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Utevadaemia

Science de l'Existence

ou Théorie universelle des ensembles ou Théorie de l'Universalité
Nouvelle Science, nouvelle vision du Monde, de l'Existence, de l'Univers, de la Nature, de la Vie, de Dieu
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J'ai été Témoin de Jéhovah dans une vie antérieure

Ce document est très important car je parle de ma vie passé de Témoin de Jéhovah
et aussi je fais connaître ma position sur la question de la religion et de Dieu.
On découvrira mon long parcours à la recherche vaine de la religion idéale.
On verra pourquoi faire la Science de Dieu était inscrit dans mes gènes,
et aussi tout ce que je vis dans ce monde à cause de cette science.
D'abord de la part des Témoins de Jéhovah en 2003 et 2004,
puis de la part du Togo de 2004 à 2008, et maintenant de la part de la France depuis 2008,
une France où l'on m'accuse de fonder une secte.
Or justement, même quand j'étais Témoins de Jéhovah,
je n'ai jamais été sectaire mais je combatais de l'intérieur du mouvement tous ses aspects sectaires,
Ce tempéramment réformiste m'a toujours valu des soucis dans le mouvement,
comme ce document et les documents associés vont amplement le montrer!

Et qu'est-ce que c'est la Science de Dieu qui me vaut tous ces problèmes sinon une science
qui entend suprimer le sectarisme de la religion qui ne veut pas que la science se mêle de la foi,
et le sectarisme d'une science qui ne veut pas entendre parler de Dieu?

En 2004, suite aux très dures épreuves avec les Témoins de Jéhovah,
au matraquage psychologique qu'ils m'ont fait vivre, suivi d'une exclusion violente,
j'ai imaginé un dialogue avec un psychanalyste ou un psychiatre à qui j'explique ce qui m'est arrivé,
mais aussi à qui j'explique tout le système Témoin de Jéhovah.
Vider ainsi mon sac en écrivant était une manière de faire ma psychothérapie,
de soigner toutes les blessures psychologiques de l'époque.

Mais les choses que m'ont fait subir les Témoins de Jéhovah
sont rien comparées aux terribles épreuves que je subis de la part de gens
qui prétendent n'avoir en commun avec les sectes!
Mais il n'y a pas pire secte que la secte officielle!

La recherche vaine d'une religion idéale sur cette terre
-> Père animiste, mère catholique, enfant de coeur dans l'Eglise, puis Evangéliste, puis Témoins de Jéhovah...
Mais maintenant je suis libre comme une Colombe du Ciel, comme le Vent...
Je plane au-dessus de toutes les religions, de tous les sectarismes. Je suis Universel...

-> Des discussions théologiques intéressantes avec des musulmans
-> C'est à 22 ans que je découvre vraiment Jésus Christ avec les évangélistes
-> Je croyais naïvement pouvoir réformer les Témoins de Jéhovah de l'intérieur
-> La Science de Dieu: la fin de la science sectaire et de la religion sectaire
-> Il n'y a pas pire secte que la secte officielle!

Les vipères du désert"
-> Le deuxième dialogue avec le Docteur Théophile Psykeon
-> "Et si nous abordions plutôt le sujet du jour?"
-> "Aujourd'hui vous allez comprendre pourquoi..."
-> "Qui est ce Michel Delannoy?"
-> "Vous savez à quoi ils me font penser, Doc?"
-> "Mais au fait, pourquoi s'en prennent-ils autant à vous?"
-> "C'est cela, Doc, j'ai craqué, oui j'ai craqué..."
-> "Ca, alors! Comment pouvaient-ils le savoir?"
-> "Je n'avais plus rien d'un Témoin de Jéhovah classique..."

Documment associés:
Docteur Théophile Psykeon
Le sectarisme des Jacques Monod
(Jacques Monod était un biologiste français)
La croisade anti-secte en France: quand le remède est pire que le mal

La Bible

La recherche vaine d'une religion idéale sur cette Terre

Père animiste, mère catholique, enfant de coeur dans l'Eglise, puis Evangéliste, puis Témoin de Jéhovah...
Mais maintenant je suis libre comme une Colombe du Ciel, comme le Vent...
Je plane au-dessus de toutes les religions, de tous les sectarismes. Je suis Universel...

Mon parcours religieux est assez complexe. Mon père biologique est musulman, mais ce n'est pas lui qui m'a élevé. Mon père officiel est animiste, c'est-à-dire la religion ancestrale Kabyè. Et pour moi il s'agit plus d'une culture que d'une véritable religion. Une importance dans cette culture est accordée à la Nature, à l'Univers, aux choses visibles et invisibles, aux choses de la réalité et de l'autre réalité.

Ma mère était catholique à ma naissance, et le catholicisme était ma religion jusqu'à l'âge de 15 ans environ. Ma soif de Dieu qui fait partie de ma nature même s'est traduite par un zèle exceptionnel dans la vie de l'Eglise dans mon enfance. J'ai été très vite remarqué par le maître cathéchiste du Camp RIT, un camp militaire où j'ai grandi à Lomé la capitale du Togo. Il avait aussi un rôle d'aumônier du camp, il célébrait souvent les offices à la place du curé, il officiait de la même façon au camp de la gendermerie au sud de la capitale. J'étais son "bras droit", un enfant de coeur allant avec lui de camp en camp pour servir Dieu, qui l'accompagnait de séminaire en séminaire. Et aussi, j'ai connu pendant des années une "affection hors-norme" de cet ecclésiastique, dont l'amour pour son enfant de coeur si zélé et si dévoué ne fut pas que spirituel. Je suis sûr que vous m'avez compris...

