Sagesse et Folie...

Quand on demandait à Einstein s'il croyait en Dieu, il répondait : "Dites-moi ce que vous entendez par Dieu, et alors je vous dirai si j'y crois."

Voilà ce qui s'appelle avoir une position intelligente face à la question, le minimum de sagesse qu'on doit avoir. Et la Bible a raison de qualifier d'insensé (ou de fou) celui qui affirme que Dieu n'existe pas (Psaumes 14 : 1). En effet, il affirme d'office que Dieu n'existe pas, quel que soit ce qu'on peut entendre par ce mot !

Donc si Dieu est l'Univers (ainsi qu'Einstein concevait Dieu), il affirme que l'Univers n'existe pas ! Si on définit Dieu comme étant l'Existence elle-même, alors il nie l'existence de l'Existence elle-même !

Puisqu'il a tout nié d'avance concernant Dieu, peu importe ce qu'on entend par ce mot, alors il suffit de définir Dieu comme étant ce champion de la négation lui-même, pour qu'il nie sa propre existence !

Voilà pourquoi il est plus sage celui qui dit simplement que Dieu existe, même s'il ne sait pas de QUOI ou de QUI il parle exactement. Car, d'un point de vue simplement scientifique, on peut toujours définir Dieu comme étant une certaine chose qui existe bel et bien, que ce soit l'Existence, l'Univers ou la Nature (comme dans le cas d'Einstein), ou un simple humain comme Jésus Christ ou moi qui écris ces lignes.

Si comme Jésus un humain dit : "Moi et le Père nous sommes un" (Jean 10 : 30) ou simplement "Je suis Dieu", il se définit simplement comme Dieu. Pourquoi alors contesterait-on sa définition ? Pourquoi voudrait-on prouver qu'il n'est pas Dieu ? Celui qui conteste a simplement une autre définition de Dieu en tête, sa conception à lui ! Cela veut dire tout bonnement que son Dieu à lui n'existe pas, ou que Jésus ne correspond pas à sa conception de Dieu, c'est tout !

Preuve par A plus B...

Dire que A n'est pas B suppose qu'on sait exactement CE qu'est B et ce que n'est pas B ! Dans le meilleur des cas on fonctionne simplement avec sa propre définition de B, et dans le pire on se trompe, s'il est démontré que A peut être aussi B ! En effet, si A est un Humain ou un Lapin, et B une Galaxie ou le Soleil, on peut espérer avoir raison en disant que A n'est pas B, et encore ce n'est pas sûr (voir par exemple les vidéos "L'Algèbre du Cycle", "Toute la Lumière sur les Paradoxes", "Noir et Blanc 1" ou "La Science des Anges") !

Si ce n'est pas certain qu'on puisse avoir raison, quand B est une chose évidente comme le Soleil ou la Galaxie, c'est infiniment moins sûr quand B désigne une chose comme Dieu ! On prend de GROS risques de se tromper en prétendant dire ce que Dieu ne peut pas être ! L'être à qui TOUT est possible est justement celui que l'on conçoit habituellement comme DIEU ! Si c'est donc de Dieu qu'on parle vraiment, alors il peut être TOUT, donc il peut être A et A peut être Dieu !

Et maintenant, une remarque de grande importance : on peut être CROYANT et pourtant NIER l'existence de Dieu ! Pour cela il suffit de NIER la moindre petite existence ou la moindre petite possibilité.

Par exemple, ceux qui ont crucifié Jésus à Golgotha n'étaient pas des athées ! Ils NIAIENT simplement la possibilité que Jésus (un simple humain), puisse être Dieu et même simplement le Fils de Dieu (Jean 10 : 39).

Voilà comment ont peut NIER l'existence du Dieu en qui on affirme pourtant croire ! Pour ce faire, il suffit de dire qu'une chose quelconque A ne peut pas être une autre chose quelconque B. Il suffit simplement de NIER l'existence de la moindre petite chose !

