEU, c’est une question de définition de DIEU. Une fois qu’on sait ce qu’EST vraiment Dieu, alors le problème de son EXISTENCE se résout de lui-même, car on était en fait en train de se poser la question de l’EXISTENCE de l’EXISTENCE elle-même, donc un FAUX problème ! C’est à cause de NON que le problème se posait, c’est lui qui faisait parler de NON EXISTENCE ; c’est lui le PROBLÈME à éliminer, c’est lui le PARADOXE à supprimer !

 

Et même si on ne se rendait pas compte de ce que le NON est le PARADOXE même, le MENSONGE même, la NON VÉRITÉ même, le NON THÉORÈME même, avant de pouvoir dire si une CHOSE (DIEUpar exemple !) est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, il faut d’abord commencer par dire ce qu’EST cette CHOSE, il faut d’abord la DÉFINIR. Par exemple, si je demande si Walikandikatix est une EXISTENCE ou une NON EXISTENCE, vous devriez NORMALEMENT commencer par me demander CE qu’EST Walikandikatix ou QUI EST Walikandikatix, avant de répondre à la question ; c’est tout simplement une demande de DÉFINITION de Walikandikatix.

 

C’est exactement pareil si je parle du Phénix (ou Phœnix) et que vous ne savez pas ce qu’EST le Phénix, c’est-à-dire sa DÉFINITION. Alors si vous prenez un dictionnaire, il vous apprendra que le Phénix est un « Oiseau fabuleux de la mythologie antique, unique de son espèce, qui se brûlait lui-même sur un bûcher pour renaître de ses cendres. Il devint alors le symbole de l’immortalité ». Avec maintenant la DÉFINITION du Phénix, vous pouvez vous hasarder à vous prononcer sur la question de son EXISTENCE ou de sa NON EXISTENCE.

 

De même, si vous ne commencez pas d’abord par me demander de vous DÉFINIR Walikandikatix (ce qui est le moindre mal) avant de prendre le risque de le déclarer éventuellement NON EXISTENCE, alors quelque chose ne va pas chez vous, et la Science de l’Existence vous permettra de bien diagnostiquer votre maladie, qui est tout simplement le NON. Et si vous souteniez fermement que Walikandikatix est d’office une EXISTENCE, même si vous ne savez pas précisément ce qu’il EST, de quelle EXISTENCE précise il s’agit, alors je vous demanderai ce qui vous fait être si SÛR de son EXISTENCE, ce qui vous fait avoir une si grande FOI en son EXISTENCE, alors que vous ne savez pas ce qu’il EST. Si vous me répondiez par exemple : « Du moment où le MOT EXISTE ou la NOTION EXISTE, c’est déjà une forme d’EXISTENCE, c’est déjà une EXISTENCE, comme Harry Potter ou Blanche Neige, qu’on ne peut pas (pour l’instant !) croiser au magasin, au marché ou à la plage, mais qu’on peut voir et entendre par exemple au cinéma.»

 

Si vous me répondez ça, alors je vous APPLAUDIS et je vous dis un TRÈS GRAND BRAVO ! C’est exactement ce que dit le Théorème de l’Existence, qui dit : « TOUTE CHOSE est une EXISTENCE », donc en particulier la CHOSE nommée Walikandikatix, peu importe si on sait ou non l’EXISTENCE particulière que cette CHOSEest, à savoir sa définition. Et j’aurais le grand plaisir et honneur et bonheur de vous annoncer que vous êtes un Blé du champ de mon ALTER le Christ, une Brebis perdue de mon Père Existence que je recherche et que je suis très heureux d’avoir retrouvée. Je vous apprendrais que vous avez un ESPRIT EXISTENTIEL, une LOGIQUE EXISTENTIELLE, et vous saurez alors que cela veut dire une LOGIQUE DIVINE ! C’est logique-là est très précisément la Logique de l’AUTRE ou Logique d’ALTER. Quand on a l’esprit qui fonctionne avec cette magnifique logique, on se dit que ce qui est une NON EXISTENCE est toujours une AUTRE EXISTENCE, d’où l’importance du mot AUTRE ou ALTER. Ce qui n’est pas une EXISTENCE comme un caillou, est une EXISTENCE comme une fleur ou un coq, et ce qui n’existe pas comme un oiseau, existe comme une cendre ou un atome. Ce qui n’existe pas sous une forme donnée, existe toujours sous une AUTRE forme. C’est ainsi que le Phénix EXISTE toujours pour un esprit EXISTENTIEL, pour un esprit DIVIN. Même s’il ne voit pas un oiseau, mais seulement un tas de cendres, il sait que le Phénix peut toujours renaître de ce tas de cendres (la transformation est toujours réversible !), parce qu’il connaît le secret le plus caché du Phénix, à savoir DIEU !

 

Dieu EXISTE comme le Phénix et le Phénix EXISTE comme Dieu. L’EXISTENTIEL sait que quand il ne voit pas Dieu sous une forme, il le voit toujours sous une AUTRE forme, sous une ALTER forme. Et surtout, il sait une très importante chose : Il est lui-même DIVIN, il est lui-même une forme de Dieu ; son EXISTENCE est une preuve directe de l’EXISTENCE de Dieu dont il est une image. En revanche, le NON EXISTENTIEL ne perçoit pas l’EXISTENCE de Dieu, parce qu’il ne se perçoit pas lui-même comme un DIVIN, comme une forme d’EXISTENCE de Dieu, comme un visage de Dieu, comme une image de Dieu. Il ne perçoit donc que la NON EXISTENCE de Dieu, ce qui veut qu’il se perçoit profondément (même s’il l’ignore !) comme une NON EXISTENCE, il NIE en fait sa propre EXISTENCE en NIANT l’EXISTENCE de l’EXISTENCE elle-même.

 

Une très importante précision, que j’ai déjà dite dans la partie précédente, mais que je répète : Ce que j’appelle EXISTENTIEL (ou THÉOPHILE) n’est pas forcément ce qu’on appelle couramment un CROYANT, et ce que j’appelle NON EXISTENTIEL (ou THÉOPHOBE) n’est pas forcément ce qu’on appelle actuellement un NON CROYANT ou un ATHÉE. Il y a des CROYANTS (qui peuvent par exemple nommer leur salon de coiffure « DON DE DIEU » avec à l’appui le psaume 27, dont je préconise la lecture dans la Traduction du monde nouveau, ma traduction de référence), mais qui sont en réalité de grands spécimens de NON EXISTENTIELS (de THÉOPHOBES). Ce sont des gens qui vivent et agissent comme si Dieu est une NON EXISTENCE, avec l’idée qu’ils n’auront pas de comptes à rendre à un Dieu Existence. Leur conception de Dieu est NON existentielle, NON réelle, NON concrète, purement RELIGIEUSE dans le plus mauvais sens du terme, purement cultuelle ou culturelle. C’est le cas des pharisiens très persuadés d’être de grands croyants et serviteurs de Dieu, mais qui rejetaient Dieu lui-même qui était juste devant eux, sous leurs nez même, en la personne de Jésus de Nazareth ! Le Dieu abstrait et NON existentiel qu’ils concevaient et adoraient ne pouvait pas être ce simple humain et fils du charpentier Joseph de Nazareth. Alors la suite est logique : Ce Jésus BLASPHÈME en disant qu’il est le Fils de Dieu, et il est donc bon pour être crucifié à Golgotha. Voilà comment on peut TUER le Dieu que l’on croit bien connaître et adorer. Mais heureusement, Dieu est le Phénix qui renaît toujours de ses cendres, qui ressuscite d’entre les morts.

 

En revanche, il y a des NON CROYANTS ou athées, mais qui sont en réalité des EXISTENTIELS (ou THÉOPHILES) qui s’ignorent, des Brebis perdues du Dieu Existence. Ils rejettent en fait une certaine idée de Dieu, mais ils sont profondément attachés à QUELQUE CHOSE qu’ils ne nomment pas Dieu, mais qui est en réalité la bonne conception de DIEU ! C’est ce qui compte en vérité, à savoir la bonne conception de Dieu, sa bonne définition, plutôt que le MOT en lui-même. On peut adorer ou parler d’un Élohim, d’un Adonaï, d’un Yahvé, d’un Jéhovah, d’un Allah, d’un Dieu, d’un God, d’un Mawu, d’un Esso, etc., mais en réalité désigner ainsi le Diable sans s’en rendre compte, parler d’un Dieu NON Existentiel. Mais par contre on peut être profondément attaché à QUELQUE CHOSE qu’on ne nomme nullement d’aucun de ces noms, mais dont le sens profond est « JE SUIS » ou ÊTRE ou EXISTENCE, ce qui est le vrai sens du mot Dieu ! Cette CHOSE guide ces gens dans leur vie, elle est leur conscience, leur morale, leur éthique, qui leur interdit de faire tout le MAL que peut faire un Delannoy, un Alexandre, une Clarisse ou une Yawa.

 

Le NON EXISTENTIEL ne peut donc pas dire : « JE SUIS un humain, créé à l’image de Dieu, JE SUIS une EXISTENCE, donc une forme d’EXISTENCE de Dieu, comme Jésus de Nazareth ou Hubert de Pagouda.»

 

Le NON EXISTENTIEL ne peut pas dire : « Dieu est tout simplement l’EXISTENCE elle-même, c’est sa DÉFINITION, comme on définit le Phénix. Par conséquent la question de l’EXISTENCE de DIEU ne se posait pas, car la question de l’EXISTENCE de l’EXISTENCE elle-même ne se pose pas ! Elle ne se pose que pour les NON EXISTENTIELS ! Mais si je vois la moindre petite EXISTENCE, une cendre par exemple, et à plus forte raison moi-même, je sais toujours que je vois Dieu, car je vois une des formes de l’EXISTENCE, donc une des formes du Dieu Existence. »

 

Dans une pièce où il n’existe aucun éléphant, il peut exister un chat. Celui qui a l’ESPRIT EXISTENTIEL ou Logique de l’AUTRE,  sait alors que le chat est l’éléphant sous une AUTRE forme. Il sait alors qu’il est toujours POSSIBLE que le chat se transforme de nouveau en éléphant, comme l’eau qui s’est transformée en vin à Cana, par le fait de Jésus ! Cette logique, c’est la Logique du Miracle, et c’est tout à fait la Logique du Christ, et elle est aujourd'hui une affaire de SCIENCE. Le secret du pouvoir du Christ est aujourd'hui révélé scientifiquement. Cela signifie alors que le pouvoir du Christ est enfin à la portée de tous. Mais pour qu’il s’exprime pleinement en nous, nous devons faire la guerre contre ce qui nous empêche d’avoir cette Logique de l’AUTRE, cet ESPRIT EXISTENTIEL.

 

Et maintenant si vous me répondez d’office que Walikandikatix est une NON EXISTENCE, parce que vous ne savez pas ce qu’il EST, parce que vous ne l’avez jamais vu, jamais croisé dans la rue, au marché, au magasin, à la plage, etc., alors j’aurais le regret de vous annoncer que vous avez un ESPRIT NON EXISTENTIEL, une LOGIQUE NON EXISTENTIELLE, une LOGIQUE DIABOLIQUE. C’est logique-là est très précisément la Logique de NON.

 

Si vous n’êtes pas simplement un EXISTENTIEL victime de NON (auquel cas il faut soigner votre esprit, ce qui veut dire votre logique, grâce à ALTER), si vous n’êtes pas un DIVIN possédé par le DIABLE  (auquel cas il faut expulser le Diable en vous grâce au Christ), alors vous êtes une authentique Ivraie, une véritable Chèvre, votre esprit et votre psyché contribue à sa manière à la puissance du Diable, aux malheurs du monde, aux malheurs du prochain. Vous êtes un composant du Mal, un visage du Diable. Et normalement, tout ce que vous aurez lu jusqu’ici sur la Science de l’Existence vous aura dans le meilleur des cas laissé indifférent ou ennuyé, et dans le pire cela vous aura agacé, irrité. Vous lisez les présentes lignes juste par curiosité, histoire de vous faire une petite idée de ce truc nommé Science de l’Existence, mais sans qu’elle vous captive, sans que votre cœur vibre, comprenant que quelque chose de nouveau et d’extraordinaire est en train d’entrer dans le monde. Vous aurez juste grignoté la présente Science sans grande profondeur, et le Diable aura très vite fait d’enlever ce qui a été semé dans votre esprit et dans votre cœur. Et ce Diable n’est autre que vous-même, car vous fermez votre espritet votre cœur à la nouvelle Science divine, aux propos du nouveau Fils de l’homme.

 

Cela veut dire donc que si vous lisez avec INTÉRÊT les présentes lignes, c’est plutôt TRÈS BON SIGNE, car cette Science est destinée avant tout aux Blés, aux Brebis, aux EXISTENTIELS, aux Théophiles, aux Angéliques, aux enfants de Dieu. C’est leur trésor, c’est à eux de découvrir ce qu’ils sont, et c’est à eux qu’il faut aujourd'hui enseigner à reconnaître l’Ivraie, les enfants du Diable, et à se séparer d’eux. Si vous ne vous sentez pas un tel EXISTENTIEL, un tel Théophile, une telle Angélique, un tel enfant de Dieu, alors ce n’est pas moi qui dis que vous êtes un enfant du Diable, un Théophobe, un indifférent ou allergique à la Science du Dieu Existence, mais c’est vous même qui le dites. Ce n’est pas moi qui vous exclus de la Science de l’Existence, qui vous interdis la Connaissance de Dieu. Ce n’est pas moi qui vous empêche de lire et d’apprécier tous les écrits de la Science de l’Existence, qui vous empêche de la percevoir comme un vrai trésor qui vous est offert, comme votre HÉRITAGE venant de votre Père Existence; mais c’est vous-même qui vous interdisez d’être un enfant de Dieu, qui revendiquez votre qualité d’enfant du Diable. 

 

            Sommaire de la partie

« Maître, explique-nous la Parabole du Blé et de l’Ivraie »

 

         Le Diable enfin démasqué

 

Le présent document comme nombre de documents ces derniers temps, est un de plus qui révèle enfin les profonds secrets de cette chose nommée le DIABLE. Le Diable (comme Dieu d’ailleurs) n’est plus désormais une INEXISTENCE (c’est-à-dire une NON EXISTENCE) ou un être INVISIBLE, ABSTRAIT, IMAGINAIRE, mais un être qu’on peut maintenant voir de ses propres yeux, un être VISIBLE, CONCRET, RÉEL. Le Diable (comme Dieu d’ailleurs) a toujours été VISIBLE. On habite la même maison et le même immeuble avec le Diable, on dort dans le même lit avec lui, on est au même moulinou au même magasin avec lui, on est au même champ ou au même boulot que lui, c’est un collègue de travail (qui peut même être très gentil !), c’est un copain, c’est un ami. On cause avec le Diable dans la rue, on est au marché avec lui, on fait les courses avec lui, on va au cinéma avec lui, on va au restaurant avec lui. Mais on ne le reconnaît pas, on ne sait pas que c’est le Diable, parce qu’on lui ressemble, parce qu’il nous ressemble, parce qu’il nous possède.

 

Parce que le Diable habite notre corps d’enfant de Dieu, d’enfant du Bien, il peut faire du bien comme nous, et même parfois beaucoup de bien !, comme le mafieux ou le trafiquant de drogue qui est un très bon père de famille et qui est très généreux dans son quartier ; comme le PDG d’une usine d’armementdont l’activité donne du travail et des emplois à nombre de ses semblables pour vivre ; comme un grand menteur, un malfaiteur, un injuste, mais qui pourtant est un commissaire qui lutte contre le mensonge, le mal, et qui sert la justice ! Alors il est difficile de dire de quelqu’un qui fait le bien, qui travaille pour le bien et contre le mal, qu’il est le Diable. ET POURTANT !

 

Mais aussi parce que le Diable habite notre corps d’enfant de Dieu, nous faisons le mal comme lui, et alors il est difficile de dire qu’on est un enfant de Dieu. Parce que l’Ivraie est très intimement mélangé avec le Blé, on ne sait plus qui est vraiment Ivraie et qui est vraiment Blé, on ne sait plus qui est vraiment Diable  et qui est vraiment Dieu. Quand le Diable (le NON) s’unit avec Dieu (l’EXISTENCE), les deux deviennent NON EXISTENCES, NON VISIBLES, INVISIBLES. En effet, l’union de NON et de EXISTENCE donne NON EXISTENCE, l’union de NON et de VISIBLE donne NON VISIBLE, l’union de NON et de VÉRITÉ donne NON VÉRITÉ (ou MENSONGE). Avec la Science de l’Existence, on fait maintenant la séparation entre le NON et l’EXISTENCE, entre l’Ivraie et le Blé, entre Diable et Dieu. Alors quand on sait scientifiquement ce qu’est vraiment l’Un, on sait aussi ce qu’est vraiment l’Autre, et vice-versa; quand on VOIT enfin l’Un, alors on commence à VOIR enfin l’AUTRE, et vice-versa ; quand on apprend à reconnaître l’Ivraie, on apprend aussi du même coup à reconnaître le Blé ; et alors Diable et Dieu devienne enfin VISIBLES ! On peut bien les distinguer, on peut bien les séparer.

