Sommaire:
Voir aussi:
Je suis né au Togo en Afrique de l'Ouest, le Samedi 11 mars 1961,
dans la ville de Kétao
dans la préfecture de la Binah, au nord-est.
Kétao,
un grand carrefour commercial et le poumon économique de la Binah,
est plus important que Pagouda
qui est la capitale administrative de la Binah.
Ceux qui sont nés à Kétao
à mon époque sont donc nés... à Pagouda.
Heureusement que mon grand-père maternel est originaire de Pagouda,
qu'il a quitté pour venir s'installer à Kétao,
à une quinzaine de kilomètres de Pagouda,
la vraie capitale de la Binah par son activité économique et sociale intense.
Une certaine politicaillerie interne à la Binah qu'il faut signaler au passage.
Ainsi par exemple, une ligne électrique haute tension
qui ne pouvait que passer par Kétao
et électrifier Kétao depuis longtemps
a été déviée exprès dans
la pleine brousse pour éviter Kétao
et électrifier d'abord Pagouda...
C'est beaucoup plus tard qu'une ligne dérivée à fourni l'électricité
à Kétao.
Et quand, pour les besoins de mes travaux en Science de l'Univers TOTAL au Togo,
il a fallu construire mon habitation et lieu de travail à Pagouda,
près du quartier du marché de la ville (donc un lieu central...),
j'ai dû étendre à mes propres frais le réseau électrique publique pour avoir l'électricité...
Extension du réseau électrique à Pagouda, sur la route de Tanfarou,
jusqu'au domicile que nous habitions, au dernier poteau.
C'est à Pagouda
que l'Office du tourisme a fait construire un hôtel... qui est à la recherche de clients,
alors que c'est Kétao,
le carrefour de la Binah, qui a le plus besoin de chambres d'hôtel...
Entrée de Kétao, sur la route venant de Pagouda et allant à
Kara ,
la grande ville la plus proche, à 20 kilomètres
de Kétao
et à 35 kilomètres de Pagouda.
C'est à Kara
que nous pouvions trouver un cyber pour travailler au site de la Science de l'Univers TOTAL.
Faut quand-même que je rende un peu de "justice" à ma ville natale... Non?
Dès fois que vous feriez une petite promenade en Afrique et que vous passiez dans le coin...
Mais je vous préviens quand-même: c'est pas Paris, hein?
Faut y aller par amour pour l'Afrique ou par désir de la découvrir,
et non pas pour retrouver le "luxe" que vous laissez derrière vous...
Mais si toutefois c'est ce que vous voulez, pas de problème, vous serez servi aussi:
il y a les grands hôtels de Lomé comme les hôtels du 2 Février,
l'hôtel Sarakawa ou l'hôtel Ibis...
Vous ne serez pas du tout dépaysés, donc vous ne serez pas vraiment... en Afrique.
Au Togo, le nom de notre famille a été Pouyo jusqu'en 1974, où il fut transformé en Abli-Bouyo. Il faut préciser que le Togo était une ancienne colonie française jusqu'en 1960, date de l'indépendance du Togo (un an avant ma naissance... car je ne voulais pas naître dans un pays colonisé...). Quand l'administration coloniale transcrivait les noms de famille togolais, beaucoup ont été mal transcrits, car les occidentaux ne perçoivent pas correctement les sonorités des langues africaines. En l'occurence ici le nom Abli-Bouyo est un nom Kabyè, la langue de mon ethnie d'origine. Ainsi par exemple, le "B" du "Bouyo" est un son plus doux que le "B" français, il est intermédiaire entre le "P" et le "B" français, d'où l'ancienne transcription "Pouyo".
Lomé, la capitale du Togo, telle qu'elle est aujourd'hui.
Dans les années 1960-1970, Lomé n'était pas aussi étendu et aussi dense que maintenant.
Comme dans beaucoup de pays africains,
les villes grandissent plus en extension que par construction de grands buldings.
Ce qui est appelé aujourd'hui "Lomé 2" était de la grande brousse il y a 40 ans,
et beaucoup de hameaux dans la broussaille autour de la ville originelle ("Lomé 1")
sont maintenant de grands et nouveaux quartiers de Lomé.
Dans les années 1960-1970, la "vieille ville" ou "Lomé 1" n'était pas aussi "vieille".
Le Lomé de l'époque a donc beaucoup vieilli,
et paradoxalement aussi il y a de nouvelles constructions
sur des terrains autrefois déserts et embroussaillés,
doù une bien plus grande densité de la "vieille ville" qu'il y a 40 ans...
Et à Lomé, il y a un lieu spécial, emblématique, sans lequel Lomé n'est pas Lomé...
C'est le Camp RIT, le fief du Général Gnassingbé Eyadéma,
l'ancien président togolais, qui régna sur le pays pendant près de 40 ans.
Ce qui est remarquable, c'est que le Camp RIT a peu changé depuis 40 ans,
il n'y eut pratiquement pas de nouvelles constructions,
à part maintenant des murs qui séparent des zones autrefois non séparées.
Non seulement cela, le Camp a beaucoup vieilli,
ce que l'on voit en comparant les vieux toits (marrons)
et les toits entretemps renovés, plus clairs,
dans le quartier du Camp appelé dans le jargon "Camp Marié 1" par exemple,
le quartier du Camp où notre famille habitait (7) ou (22).