Autant dire que personne à l'heure actuelle ne croit vraiment en Dieu, même les croyants ! C'est maintenant que le monde de notre époque peut commencer à croire en Dieu. Pour cela un petit test : "Moi qui vous parle, je suis Dieu. Vous y croyez ?"

A propos du Diable...

Celui qui affirme une POSSIBILITE prend moins de risque de se tromper que celui qui NIE d'office cette possibilité ! Celui qui affirme que "TOUTE chose existe" a infiniment plus chances d'avoir raison que celui qui NIE l'existence de la moindre petite chose !

En effet, une chose qui n'existe pas en France, peut exister quelque part dans le monde, au pays Kabyè par exemple. Et si elle n'y existe pas, elle peut bien exister ailleurs dans la galaxie, dans l'univers. Et il faut s'assurer que NOTRE univers est bien le seul qui existe ! Sinon il faudra vérifier dans TOUS les univers, que cette chose n'y existe pas !

Il faut donc que le champion de la négation soit certain d'avoir parcouru toute l'Existence, tout l'Univers, pour pouvoir vraiment affirmer que cette chose n'existe pas dans l'ABSOLU ! C'est pourquoi donc il a INFINIMENT plus de chances de se tromper que celui qui dit simplement : "TOUTE chose existe" ou "TOUT est possible" !

C'est ce qu'il faut se dire pour croire vraiment en Dieu. Et si cet énoncé est maintenant scientifiquement démontré, on est simplement inexcusable de le NIER (Romains 1 : 18-20).

La méthode scientifique consiste d'abord à définir clairement les objets et les notions, pour qu'on sache de QUOI on parle exactement. Puis la science fait les démonstrations sur les choses définies. Si on réussit à démontrer Dieu de cette façon, alors la SCIENCE a parlé ! Celui qui nie alors cette science est un visage de l'Obscurantisme ! Blanc, noir, jaune ou rouge, homme ou femme, vivant en France, en Afrique ou en Asie, il appartient à l'espèce de cet homme, qui vit au pays Kabyè. Car il a la même Logique de Mensonge et de Paradoxe que lui, le même Esprit de Ténèbres ! Bref il est simplement la définition scientifique du Diable !

De Charybde en Scylla

Théorème de Dieu contre Axiome du Diable

Bâtissons une nouvelle science avec comme mot-clef le mot général "CHOSE". Une CHOSE est TOUT ce dont on parle, indépendamment de l'EXISTENCE de la chose en question ! Si c'est une chose qui EXISTE, alors on l'appelle une EXISTENCE. Sinon elle reste simplement une CHOSE dont on parle. Ainsi donc, Dieu par exemple est une chose ! On peut lui refuser peut-être le droit d'EXISTER, mais on ne peut pas lui refuser le droit d'être une CHOSE dont on peut parler !

La seconde notion qu'on se donne pour la science nouvelle est celle d'EXISTENCE, le verbe EXISTER, dans son sens le plus intuitif. Ce qui EXISTE est ce qui est EFFECTIF, REEL ! Ce qui est une REALITE, une VERITE, une POSSIBILITE, etc.

On se donne comme troisième mot scientifique, la notion d'ENSEMBLE, dont le sens naturel est de parler de l'ENSEMBLE de tout ce qu'on veut, des nombres, des arbres, des étoiles, des humains, etc.

Plaçons-nous maintenant dans l'ENSEMBLE de TOUTES les choses, qui par définition sera appelé l'Univers ou Oméga. Il s'agit ici d'une DEFINITION mathématique de l'Univers, et non pas de conception subjective, plus ou moins philosophique. Quand on définit bien les choses, on sait maintenant exactement de QUOI on parle !

L'ENSEMBLE des choses qui EXISTENT est une partie de l'Univers ainsi défini (l'ENSEMBLE de TOUTES les choses). Il en est un sous-ensemble, qu'on appellera Existence ou E. Dieu est un élément de l'Univers, mais pas forcément de l'Existence, puisque son EXISTENCE reste à démontrer, plus scientifiquement en tout cas, ce que je suis en train de faire justement.