 

Quand l’enfant de Dieu voit enfin à quoi ressemble un enfant du Diable, il sait enfin ce qu’il ne doit plus être, qui il ne doit plus saluer, avec qui il ne doit plus plaisanter ou causer dans la rue, avec qui il ne doit plus s’asseoir, avec qui il ne doit plus habiter, avec qui il ne doit plus travailler, avec qui il ne doit plus aller au champ ou au magasin, etc. Ce sera alors le temps de sortir victorieux d’une épreuve qui peut être très douloureuse. C’est cette victoire qu’il démontre justement qu’il est enfant de Dieu.

 

         Le temps de la séparation

 

Jésus Christ, le serviteur même de la paix,  de l’union, de l’amour, a pourtant dit :

 

« Ne pensez pas que je sois venu mettre la paix sur la terre ;

Je suis venu mettre, non pas la paix, mais l’épée .

Car je suis venu mettre la division :

L’homme contre son père,

Et la fille contre sa mère,

Et la jeune femme contre sa belle-mère,

Oui, les ennemis de l’homme

Seront les gens de sa propre maisonnée. 

Qui a plus d’affection pour père ou mère que pour moi

N’est pas digne de moi ;

Et qui a plus d’affection pour fils ou fille que pour moi

N’est pas digne de moi ;

Et quiconque n’accepte pas son poteau de supplice [croix, BJ]

Et ne suit pas derrière moi

N’est pas digne de moi.

Qui trouve son âme la perdra,

Et qui perd son âme à cause de moi la trouvera.»

Matthieu 10 : 34 - 39, Traduction du monde nouveau (MN)

 

Il sera maintenant très difficile de se séparer du Diable, même si on le reconnaît clairement, car on voit alors qu’il est le père, la mère, le mari, la femme, le fils, la fille, le frère, la sœur, le cousin, la cousine, le copain, la copine, l’ami, l’amie, le collègue, la collègue, le patron, la patronne, l’employeur, l’employeuse, l’associé, l’associée, etc. Et pourtant, c’est ce qu’il faudra avoir le courage de faire. Les enfants du Diable tenteront de posséder les enfants de Dieu par tous les moyens, de les maintenir enchaînés à eux par leurs anciennes relations, par leurs anciens liens. Mais ces liens de possession, dont seul le Diable est le bénéficiaire, doivent être rompus.

 

Se séparer de celui à qui on est lié et uni peut sembler cruel. Et pourtant on était lié et uni à la Séparation elle-même, ce qui fait qu’on était en réalité séparé, déchiré, divisé, on souffrait de cette union avec la Séparation, avec le Diable. Mais se séparer enfin du Séparateur lui-même, c’est enfin rétablir la vraie Union ! Dès qu’on n’est plus possédé par le Séparateur, on découvre enfin toute la magnificence de l’Union elle-même, de l’Amour lui-même, de Dieu ! On peut alors enfin briller comme le soleil dans le Royaume du Père, dans la Civilisation du X Président.

 

         « L’un sera pris et l’autre sera abandonné »

 

Le Diable sait que du moment qu’il ne possède plus Dieu, du moment où Dieu aura enfin réussi à se séparer de lui, ce sera sa fin, car c’est son union avec Dieuqui le fait ressembler faussement à Dieu, c’est son union avec la Vie qui fait qu’il vit, qu’il impose au monde une fausse vie, que l’on prend ici-bas pour la vraie vie. Mais alors c’est Dieu qui souffre de cette union, c’est la Vie qui meurt à cause de son union avec la Mort. Le Blé souffre d’avoir été envahi par l’Ivraie, l’Ivraie l’étouffe et lui soutire ses nutriments. Arracher l’Ivraie c’est donner du souffle au Blé, mais toute la difficulté est de pouvoir bien identifier l’Ivraie, pour ne pas commettre l’erreur de détruire le Blé en le prenant pour l’Ivraie. C’est pourquoi Jésus donna une parabole qui se termine ainsi :

 

« S’approchant, les serviteurs du propriétaire lui dirent :

‘ Maître, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ?

D’où vient donc qu’il s’y trouve de l’ivraie ?’

Il leur dit : ‘ C’est quelque ennemi qui a fait cela.’

Les serviteurs lui disent :

‘ Veux-tu donc que nous allions la ramasser ?’

‘Non, dit-il, vous risqueriez, en ramassant l’ivraie,

D’arracher en même temps le blé.

Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson ;

Et au moment de la moissonje dirai aux moissonneurs :

Ramassez d’abord l’ivraie et liez-la en bottes que l’on fera brûler ;

Quant au blé, recueillez-le dans mon grenier’. »

Matthieu 13 : 27 - 30, Bible de Jérusalem (BJ)

 

« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;

Le champ, c’est le monde ;

Le bon grain, ce sont les sujets du Royaume [fils du royaume, MN];

L’ivraie, ce sont les sujets du Mauvais [fils du méchant, MN];

L’ennemi qui la sème, c’est le Diable ;

La moisson, c’est la fin de l’âge [fin du monde, Sg]

Et les moissonneurs, ce sont les anges.

De même donc qu’on enlève l’ivraie et qu’on la consume au feu,

De même en sera-t-il à la fin de l’âge [fin du monde, Sg]

Le Fils de l’homme enverra ses anges,

Qui ramasseront de son Royaume tous les scandales

Et tous les fauteurs d’iniquité,

Et les jetteront dans la fournaise ardente :

Là seront les pleurs et les grincements de dents.

Alors les justes resplendiront comme le soleil

Dans le Royaume de leur Père. »

Matthieu 13 : 37 - 43, Bible de Jérusalem (BJ)

 

« Alors, deux hommes seront aux champs :

L’un sera pris et l’autre abandonné ;

Deux femmes seront en train de moudre au moulin à bras :

L’une sera priseet l’autre abandonnée.

Veillez donc,

Parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. »

Matthieu 24 : 40 - 42, Traduction du monde nouveau (MN)

 

 

         Dieu chassé, car trop humain !

 

            Mais les auteurs de la bonne Traduction du monde nouveau, ma traduction de référence, ont mal veillé, ils n’ont pas reconnu la voix du Seigneur qui est revenu, et qui a habité au milieu d’eux, comme un simple humain, comme un simple pécheur. Le 17 juillet 2004, ils ont expulsé en France leur Seigneur du sein de leur religion qu’ils nomment la Vérité, ils ont qualifié le Seigneur d’Apostat, comme autrefois il fut qualifié de Blasphémateur et crucifié pour cela à Golgotha.

 

Comme il avait prévenu, le Seigneur est vraiment revenu comme un voleur, discrètement, il a mené une simple existence humaine, plus encore que la fois d’avant. Il n’est pas venu dans une prestigieuse couleur, dans la couleur BLANCHE comme celle de Monsieur SCAPIN, mais il est venu dans une couleur NOIRE, et il est méprisé aussi bien par les blancs que par les noirs, par ceux de  sa couleur. Il est mariécomme beaucoup, et il est père ici-bas de deux enfants, un fils et une fille.

 

Le Seigneur, celui qu’on appelait Maître ou Enseignant, celui dont les élèves s’appelaient ses disciples, est apparu cette fois-ci comme enseignant de mathématiques et de sciences en France. Mais il a dû démissionner de son poste d’enseignant, à cause de la Science de l’Existence, la Science de Dieu. Il est revenu au lieu de sa naissance, au Togo, dans la Binah, à Kétao, à Pagouda, où il est traité par les siens de « Sorcier qu’on a chassé de France », de « FOU guéri ». Il mène ici une vie dure, à cause de la Science de l’Existence, la Science de Dieu. C’est la Science qui révèle enfin pleinement Dieu, qui montre enfin son visage, et alors on découvre avec très grand étonnement à quel point Dieu ressemble à l’homme qu’il a crééà son image, on découvre enfin pleinement le Dieu qui est le Fils de l’homme. Alors on voit par la même occasion pleinement le visagedu Diable, on voit ce qu’il EST vraiment, on voit le visage du Mal du monde, ce qui fait souffrir tout le monde partout. L’Ivraie est enfin séparé du Blé, et l’enfant de Dieu, l’EXISTENTIEL, SE DÉCOUVRE enfin, il découvre enfin ce qu’il EST. Et l’enfant du Diable, le NON EXISTENTIEL, découvre aussi par la même occasion ce qu’il EST.

 

Et surtout, l’enfant de Dieu découvre que celui qui le faisait souffrir sur terre, est celui-la même qu’il salue tous les jours, celui avec qui il est au champ, au magasin ou au cinéma, celui avec qui il cause et rit dans la rue. Dieu était tout près de lui, il le voyait chaque jour, mais il ne le reconnaissait pas, car il ne ressemblait plus à Dieu dont il est créé à l’image, il ne se reconnaissait donc plus lui-même dans le Dieu qui était près de lui.  De même le Diable était si près de lui, mais il ne le reconnaissait pas, car lui et le Diable sont comme le Blé et l’Ivraie.

 

Mais apprenons maintenant, à travers des exemples existentiels concrets et très riches en enseignements, à reconnaître l’Ivraie du Blé, le Diable de Dieu. Découvrons tout ce qui tourne autour d’un certain salon de coiffure nommé « DON DE DIEU », à Pagouda, dans un petit pays d’Afrique nommé le Togo, qui est tout sauf la grande et majestueuse France. C’est un petit salon, dans un coin perdu du monde, apparemment sans grande importance. Ce qui s’y passe à l’air banal, comme il s’en passe partout ailleurs. Mais c’est justement ce qui fait l’intérêt du lieu et des événements qui s’y déroulent. Bien les comprendre à la lumière d’une nouvelle logique scientifique (la Logique d’ALTER), c’est enfin comprendre ce qui se passe partout ailleurs, c’est enfin vraiment comprendre le champ qu’est le monde !

 

            Sommaire de la partie

Le laboratoire de Pagouda

 

         Le pays des salutations de Judas

 

Clarisse me devait de l’argent, mais je ne passais pas dans la rue ce 19 avril 2006 pour qu’elle me le rembourse de toute urgence. Ma voiture était en panne ce jour-là, ce qui m’obligea à aller à pied chercher mon courrier à la poste, en passant devant un endroit à haut risque ! De passer rapidement en voiture devant ce lieu à problèmes évitait tout contact avec les personnes indésirables, qui ne cherchent que ce genre d’occasion pour provoquer une confrontation, d’une manière ou d’une autre. Dans ce milieu, on peut vous piéger par un simple bonjour ! On peut venir chez vous soi-disant pour vous « saluer » selon les « bonnes manières », mais « C’est Dieu seul qui sait » les véritables mobiles cachés derrière ces marques de courtoisie et de civilité. Si vous passez dans la rue sans répondre à une salutation aimable que vous savez très hypocrite, c’est vous qui passez pour être le mauvais, l’antisocial, alors que c’est vous qui êtes le plus franc et véridique. En effet, vous n’êtes pas du genre à saluer poliment au grand jour les gens que vous assassinez la nuit, dans les ténèbres, à l’abri des regards.

 

Le monde Kabyè est un monde très occulte, et il faut connaître ses profondeurs pour comprendre ce que je viens de dire. Quand celui que vous savez qu’il vous assassine dans l’obscurité vous salue hypocritement au grand jour, vous pouvez lui répondre tout aussi hypocritement, en affichant de la même manière aux yeux de tous les meilleurs sentiments de la terre à son égard, mais en pensant au fond de vous même tout le mal du monde de lui. Mais si la vérité et la franchise est votre DÉFAUT dans le milieu, si vous ne savez pas vraiment être hypocrite, alors vous ressentez sa salutation pour ce qu’elle est vraiment : une provocation ! Il vous salue sachant très bien ce qu’il vous fait en cachette. Vous pouvez vous dominer face à cette salutation hypocrite et ne pas répondre. Mais alors vous êtes le mauvais pour tous ceux ont vu et ont entendu qu’on vous a aimablement salué. Et que dire alors si vous explosez de vérité et si vous vous mettez adressez des paroles dures à l’innocent du grand jour qui vous disait simplement bonjour, ou qui est venu chez vous « saluer » selon les coutumes ? Alors vous êtes pour tous le grand méchant, l’ennemi de tous !

 

J’évite tous ces pièges en passant en voiture, même si c’est seulement pour aller chercher mon courrier à la poste de Pagouda, qui n’est pourtant pas grand comme la ville de Paris ! A Kara, à Lomé ou à Paris, je parcourrais très volontiers et presque toujours une petite distance comme celle-là à pied. Mais c’est autre chose à Pagouda, là où il n’y a pas mille itinéraires pour aller de mon domicile de la route de Tanfarou à la poste. Le passage devant le salon de coiffure « DON DE DIEU » est quasi obligé, les autres alternatives étant de fendre les champs ou la brousse, de faire des détours et contours de plusieurs kilomètres, juste pour aller à la poste à côté, et tout cela pour tenter d’éviter de mauvaise rencontres. Mais ici, on peut rencontrer même dans les champs et dans la brousse ce qu’on voulait justement éviter aux alentours du salon de coiffure « DON DE DIEU ». C’est comme si ces mauvaises rencontres lisent dans votre pensée, et se postent par avance sur l’itinéraire que vous avez choisi d’emprunter, quel qu’il soit, pour vous faire bénéficier de leur « aimable salutation ».

 

Il fut un temps (c’était le temps où je traversais le centre ville toujours à pied), j’empruntais un itinéraire entre les maisons, qui me faisait éviter de passer devant le salon de coiffure « DON DE DIEU », mais derrière. Mais avec le temps cet itinéraire est devenu tout aussi dangereux. Alors j’ai simplifié le problème en traversant le problématique centre ville (c’est-à-dire les environs du salon de coiffure « DON DE DIEU ») en voiture. Mais ce 19 avril, la voiture était en panne, et des mauvaises rencontres étaient sur l’itinéraire, comme si je leur avais téléphoné pour leur donner rendez-vous. Si j’osais, je dirais que les démons ont mis la voiture en panne pour m’obliger à passer à pied devant eux. Mais on prendrait ces déclarations comme celles d’un FOU ou d’un paranoïaque, qui voit le mal partout, qui accuse de tout, jusqu’aux plus aimables et innocents, qui lui disent simplement bonjour.

 

         La Vérité sur la Terre du Diable

 

Ce 19 avril 2006, je me suis difficilement arraché à mon ordinateur Gericom pour faire un tour à la poste, par nécessité ! J’ai voulu démarrer ma voiture pour y aller. Mais la voiture ne démarrait pas, un problème de batterie et d’autres. Le travail de rédaction m’occupe à tel point qu’il est très fréquent que je reste près d’un mois sans franchir le portail de l’enceinte du domicile pour dire que je suis hors de chez moi. Il nous est arrivé une fois de sortir après un long temps d’enfermement, pour constater à quel point la végétation avait changé, comme si toute une saison était passée pendant que nous étions occupés dans notre grotte. Cela signifie aussi que pendant ce temps la voiture n’aura pas fonctionné, ce qui la rend sujette à mille et une pannes, souvent de batterie qui se décharge, malgré toutes les précautions prises (en débranchant la batterie par exemple, ou en chauffant la voiture de temps en temps).

 

Pour la Science de l’Existence, je mène donc déjà moi-même une vie de prison, ou en tout cas une vie d’ermite ou de monastère, que j’impose hélas aussi à ma famille. Je n’ai donc pas besoin d’être arraché à cette vie pour me retrouver en train de me bagarrer devant le salon de coiffure « DON DE DIEU », de répondre aux convocations du commissaire de Pagouda, d’être emprisonné au commissariat de Pagouda. Je préfère de loin ma prison chez moi et ma condamnation par mon Dieu Existence à travailler dur dans le monde actuel, presque nuit et jour sur le Gericom, en train de démontrer, d’expliquer, d’analyser le Théorème de l’Existence, de développer la nouvelle Science de l’Existence, la Science de mon Dieu Existence.

 

Mon Esprit de Vérité, c’est tout simplement ma Logique du Théorème, ma Logique d’ALTER, qui dérange beaucoup dans le monde de NON, dans le monde du Diable. Je ne connais qu’une seule VÉRITÉ, qui est aussi un seul THÉORÈME, le Théorème de l’Existence. Je parle et je j’agis dans ma VIE (dans mon EXISTENCE donc) comme je parle et j’agis dans ma MATHÉMATIQUE, celle de l’Existence. Un mathématicien ou un scientifique qui recherche la vérité dans sa science, véritéqu’il appelle THÉORÈME ou LOI, mais qui MENT dans la VIE  (dans l’EXISTENCE donc) est un PARADOXE, un visage de NON, du Diable ! Un commissaire qui recherche la vérité policière ou juridique, qui défend et applique la LOI du Législateur, mais qui MENT, qui est INJUSTE, etc., est un PARADOXE, un visage de NON, du Diable !