On voit les toits de six blocs renovés (clairs) et ceux de six blocs non-renovés (marrons).
On voit donc le Camp presque comme il était il y a 40 ou 45 ans,
le vieillissement des bâtiments en moins...
Le Camp RIT ou "Camp Régiment Interarmes Togolais" de Lomé,
là où j'ai habité de 1963 à 1978 (l'année où mon père, militaire, a eu sa retraite dans l'armée togolaise).
C'était le fief même du Général Gnassingbé Eyadéma, l'ex-président togolais (1).
C'est là aussi que ses enfants ont grandi, dont
Faure Gnassingbé, l'actuel président togolais.
Gnassingbé Eyadéma, le père du fils...
Le Général Eyadéma à une époque où (comme le montrent les visages durs...)
le Camp RIT n'était plus ce qu'il était, à savoir le "paradis de mon enfance"...
Avant 1974, l'année de l'accident d'avion présidentiel à Sarakawa,
le Camp RIT n'était pas une caserne militaire classique,
c'était une vraie mini-ville dans la ville de Lomé,
une mini-capitale dans la capitale, puisque c'était l'autre lieu de commandement
du Général Gnassingbé Eyadéma, qui était aussi le président togolais.
De mon temps, cet endroit très spécial dans la ville de Lomé était comme le Vatican dans la ville de Rome,
il était en effet pour Eyadéma ce que le petit territoire du Vatican est pour le Pape.
C'était au Camp RIT que se trouvait l'une des plus grandes écoles primaires de la capitale,
sinon tout simplement la plus grande, la plus réputée pour ses résultats scolaires,
parce que les élèves y travaillaient avec un état d'esprit de grande discipline,
ce qui n'est pas étonnant puisque justement le milieu militaire est réputé pour être discipliné.
Des enfants venaient des quatre coins de la capitale Lomé pour fréquenter à l'Ecole du Camp (13).
Mais il faut dire aussi que les enfants d'Eyadéma (à quelques exceptions près et épisodiquement)
ne fréquentaient pas l'Ecole du Camp mais les écoles qui rassemblaient les "enfants des riches",
d'abord des
coopérants occidentaux (français en particulier),
puis des ministres et des hautes personnalités de Lomé.
Une question de snobisme ou de "classe sociale" donc, vieille comme le monde...
L'Ecole Française, l'Ecole Protestante ou encore l'Ecole Saint Joseph sont des exemples de ces "écoles des riches".
La qualité de l'enseignement à l'Ecole du Camp n'avait pas grand chose à leur envier, mais c'est ainsi...
A l'Ecole du Camp, c'était la "discipline militaire", on réussissait parce qu'on travaillait dur,
mais dans les "écoles des riches", on "réussissait" souvent parce qu'on était "fils de..." ou "fille de..."
Il était inconcevable par exemple qu'un enfant d'Eyadéma redouble une classe,
non pas qu'il était forcément très brillant, mais parce que
c'était déshonorant (ou même "offensant") pour son père qu'il redouble...
Donc il fallait s'"arranger" pour le faire passer en classe supérieure...
En fait, le bon niveau des enfants des riches étaient le plus souvent dû au fait
que leurs parents étant riches, ils peuvent leur offrir des cours particuliers à domicile,
toujours au nom de l'honneur du "nom de famille" qui est le leur: "fils de..." ou "fille de...",
pour que l'enfant n'offre pas le déshonneur d'échouer...
Leur bon niveau ne venait pas vraiment de leur école, mais du reste...
Mais celui des enfants qui venaient des quatre coins de Lomé pour fréquenter
l'Ecole du Camp (13),
et mon niveau en particulier (outre mes dons personnels...),
venait de la qualité de l'Ecole du Camp.
D'ailleurs, beaucoup d'autres hautes personnalité, en raison de cette qualité,
choisissaient de faire fréquenter leurs enfants à la très réputée Ecole du Camp (13)...
C'est donc dire que ce n'était pas un camp militaire au sens le plus traditionnel du terme,
puisque des habitants de Lomé y entraient et y sortaient presque comme dans un moulin.
Le Camp était en effet un lieu où se déroulaient les plus grandes activités de la capitale.
Le Grand Terrain Polyvalent (16), un lieu d'activités militaires en temps ordinaire,
se transformait au besoin en lieu de compétition de football entre équipes militaires
ou entre l'équipe de l'armée togolaise et les autres équipes de la capitale.
Et au besoin, le même Grand Terrain devenait un lieu de festivités,
de cirque, de danses folkloriques, notamment lors des fêtes nationales.
La Place d'Armes (3), avec son grand mat où se passait le salut au drapeau,
était une place d'armes en temps ordinaire, le lieu du grand rassemblement militaire.
Mais périodiquement, la même place était le lieu de projections de films pour tous les habitants du Camp,
des films militaires, évidemment, mais aussi de Charlie Chaplin et bien d'autres classiques de l'époque.
Cette place devenait donc une grande place de cinéma en plein air,
noire de monde (car des gens venaient aussi de l'extérieur du Camp...),
où l'on entendait de grands éclats du rire typiquement africain (en particulier avec Clarlie Chaplin...).
