Existence,
Univers, Dieu
On
définit habituellement l'Univers comme étant
l'Ensemble de toutes les choses qui EXISTENT.
D'accord, mais que faut-il entendre par EXISTENCE ou le verbe EXISTER ?
Le
verbe EXISTER couramment employé pour nier par
exemple l'existence de Dieu a-t-il
le même sens que pour le mathématicien quand
il dit par exemple que l'ensemble vide existe ou
que l'ensemble
de tous les ensembles (ou ensemble plein) n'existe
pas ? Pour le mathématicien, pour qu'une chose existe,
il suffit qu'elle n'entraîne aucune contradiction logique
dans la théorie où elle est considérée.
Autrement dit, si la théorie
est cohérente, alors les choses dont elle parle existent pour
le mathématicien. Mais pour le physicien, la cohérence
logique d'une théorie ne suffit pas pour affirmer
que les choses dont elle parle existent.
Il faut en plus que la théorie soit confirmée
par l'expérience (par la "réalité" donc),
sinon elle ne reste qu'une théorie mathématiquement
exacte, mais pas physiquement. Cela signifie tout simplement
que la
notion d'existence n'est pas la même
pour l'un et l'autre.
Dans
le problème de l'existence,
on a brûlé une étape très importante. La science actuelle a
démarré sans clarifier les mots fondamentaux qu'elle emploie,
comme par exemple chose, ensemble, existence (voir Chose,
Existence, Ensemble). Cela fait que chacun dans son domaine
donne un sens différent aux mots fondamentaux et d'autres,
le sens de son jargon. Et le langage scientifique dans son
ensemble est séparé du langage de la vie courante. Un même
mot ne va pas signifier la même chose en science que dans la
vie courante. Tout cela fait désordre, et il faut maintenant
clarifier les choses une bonne fois pour toutes, redefinir
tous les mots scientifiques (comme ceux de la vie courante)
sur des bases rigoureuses, valables dans tous les domaines.
En effet, l'Univers est un TOUT indivisible,
et c'est bien le Diable si
on est condamné à cette Tour de Babel, si donc on ne peut pas
adopter un langage
universel permettant à tous de savoir exactement de quoi
on parle quand on utilise tel ou tel mot !
Mais
fort heureusement, tous les mots peuvent en partant d'un seul
mot fondamental, le mot chose (voir donc Chose,
Existence, Ensemble). Ainsi par exemple, un ensemble
A est
tout simplement une chose constituée d'aucune
chose,
une chose ou plusieurs choses.
Une chose constituante B est
appelée une partie ou (sous-ensemble)
de A si elle est elle-même faite d'autres
choses constituantes. Si C est une
tel chose, elle constitue donc aussi A.
Les plus petites parties de A (ou ce qu'on va décider comme telles)
seront appelées les éléments de
A.
Par
exemple, on peut voir la chose qu'est un humain
comme un ensemble fait d'une
tête, d'un thorax,
de bras, de jambes, etc.
Et la tête est faite d'une boîte
crânienne, d'un cerveau, d'yeux,
d'oreilles, etc., qui constituent de ce fait
aussi l'humain. La tête est
donc une partie ou
un sous-ensemble de l'humain,
et on peut poursuivre ainsi indéfiniment la décomposition.
C'est à nous de décider où on va s'arrêter, ce qu'on va appeler
les plus petites parties de l'humain,
si ce sera les parties comme la tête,
les bras, les jambes,
ou si ce sera les cellules, les molécules,
les atomes, les particules,
etc.
Les parties décidées comme élémentaires seront
appelée les éléments de l'humain.
Ainsi
donc, la notion d'ensemble est parfaitement
définie à partir de la notion fondamentale de chose.
Un ensemble est donc tout simplement une chose vue
comme une structure faite d'autres
choses, appelées ses parties ou
ses éléments. On peut maintenant
définir le plus grand des ensembles,
la plus grande des structures, à savoir l'Univers.
Si on dit que c'est l'Ensemble de toutes les choses
qui EXISTENT, alors on brûle une étape importante,
car on emploie un nouveau mot, le mot existence ou
le verbe
exister, sans qu'on sache d'où il sort et
ce qu'il faut entendre par "chose qui existe".
Nous devons donc poursuivre le processus de définition rigoureuse
commencé, à partir du mot chose.