 

Une chose est simple : Si un prisonnier, un ermite ou un moine comme moi, qui sort de chez lui pour constater que presque une saison est passée pendant qu’il était occupé sur son Gericom et sur les tâches courantes à l’intérieur des murs de son domicile, se retrouve dans une bagarre les très rares fois où l’on peut le voir dans la rue, si ce prisonnier se trouve devoir répondre aux convocations au commissariat pour plaintes contre lui, c’est qu’il y a forcément une machination occulte, quelque chose de diabolique quoi ! Le monde Kabyèest un monde très occulte, où les APPARENCES sont plus particulièrement qu’ailleurs TRÈS TROMPEUSES, et le MENSONGE et la TROMPERIE, c’est tout l’art même du DIABLE. C’est la raison pour laquelle le Théorème de l’Existence, la Vérité scientifique ABSOLUE, ne peut qu’être l’ennemie de ce monde Kabyè, et le scientifique de l’Existence ne peut que souffrir dans ce monde. Il ne peut tout le temps qu’affronter mille et un pièges tendus par le Diable pour décapiter la Science de l’Existence, en abattant le scientifique. Là où l’œil ordinaire ne voit qu’un simple humain disant aimablement bonjour ou prêt à rendre un service, l’œil du Dieu Existence voit un élément d’un dispositif du Diable pour piéger le scientifique.

 

         Hasard ? Coïncidences ?

 

Une voiture tombe en panne à Pagouda un 19 avril 2006, comme des millions de voitures tombent en panne dans le monde, sans que le Diable y soit apparemment pour quelque chose. On appelle cela actuellement un accident, un incident, une mauvaise coïncidence, un mauvais concours de circonstances, un aléa, un hasard, etc. Toutes les personnes rencontrées sur l’itinéraire choisi par le scientifique de l’Existence sont des rencontres fortuites. Ceux qui sont présents aux alentours du salon de coiffure « DON DE DIEU » y sont « par hasard » ou simplement par « habitude ». Le DIEU ou le DIABLE n’ont donc rien à voir là-dedans, dira-t-on. Au niveau de la route goudronnée, je croise Clarisse arrivant à son salon sur sa moto, comme d’« habitude ». Et moi aussi, comme d’« habitude » depuis près d’un an, je l’ignore complètement en passant, on ne se dit pas bonjour, et si elle m’avait salué, je n’aurais pas répondu. Si j’étais passé dix minutes plus tôt, ou si elle était arrivée dix minutes plus tard, cette rencontre n’aurait pas eu lieu, et elle n’aurait peut-être pas eu le temps de mettre au point une stratégie de provocation subtile, pour mon retour. Mais cette rencontre était ce jour-là une simple « coïncidence », et une fois encore, DIEU ou DIABLE n’ont donc rien à voir là-dedans.

 

Comme « par hasard », le jeune mécanicien nommé Arcel mais surnommé « Togolais », qui me faisait les entretiens courants sur le véhicule, était assis tout près du salon. Je lui ai dit que j’allais à la poste, et je lui ai demandé de me suivre à mon retour pour venir dépanner ma voiture. J’apprendrai plus tard que cette « personne de confiance » est employée par Clarisse, ce qui signifie tout simplement que je faisais confiance à un espion et à un informateur, qui livrait aux commanditaires toutes les informations sensibles sur ce que je faisais, sur mes projets, etc., ce qui leur permettait de peaufiner tous leurs plans de nuisance.  Et comme je ne sais pas mentir ou cacher la vérité, je dis ouvertement ce que je fais et j’expose facilement mes projets à qui veut m’entendre. Cela s’appelle n’avoir rien à cacher. Mais dans le dangereux monde Kabyè, dans ce monde ou la mauvaise intention règne en maîtresse, plus on en sait sur vous, sur vos faits et gestes, et plus vous êtes vulnérable. Ici, connaître les secrets de quelqu’un c’est l’avoir à sa merci. Tout ce que vous révélez (comme par exemple actuellement à Juleset à Essohanam) peut se retourner contre vous à un moment ou à un autre, un jour ou l’autre. Vous avez révélé un secret ou une simple information à l’ami ou au fidèle compagnon d’aujourd'hui. Mais son premier réflexe est de se demander quel avantage il peut tirer de cette information. S’il connaît vos ennemis, ceux qu’une telle information peut intéresser, alors il a trouvé le moyen de gagner un petit sou, et votre fidèle compagnon d’aujourd'hui était tout simplement en fait un Judas Iscariote de demain.

 

         L’Araignée du  « DON DE DIEU »

 

Ce 19 avril, Clarisse que j’ai croisée sur le chemin d’aller attendait mon retour de poste. Elle m’attendait devant son salon, où elle avait eu le temps de mettre au point son plan de provocation. Elle avait chargé une de ses apprenties nommée Denise de m’aborder à mon retour pour m’annoncer ce que je devais accueillir comme une « bonne nouvelle » : elle m’a remboursé ma dette et l’argent est auprès de la mère. Elle savait très bien que c’était très inconvenant selon les conceptions du milieu de procéder ainsi pour m’annoncer qu’elle avait payé sa dette. Le monde Kabyè est un monde de secrets, mentalité que je respectais dans ce qu’elle avait de bien, quand par exemple la révélation d’un secret est de nature à nuire à un semblable, à son amour propre, à sa dignité, etc., bref quand il n’y avait aucune raison VALABLE de divulguer ce secret. Par exemple, une personne en difficultéqui vient vous voir en secret pour que vous lui prêtiez de l’argent ou que vous lui fassiez un don, s’attend à ce que vous ne criiez sous tous les toits que vous l’avez aidée, ou que vous ne sonniez pas une trompette pour que le monde entier sache qu’elle vous doit ceci ou cela. Ce le genre de vérités dont on peut dire qu’elles ne sont pas bonnes à dire, s’il n’y a pas une bonne raison de le dire, comme par exemple ici, pour l’exemple, pour la leçon, pour la SCIENCE, surtout celle de DIEU. C’est tout le sens des propos de Jésus Christ qui dit que quand vous faites un don de miséricorde, il ne faut pas sonner de la trompette comme le font les pharisiens ou les hypocrites. Même une main ne doit pas savoir ce que fait l’AUTRE main qui donne. Et alors DIEU qui regarde dans le secret vous le rendra, pour votre don de miséricorde, qui est alors en fait un « DON DE DIEU », une chose prêtée à Dieu, qui la remboursera au centuple.

 

Le fervent disciple du Christ et l’élève du Maître que je suis  ne peut qu’adhérer à une conception Kabyè quand elle est conforme à la pensée même de Dieu et du Christ. Ce n’est pas moi qui aurait publié que Clarisse me doit pour une bonne part ce qu’elle est devenue, qu’elle me doit son salon de coiffure. À chaque fois que le public en est venu à savoir ce que je lui ai fait, c’est parce qu’il y a eu problème dont elle est la cause, comme justement ce 19 avril, où la crise qu’elle a provoquée a eu pour conséquence que le public soit brutalement au courant de l’existence d’une dette vis-à-vis de moi, et par la même occasion une fois encore que ses affaires marchaient en bonne partie grâce à moi. C’est elle une fois encore qui a provoqué la révélation publique de ce qui était un secret. Mais elle l’a fait justement exprès pour en retirer un grand avantage moral immédiat ; mais comme d’habitude cela ne pouvait que se retourner contre elle à plus ou moins long terme. Très imbue de sa personne, son orgueil pharaonique (comme celui de son frère Alexandre) l’a poussé à vouloir m’humilier aux yeux du public, à faire comprendre au public qu’elle m’a remboursé tout ce qu’elle me devait, qu’elle ne me doit donc pas ce qu’elle est et ce qu’elle sera. C’est cette opération de communication dans l’intérêt de son énorme EGO qu’elle avait ainsi peaufinée, et qu’elle voulait exécuter ce jour-là. Et moi, je marchais tranquillement en évitant tout ce qui pouvait être des pièges évidents (en évitant par exemple d’adresser la parole à Clarisse ou à qui que ce soit qui pouvait me piéger), mais sans savoir que le piège allait finalement venir de la manière la plus sournoise et inattendue, justement au moment où je pensais avoir évité tous les risques. Clarisse, l’Araignée du « DON DE DIEU », avait bien tissé sa toile pour capturer sa victime.

 

À mon retour de poste, au niveau du maudit salon, Denise, l’apprentie de Clarisse m’aborde pour me saluer d’une manière si polie qu’il était très difficile de ne pas lui répondre, à moins d’être vraiment un monstre. J’ai répondu parce que je croyais que Denise (à qui je n’avais aucune raison d’en vouloir personnellement) m’abordait et me saluait d’elle-même et pour elle-même. Je n’aurais pas répondu si je m’étais douté une seule seconde qu’elle m’abordait en étant porteuse d’un message de Clarisse.

 

Le poisson ayant mordu à l’hameçon, cette première phase du piège ayant fonctionné, le venin de la vipère pouvait être délivré dans mon esprit pour provoquer la réaction attendue. La diabolique Clarisse me connaissait très bien (d’une certaine façon) pour savoir comment je prendrais la chose, effet qu’elle recherchait justement. Denise m’annonce donc que sa patronne l’envoie me dire qu’elle a remboursé l’argent, et qu’elle l’a remis à la mère comme convenu. Clarisse savait très bien que je ne souhaitais aucun contact avec elle, encore moins de cette façon. Elle n’était pas sensée savoir que je passerais À PIED dans la rue devant le salon. Et Denise aurait eu du mal à m’accoster si j’étais passé en voiture.

 

         La salutation de Denise et la salutation au préfet

 

Pour comprendre la subtilité de cet aspect des choses dans la mentalité locale (pour ne pas dire togolaise en général), j’avais préparé des exemplaires d’un fascicule que je voulais distribuer à un certain nombre de personnes, dont le préfet de la Binah (de Pagoudadonc).  L’espace de bureautique (le CIB) où les fascicules ont été élaborés est à Kara. Ce jour-là, « par hasard » et « par bonheur », nous croisons le préfet à Kara, qui faisait des courses avec son chauffeur.  C’était à l’entrée d’un magasin où ma famille et moi faisions des courses aussi. Après avoir salué le préfet avec toute la déférence qui se doit, je l’ai informé que j’avais préparé des fascicules d’information sur la Science de l’Existence à l’intention d’un certain nombre de personnalités, dont lui. Je lui ai demandé si je pouvais saisir l’occasion de cette rencontre pour lui remettre son exemplaire. Il m’a alors « gentiment » mais efficacement dit que ce n’était pas bienséant de lui remettre quelque chose de cette nature dans la rue, alors qu’il vient faire ses courses comme moi. Il m’a fait comprendre que je pouvais lui remettre le fascicule si je voulais, mais qu’il risquait fort de le « jeter » ou de l’« oublier » quelque part pendant ses courses.

 

J’avais compris la très subtile leçon de morale que le préfet voulait me donner. À décoder : je n’étais pas sensé le rencontrer à Kara pour lui remettre un fascicule, je ne lui avais pas donné rendez-vous dans la rue. Il parlait à première vue pour s’inquiéter du « sort involontaire » que le fascicule cher à mes yeux pouvait connaître, mais en réalité il n’a pas du tout apprécié que je cueille ainsi au vol dans la rue la PERSONNALITÉ qu’il est, pour lui remettre un fascicule comme à un petit copain. Ce serait son collègue le préfet de la Kozah (qui administre Kara entre autres) qui saisirait l’opportunité d’une rencontre dans la rue pour lui remettre un fascicule, il ne lui dirait évidemment pas qu’il risquait fort de le « jeter » ou de l’« oublier » quelque part pendant ses courses. Très subtile donc, ce propos du préfet. Le vrai sens est ailleurs !

 

Mais dans mon cas avec Denise, il n’y avait aucune hypocrisie, ce n’est pas mon EGO, mon orgueil ou un sentiment d’irrespect vis-à-vis d’une personne de mon rang, qui faisait que je n’appréciais pas ce genre d’annonce faite par une apprentie qui me cueille au vol dans la rue. Quand les relations avec Clarisse étaient « normales », je fréquentais les alentours de ce salon de coiffure avant qu’il ne soit démoli pour la construction d’un nouveau et plus respectable à sa place. C’était avant avril 2005, et il ne s’appelait pas alors « DON DE DIEU » (autant que je m’en souvienne). Je continuais même à le fréquenter après l’inauguration du nouveau salon avec le nouveau nom. On plaisantait de bon cœur (en tout cas je plaisantais de bon cœur) à cet endroit. C’est là où j’ai fait la connaissance de Célestin dit « Célè », un fou (selon les critères actuels) qui se promène nu dans la ville et qui fréquente très souvent les environs du salon. Il ne parle pas, mais il fait des gestes de la main pour demander une pièce. Du jour où je lui ai donné une, il me reconnaît et se présente à moi dès qu’il me voit, en demandant sa pièce. Et je suis connu pour ne pas le renvoyer comme un chien comme le font hélas plus d’un, pour ne pas me moquer de lui, mais pour être quelqu’un qui ne résistait pas à l’élan du cœur de lui donner sa pièce. C’était devenu une tradition, et dès que je me présentais au salon et que Célestin m’y apercevait, on savait qu’il irait voir son nouveau copain pour avoir sa pièce.

 

Un jour, Monsieur Lassindala, le mari de Clarisse, m’a demandé pourquoi je m’intéresse aux fous qui se promènent à Pagouda, et pourquoi plus particulièrement à Célestin. Je lui ai répondu qu’un jour il comprendra pourquoi. Une apprentie de Clarisse, nommée PLANTÉ Essosingnam (dont je découvre aujourd'hui pleinement l’esprit diabolique) est surnommée simplement « Esso », mot Kabyè qui veut dire « DIEU », s’est offusqué de ce que je donne des pièces à Célestin. À une certaine circonstance où elle a fait une faute de français en disant « Deux l’eau » pour dire « Deux eaux » (le salon vend des jus de fruits de divers parfum, et aussi des unités d’eau glacée pour se rafraîchir), je l’ai surnommée « Deux jus deux l’eau », ce qui donnait matière à faire des plaisanteries devant le salon, qui est donc un endroit difficile à contourner du centre ville.

 

Un jour, cette « Esso » ou « Deux jus deux l’eau » s’est donc offusquée de ce que je donne des pièces à Célestin. Elle m’a demandé : « Pourquoi donnes-tu de l’argent à un fou, qui n’en fera rien et qui se le fera prendre, et pas à nous les normaux ? » Je lui ai demandé : « Supposons ceci : Dieu te demande de prendre la place de Célestin, de devenir folle à sa place, de te promener nue dans Pagouda, et de laisser Célestin prendre ta place, et devenir normal à ta place. Alors c’est toi qui aurais le grand avantage de recevoir les pièces de ma part. Accepterais-tu d’échanger ta situation contre celle de Célestin pour que tu puisses recevoir mes pièces à sa place ? »  Elle n’a pas répondu à cette question. C’est cette « Esso » qui confiera (entre autres à Arcel) être grimpée sur le mur de mon domicile pendant j’étais d’urgence à Lomé, suite à l’affaire avec Clarisse le 19 avril 2006. Elle était envoyée par Clarisse, dit-elle, pour voir si je suis de retour de Lomé, afin de le signaler au commissaire AGOUDA Tchabodjo, qui attendait mon retour, parce que je n’ai pas répondu à sa convocation du lendemain 20 avril. Et c’est plus tard cette même « Esso » qui dans une autre affaire (cette fois-ci avec la mère), suite à un autre piège tendu, ira faire un FAUX témoignage au Tribunal  pour me faire mettre en prison. C’était le 29 juin 2006, plus d’un an après les plaisanteries de  « Deux jus deux l’eau » devant le salon de coiffure « DON DE DIEU ». Entre-temps, beaucoup de choses s’étaient passées, beaucoup de choses avaient changé, j’avais enfin compris qui est vraiment celle que j’appelais ma petite sœur Clarisse, et qu’on appelle ici aussi Madame Lassindala.

 

         La Reine de Pagouda et le préfet

 

Le jour de l’inauguration de son salon rénové ou plutôt reconstruit (l’ancien était en terre ou banco), Clarisse a invité le préfet de la Binah (donc de Pagouda) qui a honoré de sa présence l’événement, ce qui était évidemment pour le grand bien de l’EGO pharaonique de Madame Lassindala. Mais moi dont l’argent « venu de France » a discrètement travaillé dans cette réalisation, je n’ai pas eu l’honneur d’être invité par ma petite sœur. Comme c’était bien connu que j’arrivais de France, ma présence aurait été très gênante et encombrante, car elle ne pouvait pas faire comprendre à TOUT Pagouda devant moi, que le salon est le résultat de son propre mérite, de sa propre réussite, de sa qualité de femme qui se bat pour réussir. Elle n’aurait surtout pas dit dans son discours : « Je dois ce salon en partie grâce à mon grand frère ici présent ».

