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Langage  universel des ensembles

Science de l'Existence

ou Théorie universelle des ensembles ou Théorie de l'Universalité
Nouvelle Science, nouvelle vision du Monde, de l'Existence, de l'Univers, de la Nature, de la Vie, de Dieu
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Le Langage universel des ensembles
Chose, Ensemble, Univers, Existence

La notion d'ensemble est l'une des notions les plus intuitives et naturelles qui soient;
tout le monde utilise très naturellement le langage des ensembles.
Dire par exemple : "les humains", c'est parler d'un ensemble, celui des humains;
et dire : "un humain", c'est parler d'un élément de cet ensemble, mais aussi d'une partie de cet ensemble,
parce que la matière qui constitue cet humain est une partie de la matière qui constitue toute l'humanité.
Et l'humain en question est à son tour un ensemble fait de ses parties et de ses éléments,
dont les cellules, les molécules, les atomes, les particules, etc.,
qui à leur tour sont des ensembles faits d'autres choses, et ainsi de suite.
Et l'ensemble qu'est l'humanité fait partie de l'ensemble qu'est le système solaire,
lui-même faisant partie de l'ensemble qu'est notre galaxie la Voie Lactée,
elle-même faisant partie de l'ensemble qu'est NOTRE univers, et ainsi de suite.
Ainsi est la notion universelle des ensembles, c'est elle qui permet de parler de TOUT !

Le langage des ensembles est le langage même de l'Univers,
et l'Univers est justement le plus grand des ensembles : l'Ensemble de toutes les choses,
l'ensemble dont les éléments (et aussi les parties) sont appelés les CHOSES.

La notion universelle d'ensemble s'oppose radicalement à l'actuelle notion axiomatique d'ensemble (w),
qui est purement technique, abstraite, coupée de la réalité, de l'Univers, du monde physique et de sa logique !
Ce langage axiomatique des ensembles a été mis au point au début du XXème siècle
à cause des paradoxes découverts dans la théorie des ensembles de Cantor.
Mais les paradoxes viennent du Problème de la Négation,
et surtout de ce que la science actuelle ne repose pas sur l'Univers au sens le plus TOTAL du terme.
C'est justement ce grave défaut des sciences actuelles qu'il faut corriger
en faisant désormais toute la science dans un langage unique et universel :
le Langage universel des ensembles, le Langage de l'Univers TOTAL.

Le Langage de l'Univers TOTAL
--> Le mot CHOSE, le mot clef du langage universel des ensembles
--> La définition des notions d'ENSEMBLE, d'UNIVERS et d'EXISTENCE

Le Langage de la Nouvelle Mathématique et Physique
--> Le langage scientifique doit être le langage NATUREL !
-->
Une notion PHYSIQUE et NATURELLE d'ensemble
--> Les ensembles physiques sont TRANSITIFS !

Documents associés :
Définition des termes clefs de la Science Nouvelle
La question d'EXISTENCE
(ou La définition scientifique exacte de la notion d'EXISTENCE)
Le Verba : la Langue du verbe Etre
Théorème de l'Existence, Loi de l'Univers
Algèbre universelle des ensembles
Langage Chromatique de l'Univers
Codage Universel

Le langage de l'Univers TOTAL

Le mot CHOSE, le mot clef du Langage universel des ensembles

Chose, Ensemble, Univers

L'Univers a son propre langage, le langage universel des ensembles, que ce document fait découvrir. Parce que l'Univers (surtout si l'on parle de l'Univers au sens le plus TOTAL du terme) est unique, il faut aussi UN SEUL mot clef pour écrire ce langage, pour définir tous les autres mots de proche en proche. Un très excellent candidat pour bâtir est le mot CHOSE, au sens le plus intuitif, général, universel du terme. Un autre très bon choix est le verbe ETRE (voir Le Verba, la Langue du verbe ETRE).