Et maintenant, considérons la phrase suivante : "TOUTE chose existe". Tout BON logicien reconnaîtra immédiatement le quantificateur universel (le mot "TOUT") relativisé ici au mot "CHOSE". Appelons cette phrase "Charybde". Si elle est démontrée, elle implique immédiatement que la chose nommée Dieu existe, peu importe ce qu'on entend par ce mot !

Si on veut éviter Charybde (si on veut donc NIER cette phrase), alors qu'on demande l'aide du logicien. Il sait que le contraire de cette phrase est exactement celle-ci : "IL EXISTE des choses qui n'existent pas". Aavec ici le quantificateur existentiel (l'expression "IL EXISTE") relativisé toujours au mot "CHOSE".

Toute personne ayant un minimum de bon sens, à plus forte raison le logicien, voit qu'il y a un problème dans cette phrase "IL EXISTE des choses qui n'existent pas". Il y a une contradiction ! En effet, avec le quantificateur existentiel on affirme l'EXISTENCE des choses, pour les NIER juste après ! Appelons cette phrase "Scylla".

Et la question de l'existence de Dieu est un simple choix entre Charybde et Scylla ! Celui qui NIE l'existence de la moindre chose (et en particulier de la chose nommée Dieu), NIE donc Charybde qui dit que "TOUTE chose existe". Il tient donc pour vérité Scylla qui dit : "IL EXISTE des choses qui n'existent pas".

Mais, seulement voilà : cette phrase est contradictoire. Voilà démontré méthodiquement et scientifiquement que non seulement celui qui NIE la moindre existence ou la moindre possibilité a infiniment plus de chances de se tromper que celui qui affirme TOUTES les existences, mais il se trompe tout simplement !

Conclusion : Etrix existe, peu importe ce qu'on entend par ce mot. Car "TOUTE chose existe" ! CQFD.

Le gros bonhomme derrière la colline

Un jour l'idée m'est venue de poser à une douzaine d'enfants âgés de 7 à 10 ans cette simple question : "Est-ce que Etrix existe ?". Je dois préciser que "Etrix" est un mot que j'ai inventé à partir de "Etre" et "X", x comme "eXistence".

J'ai fait ce sondage le jour où j'ai posé à la petite fille de trois ans et demi une série de questions impliquant la notion d'existence ou le verbe "exister" (voir l'article d'introduction de la Science Nouvelle). Avant d'interroger des plus grands, j'ai commencé le sondage par elle, et je lui ai demandé : "Est-ce que Etrix existe ?" Elle hésite de longs moments, puis elle répond "non".

Sa réponse m'a paru beaucoup plus intéressante que si elle avait dit "oui", et je lui ai donc logiquement demandé : "Pourquoi dis-tu que Etrix n'existe pas ?" Nouveau moment de réflexion, puis elle dit : "Il existe". Ce changement d'avis me paraît encore plus intéressant à creuser, et je lui demande donc simplement : "Pourquoi dis-tu maintenant que Etrix existe ?" Et elle donne une réponse très inattendue : "Parce que c'est un gros bonhomme".

Cette réponse déroutante appelait plusieurs autres questions aussi importantes les unes que les autres : "Comment sais-tu que c'est un gros bonhomme ? ", "Tu l'as déja vu ce bonhomme ?", "Il est où ce bonhomme ?", etc. Et à vrai dire je ne savais pas laquelle il fallait poser en premier, car alors la réponse aux autres risquait de ne plus être la même que si elles avaient été posé en premier.

Alors après quelques instants de réflexion, je me suis lancé et j'ai posé la question qui à mon sens risquait le moins de perturber sa réponse spontanée aux autres : "Il est où ce bonhomme ?" Et elle dit : "Il habite derrière la colline".

Il faut préciser qu'on habitait alors à Romagnat dans le Puy-de-Dôme, et qu'elle parlait alors de cette colline juste derrière chez nous, que j'ai surnommée "La Colline Golgotha" depuis un certain 4 avril 2004. On se promenait souvent autour de cette colline. Elle me dit donc que Etrix (le gros bonhomme selon elle) habiterait derrière cette colline. Et je lui demande ensuite : "Tu l'as déja vu ce bonhomme ?" Et elle répond "non". Et enfin je lui demande : "Comment sais-tu alors que c'est un gros bonhomme ? " Et elle dit simplement : "Parce que je le sais".