C'est à cette place aussi qu'Eyadéma donnait régulièrement de grandes réceptions pour tous les militaires,
suivies de grand bals, les enfants dansant tout autour de la place, et à la fin sur la place...
Et le Mess des Officiers (5) était sur deux niveaux,
le rez-de-chaussée étant une immense salle polyvalente elle aussi,
où dans les années 1970 l'archevêque de Lomé venait donner de très grandes messes.
C'est là où le catholique très fervent que j'étais dans mon enfance eut le sacrement de Confirmation
(je suis toujours un très fervent chrétien,
mais je ne suis plus catholique depuis très longtemps,
pour une infinité de raisons, trop longues à expliquer ici, car ce n'est pas le sujet...
L'une d'elle est celle-ci: étant enfant de coeur très zélé au Camp...
j'ai été... j'ai été...
par des hommes de l'Eglise...
C'est un très grave problème dans l'Eglise dont on parle souvent...
Les blancheurs des robes de messe ou de "Confirmation" des fidèles peuvent cacher de graves drames...
Lisez ici
pour mieux comprendre,
j'en ai dit juste assez pour comprendre...).
Quand je dis que cette mini-ville dans la capitale était pour Eyadéma ce que le Vatican est pour le Pape,
c'est aussi pour cette raison-là: un lieu militaire qui est étrangement aussi un lieu... très catholique.
Bref, avant 1974, le Camp RIT était un lieu de vie et de convivialité extraordinaire.
Nous les enfants du Camp, nous étions appelés dans la ville de Lomé les "Camévio",
ce qui veut dire "Les Enfants du Camp", car nous avions une culture spéciale
qui nous identifiait facilement parmi les enfants de la ville de Lomé.
La capitale n'était pas aussi étendue que maintenant, donc le Camp y jouait un rôle spécial.
Quand "Les Enfants du Camp" racontent leur vie au Camp à cette époque,
on a l'impression à les entendre qu'ils racontent 50 ans de leur vie,
alors que très souvent ils ne racontent en moyenne que 5 ans de leur vie
(15 ans mon cas, mais 11 en ne comptant pas la trop petite enfance, de 1963 à 1967).
C'est donc dire à quel point la vie était intense dans cette mini-ville!
Etant donné que toutes les ethnies y étaient représentées (du sud jusqu'au grand nord),
c'était un lieu hautement cosmopolite, un grand lieu de brassage, tout le Togo en miniature!
Les uns partaient parce que le militaire a pris sa retraite (la carrière militaire était en effet de 15 ans à l'époque)
et de nouveaux arrivaient, emménageant dans le logement qu'à quitté le partant.
Les logements standards étaient des barres de huit appartements chacune (22)
appelées "rangées" dans le jargon du Camp (un couple de deux rangées Est-Ouest étant appelé "alignement").
Ma famille habitait la "rangée" 8 (5 ou 3 selon par où on commence le comptage des "rangées")
et l'appartement 8 de la "rangée" (ou 1 si l'on compte les appartements en partant du bout Ouest).
Et comme notre longévité au camp était exceptionnelle, j'en ai vu passer des familles au Camp!
Je peux raconter plus de 15 ans de la vie du Camp, car même des années après notre sortie du Camp,
j'y allais travailler à la cuisine militaire appelée le "Gobi" dans le jargon, pour avoir ma pitance...
En effet, étant donné que je suis l'aîné... d'une vingtaine d'enfants!,
la pension de retraite de mon père ne lui permettait plus de subvenir aux besoins de sa famille...
Il n'y arrivait déjà plus dans les dernières années au Camp...
J'ai donc dû très tôt apprendre à me débrouiller seul dans la vie,
à survivre et à travailler dur jusqu'au bac, et alors la bourse universitaire me permettrait de vivre
et même aussi d'aider certains de mes frères et soeurs à vivre, ou plutôt à survivre...
Le Camp RIT était vraiment à tous les points de vue un laboratoire de premier choix,
là où l'on comprend beaucoup
de choses sur le Togo, l'Afrique et le monde.
Il y avait spécialement l'Ecole du Camp (13), mais en fait tout le Camp était une Grande Ecole!
C'était un laboratoire et une expérience extrêmement importante et précieuse,
surtout quand on doit devenir soi-même enseignant,
ce qui m'attendait en France, de l'autre côté du Miroir ...
C'est d'autant plus important quand on doit faire un jour une oeuvre spéciale comme la Science de l'Univers TOTAL...
Au Camp, toutes les langues, toutes les cultures et tous les modes de vie du Togo étaient représentés,
plus curieux les uns que les autres, ce qui était l'occassion de découvrir les autres,
leurs spécificités, leurs différences, qui varient beaucoup d'une ethnie à l'autre.
On était non seulement obligé d'accepter les autres comme ils sont
mais aussi de mettre souvent de l'eau dans son vin,
sinon la vie commune dans un univers si restreint serait très difficile, ce serait même un enfer!
Mais je dois dire que cela se passait plutôt bien...
Les cerveaux très perméables des enfants enregistraient les rudiments des langues des autres ethnies.
Avec le temps j'ai beaucoup oublié, mais étant enfant,
je savais dire les choses basiques dans les autres langues du Togo,
et les autres enfants aussi.