Une chose est TOUT ce dont on parle, TOUT ce que l'on conçoit, indépendamment pour l'instant de toute question de l'existence de la chose. En ce sens par exemple, Dieu est une chose, peut importe ce qu'on entend par là, et peu importe s'il existe ou non. On est justement en train de poser les mots de base pour effectuer la science qui répondra à cette question et d'autres. Le mot chose est le mot par défaut, que l'on emploie là où on n'emploie aucun autre, là où aucune autre précision n'est apportée, sauf de dire qu'on parle d'une chose.

La définition des notions d'ENSEMBLE, d'UNIVERS et d'EXISTENCE

Univers TOTAL
Chose, Existence, Ensemble :
Trois manières différentes de dire la même Univers.

Partant de ce mot chose, il faut très rapidement définir les autres mots clefs fondamentaux de la science, comme par exemple les notions d'ENSEMBLE, d'UNIVERS, d'EXISTENCE (le verbe EXISTER).

--> Par définition, "Une chose est un ensemble, si on veut indiquer qu'elle est faite ou constituée d'aucune, d'une ou de plusieurs choses, appelées ses éléments". C'est ainsi que le plus naturellement du monde nous concevons la notion d'ensemble :

Ensemble physique
Une chose U, faite de plusieurs autres choses;
c'est la définition que la Science Nouvelle fait de la notion d'ensemble, une notion physique !
Par exemple, U évoque ici un ensemble de molécules et d'atomes.

La chose U ci-dessus peut être décrite comme faite de trois choses A, B, C, donc comme un ensemble dont les éléments sont A, B, C; cet ensemble est noté : U = {A, B, C}. Mais la même chose U peut être décrite comme faite de six choses a, b, c, d, e, f, g, h, i, j; donc comme l'ensemble de six éléments : U = {a, b, c, d, e, f, g, h, i, j}. Les choses g, h, i, j représentent par exemple des liaisons entre des atomes b, c, d, e, f. Et enfin, la même chose U peut être décrite comme faite d'une seule chose, à savoir U ! On a donc dans ce cas : U = {U}, c'est-à-dire un ensemble à un seul élément.

Pour aller plus loin dans la description de U, on peut prendre en compte par exemple les "liaisons" entre les molécules A, B, C, ou l'espace dans lequel elles sont, qui les sépare mais aussi les unit, exactement comme par exemple aussi g sépare b et c (ou h sépare d et e), mais les unit aussi à la fois. U est une modélisation simple de l'Univers et de la notion d'ensemble qui est la sienne.

La notion d'ensemble définie, il est très aisé de définir scientifiquement l'Univers, comme on ne l'a pas fait avec une telle exactitude jusqu'ici, ou plutôt, comme on n'a pas mesuré toute l'importance de le faire et de bâtir toute la science sur cette définition fondamentale (voir La question d'EXISTENCE).

--> Par définition, "L'Univers est la chose faites de TOUTES les choses; l'Univers est donc l'ensemble de TOUTES les choses." Définition aussi simple que très puissante. Elle est de la plus haute importance, car l'Univers va être l'objet central de toute la nouvelle science, le chef d'orchestre de toute cette science, celui sur lequel tout repose et autour duquel tout s'articule !

Tel qu'il est défini ici, cela signifie tout simplement que les mots Univers et chose sont la seule et même notion, l'une en tant qu'ENSEMBLE et l'autre en tant qu'ELEMENT. Autrement dit, la notion de chose posée comme point de départ (donc le mot correspondant à la notion universelle d'élément étant posé), l'Univers se définit en conséquence comme l'ensemble associé au mot chose, à savoir donc l'ensemble de toutes les choses. Et à l'inverse, si c'est la notion d'Univers qui était posée comme mot premier (le mot qui correspond à la notion d'ensemble), alors le mot chose (la notion d'élément associée à cet ensemble) se définit en conséquence ainsi : "Une chose est un élément de l'Univers".