Puisque le mot ensemble vient d'être rigoureusement
défini, alors la définition rigoureuse de l'Univers qui
s'impose automatiquement est tout simplement : l'Ensemble
de toutes les choses ! C'est la définition de ce que
j'ai appelé depuis le début l'Univers
TOTAL, par opposition à toute autre conception de
l'Univers.
Toutes
les choses s'assemblent pour former cet Ensemble ou
structure nommé l'Univers. Maintenant
qu'on se situe dans ce cadre très général, on peut faire la
part entre les choses qui existent et celles
qui éventuellement
n'existeraient pas. Mais comment le savoir
? En fait le problème se pose seulement quand on abandonne
la démarche objective des notions pour
une conception subjective. La question n'est
pas de savoir quelle chose existe et quelle chose n'existe
pas, mais simplement de définir le mot exister !
"Par exister il
faut entendre être
une chose", ou encore
: "Par exister il
faut entendre être un élément
de l'Ensemble de toutes les choses",
ou encore : "Par exister il faut
entendre être
un élément de l'Univers TOTAL".
C'est la simple définition du mot existence qui
s'impose. En tout cas la notion absolue et universelle d'existence.
En effet, elle est définie à partir de la notion d'Univers ou
de la notion de chose. Il
s'agit alors d'une notion d'existence mathématiquement
ou analytiquement
définie et non plus une notion philosophique subjective.
La notion d'existence ainsi
définie n'est philosophique qu'au sens de la philosophie
analytique.
De
la même façon, c'est analytiquement que la notion
de Dieu sera maintenant et enfin définie : "Par Dieu il
faut entendre l'Univers
TOTAL, à savoir l'Ensemble
de toutes les choses".
Cet Ensemble (ou Univers ou Dieu)
est une chose évidemment.
Par conséquent cette chose est
un élément de l'Ensemble
de toutes les choses,
c'est-à-dire l'Univers TOTAL. Cette chose
existe donc
au sens analytique du
mot exister qui a été défini.
En effet, "Par exister il
faut entendre être un élément
de l'Univers TOTAL". Autrement dit donc, Dieu existe,
au sens mathématique du terme Dieu et
du terme existence.
L'important
est désormais la définition scientifique de
ces notions, ainsi que leurs propriétés
scientifiques. Si
quelqu'un par exemple nie maintenant l'existence de Dieu,
la seule question qui se pose est de savoir de quoi parle-t-il,
quel sens donne-t-il au mot existence ou
Dieu ? Si ce n'est pas précisément
l'Univers
TOTAL qu'il
nomme
Dieu ou si le mot exister chez
lui ne signifie pas le fait d'être un élément de
l'Univers TOTAL, alors on ne parle pas de
la même chose. Qu'il NIE donc
l'existence de Dieu,
comme il l'etend, cela ne concerne pas les choses dont
moi je parle (voir aussi La
question de Dieu et du Diable aujourd'hui), qui elles,
sont maintenant scientifiquement définies.
On se contente simplement d'exposer les propriétés
scientifiques des choses dont
je parle (voir Théorème
de l'Existence, Loi de l'Univers), et surtout de l'Univers TOTAL ou Univers-Dieu (voir
par exemple L'Univers
fractal, l'Univers-Dieu).
Le
Théorème de Dieu, aussi vrai que de
dire : "L'Univers TOTAL existe..."
Selon
les connaissances scientifiques actuelles, ce qu'on appelle
l'Univers est
une chose qui mesure 15 milliards d'années-lumière
et est donc âgé 15
milliards d'années. Il est grand, très grand,
certes; mais du simple fait qu'il possède une dimension
ou un âge déterminés suffit pour dire
qu'il n'est pas l'Univers TOTAL, mais seulement un cas
particulier d'univers,
avec ses caractéristiques
et ses lois propres, avec ses possibilités.
Car
l'Univers
TOTAL, l'Ensemble de toutes les choses, est
forcément
incommensurable, et on ne peut pas dire qu'il a tel âge
particulier et cet âge seul. En effet, toutes
choses appartiennent à cet Univers,
et les contraires de toutes
choses. De ce fait même, il contient donc tous
les univers particuliers,
de toutes les dimensions, de tous les âges, de toutes
les formes, de tous les modèles, etc. Par exemple, on
peut caractériser un humain particulier par sa taille,
son
âge, sa masse (ou poids), son sexe, la couleur de ses
cheveux, etc. Mais
l'ensemble
de tous les humains est une entité qu'on ne
peut pas caractériser ainsi, mais seulement par les
caractéristiques
fondamentales communes à tous les humains.