Ce sont les adultes qui présentaient beaucoup de différences (parce que plus âgés et plus "rigides"),
mais les frontières ethniques étaient plus gommées chez nous les enfants, on était presque la même chose.
Et la grande diversité des cultures donnait lieu aussi à des épisodes cocasses, à des anectodes inoubliables.
Il ne passait pas une semaine sans que quelque chose de spécial ne se passe au Camp...
Quand il ne se passait pas quelque chose chez l'un, quand donc c'est "calme" chez l'un,
c'est chez l'autre qu'on a droit au feuilleton du jour ou de la semaine... souvent "agîté".
Au Camp RIT, il se passait très souvent le meilleur, mais quelque fois aussi... le pire!
Comme par exemple... une explosion d'un dépôt de munition
qui a trop chauffé sous le soleil de plomb africain...
Une de ces explosions a d'ailleurs soufflé la ville de Lomé vers la fin des années 60 début 70.
L'effet a été assez bizarre: des bâtiments proches du point d'explosion sont restés intacts, sans la moindre lézarde,
tandis d'autres bâtiments à l'autre bout de la ville ont été couverts de lézardes, ont été soufflés, ont perdu leur toiture...
L'année 1974 a été un tournant dans la vie du Camp RIT.
Après le fameux accident d'avion présidentiel à Sarakawa,
le Camp a commencé à se métamorphoser rapidement, et pas en bien...
L'Ecole du Camp (13), grand symbole de la vie civile du Camp a été déménagée pour être hors du Camp.
Les salles de classes où travaillaient des élèves très studieux sont devenues des dortoirs militaires,
la grande cour de récréation où la marmaille jouait et courait est envahie par des armes.
Là où il n'y a plus l'innocence des enfants des quatre coins de Lomé,
qui entraient et qui sortaient dans le mythique Camp RIT, qui rayonnaient de leur gaité,
là aussi le lieu cesse d'être un Camp de Vie pour devenir un Camp de Mort...
Le "paradis de notre enfance" a commencé à devenir un vrai Camp militaire,
une prison où l'on doit désormais circuler dans des couloirs bien balisés,
et où l'on ne peut plus faire un pas d'écart sans s'entendre dire: "Halte, là!"
Et c'est aussi cette
fameuse date de 1974 où tout a changé,
que nos noms aussi ont changé au Togo...
J'ai donc fait ma scolarité à l'Ecole du Camp RIT. Je l'ai faite avec le nom Pouyo Hubert, avec comme second prénom Simgnoïmanantou. Et Komlanvi était un surnom Mina (l'ethnie dominante au sud du Togo, et en particulier à Lomé la capitale où je vivais) qu'un troisième prénom. En raison des problèmes tribaux et ethniques (que l'on comprendra un peu plus loin), il était plus "sûr" et "sécurisant" de s'appeler un "Komlanvi" que "Simgnoïmanantou", prénom Kabyé qui exposait à des difficultés au sud, à Lomé.
Le Jeudi 24 Janvier 1974, suite au crash de l'avion présidentiel à Sarakawa dans lequel l' ancien président togolais Gnassingbé Eyadema (le père de l'actuel président Faure Gnassingbé) a manqué de perdre la vie, il a accusé la France d'être à l'origine d'un complot visant à l'élininer, à cause d'un contentieux sur l'exploitation du phosphate togolais.
Crash de l'avion présidentiel le 24 janvier 1974 à Sarakawa au Togo,
événement qui eut entre autres pour conséquence... le changement de nos noms au Togo
C'est le genre de problèmes obscurs en Afrique comme aussi le crash de l'avion qui a coûté la vie aux deux président rwandais et burundais (Cyprien Ntaryamira et Juvénal Habyarimana) et qui a déclenché la guerre ethnique et le génocide au Rwanda (pour des détails et les réflexions qui s'imposent aujourd'hui sur ce genre d'affaires et plus généralement sur le rapport entre la France et ses anciennes colonies sur fond de tensions ethniques comme c'est le cas aussi au Togo, voir le document Colonisation et Dictature Blanche et Noire).
Suite à ce crash d'avion à Sarakawa dont il fut l'un des "miraculés", le Togo entra dans une ère politique marquée par une vraie divinisation du président togolais Gnassingbé Eyadema et un vrai culte rendu à sa personnalité. Un des aspects de cette ère (qui nous intéresse ici) est la politique dite "authenticité". En réaction politique face à la Frace qu'il accuse de néo-colonialime, Eyadema a décrété que tout togolais doit abandonner son nom français ou de consonnance française, pour revenir à un nom "authentique".
Mon père, N'gbandjébà Pouyo prénommé Ambroise en français, tailleur (couturier) de métier à Kétao avant l'indépendance du Togo en 1960, avait pris pour femme Yawa Anaté, une "Fille du Jeudi" (dans le semaine Mina) prénommée Colette en français. Il partit au Dahomey (l'actuel Bénin) se faire enrôler dans l'armée coloniale française, sans avoir d'enfant. Comme il ne donnait plus de ses nouvelles pendant un assez long temps, la femme dût quitter l'habitation conjugale (faute de pouvoir payer le loyer) et revint dans la maison paternelle, comme si elle était de nouveau une femme célibataire. Quand on réussit à joindre Ambroise pour l'informer que sa femme attendait un enfant, il dit en langage proverbial dont les Kabyè ont le secret: "Si j'ai préparé un champ et que quelqu'un vient semer dans mon champ, alors ce qu'il a semé m'appartient"... (j'éclaircirai à la fin ces propos volontairement énigmatiques pour l'instant).