Ainsi donc, chose ou Univers, c'est exactement la même chose, vue comme élément ou comme ensemble. Pour le dire en termes de physicien, le mot chose est le quantum de l'Univers (au sens de la physique quantique), c'est-à-dire le mot qui désigne la plus petite unité de matière ou de substance de l'Univers. TOUT et absolument TOUT est de cette substance fondamentale, de cette matière universelle, désignée par le mot chose.

Nous sommes maintenant capable de définir avec la plus grande précision la très importante notion d'EXISTENCE :

--> Par définition, "EXISTER, c'est être un élément de l'Univers TOTAL, l'ensemble de toutes les choses; EXISTER, c'est donc être tout simplement une chose." (voir aussi La question d'EXISTENCE).

Cette définition de la notion d'existence est d'une extrême importance. Il ne s'agit plus d'une notion philosophique, vague, subjective, mais d'une notion objective, définie avec exactitude, en relation avec l'Univers, lui-même désormais défini avec la même exactitude. On peut maintenant formuler le théorème fondamental de la Science Nouvelle, le Théorème de l'Existence : "Toute chose existe".

Ce théorème est trivial, dans la mesure où il n'est qu'une autre manière d'exprimer la définition de la notion d'EXISTENCE : "EXISTER, c'est être tout simplement une chose." Autrement dit encore, du simple fait d'avoir défini l'Univers TOTAL comme étant l'Ensemble de toutes les choses, il en résulte immédiatement que "Toute chose existe" dans cet ensemble, dans l'Univers TOTAL donc.

Le Langage de la Nouvelle Mathématique et Physique

Le langage scientifique doit être le langage NATUREL !

Le langage scientifique actuel part du principe que le langage courant est imparfait, flou, ambigu, donc impropre pour faire la science. Il faut donc bâtir (pense-t-elle) un langage scientifique, rigoureux, qui ne souffre d'aucune ambiguïté. Et c'est vrai que le langage courant (et les langues courantes) actuelle est très imparfait. Mais il n'a, heureusement, pas que des défauts, et ses défauts ne sont du tout pas là où les scientifiques le pensent ! L'idée d'un langage scientifique rigoureux part d'une bonne intention, mais pas à n'importe quel prix. Si c'est pour bâtir (comme actuellement) des jargons, des langages ésotériques, abscons, hermétiques, compréhensibles seulement par les spécialistes et les initiés, alors l'objectif est raté ! Et s'il se trouve que ces jargons en plus sont coupés de la réalité et contredisent l'Univers, la Nature, alors le remède est finalement pire que le mal !

Langage obscur des sciences actuelles
L'Univers est une affaire de TOUS. La science a vocation à être universelle.
Par conséquent la langage scientifique doit être universel, naturel, compréhensible par tous.
Ce n'est pas ce genre de langage que ce tableau d'un "matheux" traditionnel montre...
C'est ce langage ésotérique et cabalistique que parlait autrefois le Fils de l'homme.
Il est aujourd'hui un repenti, et parle le langage de l'Univers...

Outre ses termes propres, le langage scientifique utilise beaucoup de termes que le commun des mortels utilise aussi, par exemple les mots ensemble, élément, négation, contraire, ordinal, cardinal, nombre, relatifs, rationnels, irrationnels, réel, imaginaire, corps, référentiel, mesure, énergie, puissance, etc. Mais il suffit aujourd'hui de prendre simplement un dictionnaire, et de comparer les sens courants de ces mots et leurs sens mathématiques ou scientifiques. Très souvent, ça n'a presque rien à voir, comme par exemple les mots irrationnels, réels, imaginaires... Et quand il y a quelque chose en commun, il ne faut pas en déduire que la conception scientifique est plus juste que celle courante !