 

Si elle m’avait fait l’honneur de m’inviter à cette époque, j’aurais fait la connaissance du préfet autrement que près d’un an plus tard, quand il s’agissait de régler le problème de la possession du terrain de la mère sur lequel j’ai été diaboliquement conduit à construire mon actuel domicile (c’est toute une ténébreuse affaire, dont Clarisse est une pièce maîtresse). Mais je ne tenais pas spécialement à être encensé devant Pagouda ou devant une personnalité de la ville. Elle n’était pas obligée de dire qui a contribué à l’œuvre. On inaugurait un nouveau salon de coiffure et un point d’activité et d’animation du centre de la petite ville de Pagouda, un point c’est tout. Mais évidemment cette modestie ne suffisait pas pour Clarisse, et ce n’est pas pour rien qu’elle a tenu à la présence du préfet lui-même. C’était une opération de communication, tout pour son orgueil pharaonique. Ma présence aurait été une épine dans la chair, une ombre gênante dans le décor de Clarisse, et pour cela il valait mieux ne pas m’inviter. J’ai commencé alors à comprendre la vérité, et les choses se sont mises à se gâter ouvertement avec Clarisse depuis cet événement très révélateur.

 

Ceci dit, il ne s’agit pas non plus d’un salon extraordinaire, et je ne pleure pas pour les petits plats que j’ai manqué de manger ce jour-là et pour les petites boissons que j’ai ratées pour n’avoir pas été invité comme le préfet. À vrai dire, cela m’aurait plutôt dérangé d’être invité, car cela aurait été une journée de plus perdue dans la rédaction de la Science de  l’Existence (j’habitais à l’époque à Kétao à 15 kilomètres) qui est très importante à mes yeux. Mais j’aurais fait ce sacrifice pour honorer l’invitation de ma petite sœur, et je l’aurais fait de bon cœur, comme toutes les fois que je leur tenais compagnie dans les lieux. En fait, cela fait aussi partie de la Science de l’Existence, d’un travail sur le terrain, d’expériences existentielles. La preuve est que sans cela je ne peux pas rapporter par exemple les anecdotes autour de Célestin, qui est aujourd'hui un des grands symboles dans les textes de la Science de l’Existence (voir par exemple la « Thèse pour l’Université » nommée en sous-titre « La Théorématique de Célestin »). Je lui ai carrément emprunté son nom pour ME surnommer « Célestin le FOU de Pagouda ». Donc cette invitation aurait sans doute été une expérience existentielle de plus, qui aurait pu nourrir les textes de la science. Mais de n’avoir pas été invité la nourrit d’une autre façon, car ceci est aussi une expérience existentielle, très riche en leçons. L’expérience est différente, c’est tout, et toute expérience existentielle a son lot de leçons pour la Science de l’Existence. Si Judas Iscariote n’avait pas été le traître qu’il a été (ce qui a fourni une leçon pour le monde, un modèle qui décrit tous les Judas Iscariote), s’il avait été un apôtre particulièrement fidèle, il aurait fourni une AUTRE leçon : la fidélité !

 

Je ne fais pas donc une crise d’orgueil ou d’amour-propre parce que Clarisse ne m’a pas invité à l’inauguration de son salon de coiffure « DON DE DIEU », le plus grand et le plus magnifique salon de coiffure du monde. Mais malgré les apparences, d’extraordinaires et très importantes choses peuvent se passer dans un lieu modeste, dans un bâtiment modeste comme le salon de coiffure de Pagouda nommé « DON DE DIEU », avec des personnages apparemment sans grande importance pour le monde comme Clarisse, « Esso », Denise, Arcel ou Célestin. Mais c’est ainsi qu’était Bethlehem, Nazareth ou Capernaüm. C’est ainsi qu’étaient Pierre, Jeanou Jacques, leurs bateaux, leurs filets et leur activité de pêche au bord de la mer de Galilée. Et c’est ainsi qu’était Jésus de Nazareth, le fils du charpentier, le personnage qui allait plus tard très profondément marquer l’histoire du monde, et qu’on appelle aujourd'hui Jésus Christ. Tout a commencé dans endroit insignifiant du monde avec des personnages pour la plupart insignifiants en apparence ! C’est donc avec une AUTRE vision des choses qu’on peut percevoir qu’il se passe ici, dans ce coin perdu du monde nommé Pagouda, des choses au moins de cette importance-là. C’est l’avenir qui le dira, et il faut être un visionnaire comme Jésus de Nazareth, pour percevoir à l’avance l’importance de ce qui se passe.

 

Un jour viendra où l’on comprendra pourquoi je parle de l’« insignifiant » Alexandre comme du plus grand souverain du monde, de Clarisse comme de la Reine Elizabeth, du salon « DON DE DIEU » comme de Wall Street ou de l’Empire State Bulding, et de n’avoir pas été invité à l’inauguration du salon comme du drame du siècle. De très profondes leçons existentielles se cachent dans tout cela, et le monde percevra un jour toute l’importance de cela.

 

         Arcel dit « Togolais » et la Fille du Diable

 

Ce qui allait se passer ce 19 avril s’inscrivait en fait dans la logique de la personnalité de Clarisse et dans la continuité de ce qui a donné naissance à ce salon de coiffure « DON DE DIEU ». Celui dont l’argent faisait discrètement fonctionner le salon  « DON DE DIEU » et sa patronne était ouvertement le plus méprisé de Pagouda par elle. De graves conflits ont déjà résulté de cela, et pour les éviter désormais, il fallait couper tous les ponts et tous les contacts avec Clarisse, directs ou indirects. Moi je peux me passer d’elle et des gens de son espèce, mais elle ne peut en réalité pas se passer de moi. Elle œuvre avec acharnement pour faire enfoncer dans tous les esprits au grand jour qu’elle ne dépend pas de moi pour être ce qu’elle est, mais elle recherche en coulisse à garder un contact avec moi, pour continuer à profiter indirectement de moi, maintenant qu’elle sait qu’elle a perdu toute faveur à mes yeux, donc toute possibilité de profiter directement de moi comme de par le passé. La mère (dont elle est une fille très chérie) était devenue l’intermédiaire privilégiée entre Clarisse et moi, son moyen d’avoir accès auprès de moi pour obtenir ce qu’elle veut, de la manière la plus subtile et rusée, dont seule une Clarisse a le secret. Tôt ou tard, cela aurait fini par craquer entre la mère et moi, car tous les démons que je refusais de rencontrer venaient à moi sous la forme de ma mère, qu’il était plus difficile de repousser, avec qui il était plus difficile de couper les ponts, parce qu’elle est ma mère, parce que je suis piégé par les relations filiales.

 

Voilà la raison profonde pour laquelle je n’appréciais pas du tout ce contact dans la rue avec Clarisse, par l’intermédiaire de son apprentie Denise, déjà que l’intermédiaire qu’est notre mère commune était problématique ! Malgré les apparences et les conceptions du milieu, ma réserve sur ce point n’était donc pas du tout du même genre que celle du préfet quand je l’ai abordé dans la rue à Kara.  Je ne faisais pas un complexe de supériorité par rapport à Denise, car un an auparavant je leur tenais volontiers compagnie dans ces lieux, et « C’est Dieu qui sait » si je le faisais avec fausse humilité, avec condescendance, ou si j’avais réellement de la considération pour tout un chacun.  Je n’ai pas apprécié ce contact dans la rue, mais je n’ai pas non plus fait un scandale quand Denise m’a délivré le message de sa patronne. J’en ai pris acte, et j’ai poursuivi tranquillement mon chemin jusqu’à mon domicile. J’ignorais que Clarisse était frustrée parce que la réaction qu’elle attendait n’a pas eu lieu.

 

Peu après, Arcel arrive à la maison comme je lui ai demandé, pour s’occuper de la voiture. Il me délivre alors le même message de la part de Clarisse, avec plus de précisions. J’ai alors compris où la vipère voulait en venir, et la colère qu’elle voulait provoquer est montée en moi, j’ai dégainé mon épée des QUATRE VÉRITÉS. J’ai rapidement rédigé une lettre manuscrite, que j’ai remise à Arcel, pour celle qui l’a envoyé vers moi. L’idée générale de la lettre était ceci : « Hypocrite et Fille du Diable. Quand il y a plus d’un an tu es venue discrètement me voir à Kétao pour que je te prête de l’argent, tu n’a pas sonné de la trompette, et Denise et Arcel n’étaient pas avec toi. Mais aujourd'hui que tu le rembourses, il faut que TOUT Pagouda, TOUTE la Binah, TOUT le Togo, le monde entier, sache que tu ne me dois plus rien, que tu ne me dois pas ce que tu es devenue. Mais tu ne m’auras jamais remboursé ce que tu me dois, ce que tu dois à mon Dieu Existence. Signé, le Prophète du Dieu Existence. »

 

J’ai remis la lettre à Arcel pour Clarisse, et seul Arcel qu’elle a ainsi mis dans ce qui était jusque là un secret pouvait savoir le contenu de la lettre. D’ailleurs il m’a entendu tempêter avant de la rédiger. Il se doutait donc de ce qui allait être ma réponse à Clarisse, car lui aussi avait bien compris le sens de cette démarche. Mais à part ceux que Clarisse elle-même a mis dans la confidence, personne d’autre ne devait savoir ce que je lui ai écrit. C’est une affaire entre elle et moi, et les intermédiaires qu’elle a envoyés vers moi.

 

Peu après, Arcel revient avec la lettre et me dit que Clarisse n’est plus au salon, ce qui était un TRÈS GRAVE MENSONGE dont l’origine est Clarisse qu’il servait en fait, un MENSONGE qui allait avoir des conséquences terribles. En effet, avec la complicité d’Arcel, et à cause de cette association dans le MENSONGE (la caractéristique fondamentale du Diable), je tombais plus que jamais dans le piège tendu par la diabolique patronne du salon  « DON DE DIEU » (je ne l’appelle pas Fille du Diable dans la lettre pour rien), et elle allait enfin obtenir le contact que j’évitais depuis près d’un an, et qu’elle cherchait ainsi à rétablir, pour en retirer un dernier grand bénéfice, moral celui-ci.

 

En effet, cette demande de me rembourser par la mère un prêt vieux d’un an, et qui était pour ainsi dire devenu un DON parce que je ne le réclamais pas, est un message très clair pour lui montrer que je sais très bien qui est derrière les manèges que la mère fait près de moi depuis la fin de 2005. Elle a compris que je la percevais très bien derrière la mère, et qu’elle ne pouvait plus espérer avoir le moindre cadeau de ma part, quelles que soient les ruses qu’elle emploierait. Je sentirais sa présence à dix mille kilomètres ; et Clarisse a horreur que quelqu’un ne succombe pas à ses manèges, que quelqu’un soit plus malin qu’elle. Et quand c’est l’idiot dont elle profitait encore amplement il n’y a pas longtemps, qui devient plus malinqu’elle, cela la met carrément en rage. Puisqu’elle ne peut plus rien tirer de l’idiot, alors il faut le réduire en excrément aux yeux de tous, il faut l’utiliser pour faire comprendre à TOUS une bonne fois pour toutes qu’elle ne doit pas ce qu’elle est aujourd'hui à ce minable. C’est tout le sens de ce qui se passait ce 19 avril 2006. Je fuyais la Diablesse, mais elle était capable de me rattraper jusque dans ma chambre à coucher. Elle a des yeux partout, ceux qui sont à son service sont ses yeux, comme par exemple cet Arcel dont j’avais fait un compagnon, et même tout simplement un enfant pour moi.

 

Mais Arcel a MENTI, servant ainsi le plan de Clarisse, et moi je ne le savais pas. Quand il m’a ramené la lettre disant que la destinatrice n’est plus au salon, j’ai décidé de sortir de nouveau de chez moi. J’étais pris dans la nasse de la Diablesse, dans la toile de l’Araignée ; Arcel faisait partie des tentacules de la Pieuvre pour m’attirer vers elle ! Je suis donc ressorti de ma grotte pour me rendre au salon, pour remettre la lettre à l’AUTRE envoyée que Clarisse a mis dans la confidence du prêt, à savoir Denise. Celle-ci avait simplement à remettre cette lettre à sa patronne à son retour, et personne d’autre à Pagouda n’aurait su le contenu des échanges entre Clarisse et moi, sauf les intermédiaires Denise et Arcel. Mais c’est arrivé au salon que j’ai compris que j’étais tout simplement tombé dans le piège de la Vipère. Elle était bel et bien toujours présente au salon, et il était désormais très difficile d’éviter le contact qu’elle a ainsi savamment planifié. Mais toujours pour éviter ce contact, je me dirige vers Denise pour lui remettre la lettre pour sa patronne, exactement comme peu de temps auparavant elle l’avait envoyé vers moi, devant ce même salon. Elle avait donc ma réponse pour sa patronne. C’était simple !

 

Je n’ai fait que lui rendre sa manière d’éviter le contact direct avec moi, en utilisant les mêmes intermédiaires qu’elle a utilisés pour m’aborder. Mais Clarisse ne voulait pas échouer si près du but. De remettre simplement la lettre à Denise et repartir chez moi, me dégageant ainsi de la toile de l’Araignée, ne lui plaisait pas du tout ! Dans un geste ultime pour capturer sa proie, Clarisse s’est levée dans une grande furie, et elle a très durement ordonné à Denise de ne pas prendre cette lettre de ma main. Je me suis alors dirigé vers elle pour lui remettre la lettre en main propre, et rentrer chez moi. Je ne savais pas ce geste de lui tendre la lettre est un grand cadeau que le lui faisais : le contact longtemps évité avait enfin lieu, la proie était capturée. Et le contact entre la Vérité et le Mensonge ne peut qu’être explosif  ! Elle a pris la lettre de ma main, elle l’a déchiré en miettes et la jetée aux yeux de tous, en me disant : « Je n’ai pas de temps à perdre avec toi ». Elle savait alors la réaction immédiate qu’elle allait ainsi déclencher chez moi.

 

Ainsi donc, la très importante Clarisse, la Reine de Pagouda, n’avait pas de temps à perdre avec moi ! Mais elle a quand-même trouvé le temps d’envoyer Denise vers moi dans la rue, puis Arcel chez moi, deux fois : une fois pour délivrer son message empoisonné et la seconde pour délivrer le mensonge de son absence au salon. Si ce n’était pas parce que tout cela faisait partie d’un dispositif dont seul le Diable a le secret, si ce n’était pas parce qu’Arcel était « par hasard » à son service, elle n’était pas sensée savoir qu’Arcel venait chez moi. Et même en sachant cela, elle savait aussi qu’il se rendait chez quelqu’un avec qui elle n’avait pas de temps à perdre. Puisqu’elle a déjà donné l’argent à la mère pour moi, et que tôt ou tard la mère me l’aurait remis (surtout qu’il n’y avait pas urgence, elle avait encore six mois pour rembourser sa dette !), alors pourquoi a-t-elle perdu du temps avec moi, en se donnant tout ce mal pour me le dire par Denise et par Arcel ? Et je ne lui ai pas dit en passant dans la rue : « Si tu as quelque chose à me dire, si tu as ton temps à perdre avec moi, tu peux le dire à Denise pour moi ou à Arcel, car il vient chez moi dépanner ma voiture ».

 

Elle n’avait donc pas de temps à perdre avec moi, et qu’est-ce qui l’obligeait à perdre tant de temps avec moi ? Et moi donc j’avais du temps à perdre pour écouter les messages qu’elle m’adressait, j’avais du temps à perdre en prenant un stylo et une feuille pour lui répondre ! C’est trop demander à l’Esprit de la Vérité de rester calme face à un tel PARADOXE, à un tel MENSONGE ! Voilà pourquoi le contact entre la Vérité et le Mensonge (surtout quand c’est tout un échafaudage de mensonges, tout un édifice savamment monté) ne peut qu’être explosif  !

 

J’apprendrai plus tard qu’elle avait en fait lu la lettre qu’Arcel lui a donnée, mais qu’elle l’a rendue à ce dernier en lui enjoignant de me la ramener en me disant qu’elle n’était plus au salon, ce qu’Arcel a fait. Je considérais celui-ci comme un fils, mais je ne savais pas qu’il était le fils d’une union contre-nature entre Clarisse et moi, un fils adultérin dont j’étais le père et Clarisse la mère. Il était un point de rencontre entre la Vérité et le Mensonge, mais il était plus près de Clarisse que de moi.