On n'en saura donc pas plus sur ce mystérieux gros bonhomme. Mystérieux ?

Je lui ai ensuite demandé directement : "Est-ce que Dieu existe ?" Et elle répond : "oui". Et je pose la question rituelle : "Pourquoi dis-tu que Dieu existe ?" Et elle répond : "Parce que toi et maman vous m'avez dit qu'il existe".

Très intéressante réponse, sur laquelle il y aurait beaucoup, beaucoup à dire. Dieu devrait se transmettre très naturellement en même temps qu'on transmet l'existence et la vie, car Dieu est simplement l'Existence et la Vie. Le visage du père devrait naturellement être aussi le visage du Père dont il est l'image (Genèse 1 : 26 - 28).

Plus tard l'enfant commencera à apprendre à l'école une arithmétique, une mathématique, une science, qui ment par omission, en ce sens qu'elle ne parle pas de Dieu (voir les vidéos "Pourquoi il faut croire au Père Noël" et "MATH ERROR"). Pire, l'enfant apprendra à faire les opérations élémentaires de l'arithmétique : l'addition, la soustraction, la multiplication, la division. Il apprendra par exemple à faire les calculs élémentaires : 1 + 0, 1 - 0, 1 x 0, pour les trois premières opérations. Mais pour la quatrième, 1 / 0, si on ne fait pas carrément l'impasse sur elle, on dira à l'enfant que c'est impossible, et on aura scientifiquement commencé ainsi à injecter dans l'esprit de l'enfant l'impossibilité de Dieu, l'idée qu'il n'existe pas.

J'aurais pu simplement définir Etrix comme étant "le résultat de la division de 1 par 0". Et alors l'école commence à apprendre à l'enfant que Etrix est impossible, que Etrix n'existe pas. Et l'ensemble de la société, avec sa logique et sa manière de raisonner, poursuivra cette oeuvre de destruction de l'existence de Dieu dans l'esprit de l'enfant.

Et la cerise sera posée sur le gâteau le jour où l'enfant entendra pour la première fois quelqu'un nier l'existence de Dieu ! Si son père lui a dit que Dieu existe et que c'est le Père de tous, alors il commencera à douter de la parole du père. Que dire alors si c'est son père ou sa mère qu'il entend nier l'existence de Dieu !

Après la petite fille, l'idée vint donc dans cette lancée de poser la même question : "Est-ce que Etrix existe ?" à de plus grands enfants, à commencer par son frère, qui avait à l'époque 8 ans et demi.

Lui me dit : "Je ne peux pas répondre car je ne sais pas qui est Etrix". En fait il avait suffisament répondu à ma question, il a donné l'une des deux bonnes réponses à mon sens, pas la meilleure, qui est simplement "Etrix existe", mais pas la mauvaise : "Etrix n'existe pas".

La même question fut posée en tout à plus d'une douzaine d'enfants ce jour-là. Près de la moitié m'ont répondu "oui" à l'existence d'Etrix, mot qu'ils entendaient pour la première fois. Deux l'ont fait spontanément, et les autres m'ont regardé quelques instants dans les yeux, et moi je lisais dans leurs yeux qu'ils se disaient : "S'il pose la question, c'est qu'il doit savoir de qui il parle". Alors ils ont répondu oui aussi. Deux ont répondu spontanément "non". Mais quatre d'entre eux, après quelques instants d'hésitation, m'ont demandé à peu près comme Alexis le frère de Lauriane, la petite fille : "C'est qui Etrix ?"

En somme, ils ont au moins la sagesse de dire comme Einstein : "Dites-moi ce que vous entendez par Dieu, et alors je vous dirai si j'y crois." C'est déjà pas de raisonner ainsi, à défaut de comprendre que de toute façon, Etrix c'est moi qui pose toutes ces questions.

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