Un exemple très frappant est la notion d'ensemble. Dans le langage courant, ce mot s'applique aussi bien aux ensembles des nombres qu'à un être humain, un ensemble physique, faits d'éléments ou de parties (là encore dans le sens courant) comme la tête, le thorax, les bras, etc. Et la conception courante et naturelle ne voit pas pourquoi quoi on ne dirait pas "ensemble de tous les ensembles" (ensemble actuellement interdit !), "ensemble de tous les ordinaux" (ensemble actuellement interdit !) ou "ensemble de toutes les choses" (l'Univers TOTAL, ensemble actuellement inconnu et indirectement interdit !), comme on dirait tout simplement "ensemble de tous les humains" ! Il y a donc un conflit entre la conception naturelle des ensembles et la conception mathématique !

Comme second très important exemple, on peut citer la très importante notion de CONTRAIRE. D'après le dictionnaire Succès, par contraire il faut entendre : "Différent au suprême degré, opposé." Et pour le dictionnaire Petit Robert le mot contraire signifie : "Qui présente la plus grande différence possible, en parlant de deux choses du même genre". C'est la définition la plus intuitive et la plus naturelle de la notion de Contraire.

Mais pour les logiciens actuels,"Deux choses contraires sont deux choses qui ne peuvent pas être vraies en même temps, mais pouvant être fausses toutes les deux"... Mais il s'agit hélas d'une très mauvaise conception de la notion de contraire. Car il suffit de bâtir la science sur l'Univers TOTAL (bien défini plus haut) pour s'apercevoir que dans cet Univers, TOUTE chose est vraie, et le contraire de TOUTE chose aussi ! En disant une chose qui revient à NIER l'Univers TOTAL et ses lois, les logiciens, les mathématiciens et les scientifiques actuels sont hélas dans l'erreur ! La bonne notion de CONTRAIRE, celle que révèle l'Univers TOTAL, est ce qu'on appelle actuellement notion d'"Opposé", comme quand on parle des nombres opposés -3 et +3, ou -9 et +9. Et une chose et son contraires peuvent effectivement être vrais, comme par exemple 0, qui est à la fois négatif et positif.

Contraire et Différence

Bref, ici aussi, la conception intuitive et naturelle de contraire, est de loin la meilleure comparée à la conception scientifique, dite plus rigoureuse... La Science Nouvelle redonne toutes ses lettres de noblesse au langage courant et aux conceptions naturelles, car elles sont les plus universelles, plus conformes à l'Univers TOTAL, à sa nature et à son fonctionnement. Il suffisait donc juste de redéfinir les mots du langage courant sur la base de l'Univers TOTAL, pour corriger leur défauts et leurs imprécisions, sans verser dans l'ésotérisme qu'est le langage scientifique actuel, et qui de surcroît se révèle le plus éloigné de la Réalité...

Une notion PHYSIQUE et NATURELLE d'ensemble

La notion d'ensemble est l'une des notions les plus intuitives qui soient, et le langage des ensembles est celui que tout le monde parle très naturellement. Par exemple, le simple fait de dire "LES humains" c'est parler d'un ensemble, celui de TOUS les humains. Et un humain nommé Théophile par exemple est un élément de cet ensemble. Et Théophile lui-même est un ensemble fait d'une tête, de bras, d'un thorax, etc., qui sont ses parties, mais aussi ses éléments.

La notion universelle d'ensemble, qui est celle de la Science Nouvelle, est une notion PHYSIQUE, CONCRETE ! En effet, pour définir la notion d'ensemble à partir du mot chose, nous avons utilisé l'expression très physique et très concrète suivante : "FAIT de ...", "CONSTITUE de...". Nous avons dit : "Un ensemble est une chose faite (ou constituée) d'aucune, d'une, ou de plusieurs choses, appelées ses éléments".

Ensemble physique

La chose U ci-dessus peut être décrite comme faite de trois choses A, B, C, donc comme un ensemble dont les éléments sont A, B, C; cet ensemble est noté : U = {A, B, C}. Mais la même chose U peut être décrite comme faite de six choses a, b, c, d, e, f, g, h, i, j; donc comme l'ensemble de six éléments : U = {a, b, c, d, e, f, g, h, i, j}. Et enfin, la même chose U peut être décrite comme faite d'une seule chose, à savoir U ! On a donc dans : U = {U}, c'est-à-dire un ensemble à un seul élément.