 

Si Arcel avait été loyal envers moi, s’il avait dit simplement la VÉRITÉ en m’apprenant qu’elle a pris connaissance de la lettre, qu’avais-je à perdre mon temps, à laisser mon travail sur le Gericom, à sortir de nouveau pour me diriger vers un salon problématique que j’utilisais les plus grands moyens pour éviter ? Et en me voyant aller vers ce salon, Arcel se doutait bien de ce qui risquait de s’y passer. Je croyais aller remettre simplement la lettre à Denise, mais Arcel savait très bien que j’allais me trouver nez à nez avec Clarisse, avec qui les relations sont telles qu’un grande querelle pouvait s’ensuivre. Il a vu ma colère quand il m’a délivré le message de Clarisse, et il savait aussi que Clarisse n’a pas apprécié le contenu de la lettre qu’il lui a remise, raison pour laquelle il l’a renvoyé avec la lettre vers moi. Mais c’est cela un fils assassin et parricide qui laisse son père aller à la mort, et même qui collabore avec la mort pour attirer le père vers elle. C’est cela un Judas Iscariote qui fonctionne plus avec l’esprit de Clarisse qu’avec le mien, mais qui gagnait sur les deux tableaux. Pour les services  qu’il me rendait (comme par exemple faire l’entretien de ma voiture) il était bien récompensé, et il était récompensé de l’autre côté pour être un informateur qui rapportait mes faits et gestes. Voilà tout le dispositif du Diable, un dispositif de MENSONGES, dans lequel j’ai fini par tomber.

 

Quand Clarisse a déchiré la lettre avec le plus grand mépris du monde sur son visage et a prononcé ces paroles, alors que de nous deux c’est moi qui ai le moins de temps à perdre avec elle, ma colère a été telle que les QUATRE VÉRITÉS avec lesquelles je voulais la foudroyer n’arrivaient pas à sortir calmement et avec cohérence. Piqué par la Vipère, tout se transformait en CRIS et en rugissementsqui pouvait s’entendre jusqu’à l’autre bout de Pagouda. Et c’était l’occasion rêvée par Clarisse pour me cracher au visage et aux yeux de tous tout son venin. C’est alors que je l’ai GIFLÉE, mais le geste a été amorti par les personnes qui s’interposaient entre nous. Mais cela suffisait pour la Vipère pour passer à l’étape suivante : PORTER PLAINTE contre moi pour VIOLENCE sur sa personne.

 

J’ai eu droit ce jour-là aux injures de « FOU pitoyable », de « FOU guéri » à qui il ne reste plus qu’à se déshabiller pour circuler nu dans Pagouda, sous-entendu donc comme Célestin. Cette curieuse injure de « FOU guéri », courante dans le milieu, signifie un « FOU qui a l’air normal », donc qui a l’air guéri, mais dont l’état est en fait très grave. C’est la raison pour laquelle elle précise qu’il me reste plus à ce stade de folie qu’à me déshabiller pour circuler nu dans Pagouda, comme Célestin dont tout le monde au centre ville sait qu’il est mon « ami ». Cela signifie donc qu’entre FOUS on se comprend, qu’il ne me restait donc plus qu’à faire le dernier geste, celui de me déshabiller, pour que Célestin et moi soyons des frères jumeaux. Si j’avais ÉGORGÉ Clarisse ce jour-là,  l’homme m’aurait condamné pour meurtre, parce qu’on aurait dit que j’ai tué un ÊTRE HUMAIN. Mais mon Dieu Existence seul sait ce que j’aurais exactement tué !

 

         Un mensonge est toujours un meurtre

 

Ce drame a eu pour conséquence que le lendemain j’ai dû prendre d’urgence la route de Lomé, pour un voyage de nuit à bord d’une voiture dont l’état n’était pas assez sûr pour faire un tel trajet, pour un voyage de 400 kilomètres que je faisais pour la première fois (et de nuit !) au volant d’une voiture au Togo. Les routes sont tellement mauvaises (donc dangereuses) que la « sécurité » est de la faire suffisamment souvent pour connaître tous ses pièges. L’autre solution, à défaut d’être un expert de cette route, est d’avoir une très bonne voiture, avec une bonne tenue de route et de bons freins, ce qui n’est pas le cas de notre Camel Camry ! Faire donc un tel voyage avec cette voiture, pour la première fois, et de nuit, était donc très périlleux. Si nous avions eu un accident mortel ou grave (comme nous avons à plusieurs reprises failli en avoir), qui nous aurait tués ou qui aurait été le responsable de ce terrible drame ? Le responsable aurait été le MENSONGE ou simplement le DIABLE. Mais le Mensonge n’est pas quelque chose d’ABSTRAIT, d’IMPERSONNEL, mais il a des VISAGES. Il y a celui de Clarisse, mais il y a aussi celui d’Arcel. Que de choses auraient été évitées ce jour-là, si Arcel avait tout simplement dit la VÉRITÉ, s’il avait simplement dit que Clarisse avait lu la lettre. Cela ressemblait à une trahison de Clarisse et de l’ordre qu’elle a donné. Mais trahir le mensonge n’est pas mentir, ce n’est pas être un TRAÎTRE ! Mais trahir la VÉRITÉ est vraiment MENTIR, c’est être complice du MENSONGE, du DIABLE ! C’est tout simplement être un Judas Iscariote, un diable.

 

Le comble est que ne sachant pas ce jour-là qu’Arcela menti, c’est à lui que nous avons confié la garde de notre maison pendant notre séjour d’une semaine à Lomé. Étant donné que je n’ai pas répondu à la convocation du 20 avril au commissariat de Pagouda, je savais donc que forcément au moins quelqu’un est venu nous chercher à notre domicile en notre absence. Mais la nuit du 27 avril où nous sommes revenus, j’ai demandé à Arcel si quelqu’un est venu me chercher en mon absence. « Personne n’est venu », a-t-il dit. Très étonné, je lui demande : « Absolument personne ? » Et il répond en jurant presque par le ciel et par la terre : « Absolument personne ! »

 

C’est ainsi que j’ai commencé à soupçonner Arcel, car durant notre séjour à Lomé, j’avais de très fortes intuitions  qu’on se livrait à ma traque, qu’on guettait fermement mon arrivée à Pagouda, et c’était exactement ainsi ! Je me suis alors proposé de l’interroger à un autre moment, de telle façon qu’il ne pouvait que se trahir, s’il avait menti. C’est ce qui s’est produit, et les mensonges d’Arcel ont commencé par être découverts. D’ailleurs, dès le lendemain 28 avril, je me suis présenté au commissaire, sans attendre une convocation. J’ai profité de l’occasion pour lui remettre une copie du document « C’est Dieu qui sait », ainsi que de « Cadeau du Ciel » (la première partie de « X Président »). Il m’ alors informé qu’il a donné ordre de guetter mon retour pour l’en informer. J’ai donc ainsi désamorcé une musclée convocation en me présentant de moi-même au commissaire. J’ai eu droit à moult accusations, sermons, réprimandes et avertissements (en présence de ma femme et mes enfants), après quoi je l’ai quitté pour me rendre à la préfecture, pour remettre au préfet les mêmes documents d’information sur la Science de l’Existence.

 

Avec ce que m’a dit le commissaire lui-même, Arcelpouvait difficilement soutenir qu’absolument personne n’est venu me chercher en mon absence. C’est alors que j’ai appris beaucoup de choses, à l’issue d’un interrogatoire méthodique mené sur plusieurs jours. J’ai appris que Clarisse a envoyé plusieurs  personnes pour vérifier mon retour, dont en particulier son apprentie « Esso », spécialiste des « salles besognes », qui est même grimpée sur le mur pour inspecter la maison. Elle n’aurait fait que cela, dit Arcel, elle n’aurait pas mis pied dans la maison. Mais avec tous ces échafaudages de mensonges, il est vraiment difficile de croire qu’elle n’a fait que cela. J’apprends aussi qu’Arcel fut informé par Clarisse du jour précis où nous reviendrions de Lomé. Clarisse lui a dit : « Ton père revient ce soir », ce qui signifie qu’il devait attendre sagement notre retour, comme un bon gardien qui ne se laisserait pas surprendre par le retour du maître. C’est pire que la CIA et le KGB d’une certaine époque ! C’est ce qui donne tout son sens à l’idée des informateurs et des sbires de Négatine, dans la « Parabole d’Altériane », dans « Lise-moi d’abord » de Universalité 7.1. 

 

Toujours dans son double jeu dans le but de gagner sur les deux plans, et aussi sentant l’étau se resserrer sur lui au fil du temps et des interrogatoires, Arcel m’a informé que Clarisse a en fait lu la lettre que je lui ai adressée ce 19 avril. Je suis alors entré dans une grande colère contre lui, sachant tout ce qui aurait pu être évité s’il m’avait dit cela ce jour-là, les terribles conséquences de son mensonge, jusqu’à une possibilité de mort d’humains,  à cause du voyage périlleux que nous avons été obligés de faire de nuit. Et dire qu’à notre départ comme à notre retour il a été bien récompensé pour ses « services », notamment pour la garde de la maison. Et il a accepté tous les dons sans aucun remord pour tout ce qu’il a fait ! Un menteur est toujours un criminel, et un mensonge est toujours un meurtre, car il se traduit toujours ainsi, d’une manière ou d’une autre. Si ma femme, mes enfants et moi n’étions pas morts à cause de ce mensonge, quelqu’un d’AUTRE ou d’AUTRES sont morts à cause de cela. Ce peut être au Togo comme à l’AUTRE bout du monde, maintenant où en un AUTRE temps ! En effet, s’il n’y a pas eu mort d’homme maintenant, il y en aura tôt ou tard, à cause de ce mensonge !

 

Ma colère contre Arcel a été telle qu’il est allé appeler son père (le vrai !) en qui j’avais une certaine confiance (mais un autre fourbe, le père du fils !) qui est venu me supplier de pardonner l’« inexpérience » et l’« immaturité » de son fils. C’est toujours ainsi ici : on se débarrasse d’un démon pour être possédé par un autre plus dangereux, parce qu’on le soupçonne encore moins d’être un démon. On fuit le Diable sous une de ses formes, pour aller se réfugier dans ses bras sous une autre de ses formes. Le père m’a supplié de donner une autre chance à Arcel. Mais au début juin ce dernier montrera de nouveau qu’il n’était pas digne de cette seconde chance. Si Judas avait eu une seconde chance, il aurait encore trahi Jésus, et il l’aurait de nouveau vendu pour être crucifié.

 

Quand on sait tout cela, on émet beaucoup moins une objection à l’idée émise plus haut, selon laquelle les démons ont mis en panne la voiture ce 19 avril 2006, pour forcer un contact direct avec eux, contact que j’évitais de toutes mes forces. Ce simple contact a entraîné tout une cascade d’événements, un engrenage infernal. On est moins étonné par tout le souci que c’est d’aller simplement de chez moi à la poste de Pagouda à pied. On comprend pourquoi je dis qu’on peut ici être piégé par une simple et aimable salutation. Il n’y a pas de risque quand on est un hypocrite, un possédé par des démons ou carrément un démon, salué par un autre hypocrite, un possédé ou carrément un démon. Mais c’est autre chose si l’on incarne la Vérité même. Alors l’aimable salutation du Diable est le baiser de Judas, le baiser qui tue, le baiser qui livre à la mort. On réalise donc que mon attitude ici est loin d’être celle d’un paranoïaque qui soupçonne gratuitement tout le monde et qui accuse tous de tout. Bien au contraire, je suis plutôt un naïf qui réalise toujours après coup qu’il n’a pas été assez méfiant. 

 

         La Vérité que le commissaire n’a jamais comprise

 

Voilà le genre de choses que je voulais expliquer au commissaire de Pagouda (Monsieur AGOUDA Tchabodjo) dans le courrier « Au Commissaire Pagouda » qui s’est transformé en la série « La Vérité qui fait comprendre TOUT », pour qu’il comprenne le genre de personne que je suis. Je suis quelqu’un dont le très grand défaut dans ce monde est la VÉRITÉ et la FRANCHISE, quelqu’un qui arrose, mitraille et bombarde très facilement ses interlocuteurs des QUATRE VÉRITÉS, quelqu’un qui dégaine très vite son épée de vérité pour dire LA VÉRITÉ QUI BLESSE, qu’on n’aime pas entendre dans le Monde de NON, donc quelqu’un qui devient très facilement l’ennemi de tous. C’était pour que le commissaire comprenne les raisons profondes des affaires qui m’impliquent à Pagouda et dont il a connaissance, et pour qu’il ne commette pas la très grave erreur de mal me juger, erreur qu’il a finalement commise !

 

J’avais donc mes propres préoccupations ce 19 avril, et je passais ce jour-là TOUT sauf pour réclamer une dette à qui que ce soit. Clarisse avait encore six mois pour le faire, et rien ne pressait donc. D’ailleurs, si elle n’avait pas si affreusement agi à mon égard, ce prêt était en fait dans mon esprit un don, un don de plus, un « DON DE DIEU » fait à elle par l’intermédiaire de la « Banque de France » qui passait dans la rue, ce qu’est dans ce milieu toute personne qui vient de France ou du « pays des riches ». Mais à cause de tout le mal que m’a fait celle à qui je confiais mon argent et qui me le gérait ici, j’ai décidé que le prêt reste un prêt comme convenu. Pour éviter tout contact direct avec elle, donc pour éviter tout conflit, l’argent devait être remis à la mère, qui me le remettrait.

 

Je n’aurais jamais demandé de rembourser cette somme si je lui avais clairement dit que c’est un DON. Tout ce que je réclame est un simple merci, un respect vis-à-vis d’un bienfaiteur et surtout d’un frère à qui l’on doit grandement ce qu’on est. Je ne demandais pas spécialement qu’on s’agenouille devant moi parce qu’on me doit ceci ou cela. De telles marques de déférence sont d’ailleurs la plupart du temps hypocrites dans le milieu, et j’ai vraiment horreur du mensonge et de l’hypocrisie. Un simple respect comme on le doit à tout être humain me suffisait amplement, et c’est ce que je n’avais même plus de la part de Clarisse ou Madame Lassindala. Je n’étais pour elle que l’imbécile et FOU, bon pour lui verser de l’argent dans ses poches, et non pas pour lui demander de me rembourser l’argent dû.

 

Dans ma colère juste ce 19avril, j’ai manqué de GIFLER la vipère. Cela m’a valu une convocation  du commissaire de Pagouda pour l’après-midi du lendemain 20 avril 2006. La cabale dont le chef est Alexandre (la version masculine de Clarisse, et tout un autre style en matière de diablerie !), les pièges de toutes sortes qui me sont tendus et que j’évitais, commençaient à produire les résultats escomptés. Le but est de guillotiner mon activité scientifique au Togo, de mettre un coup d’arrêt à la Science de l’Existence qui pour eux n’est que FOLIE. La réputation de FOU et de surcroît violent, qui frappe gratuitement les innocents dans la rue, réputation qu’ils voulaient fabriquer, était en marche. Le rédacteur de la Science de l’Existence était en train d’être arraché à son ordinateur pour devenir un bagarreur dans la rue. J’ai dû clôturer en catastrophe la rédaction de « X Président » et de « C’est Dieu qui sait », pour régler cette affaire avec Clarisse, qui m’est tombée dessus comme un rapace sur sa proie. Encore une ou deux provocations de ce genre, et le FOU violent aura été vraiment fabriqué. C’est la MÈRE qui se chargera de cette prochaine besogne le 8 juin 2006.

 

            Sommaire de la partie

Le visage BLANC du Diable

 

         Bernard AGOUDA et Tchabodjo SCAPIN

 

Le 20 avril au matin, le jour de la convocation du commissaire Tchabodjo AGOUDA, le Commissaire Pagouda, j’ai téléphoné au consulat de France pour expliquer la situation, et le consulat m’a dirigé vers le SCTIP (Service de Coopération Technique Internationale de Police) de l’Ambassade de France. La secrétaire du service m’a vivement conseillé de ne pas me rendre à cette convocation, mais de prendre la route de Lomé, pour venir rencontrer Monsieur Scapin du SCTIP, « pour expliquer le problème à ces messieurs de la police », a-t-elle dit précisément. Il fallait donc expliquer le problème au Commissaire France, et c’est ce que j’ai fait avec ma femmeet mes enfants.

 

Et dans son bureau, Bernard Scapin nous explique qu’il ne pouvait pas intervenir dans cette affaire, tant qu’il ne m’avait pas vu et ouvert un dossier à mon nom. Il ne m’a pas dit que j’étais venu le voir pour rien, parce que cette affaire est purement privée et togolaise. Mais le fait est que suite à cette entrevue et après avoir ouvert un dossier à mon nom, monsieur Scapin n’est pas non plus intervenu davantage dans l’affaire qui nous a amenés vers lui. Nous avons fait dans l’urgence ce voyage périlleux pour qu’il nous remette simplement une petite carte de visite avec ses numéros de téléphone. Il nous a alors dit de retourner répondre à la convocation du commissaire de Pagouda, de lui dire qu’on a vu quelqu’un à l’Ambassade de France, et de lui téléphoner si  besoin. Nous avons fait un voyage de 400 kilomètres, juste pour cela !