Si
donc on caractérise un univers comme le fait la science
actuelle, et si on lui
attribue tel ou tel modèle, et si on demande s'il
est en expansion, stationnaire, etc., c'est tout simplement
qu'on
parle d'un
individu particulier dans la famille des univers,
tout comme on parlerait des caractéristiques d'une
galaxie particulière (la nôtre), nommée
la Voie Lactée. On ne peut
pas parler ainsi de l'Univers
TOTAL, car sa seule
caractéristique est qu'il possède
toutes les caractéristiques possibles et imaginables,
et les contraires des mêmes caractéristiques;
et aussi toutes les caractéristiques impossibles
et inimaginables ! "Impossibles et inimaginables" pour
un humain, je veux dire. Le dénominateur commun de
tout cela consiste en un certain nombre de lois fondamentales,
de
principes et considérations très générales
(voir Théorème
de l'Existence, Loi de l'Univers).
La
seule question qui peut se poser est de savoir
si l'Univers TOTAL existe.
Mais ce problème se pose et ne se pose pas, car toute la question
est de savoir quel sens donner au mot "exister".
Si c'est au sens intuitif, vague, subjectif, non scientifiquement
défini, alors le problème se pose, mais n'a aucun intérêt scientifique,
puisqu'il ne se pose pas dans un langage scientifique clairement
défini. Mais si le verbe exister est
à comprendre au sens absolu et universel du terme tel que je
l'ai défini plus haut,
alors la question a un sens et sa réponse aussi : L'Univers
TOTAL existe. En effet, exister,
c'est être un élément de
l'Univers
TOTAL, et l'Univers TOTAL est
un élément de lui-même.
Autrement
dit encore, à la question de savoir si la phrase "Toute
chose existe"
est vraie ou non, la réponse est oui, puisque exister c'est
par définition être un élément de
l'Ensemble
de toutes les choses, à savoir l'Univers
TOTAL. Toutes les choses sont dans
cet Ensemble, donc
elles existent, au sens absolu du
terme exister, le sens mathématique clairement
défini plus haut.
Toute
la Lumière sur les Paradoxes
L'histoire
de la science est jalonnée de situations où l'on
aurait dû comprendre simplement ceci : "Le contraire
de toute vérité est une autre vérité". Il
y a eu par exemple l'affaire du cinquième
postulat d'Euclide, époque où l'on affirmait
que dans une géométrie qui se respecte la seule
vérité doit être seulement celle-ci : "Par
un point extérieur à une droite, il passe une
et une seule droite parallèle à la première".
Puis avec le temps on s'est aperçu qu'il existe des
géométries tout aussi fécondes (sinon
bien plus) que celle qui ne retient que cette affirmation comme
vérité. C'est d'ailleurs avec l'une d'elle qu'Einstein a
fait sa célèbre théorie de la relativité,
qui a bouleversé la vision de l'Univers.
Puis
il y a eu ce genre de problème : "Quel nombre
faut-il ajouter à 5 pour avoir 3 ?" Impossible,
pensait-on, car on ne concevait alors que les nombres positifs,
et cela paraissait absurde qu'en ajoutant un nombre à 5
on puisse obtenir un résultat qui lui est strictement
inférieur, à savoir 3. Mais la découverte
des nombres négatifs a apporté la preuve que
cette "absurdité" est tout simplement une
autre vérité.
Puis
il y a eu le problème le problème suivant : "Quel
est le nombre dont le carré est -1 ?" Jusque
là, on concevait que le carré d'un nombre (qu'il
soit positif ou négatif) est toujours positif. Un nombre
dont le carré serait -1 ne pouvait donc qu'être "imaginaire",
ainsi qu'on l'a appelé historiquement. Puis on découvrit
tout simplement les nombres complexes, qui apportèrent
la preuve que cet "imaginaire" est bel et
bien une autre réalité !
En
mathématiques comme en physique (comme par exemple en
mécanique quantique) il se pose toujours le même
genre de problème scientifique, on se heurte à chaque
fois aux insuffisances de l'outil ou du paradigme scientifique.
