Avec
la Science Nouvelle, on raisonne en termes de choses et
de
contraires de choses (voir la Loi
des Contraire et la Logique
Alternative). Pour une chose A donnée,
le contraire de A
est anti-A. Si en particulier A est
une phrase, anti-A est la phrase contraire de A.
Par
exemple, considérons comme A la phrase
: "Dieu
existe sur Terre".
Dans la logique
habituelle, on appelle la négation de
cette phrase la phrase non-A qui est donc
: non-"Dieu
existe sur Terre". En langue française, c'est
cette phrase qui se dit : "Dieu n'existe pas sur
Terre". Mais en réalité, cette phrase est ce qu'il
faut appeler le CONTRAIRE de A et
non pas la négation de A.
Car ce sont les humains par exemple qui NIENT les
choses ou leur contraires, mais les phrases
sont juste contraires les unes des autres,
inverses les unes des autres, opposées les unes aux autres.
Donc
la phrase "Dieu n'existe pas sur Terre" est
l'anti-phrase de "Dieu existe sur
Terre", c'est-à-dire donc anti-"Dieu
existe sur Terre" ou anti-A.
C'est le premier point, qui précise les choses, car le Verba aime
la précision, il ne supporte pas la confusion entre des notions
différentes (comme c'est souvent le cas dans les langues de
la Tour de Babel), et aussi la différenciation inutile entre
des notions qui sont la même notion (comme aussi c'est souvent
le cas dans les langues de la Tour de Babel) !
Le
second point est de faire remarquer que pour exprimer le contraire
de la phrase : "Dieu existe sur Terre",
la langue française a choisi de reporter l'opération de contraire (que
l'on confond avec la négation) sur le verbe de la phrase pour
dire donc : "Dieu n'existe pas sur Terre",
ou "Dieu anti-existe sur Terre".
Mais
le Verba permet de comprendre que pour exprimer le contraire d'une
phrase, on peut reporter l'opération de contraire (anti donc)
sur tout élément qui constitue la phrase et contribue à son
sens. Selon l'élément que l'on choisit pour accomplir l'opération,
cela donne des phrases très différentes, mais toutes logiquement
équivalentes. Et l'intérêt est que cette équivalence met en
lumière des vérités très profondes et surprenantes sur le sens
de la phrase : "Dieu n'existe pas sur Terre" ou anti-"Dieu
existe sur Terre".
Voici donc les six phrases équivalentes :
a) "Dieu
n'existe pas sur Terre"
b) anti-"Dieu existe sur Terre"
c) "anti-Dieu existe sur Terre"
d) "Dieu anti-existe sur Terre"
e) "Dieu existe anti-sur Terre"
f) "Dieu existe sur anti-Terre"
Avec
le mot usuel non la même règle s'applique,
sauf que la notion de négation peut
falsifier le sens d'une certaine version des phrases équivalentes et
ne pas exprimer l'idée avec toute la précision de la notion
de contraire ou anti. Mais même avec la négation,
l'équivalence révélée par le Verba se perçoit assez bien :
a) "Dieu
n'existe pas sur Terre"
b) non-"Dieu existe sur Terre"
c) "non-Dieu existe sur Terre"
d) "Dieu non-existe sur Terre"
e) "Dieu existe non-sur Terre"
f) "Dieu existe sur non-Terre"
-->
La version c) nous apprend que dire que "Dieu n'existe
pas sur Terre" (c'est-à-dire exprimer le contraire de "Dieu
existe sur Terre, c'est dire que c'est le contraire
de Dieu (ou anti-Dieu, ou improprement non-Dieu)
qui existe sur Terre, et
anti-Dieu (c'est-à-dire donc le contraire de Dieu) est
la définition du Diable.
-->
La version d) exprime la même idée en faisant comprendre que
le
verbe ici qui relie Dieu à la Terre est le contraire du
verbe
exister, donc anti-exister,
improprement non-exister. Porter l'opération
de contraire sur verbe d'une phrase pour exprimer
le contraire de la phrase, est ce que font
en général les langues actuels, le français
en tout cas. Grosso modo l'idée
de non-exister et anti-exister est
la même, à ceci près qu'avec la négation, quand on nie une
existence on la nie tout
simplement, sans autre forme de procès. Le verbe anti-exister quant
à lui signifie lui aussi "ne pas exister", mais
il va plus loin que la négation pure et simple, c'est un verbe
positif, contrairement à non-exister qui
est lui négatif.
La
différence entre "non-exister"
et "anti-exister", c'est
celle par exemple entre "non-5" et
"anti-5",
c'est-à-dire très précisément "-5"
! "non-5" nie 5 tout
simplement, sans proposer d'alternative (c'est
tout le problème
de la négation). Tandis que "anti-5"
affirme le contraire de 5, à savoir -5 ! C'est
ainsi que "anti-Dieu" signifie "-Dieu", c'est-à-dire
le négatif de Dieu. Et
plus généralement, pour toute chose X, anti-X est -X, et
il signifie U - X, c'est-à-dire l'Univers
TOTAL moins la chose X, le complémentaire
de X dans l'Univers (voir la Loi
des Contraires,
l'Algèbre
universelle des ensembles, la Théorie
Chromatique de l'Univers, etc.).
--> La
version e) nous apprend que dire que "Dieu n'existe
pas sur Terre", c'est dire que Dieu existe mais PAS
SUR Terre. C'est ce que couramment on dira : "NON
SUR"
Terre. Mais il faut comprendre ANTI-SUR Terre.
L'idée globale est la même entre "non-sur"
et "anti-sur". Mais contrairement à non qui
nie simplement le SUR, anti-sur est
positif et dit qu'il existe un autre SUR, l'anti-sur,
ou Dieu existe. Et justement c'est ce que va révéler en conclusion
le f).
-->
La version e) nous apprend tout simplement que dire que "Dieu
n'existe pas sur Terre", c'est dire que "Dieu
existe sur anti-Terre",
c'est-à-dire sur -Terre, c'est-à-dire
encore sur Univers - Terre. Nous apprenons
que si Dieu n'existe pas sur Terre, il existe forcément dans
le complémentaire de la Terre dans l'Univers TOTAL, c'est-à-dire
dans la partie de l'Univers TOTAL qui n'est pas la Terre. C'est
le genre de choses que l'on ne pouvait pas comprendre avec
la négation, d'autant plus si elle n'est pas éclairée par les
lumières du Verba !