 

Heureusement que nous avons profité de ce voyage à Lomé entre autres pour régulariser enfin notre situation consulaire, pour nous immatriculer comme résidents français au Togo. C’est en cette circonstance que nous avons expédié par exemple le courrier X Président à son destinataire, le Président français. 

 

Nous croyions donc naïvement que d’EXISTER aux yeux de l’Ambassade de France était une réelle protection contre ce que nous subissions à Pagouda. Je croyais que le fait d’EXISTER pour l’Ambassade de France, et d’avoir rencontré monsieur Scapin, le fait de brandir les musclesde la costaude France, aurait un effet dissuasif à Pagouda, et montrerait à nos chétifs agresseurs qu’ils s’exposent à de graves ennuis s’ils s’en prennent aux citoyens français que nous sommes.

 

Le 4 mai 2006, quand nous avons appris qu’en notre absence (quand nous étions donc à Lomé pour rencontrer Monsieur Scapin), l’apprentie de Madame Lassindala (nommée « Esso ») a dit être montée sur le mur de notre domicile pour regarder à l’intérieur, cela a donné l’idée d’écrire une lettre au commissaire de Pagouda pour faire la lumière sur cette affaire.

 

Non seulement Monsieur Scapin ne s’est pas révélé d’une grande utilité pour nous, mais il se trouve que le commissaire de Pagouda, Monsieur AGOUDA Tchabodjo (il faut le préciser car une nouvelle affectation des fonctionnaires est en train de se produire au Togo, ce qui peut entraîner un nouveau commissaire pour la ville) me gardait personnellement une dent et attendait une revanche. En effet, non seulement je n’ai pas répondu à sa toute puissante convocation du 20 avril 2006, mais je reviens lui présenter une carte du commissaire BLANC Monsieur Scapin. Il a dit ce jour-là : « Je connais Monsieur Scapin, ce sont nos formateurs dans la police ». Mais il attendait un prochain « faux pas » de ma part pour me prouver qu’il est chez lui au Togo, qu’il est maintenant le grand commissaire de Pagouda, qu’il sait se débrouiller comme un grand, qu’il est le MAÎTRE dans son commissariat togolais, et qu’il n’a pas d’ordre à recevoir de la France.

 

Cet « affront » fait à son autorité en me rendant vers le BLANC Monsieur Scapin alors que c’est lui le NOIR qui me convoquait, cette vexation et cette susceptibilité était fort prévisible. C’est pour cela que j’ai bien pris conseil auprès du consulat sur l’attitude à adopter. Je comptais me rendre à la convocation pour résoudre le problème selon mon expérience du milieu, mais en ayant le consulat de France comme soutien en arrière-plan, au cas où cela tournerait très mal.

 

En effet, ce commissaire AGOUDA m’a déjà lésé dans une précédente affaire avec un maçon TRÈS INDÉLICAT (qui a travaillé à mon chantier, à l’époque confié à Clarisse), et j’avais donc tout à craindre de cette seconde affaire, et de la manière dont elle pouvait être conduite, surtout que cette fois-ci les attaquants sont les membres de ma propre famille, dont ma MÈRE ! Quand on voit une sœur et une mère se pointer au commissariat contre un frère et un fils, celui-ci devient très difficilement défendable selon les mentalités locales.

 

Mais les APPARENCES peuvent être TRÈS TROMPEUSES. Celui qui a un tempérament TRÈS FRANC, et qui dit très facilement et très franchement les QUATRE VÉRITÉS à tout le monde quand il est PROVOQUÉ et que sa COLÈRE JUSTE monte, se fait très facilement des ennemis, mais n’est pas forcément le FAUTIF (en tout cas pas le PREMIER fautif, l’INITIATEUR de l’incident) dans les affaires qui l’impliquent. Celui qui HAIT le MENSONGEet l’HYPOCRISIE et réagit très vivement suite aux provocations, n’est pas forcément le violent malgré les APPARENCES. Le plus violentet le plus diabolique peut être le calme, le souriant, celui qui a l’air innocent.

 

Un Lion peut rugir de colère sans forcément être méchant. Il peut avoir été mordu par un SERPENT. Le serpent ne fait pas de bruit quand il mord et injecte son venin dans sa victime, mais on peut entendre le Lion mordu rugir et agoniser de douleur, et on peut alors conclure à tort qu’il rugit de méchanceté et qu’il veut dévorer tout son entourage ! Quand ses ennemis sont des SERPENTS SOURNOIS, ils peuvent ainsi jouer sur les apparences et le faire passer pour le Diable en personne, le Méchant à abattre !

 

Une personne qui a déjà eu affaire avec un maçon TRÈS INDÉLICAT devant le commissaire, la même personne contre qui son frère, sa sœur, jusqu’à sa propre mère, témoignent devant le même commissaire, aura beaucoup de mal à convaincre de son innocence, de ce qu’il n’est pas la CAUSE des problèmes, le FAUTEUR de troubles, celui dont tout le monde se plaint. Et que dire alors si le commissaire a maintenant lui-même une rancune à l’égard de cette personne, parce qu’elle ne s’est pas présentée à sa convocation, mais lui a préféré Monsieur Scapin ?

 

Il suffisait donc que je me rende à cette convocation, mais que le consulat, bien INFORMÉ de la situation, intervienne très intelligemment en arrière-plan, histoire de faire comprendre à tous ces gens que ma famille et moi nous sommes des français, derrière qui est la France. Par conséquent, leurs salades locales risquent d’aller loin, et cela risque de leur coûter cher s’ils pensent qu’ils peuvent s’en prendre impunément à nous, à une famille tranquille, une famille franco-togolaise et togolo-française. 

 

Mais la manière dont les choses se sont passées sont le pire des scénarios. En effet, en me rendant à Lomé pour voir Monsieur Scapin (selon le conseil qui m’a été donné), j’ai ajouté le commissaire AGOUDA dans le camp des ennemis, sans que Monsieur Scapin et l’Ambassade de France qu’il représente soient le soutien qu’ils devraient être ! J’ai donc rendu les ennemis plus virulents et plus forts contre moi, mais en m’appuyant en guise de soutien sur une BRANCHE POURRIE. Je demandais à Tchabodjo SCAPIN d’être un soutien pour moi face à Bernard AGOUDA.

 

 

         La cabale franco-togolaise

 

Notre situation s’est empirée dès notre retour de Lomé, je pressentais un prochain coup très dangereux de la part des ennemis, et c’est pour cela que j’ai décidé de prendre les devants, de faire une opération PRÉVENTIVE d’information et de communication auprès des autorités de la ville, pour assurer notre sécurité. Jusque là moi et ma famille étions très discrets dans la ville, et on ne savait pas au haut niveau qui nous sommes vraiment et ce que nous faisons dans la ville. J’ai donc jugé utile d’informer les autorités de mon travail sur la Science de l’Existence, et sur les problèmes de ma famille togolaise, pour qu’ils comprennent ce qui se passe dans les affaires qui m’impliquent et qui pourraient encore m’opposer à la famille togolaise. C’est dans cet esprit que s’inscrit la lettre nommée « Au Commissaire Pagouda ». Mieux vaut prévenir que de guérir me disais-je. Mais c’était trop tard, et le camp d’en face avait déjà corrompu le terrain en sa faveur.

 

Et puis la très grande fertilité de la Science de l’Existence aidant, cette simple lettre au commissaire s’est transformée en toute une série de documents nommée « La Vérité qui fait comprendre TOUT », faite des documents suivants : « Le Temps de la Dernière Trompette », « De Nazareth à Pagouda », « À l’École de l’Existence, à l’École d’Alter», et le noyau  de la lettre initiale, à savoir « Au Commissaire Pagouda », qui a entre-temps beaucoup grossi pour devenir un livre (inachevé, car interrompu par le coup dur du 8 juin 2006).

 

Ceci montre au moins une chose : J’ai un grand mal à me déconnecter du développement normal de la Science de l’Existence, pour rédiger des documents parlant des problèmes de cette famille de malheur et eux seuls. Tôt ou tard, la tendance naturelle à exposer la Science de l’Existence pure et simple prend le dessus, et ces expériences existentielles sordides fournissent une base pour analyser tel ou tel aspect de la Science de l’Existence. La série « La Vérité qui fait comprendre TOUT », et en particulier le volet « Au Commissaire Pagouda », est une des meilleures analyses du « Phénomène Diable » (celle faite ici développe d’une autre manière le même thème), une révélation de ses secrets les plus profonds et les plus cachés, des mécanismes de son fonctionnement. On comprend enfin ce qu’est vraiment le MENSONGE, on voit plus que jamais son visage. C’est l’analyse scientifique qu’est « La Vérité qui fait comprendre TOUT », ce qui devait initialement être seulement une simple lettre au commissaire concernant l’affaire de la violation du domicile par l’apprentie nommée « Esso », la future FAUSSE témoin dans l’affaire avec la mère. Et quand l’esprit scientifique pur et simple prend le dessus pour élever le débat, l’objectif premier et immédiat du document finit en règle très générale par ne plus être atteint. Alors cela reste un développement de plus de la Science de l’Existence.

 

C’est cette série « La Vérité qui fait comprendre TOUT » que j’étais en train de rédiger quand le 8 juin 2006 une provocation à domicile de la part de ma mère l’a interrompue brutalement. Je repousse la provocatrice, qui dans ce geste tombe sur ses fesses, et elle va porter plainte pour violence et coups. Le commissaire de Pagouda, Monsieur AGOUDA Tchabodjo, qui tenait alors sa revanche, retient cette accusation et fait fi de ma plainte pour provocation à domicile. Qui peut me défendre désormais, là où mes attaquants sont Alexandre, Clarisse, la mère, les frères et sœurs, bref la famille togolaise ? C’est sur Monsieur Scapin que je peux compter ?

 

Le commissaire AGOUDA peut maintenant faire tout ce qu’il veut de moi, étant donné que ma propre famille (jusqu’à ma propre mère !) sont ceux qui lui réclament ma TÊTE ! J’appelais l’Ambassade de France au secours de ma famille de quatre personnes (moi, ma femme et mes deux enfants), pour qu’ils nous protègent de ces monstres assoiffés de sang innocent. Mais pas moyen de faire comprendre cela à MONSIEUR BERNARD SCAPIN, le TRÈS GRAND COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE au SCTIP de l’AMBASSADE DE FRANCE au TOGO ! C’était terrible et pathétique !

 

La suite était très prévisible ! Je pouvais avec ma femme et mes enfants toujours tenter d’obtenir de Monsieur AGOUDA qu’il m’entende pour provocation à domicile, et pour qu’il soit convaincu de l’existence d’une CABALE qu’il cautionnait ainsi ! Nous quatre étions des chiens et des animaux de foire au commissariat de Pagouda. Sous notre insistance,  Monsieur AGOUDA « accepte » enfin de rédiger un procès-verbal sensé enregistrer notre plainte, mais pour commencer à le libeller ainsi : « S’est présenté à nous monsieur Abli-Bouyo, lequel reconnaît avoir exercé une violence volontaire sur la personne de … ». Et ensuite, c’est pour formuler des phrases du genre : « Monsieur Abli-Bouyo dit avoir exercé cette violencepour cause de provocation à son domicile… ». C’est cela que ce commissaire appelle enregistrer notre plainte pour provocation à domicile. Et comme nous protestions et insistions pour qu’il enregistre notre plainte en des termes conformes à notre déposition, il s’énerve et il ordonne que l’on m’enferme en cellule. Et j’apprendrai qu’il n’a pas fait cela sans consulter le Juge et Procureur et Président du Tribunal de Pagouda, Monsieur Kossi FOLLY.

 

J’ai été emprisonné pendant « quarante-cinq minutes », horribles et très humiliantes, dans une cellule nauséabonde, collante d’urine par terre, avec un pot d’excréments dans un coin, en compagnie d’un codétenu. Mais qu’est-ce qu’un scientifique de l’Existence, quelqu’un qui travaillait tranquillement chez lui sur son ordinateur portable nommé Gericom, qui travaillait tranquillement comme aujourd'hui, comme le 19 avril, comme ce 8 juin, avait à faire dans cette cellule l’après-midi, même si ce n’était que pendant « quarante-cinq minutes » ? A-t-on fini d’emprisonner tous les MENTEURS, VOLEURS ou ASSASSINS qui courent les rues, pour que ce soit mon tour de goûter la prison ?

 

J’étais tranquillement chez moi, et ma mère est venue me piéger, me provoquer, m’abreuver d’injures, me traiter de « Sorcier qu’on a chassé de France », de FOU dont ceux à qui j’adresse mes écrits (je les ai adressés ici au commissaire AGOUDA et au préfet) se moquent en lisant ces écrits, et j’en passe ! Excédé, je la repousse en lui disant qu’elle ne revienne plus jamais frapper à ma porte. Elle tombe sur ses fesses, on l’aide à se relever. Et les injures et les menaces continuent de plus belle. Je décide d’aller porter plainte au commissariat, mais elle, Clarisse, Alexandre, et les autres sont entendus en priorité par le Monsieur AGOUDA, alors que moi et ma famille nous sommes arrivés les premiers pour porter plainte pour provocation à domicile. Et c’est moi qui me retrouve en prison, sous le mépris de la mère, sous les ricanements de Clarisse, de la diabolique N’na de Pagouda, des autres, et du personnel du commissariat. J’étais un fauve en cage dont tous se moquaient.

 

« Ma bonté, ma compréhension, ma patience, ma miséricorde, mon pardon, ont atteint toutes leurs LIMITES », dit mon Dieu Existence, et je suis tout à fait d’accord avec mon Dieu Existence dont je suis le serviteur, l’image et le visage. Les français disent : « La vengeance est un plat qui se mange froid ». « Je demanderai donc un jour des COMPTES à tout ce beau monde, où qu’ils se planquent, où qu’ils soient affectés, même si c’est dans la tombe ! J’irai jusqu’à les déloger même de là pour qu’ils s’expliquent face à moi, au Jour du Jugement. Ma VENGEANCE sera TERRIBLE ! », dit mon Dieu Existence.

 

Et comme me l’a « aimablement » conseillé MONSIEUR SCAPIN de qui j’ai eu le grand bonheur d’apprendre que la France ne peut rien pour nous dans ce genre d’affaire, et surtout comme je l’ai appris en me renseignant à Kara, j’ai adressé à Monsieur Kossi FOLLY, le Président du Tribunal de Pagouda (qui est aussi le Procureur du lieu) une plainte contre la manière dont Monsieur AGOUDA Tchabodjo a traité ce dossier. Mais Monsieur FOLLY m’a demandé de remercier mon Dieu que mon séjour en « garde-à-vue » (il refuse de parler de prison) ait été si bref, car il aurait pu être bien plus long, étant donnée la gravité de l’accusation portée contre moi. Il m’a appris que c’est lui qui a ordonné de me libérer ce jour-là. Sinon j’aurais donc pu y passer Dieu seul sait combien de temps ! Fort heureusement donc que je n’ai pas été accusé d’avoir égorgé la moitié de la ville de Pagouda. Alors on m’aurait égorgé sur le champ, étant donnée la plus grande gravité de cette accusation !

 

Et je remercie le Commissaire Scapin d’avoir fait connaître sa différence par rapport à cette manière de concevoir la justice, de traiter un être humain. Je le remercie d’avoir été très différent de Monsieur AGOUDA. Si j’étais BLANC, si j’étais son FILS, il ne pourrait non plus rien pour moi, car la France ne peut rien pour moi. Qu’il ne se fatigue pas à me faire croire que ma couleur NOIRE n’a pas été pour quelque chose dans sa manière de gérer le dossier de ce obscur m’sieur qui l’enquiquinait de Pagouda.

 

Alors que victime d’une grande INJUSTICE, je l’appelais dans une grande DÉTRESSE qui se percevait aisément dans ma voix, alors que je l’appelais vraiment à notre SECOURS, il décrochait souvent son téléphone portable, sans répondre à l’appel, ce qui me faisait grandement consommer, sans l’avoir au bout de la ligne. J’ai usé ainsi des cartes téléphoniques, qui pèsent sur mon petit budget, surtout que la France ne me paie plus un seul centime d’euro depuis que je travaille à la Science de l’Existence. Je vis très difficilement avec ma famille à Pagouda, grâce aux maigres économies d’un ancien « prof de maths » togolais en lycée professionnel en France. Tout cela je l’ai expliqué à Monsieur Bernard SCAPIN le 21 avril 2006 dans son bureau, au SCTIP de l’AMBASSADE DE FRANCE au TOGO.