Cette conception naturelle des ensembles (une conception très physique, comme on le voit) est radicalement différente de la conception mathématique traditionnelle des ensembles. Dans cette conception, seule une des différentes descriptions de la chose U devra être qualifiée d'ensemble U, par exemple U = {A, B, C}, qui présente trois objets "séparés" A, B, C, qui seuls ont le droit d'être appelés les "éléments" de l'ensemble. Une "partie" ou "sous-ensemble" de U sera par exemple l'ensemble des deux choses {A, B}. Dans cette conception rigide (et très peu naturelle), la chose B n'est pas une partie (ou sous-ensemble) de U, car les choses b et c ne sont pas des éléments de U. Mais c'est {B} qui est un sous-ensemble de U.

Et on ne parle du tout du même ensemble U en disant : U = {a, b, c, d, e, f, g, h, i, j}. Mais si U est ainsi défini, dans ce cas A, B, C ne sont plus des éléments de U, mais des sous-ensembles (parties) de U. Et enfin, dans la conception traditionnelle des ensembles, l'écriture U = {U} est proscrite, car elle signifie que U est un élément de lui-même. Mais ici, on dira seulement que U est une partie de U, et pas un élément.

Dans la conception mathématique traditionnelle, il faut d'une manière très générale distinguer les notions d'élement et de partie (sous-ensemble). Ces deux notions ne sont synonymes que pour un certain type d'ensembles, appelés les ensembles transitifs. Mais dans la nouvelle conception des ensembles, la conception naturelle (qui est celle des ensembles physiques, comme l'exemple U ci-dessus), c'est complètement l'inverse. En règle très générale, les notions d'élement et de partie sont la seule et même notion. Les éléments d'un ensemble sont ses parties. Et selon comment on décompose un ensemble en ses parties, il a tels éléments ou tels autres, tel nombre d'éléments ou tel autre, le cas échéant étant qu'il a pour unique élément lui-même. Et au besoin on choisira d'appeler "éléments" (au sens traditionnel actuel du terme) une certaine décomposition particulière mettant en évidence des parties considérées comme "élémentaires" (les plus "petites") ou comme des unités de l'ensemble. Autrement dit, le terme "élément" signifiera : "petite partie". C'est donc nous qui décidons si une partie est suffisamment petite pour être appelée élément.

C'est par exemple nous qui décidons si les cellules d'un humain sont des parties (terme général) ou des éléments (pour signifier "les plus petites parties" de l'humain), si la notion d'élément va commencer avec les molécules (encore plus petites que les cellules), si elle va commencer avec les atomes (encore plus petits que les molécules), si elle va commencer avec les particules (encore plus petites que les atomes), etc. Mais on peut tout aussi bien appeler "éléments" les organes (plus grandes que les cellules), et même carrément les parties comme les bras, les jambes, l'abdomen, etc. C'est nous qui décidons, tout comme c'est nous qui décidons à partir de quelle valeur ou en dessous de quelle valeur un nombre sera appelé grand ou petit : 1000 ? 1000000 ? 1000000000000000000 ? Ne nous rendons pas (avec un paradigme de la Négation) esclaves de limites uniques et rigides, comme si c'était la seule possibilité ou seule vérité qui puisse exister.

Ainsi donc, de même dans l'exemple de l'ensemble U, selon l'usage que l'on veut en faire ou le point de vue où l'on se place, on peut juger "élémentaire" la décomposition U = {a, b, c, d, e, f, g, h, i, j} ou U = {A, B, C}. Les notions de partie et d'élément ne doivent donc pas être aussi rigides que dans la conception actuelle des ensembles. La rigueur est une chose, et la rigidité en est tout une autre !