A ma naissance à Kétao le Samedi 11 mars 1961, mon père, qui était parti m'a donné le prénom Hubert, le prénom de Hubert Maga, le premier président du Dahomey indépendant. Il forgeait ainsi à son fils qui venait de naître, dit-il, un destin... de président de la république.
Hubert Maga, orginaire du nord du Dahomey (l'actuel Bénin),
le premier président de la jeune république indépendante.
Je naquis en 1961 à Kétao (une ville du nord du Togo),
donc un an après l'indépendance du Dahomey et du Togo.
J'étais donc conçu en pleine indépendance...
Avant ma naissance, mon père (qui habitait Kétao)
partit au Damomey se faire enrôler dans
l'armée coloniale française.
Pris d'admiration pour Hubert Maga, il me donna le prénom de... Hubert.
En grandissant, il se trouve en plus que je présente un certain air de ressemblance avec Hubert Maga,
dont à vrai dire, je ne découvre le visage qu'au moment de le montrer dans ce document
et dans d'autres liés.
Je comprends pourquoi mes parents et ma famille m'appellent "Hubert Maga" jusqu'à présent,
le nom de celui dont je suis un sosie est devenu un vrai surnom pour moi, qui me suit toute ma vie.
Mais ce n'est pas ma photo, c'est la sienne... Et aussi, je ne serai jamais président dans ce monde,
car je travaille pour un autre monde, une autre civilisation mondiale...
Et je fais comprendre la réalité des choses, pour ceux qui veulent savoir
d'ôù vient le monde, où il va, comment entrer dans
un autre monde... (voir Jean 18: 36-38).
Mais sa mère, Tchiam, qui désespérait d'avoir un petit fils (car ses enfants puis ses petits enfants mouraient les uns après les autres, certains à peine nés), dit à son fils d'appeler le nouveau-né Simgnoïmanantou, pour qu'il ait une chance de survivre. Nous sommes au pays Kabyè, au pays du Kinaou, du Hama, des Aléwa et des Aféla, et tout cela est très lourd de sens.
Simgnoïmanantou était mon prénom secret, plutôt ésotérique, un de ces prénoms Kabyè qui a un sens très caché, comme par exemple N'gbandjéba le prénom mystérieux de mon père, qui est un de ces prénoms que seul celui qui l'a donné peut expliquer le sens profond, les autres devant se contenter du sens littéral (ici "Les jarres sont cassées" pour N'gbandjéba). Quant à Simgnoïmanantou, j'en reparlerai à la fin, là où tous les prénoms s'éclairent...
Simgnoïmanantou était donc mon second prénom, pas du tout utilisé dans la pratique, sauf en de très rares cas par mon père qui en connaissait les secrets et en usait à des fins de proverbe, de parabole, selon toute la tradition de l'ésotérisme Kabyè. Hubert, mon prénom français, était donc mon prénom officiel, d'usage très courant, jusqu'à l'époque où, après le crash d'avion à Sarakawa, il fallait abandonner les prénoms français et donner à l'école nos prénoms togolais. Jusque là, les prénoms français avaient l'avantage de gommer au moins en surface les appartenances ethniques ou de les cacher si nécessaire. Mais maintenant, on va pouvoir savoir avec les prénoms togolais qui vient d'où.
Dans le monde, on parle du problème Nord-Sud...
Au Togo aussi... sauf que là c'est
le Sud qui est bien plus développé que le Nord...
En dernière année de l'école primaire, au début de cette époque très chaotique de changement brutal des prénoms au Togo, mes enseignants (mon maître et la directrice adjointe qui étaient d'ethnie du sud) m'ont demandé mon prénom togolais. Je n'ai pas voulu dire un prénom Kabyé (d'ailleurs à l'époque Simgnoïmanantou n'était pas du tout utilisé et c'est tout juste si je l'avais vraiment intégré dans mon esprit comme mon prénom), j'ai dit le premier prénom Mina qui m'est passé par la tête et qui ne correspondait à aucune réalité, à savoir Komlanvi. D'autant plus que ce prénom signifie "Enfant du Mardi" alors que je suis né... un Samedi!
Jai dit que je m'appelais Komlanvi, un magnifique prénom générique du sud, alors que je viens du nord, du pays Kabyè. Mon père (officiel en tout cas) est de l'ethnie de Gnassingbé Eyadéma... Quitte à me tailler à la volée et en une fraction de seconde (car il fallait répondre sans hésiter ce qui eût été louche...) un prénom Mina en fonction de mon jour naissance, cela aurait dû être... Komivi ou "Enfant du Samedi". Une petite confusion sur laquelle il ne fallait pas revenir au risque de m'entendre demander: "Il faut savoir, tu t'appelles Komlanvi ou Komivi? Tu ne sais pas comment tu t'appelles en langue togolaise?" (pour des détails intéressants sur la formation des prénoms génériques en Mina et en Kabyè, voir le document annexe Les prénoms génériques Mina et Kabyè au Togo).