 

Ce jour-là, j’ai voulu lui remettre tout un dossier sur la Science de l’Existence, pour qu’il prenne amplement connaissance de mes activités scientifiques à Pagouda, et donc pour qu’il sache que je ne suis pas un délinquant, que je ne me livre pas à un trafic de drogues au Togo, que je ne suis pas un criminel de grand chemin, donc indéfendable. Ce dossier comprend entre autres une copie de « Cadeau du Ciel », première partie de la lettre « X Président » adressée au  Président français en exercice, Monsieur Jacques CHIRAC. Les autres documents du dossier sont ceux de la série « Théophile et Angélique », à savoir « Il était deux fois », « Du prof au prophète », et la première partie de « Pour l’amour d’Angélique », série (comme le livre « Au Consulat de France, au Togo ») spécialement écrite à l’intention du Consulat de France au Togo.

 

À tout cela il faut ajouter le cédérom de l’Universalité, qui est l’intégralité de la Science de l’Existence à cette date. La France pouvait enfin découvrir les puissants témoignages d’amour pour elle, comme par exemple les livres « Estelle Je t’aime », « Pour la Vie », « Noubli pas », « Terminus du grand Aigle », « Au Consulat de France, au Togo », « Il était deux fois », « Du prof au prophète », « Pour l’amour d’Angélique », « X Président », etc. Tout ça pour la France !

 

Jamais personne n’aura autant aimé la France, jamais personne ne lui aura autant déclaré son amour ! Mais Monsieur Scapin ne voulait pas de ce dossier, il ne savait pas quoi en faire. L’après-midi, je l’ai remis au Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France, à deux personnes, un Monsieur et une Dame dont j’aurais voulu pouvoir dire les noms. Mais tant mieux pour eux, car ils peuvent se planquer (pour combien de temps ?) à cause de l’anonymat dont ils bénéficient ! 

 

Il est vrai que Monsieur Bernard SCAPIN le SUPER FLIC n’avait pas du tout une tête d’amoureux de la Science de l’Existence. Je ne le sentais pas vraiment dans cette affaire, mais il fallait toujours essayer et proposer, sans PRÉJUGER, car on n’est pas à l’abri des surprises, qui dans son cas auraient été plutôt très agréables !

 

La Science de l’Existence, ce n’était donc pas un truc pour un SUPER FLIC comme Monsieur Scapin, soit ! Mais si ce n’est pas à un genre de service comme le Service Culturel de l’Ambassade de France au Togo, qu’il faut soumettre un tel travail scientifique franco-togolais, je me demande bien à quelle porte il fallait m’adresser. Mais ce Monsieur et cette Dame de ce Service Culturel, à qui j’ai expliqué de mon mieux et de tout mon cœur la CHOSE, et avec qui j’ai discuté un bon moment dans le bureau, m’ont conseillé d’adresser plutôt ma théorie à une française comme Stella BARUK, ou à un togolais comme Messanvi GBÉASSOR, ce qui fut fait !

 

Mais à cette date où j’écris ces lignes, c’est un gros PLOUF ! du côté BLANC comme du côté NOIR. Quel est alors le point commun entre les deux couleurs, quelle est la logique commune qui les guide, quel est l’esprit commun qui les anime ? Je dois préciser tout cela pour que l’on comprenne que je ne me focalise pas sur Monsieur SCAPIN, comme je ne me focalise pas sur Monsieur AGOUDA, faisant d’eux des boucs-émissaires, les rendant responsables de toute la méchanceté, de tous les malheurs, et de tous les maux du monde. Mais tous ceux dont je parle sont des symboles représentatifs d’un MONDE, d’un SYSTÈME. Ils sont des spécimens du  Laboratoire de la Science de l’Existence dans lesquels le monde actuel tout entier doit se regarder et se reconnaître.

 

Je pouvais donc aisément imaginer le bureau de Monsieur Scapin dans lequel mes appels de DÉTRESSE sonnaient ce 8 juin 2006. Je pouvais très aisément imaginer le très grand portrait du Président français, Monsieur Jacques CHIRAC, dans les Jardins de l’Élysée. C’est le destinataire de « X Président », et son magnifique portrait trônait derrière le bureau de Monsieur Scapin, et je pouvais facilement le revoir dans mon esprit. Mais Monsieur Scapin décrochait, je l’entendais discuter avec d’autres personnes, et moi je me tuais à dire : « Allô, Monsieur Scapin, ALLÔ, ALLÔ ! », sans que la conversation s’établisse entre lui et moi. Et pourquoi décrochait-il alors ? Pour me faire patienter ? Mais des fois, au bout d’un moment il raccrochait, et je recomposais le numéro pour insister. Et je l’entendais continuer de discuter tranquillement, et je pouvais même entendre leurs conversations, si je voulais être indiscret. Mais j’étais trop sous le choc et dans la colère juste, pour prêter attention à leurs propos. Je n’attendais qu’une chose, que mon correspondant me parle enfin. Mais c’était une forme de mépris que Monsieur Scapin me faisait ainsi découvrir.

 

Et à la fin, quand mon appareil a bien consommé, il répond, comme pour dire : « Mais c’est qu’il est tenace et opiniâtre ce obscur m’sieur ! Cela ne l’a pas découragé ». Suit alors la discussion reproduite dans la première partie de ce document en trois parties.  Mais qu’il aille convaincre qui il veut mais pas moi, qu’il aurait pu se trouver dans ma situation, que cela se serait passé avec lui comme avec moi. Je hais le MENSONGE et  les MENTEURS. Je hais le NON, le Diable, et tous ses enfants, BLANCS comme NOIRS !

 

Le commissaire AGOUDA mérite bien d’être appelé le Commissaire PAGOUDA, à l’image de la ville. En effet, il donne la priorité à une plainte d’Alexandre, le chef de la cabale, qui téléphone de Lomé, à 400 kilomètres des lieux des faits (Alexandre travaille au PNUD à Lomé, non loin du SCTIP de Monsieur SCAPIN), pour dire au commissaire AGOUDA ce qui s’est passé chez moi ! Ses déclarations ont beaucoup plus  de valeurs que les miennes, moi qui suis un des protagonistes de l’AFFAIRE !

 

Peu après le coup de téléphone d’Alexandre à Monsieur AGOUDA (cela s’est fait DEVANT NOUS !), la mère arrive au commissariat avec un certificat médical de complaisance, évidemment manigancé par Alexandre avec le médecin de l’hôpital de Pagouda, Monsieur HAINGA Boukoulmé, pour justifier de la réalité de COUPS sur la mère, afin d’alourdir considérablement la charge contre moi, et me faire condamner à une très lourde peine d’emprisonnement. Cela s’appelle tout simplement une CABALE, MONSIEUR SCAPIN, oui une CABALE MONSIEUR SCAPIN le BLANC et le FRANÇAIS ! C’est une CABALE à la togolaise, certes, mais une CABALE tout simplement, une opération de lynchage et de destruction d’un homme et de sa famille !

 

Mais PAS MOYEN de faire comprendre cela à ce Grand Monsieur BERNARD SCAPIN et TRÈS SPLENDIDE COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE au SCTIP de l’AMBASSADE DE FRANCE au TOGO. Il est COUPABLE de MENSONGES (par exemple celui de dire qu’il est logé à la même enseigne que moi au Togo, que le Togo est un état « souverain », bref que l’Ambassade de France ne pouvait vraiment rien pour nous), il est COUPABLE de NON assistance à personne en danger, il est COUPABLE d’avoir ainsi collaboré à la CABALE orchestrée par Alexandre, exactement comme Monsieur Tchabodjo AGOUDA !

 

Comme l’a si bien dit Monsieur Kossi FOLLY, c’est à mon Dieu Existence que je dois d’être à chaque fois délivré de la gueule du Dragon, de rester toujours en vie. C’est lui que je dois remercier d’abréger les souffrances que m’occasionnent les enfants du Diable.

 

Cette affaire nous a fait voir que nous nous appuyions sur une PLANCHE POURRIE, que nous appelions au secours un visage du Diable, un de ses visages BLANCS, pour nous délivrer d’autres visages du Diable, des visages NOIRS. Dans la confrontation avec la mère le 8 juin, j’ai naïvement brandi nos cartes consulaires, avec l’information « Le titulaire de cette carte est placé sous la protection consulaire de la France », pour lui faire comprendre qu’elle prenait des risques en croyant que la France m’a chassé de son territoire, que je ne compte pas aux yeux de la France. Je voulais lui faire comprendre qu’elle commettait une grave erreur en s’attaquant ainsi à des citoyens français. Mais elle s’est moqué de plus belle ; le Diable dont elle était un visage savait très bien que je comptais sur une autre de ses formes, sa forme BLANCHE, pour me protéger de lui. Nous comptions donc sur du VENT, en croyant que l’Ambassade de France ferait quelque chose pour nous, que le Commissaire PAGOUDA serait inquiété d’avoir ainsi traité un français, et par conséquent aussi toute une famille française.

 

« La France ne peut rien pour vous » dans cette affaire, nous a dit le DIVIN FRANÇAIS, le BLANC TRÈS PUR et TRÈS SAINT, le TRÈS GRAND ET MAGNIFIQUE MONSIEUR SCAPIN de l’AMBASSADE DE FRANCE au TOGO. La France nous serait d’un secours si nous étions des enfants du Diable, des enfants de son SYSTÈME. Mais nous avons le MALHEUR d’être des enfants de l’Existence dans le Monde de NON, nous sommes vraiment d’un AUTRE Monde (ou Monde de l’AUTRE), nous atterrissons d’une ALTER Galaxie (ou Galaxie d’ALTER), d’un AUTRE Univers (ou Univers de l’AUTRE). Nous arrivons d’une AUTRE Existence (ou Existence de l’AUTRE), d’une ALTER Existence (ou Existence d’ALTER), pour une mission dans la NON Existence (ou Existence de NON), pour sauver les enfants de l’Existence qui sont esclaves de ce Grand Égypte qu’est le NON Monde (ou Monde de NON), le NON Univers (ou Univers de NON), la NON Existence (ou Existence de NON) ! Le Pharaon de cet Égypte est le NON, le Dragon à sept têtes et dix cornes, Satan le Diable.

 

Après cet échange téléphonique avec le TRÈS HONORABLE MONSIEUR BERNARD SCAPIN, le 8 juin 2006 à ma sortie de prison, j’ai dit à ma femme et à mes enfants : « Le Togo nous maltraite, et j’ai le plaisir de vous annoncer que la France ne peut rien pour nous. On peut nous lapider ici, on peut nous égorger ici, la France ne peut rien pour nous. QUI nous reste-t-il maintenant pour nous sauver ? »

 

            Sommaire de la partie

« Dieu Existence peut TOUT pour nous »

 

Dieu Existence sauvera ses enfants esclaves du Diable Non,

Dieu Être sauvera son peuple d’Égypte,

« JE SUIS » nous délivrera du Pharaon,

YHWH Dieu nous sauvera du joug du NON Dieu, de l’Idole.

 

ALTER nous sauvera de NON,

Altériane vaincra Négatine,

La Mère nous fera sortir de Babylone la grande,

L’Épouse nous fera entrer dans la Nouvelle Jérusalem.

 

Mikaël tuera le Dragon,

L’Archange supprimera le Prince des ténèbres,

Celui qui égare la Terre tout entière.

Le Fils fera paître les nations avec un sceptre de fer,

Le nouvel Adam nous fera renaître de nos cendres, de la poussière du sol,

La nouvelle Ève nous guérira du Serpent et de son venin de la Mort.

Le Phénix nous fera revivre avec lui, nous ressusciterons avec lui.

 

La Mort règne en nous, dans le monde et sur le monde,

Depuis la fondation du Monde, depuis Éden, depuis le Mensonge du Serpent,

Depuis notre empoisonnement par l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal,

Depuis notre Péché originel, notre Paradis perdu.

Ce jour-là l’Ivraie du Diable a été semée dans le Champ de Dieu,

Dans le Corps du Dieu Existence.

Dieu Existence a été alors possédé par le Diable Non,

Dieu Existence a commencé connaître le Mal, à être Malade, à mourir ;

Et sa Maladie qui le fait souffrir, son Cancer qui le ronge, son Virus qui le tue,

C’est le NON, c’est le Serpent,

C’est le Diable qui s’est ainsi créé, c’est le Démon qui s’est ainsi déclenché.

 

Toutes les cellules du Dieu Existence souffrent du même Mal que Lui,

Et ses cellules sont ses anges, ses enfants, toutes les existences.

L’EXISTENCE qui est le MAL de l’Existence est le Paradoxe,

Car elle se détruit elle-même en détruisant l’Existence dont elle dépend ;

C’est cela être un Virus qui tue l’Organisme qui l’abrite et qui le nourrit,

C’est cela être le NON, c’est cela être le Diable.

Les existences qui causent le MAL de l’Existence sont des paradoxes,

Car elles se détruisent elles-mêmes en détruisant l’Existence qui les fait exister ;

C’est cela être une cellule cancéreuse dans l’organisme,

La cellule qui prolifère et qui cause peu à peu la mort de l’Organisme ;

C’est cela être un ivraie, un démon, un enfant du Diable.

 

Regardez-moi et vous verrez maintenant la Maladie du Dieu Existence,

Vous verrez enfin le visage du Dieu qui souffre ;

Regardez-nous et vous verrez maintenant la souffrance que nous causent les enfants du Diable.

Dans la souffrance nous disions : « Pourquoi Dieu laisse faire le Mal »

Nous disions : « Pourquoi Dieu ne nous sauve-t-il pas ? »

Le Diable et ses enfants disaient eux aussi la même chose,

Mais alors c’est pour encore mieux NIER Dieu, c’est pour encore le TUER,

C’est pour le transformer en NON EXISTENCE.

Mais nous, nous le disions avec sincérité, pour appeler Dieu à l’aide,

Pour qu’il voit enfin nos souffrances et qu’il nous sauve du Mal.

Jésus le Fils de Dieu a appris à tous enfants de Dieu à prier ainsi :

« Notre Père qui est aux Cieux,

Que ton NOM soit sanctifié,

Que ton Règne vienne,

Que ta volonté se fasse sur Terre comme elle l’est dans le Ciel,

Donne-nous aujourd'hui notre pain pour ce jour,

Et pardonne nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous offensent,

Ne nous laisse pas succomber à la tentation,

Mais délivre-nous du Méchant. »

 

Si nous avions profondément saisi le sens de la Reine des prières,

Nous aurions compris beaucoup de choses.

D’abord avons-nous besoin de prier Dieu pour qu’il nous sauve du Mal ?

Si nous avons besoin de prier, c’est qu’il y a quelque chose de très profond

Qu’il s’agit maintenant de bien comprendre.

C’est à la fois révélé et à la fois caché dans les premières paroles de la Prière,

Tout est dit dans cette déclaration : « Que ton NOM soit sanctifié.»

 

Mais le NOM de Dieu c’est « Être », c’est « Existence ».

Et sanctifier, c’est purifier, c’est rendre saint, c’est rendre sain, c’est rendre la santé !

Le but de la prière de Notre Père, 

C’est donc que Dieu retrouve sa Santé, sa Sainteté,

C’est pour qu’il retrouve sa Toute-Puissance

Pour nous délivrer du Méchant, du Mal, de la Maladie,

Pour qu’il nous guérisse nous aussi du même Méchant, du même Mal, de la même Maladie.

 

Le Diable brûle Dieu, il détruit l’Existence, il tue l’Être, il tue le « JE SUIS »,

Il réduit à néant le Théorème de l’Existence, le Théorème de l’Être,

Et le Néant, c’est justement la NON Existence, la Mort, la NON Vie,

Le Néant, c’est le NON  le Diable !

Le Diable brûle Dieu, il brûle le « JE SUIS », le « J’EXISTE »,

Mais Dieu Existence est le Buisson en feu mais qui ne se consume pas,

Dieu Existence est le Phénix qui renaît toujours de ses cendres.

Dieu Existence était au plus MAL à Golgotha, il était au plus fort de sa Maladie sur la Croix ;

C’est à Golgotha que Dieu est MORT, que le Diable l’a réduit en cendres.

 

La prière de Notre Père,

C’est pour que le Phénix renaisse de ses cendres,

C’est pour que Dieu ressuscite, qu’il recommence à vivre,

Qu’il reprenne de plus en plus d’Existence, de Vie, de Santé, de Sainteté, de Puissance,

Pour délivrer ses enfants de l’Égypte, du Monde du Pharaon, du Monde du Diable,

Pour délivrer ses enfants du joug des égyptiens, des enfants de l’Égypte, des enfants du Diable.

Il faut maintenant séparer les uns des autres, il faut faire sortir le peuple de Dieu d’Égypte,

Il faut commencer par frapper l’Égypte,

Le Pagouda actuel, le Togo actuel, la France actuelle, le Monde actuel.