L'approche des ensembles adoptée ici a pour but d'être parfaitement fidèle à la notion physique et naturelle d'ensemble, telle qu'elle fonctionne dans l'Univers. Dans la conception traditionnelle, on se préoccupe seulement de la relation entre un ensemble U et les éléments qui le constituent, et pas de comment sont faits ces éléments à leur tour. Si l'on dit par exemple U = {A, B, C}, on ne se préoccupe en général pas de comment sont faits A, B et C, sauf en des cas où U est ce qu'on appelle une structure (comme par exemple les structures algébriques).

Mais il est évident et très naturel de dire que si U est un ensemble constitué de choses A, B, C, alors tout ce qui constitue A, B et C constitue aussi U ! Pour une conception parfaite (et surtout naturelle) de la notion d'ensemble, la notion d'"élément de U" doit donc aller au-delà des seuls éléments A, B, C. Et considérer les éléments (ou constituants) de A, B, C et dire que ce sont aussi des éléments (ou constituants) de U transforme automatiquement A, B, C en parties de U. Ainsi donc, dans une notion très générale et universelle d'ensemble, les notions de parties et d'élément sont la même notion. On ne perd rien en généralisant un concept, dans la mesure où le concept plus général englobe l'ancien, et que l'on peut faire avec le concept général tout ce qu'on faisait avec l'ancien.. Mais on perd toujours en restreingant un concept, le concept restreint ne pouvant pas accomplir tout ce que peut faire avec le général. On ne perd rien avec une notion plus générale d'élément, une notion désormais synonyme de partie. Avec U par exemple, A, B, C, a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, {A, B}, {A, C}, {a, b, c}, U, etc., sont ses parties, donc ses élements dans le sens général du terme. On peut toujours, quand on veut ou au besoin, restreindre cette notion générale pour retrouver une notion restreinte d'éléments, qui ne considère comme tels par exemple que A, B, C. On peut donc faire avec cette nouvelle conception tout ce qu'on faisait avec la conception traditionnelle. Mais la nouvelle conception offre d'immenses nouvelles possibilités (celles des ensembles physiques), que l'ancienne n'offrait pas, et même interdisait, pour cause de paradoxes. Mais justement les paradoxes venaient de cette conception restreinte d'ensemble, qui n'est pas fidèle à l'Univers (au sens le plus TOTAL du terme), à sa nature, à sa logique et à son fonctionnement.

Les ensembles physiques sont TRANSITIFS !

Une propriété remarquable des ensembles physiques d'une extrême importance est qu'ils sont transitifs. Cela signifie tout simplement que la notion d'élément et de partie (ou sous-ensemble) sont la même chose pour ces ensembles. Nous avons posé les bases de cela dans le sous-titre précédent.

Par exemple, on peut tout aussi bien dire que le bras d'un humain est un élément de son corps comme dire que c'est une partie (ou sous-ensemble) de son corps. Une branche d'un arbre est tout aussi bien un élément de l'arbre qu'une partie de l'arbre. C'est nous qui décidons donc de ce que nous allons appeler un élément d'un ensemble physique ou une partie de cet ensemble. Cela offre une très grande liberté, souplesse et confort dans le traitement des ensembles physiques, mais aussi travailler avec eux est extrêmement simple, naturel et très intuitif. En effet, ils correspondent à notre manière très naturelle de raisonner. La preuve est que dans le langage courant on utilise très intuitivement et très naturellement les mots élément et partie comme des synonymes.

L'arbre, un exemple d'ensemble physique
L'arbre, un exemple simple mais très important d'enemble physique,
qui illustre une propriété très importante des ensembles physiques : la transitivité.
Cela signifie que les notions d'élément et de partie (ou sous-ensemble) sont parfaitement synonymes.
Une branche de l'arbre par exemple est tout aussi bien un élément de l'arbre qu'une partie de l'arbre.
Cette propriété entre autres est celle de la notion d'ensemble de la Science Nouvelle,
dont le langage est le langage universel des ensembles,
le langage des ensembles le plus naturel, aussi naturel qu'un arbre.
Tous les secrets de l'Univers sont dans cette structure de l'arbre (voir L'Univers fractal, l'Univers-Dieu).


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