La
Science doit être faite avec le langage naturel...
Le
verbe être et la notion de chose
Le mot
clef le plus fondamental de la Science
Nouvelle est chose (voir Chose,
Existence, Ensemble). Une chose est tout
ce dont on parle, sans aucune restriction.
Une chose est un homme,
une femme, un arbre,
un caillou, une contradiction,
un mensonge, le bien,
le mal, l'amour,
la haine, un proton,
un neutron, un électron,
un neutrino, le soleil,
la lune, une étoile,
la mathématique, la logique,
une existence, un ensemble,
la science, internet, Dieu, Diable,
un ange, Harry Potter,
une chose..., etc.
Etre une chose est
la moindre des choses. Et "être
une chose", c'est tout simplement être... Je
parle habituellement de trois mots clefs (chose, existence, ensemble),
mais en réalité toutes les notions de
la nouvelle science dérivent d'une seule et
même notion : le verbe être (en
anglais to be), très fondamental
dans cette science. Alors dans ce cas le mot chose (thing en
anglais) est défini comme le nom associé à ce
verbe, à savoir être comme
dans "être humain" (being en
anglais). Autrement dit, le verbe être étant
posé, une chose est par définition
simplemet un être. C'est l'approche
ontologique de la Science
Nouvelle,
l'approche par l'être.
Le
verbe être est celui qui
devrait automatiquement servir pour dire exister.
Donc dire : "A EST un être"
ou "A EST une chose",
c'est dire avant tout que "A EST...",
donc que A existe ! Car l'être est
déjà une forme d'existence. Or
la pensée actuelle ne conçoit pas qu'un être
EXISTE obligatoirement. Autrement dit
que l'être EST ! A plus
forte raison qu'une chose
existe obligatoirement, car ici aussi
le mot chose n'est pas synonyme
d'être. Dans l'esprit de
la philosophie
analytique* et de la philosophie
du langage (voir aussi La
question d'EXISTENCE), la Science
Nouvelle, se
donne pour mission de clarifier les choses (c'est
le moins qu'on puisse dire...).
Le
verbe être et la notion d'ensemble
La notion
d'ensemble se
définit très simplement à partir du
mot chose . En
effet, un ensemble est tout simplement le
fait très intuitif et naturel
de former une nouvelle chose avec plusieurs
autres choses. On peut éventuellement
n'avoir une seule chose, et même n'avoir aucune
chose ! Dans ce dernier cas, l'ensemble formé est
appelé l'ensemble
vide ou le vide ou
le rien. Mais s'il est formé avec au
moins une autre chose, cette autre chose est
alors par définition un élément de
l'ensemble (pour
plus de détails, voir Chose,
Existence, Ensemble).
Le
présent document aborde la notion d'ensemble sous
l'angle du verbe être. Ce verbe être est la
toute première des relations binaires (relations à deux
arguments A et B),
celle qui définit l'identité ou
l'égalité, fondamentale
en mathématique et en science.
C'est dire "A = B" c'est simplement
dire que "A est B".
C'est
le verbe être aussi qui définit
la relation d'appartenance dans les ensembles,
elle aussi très importante en mathématique et en science.
Dire que "A
est un B", c'est dire que A appartient
à un ensemble caractérisé par une propriété ou
un attribut B, un ensemble défini
par B. Par exemple, "Théophile est un humain"
signifie que Théophile appartient à un ensemble défini
par le mot humain, l'ensemble de tous les humains.
Relation
d'appartenance. Se lit habituellement "A
appartient à B" ou "A est
un élément de B";
Dans la nouvelle conception des ensemble bâtie sur le verbe être,
on dira simplement aussi "A
est un B".
Le
mot chose est l'attribut le plus fondamental,
d'autant plus s'il
est défini
comme synonyme du nom être,
c'est-à-dire comme nom associé au verbe être.
Autrement dit, "être une chose"
(ou "être
un être") est le premier
des attributs. "Etre une chose est
la moindre des choses",
dis-je. Cet attribut fondamental chose définit
le plus grand de tous les ensembles,
appelé pour cela l'Univers.
En d'autres termes, la Science
Nouvelle se déroule dans l'Univers,
défini très précisément
comme étant l'Ensemble de toutes
les choses, ou simplement le TOUT.
C'est donc l'Univers au sens le
plus total, sans aucune restriction. Appelons-le
U dans ce document.
Le
verbe être et la notion d'existence
Le
verbe être étant posé,
le mot chose étant posé aussi
indépendamment du fait qu'il puisse simplement
signifier "être", et
les relations "A est B" ou "A
= B" (identité)
et "A est un B" (appartenance) étant
clairement définies à partir du verbe être,
la notion d'existence peut être définie tout aussi mathématiquement.
Quand
on ne précise pas le second argument B,
alors la relation binaire d'égalité ("être")
ou d'appartenance ("être un"),
devient une relation unaire (relation à un
seul argument), appelée la relation
existence.
Sur
un plan linguistique, cela veut dire simplement que
le verbe exister est le verbe être quand
on ne l'utilise qu'avec un sujet et donc quand on ne
précise
pas le complément.