Le personnel enseignant a donc inscrit Komlanvi sur la fiche de renseignement scolaire. Je ne me doutais pas que je venais de me baptiser d'un nouveau prénom qui va beaucoup compter pour les Minas (mes enseignants, les autres élèves Minas, les amis de Lomé, etc.) et qui allait me suivre dans toute ma scolarité jusqu'à l'Université! Et de plus, la "francisation" de notre nom de famille Pouyo sonnait à Lomé aux oreilles des gens comme un nom Mina, et plus précisément encore comme un nom d'Aného, le fief de l'ethnie qui est avec les Kabyè un peu comme les tutsi et les hutus (ou l'inverse) au Rwanda, mais dans une hostilité peut-être moins violente ou moins viscérale. Encore que...
Car il suffit que les conditions s'y prêtent, que les passions se déchaînent, pour découvrir ce qu'il peut y avoir de pire dans l'humain. Le copain ou l'ami avec qui qui on rigolait hier peut se transformer en un monstre effroyable, méconnaissable, agissant comme si l'on ne s'était jamais connu. Et le fait est qu'il est facile en général facile pour un Kabyè (et même aussi pour les autres ethnies du Togo) de se conformer à la vie dans un milieu Mina, parler et agir en parfait Mina, de ne laisser transparaître aucun indice de son origine nordique, si ce n'est son nom ou le fait qu'on connaît sa famille.
Et pour les mêmes raisons de problèmes ethniques, un de mes frères a choisi de garder son nom d'origine Pouyo Alexandre pour pouvoir faire sans ombres une carrière au PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement), le genre de milieux de très privilégiés où la très grande majorité du personnel togolais est... du sud! Rares sont ses collègues qui savent qu'il est Kabyè, tellement il y a toutes les apparences du Mina parfait, de l'homme d'Aného même! Et quand au détour d'une conversation il révèle qu'il est Kabyè, c'est l'étonnement et l'incrédulité.
Sur le Campus universitaire en France.
Pour plus de détails, voir les documents:
La Science de l'homme africain
et Qui est Hubertelie?
Le deuxième parle de mon ancien métier
d'enseignant de mathématiques et sciences en France,
preuve d'une bonne intégration dans la société française,
d'autant plus que ma femme est... blanche.
Mais est-ce que la société française intègre vraiment
ceux qui veulent s'intégrer mais dont l'origine est visible sur leur peau?
Pas si sûr, pas si sûr...
Et est-ce que, au-delà de la question de la couleur peau,
elle accepte les différences d'opinion et en particulier sur la question de Dieu?
Alors là, la réponse est carrément... NON!
Cliquez ici
et surtout là pour comprendre pourquoi...
C'est exactement le même phénomène pour les noirs en France ou en occident. N'était leur couleur de la peau qui les trahirait, beaucoup d'entre eux (comme moi par exemple...) sont capables d'une parfaite intégration. Mais l'inverse est beaucoup moins vrai pour la culture dominante, car dans le milieu de la culture dominée ils ont tendance... à dominer justement, à agir en colonisateurs, que ce soit la colonisation du blanc envers le noir, ou la colonisation d'une ethnie par une autre. Ce n'est parce que c'est un Kabyè qui est au pouvoir (de surcroît un dictateur) que ce sont les Kabyè qui dominent, qui tiennent les vraies clefs du pouvoir. De même que ce n'est pas parce que c'est un noir comme Barack Obama qui gouverne les Etats-Unis que ce sont les noirs dominent aux Etats-Unis.
Je ne plaide pas pour la domination des uns ou des autres, mais je plaide simplement pour l'acceptation des différences, que ce soit entre blancs et noirs ou entre ethnies. Mais voilà, me voilà instinctivement et très intelligemment obligé de trouver "sécurisant" au sud de s'appeler Pouyo (prénom qui passe inaperçu en milieu Mina) ou de dire que je m'appelle Komlanvi, parce que je sentais que je serais mieux accepté avec ce prénom dans le monde Mina... Un nom Pouyo Komlanvi qui ne laisse rien transparaître de l'ethnie du président et dictateur togolais "gentiment" détesté par les gens du sud ou "hypocritement" aimé...
Voilà le Kabyè se "révoltant" contre la France (la puissance esclavagiste puis colonisatrice d'hier) en demandant ou "imposant" au peuple de le suivre dans sa politique d'"authenticité" et d'"indépendance" au moins culturelle, mais une notion d'authencité qui vue ainsi porte en elle paradoxalement les germes d'un clivage ethnique que l'héritage de la culture commune d'origine coloniale (en particulier ici la langue française commune et les prénoms qui transcendent les appartenances ethnique) a moins l'avantage de gommer.
Avant l'authenticité qu'il prônait, le président togolais s'appelait lui-même Etienne Gnassingbé Eyadéma, plus souvent appelé d'ailleurs Etienne Eyadéma, alors qu'en réalité ce sont ses deux prénoms, le nom de famille étant Gnassingbé. Après le changement de noms qu'il imposa, il était appelé Gnassingbé Eyadéma, et les occidentaux (la France en particulier) en parlaient souvent comme du "président Eyadéma", comme si Eyadéma était son nom de famille.
En 2006, chez l'actuel président togolais Faure Gnassigbé, dans sa résidence à Pya,
avec ma femme et mes enfants, pour lui présenter mes travaux dans la Science de Dieu.