Mais on commet perpétuellement les mêmes erreurs,
on n'en tire jamais une bonne fois pour toutes la leçon
qui s'impose, et qui est simplement celle-ci : "Le
contraire de toute vérité est toujours une autre
vérité". Autrement dit : "Une
anti-vérité
est toujours une autre
vérité", exactement comme le fait de
dire en physque l'anti-matière est
une autre matière.
La
science devrait se faire avec la notion de Contraire (qui
est un cas particulier de la notion générale d'Alternation)
et non pas de Négation,
comme c'est le cas actuellement. On devrait simplement parler
des choses et des contraires des choses (les anti-choses),
sans nier aucune chose ! Le contraire d'une chose (l'anti-chose donc)
est toujours une autre chose, le contraire d'une existence (l'anti-existence donc) est
toujours une autre existence, le contraire d'une vérité (l'anti-vérité donc) est
toujours une autre vérité.
Mais la négation d'une chose n'est
jamais une autre chose, la négation d'une existence n'est
jamais une autre existence,
la négation d'une vérité n'est
jamais une autre
vérité. C'est là toute la différence
entre la notion de Contraire et
celle de Négation.
Actuellement,
en théorie
des ensembles (w) (la théorie la plus fondamentale
des mathématiques), on parle de l'ensemble
vide mais
on dit que l'ensemble plein ou ensembles
de tous les ensembles ne peut pas exister (voir Chose,
Existence, Ensemble ou Théorie
universelle des ensembles). La raison est que l'existence
de cet ensemble plein cause des paradoxes ou contradictions.
Mais l'Ensemble de tous les ensembles dont on affirme ainsi
qu'il n'existe pas, c'est tout simplement l'Univers
TOTAL !
La
science actuelle déclare donc que l'Univers
TOTAL ne peut pas exister pour
cause de paradoxes. Mais en réalité, c'est la
logique avec laquelle on fait la science actuellement qui est
elle-même la cause des paradoxes, la logique
négative, qui repose sur la négation (voir
L'anatomie de la Contradiction, Le
Problème de la Négation). La bonne logique
pour faire la science, pour comprendre l'Univers et
découvrir ses grands secrets, est la Logique
Alternative (encore appelée Logique
de Cycle), qui
repose sur l'Alternation.
Les vidéos ci-dessous traitent de ce paradigme du Cycle,
en même
temps qu'ils mettent en lumière les insiffisances du paradigme
actuel.
Vidéos : 1) MATH
ERROR 2) La
Science exacte qui ment 3) Toute
la lumière sur les Paradoxes 4) La
Science du Cycle 5) La
Science des Anges.
Négation
et Alternation, c'est la Nuit et le Jour, c'est Diable et Dieu...
Comme
on l'a vu avec l'étude du Théorème de l'Existence et la notion de chose
et d'anti-chose, dire
qu'une chose n'existe pas c'est
dire que c'est son contraire ou son anti-chose qui existe.
Donc finalement la chose existe sous sa forme
contraire ! Donc dire que Dieu n'existe
pas c'est forcément dire que c'est l'Anti-Dieu (ou Diable)
qui existe ! Ne pas croire en
l'un c'est forcément
croire en l'autre, et vice-versa (voir aussi La
question de Dieu et du Diable aujourd'hui).
La
science, c'est la Négation,
et c'est cette science qui est connue jusqu'à aujourd'hui.
Mais l'autre science, c'est l'Alternation,
celle inconnue jusqu'à présent, celle qui est aujourd'hui
révélée. L'une est la Nuit et
l'autre est le Jour; l'une
est le Diable, et l'autre est Dieu...
Nuit
et Jour sont contraires;
Noir et Blanc sont contraires;
Ténèbres et Lumière sont contraires;
Diable et Dieu sont contraires...
"Absence
de couleurs" est une couleur spéciale appelée
le Noir, et "Non-existence
de Dieu" est un Dieu spécial appelé le Diable... Avec
la Négation,
on nie l'existence des choses purement et simplement... Mais avec
l'Alternation (ou
la notion de Contraires),
deux choses contraires existent l'une comme l'autre (voir La
Loi des Contraires). Là, nier une existence c'est toujours
parler d'une autre existence. Avec
l'Alternation "Toute
chose existe", tout simplement... Dieu existe... Sinon,
je n'aurais pas pu expliquer tout ce que j'ai expliqué dans
ce document... ;)
Pour d'autres détails, voir le documents La
Question de Dieu et du Diable aujourd'hui.