Dire par
exemple "J'existe",
c'est dire : "Je suis..." ou "Je
suis un...",
sans préciser la chose que
je suis. Et dire : "A existe",
c'est dire : "A est..." ou "A
est un...", là encore sans
dire la chose B qui complète cette
phrase ou qui est le second argument de la relation
binaire dont la racine le verbe être.
Mais alors cela signifie le second argument automatiquement
sous
entendu
est
le mot chose, le mot par défaut,
le plus général, donc le moins précisé.
Dans la Science
Nouvelle (ou Science
de l'Existence), dire "J'existe",
c'est dire simplement : "Je suis une chose";
et dire : "A existe",
c'est dire : "A est une chose...".
Autrement dit, dans cette science, être une chose est
le plus petit état d'existence,
l'existence minimale.
Les
mots clefs de la science : être, chose et ensemble (ou
chose, existence et ensemble)
sont clairement posés; à partir d'eux
les autres termes et notions de la science peuvent être
très précisément
et techniquement définis, comme par exemple l'Univers,
qui est simplement l'ensemble de toutes les choses,
l'ensemble dans lequel tout se passe. Et puisque l'Univers lui-même
est une chose, il est donc un élément
de lui-même. On peut donc étudier maintenant
les propriétés
de l'Univers tout entier U, en tant
qu'objet,
et quel objet ! Le
moins qu'on puisse dire est qu'on peut s'attendre à des
propriétés étonnantes ou déroutantes
de la part de cette
chose suprême !
L'Extraterrestre
et les langues de la Tour de Babel...
Si
un ange
ou un extraterrestre qui parle chez lui le
Verba (le langage
universel, la Langue de l'Univers), débarque
dans un certain monde dans l'Univers
TOTAL (le vôtre par exemple, le nôtre...),
mais ne parle aucun dialecte de ce monde, il doit pouvoir
comprendre ce qu'ils disent ou écrivent, seulement
en examinant la structure PHYSIQUE de leur langage, de
leurs mots et symboles. C'est-à-dire seulement
la synthaxe et la FORME du langage, indépendamment
des mots ou symboles utilisés pour l'exprimer,
que ce soit une écriture linéaire comme
dans la plupart des langues du monde, ou des hiéroglyphes
ou des idéogrammes comme chez les chinois. Une
LOGIQUE doit se dessiner dans la forme du langage, une
logique universelle qu'il connaît, et qui doit
normalement lui permettre de comprendre ce qui est dit.
En
effet, il y a AU MOINS une première chose que
l'ami venu d'ailleurs doit très facilement pouvoir
identifier dans votre langage : le mot qui signifie "ETRE",
que ce soit le verbe comme le nom. Autrement dit, il
doit idendifier le mot qui signifie "Univers
TOTAL". En
effet, l'Univers
TOTAL réunit tous ses éléments,
c'est le trait d'union suprême entre deux choses
quelconques X et Y. Et le visiteur venu d'ailleurs, qui
parle le langage
universel ne se pose pas comme les terriens
la question de l'existence de Dieu, car il sait que c'est
se demander si oui ou non l'Univers
TOTAL existe ! On ne se pose ce genre de questions
que dans les mondes où il y a un certain problème
caché, un GROS
Problème ! Dans ce genre de mondes,
on a une multitude de mots conçus comme signifiant
des choses très différentes, alors que
l'on parle de la même chose : Univers (TOTAL),
Chose (Suprême), Etre (Suprême), Existence
(Suprême), Dieu. Autrement dit, on n'a pas un mot
pour dire Dieu, et un autre (ou d'autres) pour dire par
exemple Univers, Chose, Etre ou Existence. Car on connaît
la nature de l'Univers
TOTAL, l'Univers
Fractal, l'Univers-Dieu.
Sinon c'est parce que pour une
raison mystérieuse (à éclaircir
absolument !) l'Univers
TOTAL ou l'Etre
est très brouillé dans ce monde, on y ignore
le langage
universel, il
y règne le Phénomène Tour de Babel,
une grande Confusion et de grandes Ténèbres dans
les esprits et dans les langues !
Dans
un monde où l'on parle le langage
universel, le mot qui désigne l'ETRE
est celui qui désigne aussi l'Univers
TOTAL, il doit
jouer une rôle central dans le langage, il y est
le chef d'orchestre, car l'Univers
TOTAL est le chef d'orchestre de toutes les
choses ! Tout le langage doit se définir et s'articuler
autour de ce mot, il obéit aux lois d'une algèbre
spéciale (inconnue dans le monde actuel), l'Algèbre
universelle des ensembles, et à une
logique dont un des modèles est par exemple la Logique
Chromatique de l'Univers (le Langage
universel des couleurs et de la Lumière).
C'est
pourquoi donc si un monde fonctionne avec cette logique
universelle, l'ami venu d'ailleurs, sans parler aucune
langue particulière de ce monde, doit pouvoir
normalement décoder très facilement ce
qui s'exprime dans ce monde, surtout les phrases qui
expriment les vérités fondamentales, générales,
universelles, communes donc à tous les êtres
de l'Univers. Par exemple, il ne devrait avoir aucune
difficulté pour identifier les phrases du genre
: "X
EST Y" (qui exprime l'identité,
l'égalité,
l'équivalence)
ou "X
EST un Y" (qui exprime l'appartenance).
C'est le B-A BA du Verba, le langage
universel des ensembles, la Langue de l'Univers.