Faure Gnassingbé est le fils et successeur de Gnassingbé,
celui qu'on appelait Etienne Gnassingbé Eyadéma avant donc 1974,
quand j'étais enfant, comme mes enfants...
Mon père, qui s'appelait Pouyo N'gbandjeba Ambroise, un homme de l'ethnie de Gnassingbé Eyadema, au nom de cette politique d'"authenticité", a donc changé radicalement nos noms. C'est ainsi que mon nom Pouyo Hubert est devenu officiellement Simgnoïmanantou Abli-Bouyo. Mais dans les faits, j'ai fait le lycée de Tokoin, puis l'Université de Lomé (appelée à l'époque l'Université du Bénin) avec donc le nom Pouyo S. Komlanvi... Eh oui, le nom Pouyo est resté malgré tout mon nom courant. Et pour les subtils problèmes ethniques évoqués plus haut, je prenais soin de masquer "Simgnoïmanantou" en disant écrivant "S.", et j'étais même plus souvent appelé simplement Pouyo Komlanvi.
Au Togo, cela ne posait aucun problème, car il était très facile de prouver que Pouyo Komlanvi, c'est Simgnoïmanantou Abli-Bouyo. Mais au moment de venir en France en 1985 pour poursuivre mes études et même pour y vivre (puisqu'après j'ai obtenu la nationalité française), j'ai compris que ce méli-mélo au sujet des noms et prénoms allait causer des soucis. C'est alors que j'ai adopté en France le nom officiel Simgnoïmanantou Abli-Bouyo. J'ai même eu l'occasion, lors de ma naturalisation de le franciser en Hubert Abli-Bouyo ou même en quelque chose du genre Hubert Bouillot, pour faire encore plus français...
Mais bon. J'ai jugé que j'ai assez changé de noms dans ma vie comme cela, et qu'à force je ne saurais plus comment je m'appelle exactement... Alors j'ai décidé, pour simplifier, qu'en France, ce sera Simgnoïmanantou Abli-Bouyo, point final, et qu'on n'en parle plus...
Mais très grave erreur! D'abord parce que Simgnoïmanantou (un prénom de 15 lettres à la malgache...) était long et difficile à dire pour les gens, sans parler de tout le tralala dans les démarches admninistratives où je dois très souvent l'épeler et le voir horriblement déformé ou coupé. Rien que le simple Abli-Bouyo était souvent écrit Albi-Bouyo, Albi-Bayo, Abi-Boyout, bref je l'ai vu sous toutes les formes possibles et imaginables! Et à plus forte raison... Simgnoïmanantou! J'ai dû l'abréger "Sim", ce qui fait que j'ai hérité par la force d'un nouveau prénom à part entière. Quitte à avoir un nouveau prénom, autant en revenir simplement à Hubert, qui ne pose aucun problème pour les français. J'ai donc regretté de n'avoir pas fait le choix de revenir, à ma naturalisation, simplement à mon prénom de naissance...
Mais il y a pire en France: sur un curriculum vitae, il vaut mieux s'appeler Hubert Abli-Bouyo ou Hubert Bouillot que Simgnoïmanantou Abli-Bouyo. C'est incroyable les portes qu'un prénom effrayant et "extraterrestre" comme Simgnoïmanantou m'a fermées dans mes recherches d'emploi en entreprise, car avec en plus de ma formation en mathématiques et sciences physiques, j'ai eu un diplôme de technicien en mesures physiques, avec lequel je voulais faire une carrière en entreprise. Mais finalement, c'est dans l'Education Nationale (qui manquait cruellement d'enseignants) que j'ai trouvé mon salut sur le plan professionnel (voir Qui est Hubertelie?).
L'ironie du sort, c'est que pendant que j'étais en France, la politique d'"authenticité" (qui m'a fait perdre le simple Pouyo Hubert ou Hubert Pouyo du départ) a changé au Togo en moins de 5 ans après mon départ, et beaucoup de togolais sont entre-temps tout simplement revenus à leurs noms d'avant 1974. La preuve est que même de son vivant, le fils de l'ancien président togolais s'appelait Faure Gnassingbé, qui est l'actuel président togolais que tout le monde appelle Faure! De même, ses principaux frères (a l'exception notoire de Kpatcha) sont plus connus sous les appellations Ernest (aujourd'hui décédé), Emmanuel, Rock, etc., que par leurs prénoms Kabyè.
Et le paradoxe est qu'en France je portais un très "authentique" nom togolais (qu'avec le recul et pour d'autres raisons que j'expliquerai plus loin je ne regrette plus), et que les togolais portent pour beaucoup d'autentiques noms français! Et de plus, au Togo, ma famille m'a toujours appelé Hubert, car même après les changements de nos noms officiels, tout le monde, par habitude, continuait à utiliser les prénoms de naissance très souvent français (jusque dans la famille même de Gnassingbé Eyadéma), d'où finalement l'absurdité et l'hypocrisie de cette politique d'"authenticité"...
Quand pendant mes voyages au Togo avec ma femme d'origine française elle m'appelait "Sim" comme en France (elle, toute ma belle-famille et tous nos amis et collègues m'ont connu en tant que Sim), la famille se demandait de qui elle parlait. A l'inverse, au Togo, tout le monde m'appelait Hubert, et ma femme se demandait de qui ils parlaient... Une situation très cocasse donc.