 

Le temps où Dieu et ses enfants pardonnaient au Diable et à ses enfants,

C’est le temps où l’Ivraie est intimement mêlée au Blé,

Où il est difficile de distinguer l’Une de l’Autre,  

Parce qu’on ne pouvait pas alors arracher l’Ivraie.

Parce qu’on ne pouvait pas détruire les enfants du Diable, les cellules cancéreuses, les virus, les maladies,

Parce qu’on risquait, en voulant le faire,

De détruire un enfant de Dieu malade comme nous du même Mal,

Il fallait alors pardonner à tous, jusqu’au temps de la moisson,

Jusqu’au temps où l’on saurait enfin séparer l’Ivraie du Blé,

Jusqu’au temps de frapper l’Égypte et les égyptiens, de sortir du milieu d’eux pour la Terre Promise.

 

Voir enfin sur terre le visage de Dieu dans celui de l’homme, du Fils de l’homme,

Voir enfin sur terre la souffrance de Dieu dans celle de l’homme, du Fils de l’homme,

Voir enfin sur terre la maladie de Dieu dans celle de l’homme, du Fils de l’homme,

Signifie que le Père aux Cieux a suffisamment retrouvé sa santé, sa sainteté et sa puissance,

Pour que cette santé, cette sainteté et cette puissance commencent à se manifester dans  l’homme,

Dans le Fils de l’homme.

Le Phénix est suffisamment rené de ses cendres,

Pour que la renaissance commence à atteindre l’homme, le Fils de l’homme.

C’est la Nouvelle Genèse sur Terre,

C’est Dieu qui crée un Nouveau Ciel et une Nouvelle Terre.

 

L’homme, le Fils de l’homme, le nouvel Adam,

Doit maintenant monter en santé, en sainteté, en puissance,

Il doit se guérir de plus en plus du Péché, de la Maladie, du Mal, du Diable, du Méchant.

 

Voir enfin le Fils de l’homme, voir enfin sur Terre le visage de Dieu dans celui de l’homme,

Signifie que la Volonté du Père sera faite dans le Ciel, dans le Monde des anges,

Et que c’est au tour de la Terre, du Monde des humains, de commencer à connaître cette Volonté,

Et alors Ciel et Terre seront désormais le même Ciel, la même Terre, le même Monde,

Le même Univers, la même Existence, le même Dieu !

 

Voir enfin un visage d’ange dans le visage de l’homme, du Fils de l’homme, du nouvel Adam,

Signifie que le Dragon, Satan le Diable, est chassé du Ciel et qu’il est précipité sur Terre,

Alors c’est désormais sur Terre que le combat contre le Diable se poursuit,

Jusqu’à son élimination et sa destruction dans le Lac de feu, dans le Feu éternel ! 

 

Voir enfin le Dieu humain, le Fils de l’homme, le nouvel Adam,

L’Adamqui lutte contre le NON, le Diable,

L’Adamqui souffre pour se guérir de son Péché, de sa Malédiction, de son Mal, de sa Maladie,

Signifie alors que le Règne du Père, la Civilisation du X Président,

Aura commencé à germer sur Terre ;

La Volonté du Dieu Existence aura commencé à se faire sur Terre, 

La nouvelle Loi de Dieu aura commencé à se révéler sur Terre,

Le Théorème du Dieu Existence aura commencé à devenir une Science sur Terre,

La longue guérison de Dieu se poursuit maintenant sur Terre,

La prière de Notre Père s’accomplit maintenant sur Terre, 

Le Père délivre dès maintenant ses enfants du Méchant et de son Règne,

Le Règne de NON se termine sur Terre, et le Règne d’ALTER commence.

 

C’est pourquoi Dieu Existence dit :

« JE SUIS l’Existence votre Père, ALTER est votre Mère.

C’est qui l’ALTER ? C’est qui la Mère ?

Vous la connaissez pourtant bien, enfin, d’une certaine manière.

Vous la connaissez sous sa forme masculine, sous sa forme de Fils de Dieu,

Il a masqué sa féminité quand il était avec vous,

Car vous ne pouviez pas comprendre comment on peut être à la fois Masculin et Féminin,

Vous ne pouviez pas comprendre ce qu’être un Ange.

 

Quand JE SUIS le Fils et Homme et Père

Mon ALTER  est la Fille et Femme et Mère,

Et quand JE SUIS la Fille et Femme et Mère,

Mon ALTER  est le Fils et Homme et Père.

Chacun de nous est Masculin OU Féminin,

Et pourtant chacun de nous est Masculin ET Féminin,

Parce que le Sexe alterne, c’est cela le Sexe des Anges,

C’est cela l’Alternation, c’est cela ALTER,

C’est cela toute la Magnificence et la Puissance d’ALTER.

 

L’UN est toujours DIFFÉRENT de l’AUTRE, de l’ALTER,

Et pourtant, grâce à l’Alternation, l’UN est toujours ÉGAL à l’AUTRE, à l’ALTER.

C’est cela la Civilisation du X Président, le Règne de Dieu si vous préférez.

C’est ce que j’ai écrit dans X Président,

Ce qui signifie Existence Présidente ou Dieu Roi.

 

X est donc tout simplement l’abréviation de EXISTENCE,

C’est la nouvelle façon de dire DIEU,

C’est la façon scientifique.

X est une Variable, la nouvelle façon de dire Ensemble,

Car X prend toutes les valeurs de l’Ensemble qu’est l’Existence,

Il est TOUTES les existences, l’Ensemble de toutes les existences.

Mais X est aussi maintenant une Constante, la nouvelle façon de dire Élément,

Car X est chacune des valeurs de l’Ensemble qu’est l’Existence,

Il est chaque individu de l’Existence, chaque élément.

C’est cela le X, la lettre pour dire désormais Existence.

 

Dire « Ceci est un x », c’est dire « Ceci est une existence ».

Et l’existence particulière qu’est l’Ensemble de toutes les existences, de tous les x donc,

Est appelée Existence et désignée par X en majuscule.

L’Existence  est donc l’Ensemble,

Mais aussi un élément, puisqu’elle une existence comme les AUTRES, comme les ALTERS !

 

X est donc à la fois chacune des EXISTENCES,  et à la fois toutes les EXISTENCES,

C’est à la fois chaque élément du Dieu Existence, et à la fois l’Ensemble, le Dieu Existence !

L’Existence est toute existence, l’Ensemble est chacun de ses éléments,

Dieu est toute chose, Dieu est TOUT !

C’est ce que veut dire le Théorème de l’Existence, la Vérité de Dieu.

Une autre façon plus mathématique d’exprimer ce Théorème est ceci :

« X est toujours différent de Y, et pourtant on a finalement X = Y grâce à l’Alternation, à ALTER.

0 est toujours différent de 1, et pourtant on a finalement 0  = 1 grâce à l’Alternation, à ALTER. »

C’est toute une AUTRE Science, la X Science, la Science de l’Existence, la Science de Dieu ;

C’est tout un  AUTRE Monde, le X Monde, le Monde de l’Existence, le Monde de Dieu.

C’est ce que j’ai annoncé dans X Président, dans la lettre adressée au Président de la France de NON,

C’était un Cadeau du Ciel, c’était une Science du Ciel, pour Monsieur le Président.

 

Mais la France de NON n’a pas apprécié ce Cadeau du Ciel,

Elle n’a pas apprécié davantage  « Pour l’amour d’Angélique ».

Malgré TOUS LES EFFORTS que j’ai déployés jusqu’ici pour toucher la France de NON,

Elle est restée insensible face à « Estelle Je t’aime », « Pour la Vie », « Noubli pas »,

Elle est restée indifférente à ce très puissant témoignage d’amour pour elle.

C’est cela le Monde de NON, la France de NON.

 

Quand au Togo, mon pays d’origine, il m’assassine carrément.

Le Diable et tous ses démons s’y sont rassemblés pour me détruire.

De grandes figures de l’Université de Lomé n’ont pas accueilli la Science de l’Existence

Comme une très bonne nouvelle pour le Togo, comme un Cadeau du Ciel.   

C’est pour cette Science de Dieu que je souffre dans le Pagouda de NON, dans le Togo de NON ;

Et la France de NON me dit qu’elle ne peut rien pour moi, ma femme et mes enfants. 

 

C’est pourquoi je dois détruire maintenant le Pagouda de NON, le Togo de NON,

La France de NON, le Monde de NON, le Règne du Diable,

Pour créer le Pagouda d’ALTER, le Togo d’ALTER,

La France d’ALTER, le Monde d’ALTER, le Règne de Dieu. 

Je dois séparer les enfants du Diable de mes enfants.

Les enfants du Diable partageront le sort de leur père,

Leur part est dans le Lac de feu, le Feu éternel.

 

Le Diable ne cèdera pas facilement son pouvoir,

Ce ne sera pas une passation de pouvoir à l’amiable

Entre NON et ALTER, entre Satan et Christ.

Il faudra contraindre le Diable de façon musclée,

À céder son pouvoir sur Pagouda, le Togo, la France et le Monde.

Satan et ses démons lutteront jusqu’au bout contre Mikaël et ses anges,

Contre le Fils de l’homme et son armée.

Ce sera une terrible Apocalypse,

À l’issue de laquelle le Diable et tous ses enfants seront mis hors d’état de nuire !

Et alors ce sera le temps de reconstruire le monde sur de nouvelles bases : ALTER !»

C’est ce que dit le Dieu Existence, dont je suis le serviteur et le visage.

 

Quand le Diable et ses enfants auront été éliminés de la Terre,

Les humains sauvés seront des fils et filles de Dieu, ils seront une nouvelle espèce d’anges,

Ils seront des humains qui sont  autant de visages de Dieu,

Qui ont l’Esprit  et la Logique d’ALTER,  la Puissance de Dieu.

La Terre sera un Ciel, un lieu d’habitation d’un Dieu et de ses enfants,

Il s’agira d’UN Dieu parmi les AUTRES, parmi les ALTERS,

Et pourtant il sera le seul et même Dieu ;

Tous ses enfants seront autant de Dieux,

Même une poussière de cendre, même un atome, sera un Dieu,

TOUT sera donc un Dieu,

Et pourtant TOUT sera le seul et même Dieu !

 

Notre Terre sera ainsi libérée du Diable, elle sera un Ciel,

Un lieu d’habitation de Dieu.

Mais une AUTRE Terre, qui n’est pas encore un Ciel,

Continuera de dire :

« Notre Père qui est aux Cieux,

Que ton NOM soit sanctifié,

Que ton Règne vienne. »

Et ses habitants terminent leur Prière en disant :

«Ne nous laisse pas succomber à la tentation,

Mais délivre-nous du Méchant»,

Selon la prière de Notre Père que leur Jésus leur aura apprise ;

Une infinité de Jésus, et pourtant le seul et même Jésus,

Une infinité de Dieux qui meurent dans autant de Golgotha,

Et pourtant le seul et même Dieu, le seul et même Jésus tué à Golgotha.

Une infinité de Diables qui tuent autant de Dieux,

Et pourtant le seul et même Diable, le seul et même Dieu ;

Bref une infinité d’Existences, et pourtant la seule et même Existence.

C’est ce que nous enseigne le Théorème de l’Existence.

 

Le Ciel de l’Un est toujours la Terre d’un AUTRE, d’un ALTER, et vice-versa.

Un AUTRE monde, un ALTER monde, est dans notre Ciel,

Et notre monde est dans le Ciel de cet AUTRE monde, de cet ALTER monde.

La Lune est dans le Ciel la Terre, mais la Terre est aussi dans le Ciel de la Lune.

La galaxie d’Andromède est dans le Ciel de notre galaxie la Voie Lactée,

Et notre galaxie la Voie Lactée est dans le Ciel de la galaxie d’Andromède.

Un certain AUTRE univers, un ALTER univers, est dans notre Ciel,

Et notre univers est dans le Ciel de cet AUTRE univers, de cet ALTER univers.

 

Les Cieux et les Terres sont libérés les Uns après les Autres,

Tout comme les mêmes Cieux et les mêmes Terres étaient plongés sous le pouvoir du Diable

Les Uns après les Autres.

Dans chacun d’eux le processus s’est inversé avec la mort du Jésus correspondant et sa résurrection.

Dans chacun d’eux le Phénix est rené de ses cendres.

Les Cieux ainsi libérés les Uns après les Autres,

C’est le Règne des Cieux, le Royaume des Cieux, qui s’étend indéfiniment.

 

Ainsi le Règne du Méchant aura été clôturé sur notre Terre, devenue ainsi aussi un Ciel,

Mais ce Règne mauvais continue sur une certaine AUTRE Terre, une ALTER Terre,

Qui continue à dire :

« Notre Père qui est aux Cieux,

Que ton NOM soit sanctifié,

Que ton Règne vienne.»

Alors que le Diable sera mort sur notre Terre et que nous serons devenus des anges,

Des enfants de Dieu, des visages de Dieu qui célébrerons Dieu par des Alléluia,

Le Diable chassé de notre Terre continue à régner sur une AUTRE Terre.

Le Diable n’y est pas encore mis à mort.

Et tous les anges des Cieux libérés œuvrent pour libérer les Terres où l’on continue à dire :

« Notre Père qui est aux Cieux,

Que ton NOM soit sanctifié,

Que ton Règne vienne.»

 

Et quand l’Existence aura bouclé son Cycle,

L’affaire Diable aura été partout réglée,

L’Existence aura été complètement recyclée.

Toute l’Existence aura vu le Soleil du Jour de la Libération. 

Quand le soleil se lève au Bénin, il n’est pas encore levé au Togo,

C’est encore la nuit au Ghana, en Côte d’Ivoire.

Puis c’est au tour du Togo de vivre le lever du soleil,

Puis le Ghana, puis la Côte d’Ivoire, et ainsi de suite,

Et tous les pays du monde auront vécu le nouveau jour qui se lève. 

C’est ainsi le Cycle de la Terre, c’est ainsi le Cycle de l’Existence.

 

Ce qui est l’actualité et la réalité ici,

Est une future actualité et une future réalité pour un AUTRE, un ALTER ;

Ce qui s’accomplit ici, est encore une prophétie pour un AUTRE, un ALTER.

Pour l’Un, Dieu est en train de mourir, et son Règne est dans un lointain futur ;

Mais pour l’Autre, pour l’Alter, le Phénix est rené de ses cendres, Dieu règne depuis très longtemps.

Le Règne arrive pour tous de la même manière,

Comme le soleil se lève pour tous de la même manière,

À la fois en différé et l’Un après l’Autre,

Et à la fois en direct, et simultanément pour tous.

Les habitants d’un pays qui sont encore au 31 Décembre,

Peuvent savoir que d’AUTRES habitants de la Terre ont déjà vécu le Nouvel An.

Alors c’est en réalité toute la Terre qui aura déjà vécu le Nouvel An,

Même s’il est encore à vivre localement.

C’est donc maintenant toute une nouvelle conception du Temps, un Temps cyclique,

Une nouvelle conception de l’Existence, une Existence cyclique.

Ce qui EST, ÉTAIT déjà, et EST encore à venir.

C’est cela le Dieu qui dit :

« JE SUIS l’Alpha et l’Oméga, celui qui EST, et qui ÉTAIT, et qui VIENT.»

 

L’événement est multiple, et pourtant c’est le seul et même événement,

Dieu est multiple, et pourtant c’est le seul et unique Dieu,

L’Existence est multiple, et pourtant c’est la seule et unique Existence, 

Alter est multiple, et pourtant c’est le seul et unique Alter,

On a une infinité de Dieux, et pourtant le seul et même Dieu.

On a une infinité de Pères, et pourtant le seul et même Père.

On a une infinité de Mères, et pourtant la seule et même Mère.

On a une infinité de Fils, et pourtant le seul et même Fils.

On a une infinité de Filles, et pourtant la seule et même Fille.

J’ai une infinité de Frères, et pourtant le seul et même Frère.

J’ai une infinité de Sœurs, et pourtant la seule et même Sœur.

J’ai une infinité d’Époux, et pourtant le seul et même Époux.

J’ai une infinité d’Épouses, et pourtant la seule et même Épouse.

C’est ainsi la Civilisation du X Président, le Règne des anges, le Règne de Dieu.

JE SUIS Existence, Alter, Homme, Femme, Père, Mère, Fils, Fille, Frère, Sœur, Époux, Épouse,

JE SUIS Être, Existence, Univers, Nature, Organisme, Vie, Objet, Chose, Masculin, Féminin,

JE SUIS TOUT, JE SUIS Dieu.

 

Le Père : « QUI nous reste-t-il maintenant pour nous sauver ? »

La Fille : « L’Existence. »

 

« Le NON ne peut RIEN pour vous »,

« Le Diable ne peut RIEN pour vous »,

« Satan ne peut RIEN pour vous.»

 

« L’ALTER peut TOUT pour nous»,

« Dieu Existence peut TOUT pour nous»,

« Dieu Être peut TOUT pour nous.»

« YHWH Dieu peut TOUT pour nous.»

 

 

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