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intitulées
Les Sept Vérités fondamentales que nous devons comprendre aujourd'hui sur l'Univers.
C'est quand en France j'ai commencé en 2003 à faire la Science de l'Univers TOTAL ou Science de Dieu, que j'ai compris le sens de ma vie, et en particulier du prénom Hubert qui m'a été donné à ma naissance. Un prénom d'origine germanique qui signifie "Esprit Brillant" ou "Intelligence Brillante". Plus que jamais donc je tiens à ce qu'on m'appelle Hubert (sans renier mes autres appellations), qui est donc devenu aussi le nom de mon oeuvre, ce site appelé Hubertelie. C'est ainsi que je me révèle aujourd'hui au monde, ce prénom exprime plus que tous les autres mon Identité même! Ce prénom est ma Définition, ce que je suis profondément, qui je suis vraiment, à savoir Hubert, l'Esprit Brillant...
Et le nom Abli-Bouyo est lui aussi tout un sens. "Bouyo" (nom de mon grand-père) qui veut dire "Batailleur", "Pugnace", et "Abli" est le nom de l'arrière grand-père qui signifie littéralement "Qu'elles s'aligent", en parlant de flèches. L'histoire ou la légende (légende?) disait qu'à la guerre, il était insensible aux flèches tirées sur lui, et disait aux ennemis "Qu'elles s'aligent sur mon corps". Il poursuivait la guerre et c'est seulement rentré chez lui qu'il arrachait les flèches plantées sur lui comme de simples piquants. Il faut dire que nous sommes au pays Kabyè, le pays du Kinaou et du Hama (voir aussi le document A propos de Parapsychologie et du Paranormal et plus précisément au sous-titre Les Mystères de l'Afrique Noire éclairés par la Science de l'Univers TOTAL ).
Ainsi donc, le nom Abli-Bouyo signifie en gros "Batailleur Invincible".
Ceci prend un sens tout particulier quand on sait le combat que des femmes et des hommes
me livrent (particulièrement en France maintenant)
depuis que je fais la Science de l'Univers TOTAL ou Science de Dieu.
Pour plus de détails, voir :
- Mes enfants sont pris en otage à cause de la Science de l'Univers TOTAL
- Le Paradigme de l'Univers TOTAL met en lumière le vrai Problème du monde
Ces esprits de Négation, de l'Obscurantisme et des Ténèbres, livrent une vraie guerre non pas à un humain, mais au Saint Esprit, à l'Esprit de la Vérité, de la Science et de Lumière, bref à Hubert (ou Hubertelie) l'Esprit Brillant. Contre un simple homme ils peuvent tout, mais ils sont déjà perdants face à l'Univers TOTAL, le Dieu Vivant, le Tout-Puissant que je sers. C'est grâce à lui et la Puissance qu'il est pour moi, que je tiens debout malgré leurs flèches tirées sur moi, que je suis pugnace, un batailleur infatiguable. C'est par le Force de l'Univers TOTAL que je peux dire à mes ennemis comme le disait mon arrière grand-père: "Que leurs flèches s'alignent", car l'Univers TOTAL aura le dernier mot.
C'est donc maintenant que je comprends le sens de mon existence si complexe. Car je n'ai pas tout dit. Le prénom Ambroise de mon père officiel signifie "Immortel". Et d'alleurs aussi, le fameux Simgnoïmanantou (mon prénom Kabyè) signifie "La mort désire ma chair" (mais en vain), une autre manière de dire "Immortel".
Je l'ai déjà dit en sous-entendu plus haut, il me faut maintenant dire plus clairement l'un des aspects de mon existence très complexe: Abli-Bouyo Ambroise n'est pas mon père biologique, mais mon père adoptif, officiel. Mon père biologique s'appelle Zibrilla OURO-SAMA. Le prénom Zibrilla, d'ethnie Kotokoli, l'équivalent du "Djibril" de l'arabe, signifie "Gabriel", nom d'origine hébraïque qui signifie "Force de Dieu" ou "Homme Fort de Dieu", le nom de l'ange Gabriel (Daniel 8: 15-27; 9: 20-27; Luc 1: 11-20, 26-38). Lui m'a donné le prénom Yakoubou, l'équivalent du nom d'orgine hébraïque Jacob (Jacques en langue latine). Et Jacob signifie "Celui qui supplante", le nom de cadet d'Esaü, qui selon l'histoire biblique supplanté son frère, qui s'est montré indigne du droit d'aînesse, en vendant ce droit pour un plat de lentilles (Genèse chapitre 27).
De mon côté, c'est très simple: je dois incarner le Nouveau Paradigme qui supplante le vieux Paradigme de la Négation, l'Esprit de la Vérité qui supplante l'Esprit du Mensonge, bref l'Alternation qui supplante la Négation.
Et enfin, le nom OURO-SAMA de mon père biologique, donc mon autre nom de famille, signifie "Roi Félicité". Et je parle du Royaume de Dieu, la Civilisation de l'Univers TOTAL. C'est tout un Programme, c'est l'histoire d'une vie très complexe, c'est l'histoire d'un homme aux mille noms...