A 15 ans, j'ai commencé à prendre des distances avec l'Eglise catholique, car ses dogmes, ses rituels et ses traditions (pour ne parler que cela) ne répondaient plus à mon grand besoin d'avoir des réponses claires, logiques, rationnelles aux questions que je me posais sur
l'Univers et les choses, sur la vie, sur Dieu....

Des discussions théologiques intéressantes avec des musulmans

De 18 à 21 ans j'ai eu des discussions avec des musulmans, intéressantes sur le plan philosophique ou théologique, mais pas au point de me convertir l'islam.... D'abord, je trouvais les pratiques de cette religion trop rigides et contraignantes à mon goût. Et surtout (et c'est vraiment ça le problème), je trouvais qu'avec l'Isalm, toute l'innovation sur Dieu apportée par le christianisme (comme par exemple la naissance miraculeuse de Jésus d'une vierge, la notion de Fils de Dieu, les miracles de Jésus, sa mort et sa résurrection, bref l'évangile et les enseignements fondamentaux chrétiens) se trouvent gommés pour revenir brutalement des siècles en arrière, à une conception de Dieu et à une pratique religieuse assez voisine de celle du judaïsme. Cette négation du christianisme et ce retour en arrière ne me plaisait pas, même si à l'époque (avec seulement l'enseignement catholique que j'ai reçu) ma connaissance de Jésus était loin d'être ce qu'elle sera seulement quelques années après.

Toutefois, depuis ces discussions philosophiques et théologiques enrichissantes avec des musulmans, j'ai toujours gardé une certaine sympathie pour la culture musulmane (comme d'ailleurs aussi avec la culture juive), ne serait-ce que parce que mon père biologique est musulman, et puis simplement parce que je suis assez ouvert d'esprit, j'ai un esprit universel.

C'est à 22 ans que je découvre vraiment Jésus Christ avec les évangélistes...

Malgré mon éducation catholique de mon enfance, c'est à 22 ans, en deuxième année d'université, en compagnie de chrétiens évangélistes, que j'ai vraiment commencé à découvrir l'évangile et le personnage nommé Jésus Christ. C'est avec eux que j'ai eu entre les mains ma première Bible, que je pouvais lire par moi-même et savoir ce que ce livre dit vraiment. En d'autres termes, je commençais à ne plus dépendre d'humains ou d'intermédiaires (prêtre, maître cathéchiste, pasteur, etc.) pour connaître Dieu ou pour comprendre la Bible. Ce début d'indépendance en matière de Dieu était pour moi d'une très grande importance! Je fus très étonné de ce que j'ai appris avec les évangélistes et par ma propre lecture de la Bible! Le Jésus que je découvrais avec ma raison et mon intelligence était alors très différent du Jésus de la tradition catholique, de l'icone. En découvrant le personnage biblique, sa personnalité et son idéologie, j'ai alors compris une simple chose: Je venais de découvrir mon maître à penser. Et plus que cela, j'ai retrouvé quelqu'un que je connaissais dans une vie antérieure, bien avant ma naissance sur terre... Bref, comme Jésus a dit: "Le Père et moi nous sommes un" (Jean 10: 30), moi aussi je pouvais commencer à dire : Jésus et moi nous sommes un...

C'est de l'unité de pensée que je parle avant toute chose. Jésus et moi nous sommes fondamentalement de la même espèce: celle qui innove profondément en matière de connaissance de Dieu, celle qui fait passer d'une ère à une autre ère. Lui était là pour introduire des idées très nouvelles de la Parole de Dieu qu'on appela plus tard le christianisme, et moi j'étais là pour faire passer de l'ère de Parole de Dieu à celle de la Science Dieu (Jean 16: 12-15).

Mais le problème des évangélistes à l'époque et aujourd'hui encore avec eux, c'est que leur relation avec Jésus Christ est plus émotionnelle que rationnelle, donc leur connaissance du Christ et de la Parole de Dieu ne pouvait qu'être lacunaire. Les discussions que j'ai eues avec les musulmans avant de commencer à découvrir Jésus (ou plutôt à le retrouver...) m'ont permis de comprendre au moins un point sur lequel ils étaient plus éclairés que les chrétiens en général: les propos de Jésus comme ceux de Jean 16: 7-15 concernent quelqu'un qui doit faire entrer la connaissance de Dieu dans une autre dimension.

Jésus parle effectivement de "Esprit de la vérité" (ou Esprit Saint) qui doit guider dans toute la vérité. C'est sur cela que les chrétiens s'arrêtent uniquement, ils ne vont pas au-delà de la Pentecôte (Actes 2: 1-8) et comprendre que l"Esprit de la vérité" doit à la fin des temps par un humain ou par un autre introduire une vision très nouvelle de Dieu, événement qui signifie simplement qu'on passe d'un monde ancien à un monde nouveau (le "Royaume des cieux" dont a parlé Jésus dans tout son ministère), événement pourtant que les chrétiens attendent avec impatience. Pour les musulmans, c'est du prophète Mahommet que Jésus parlait. Ils ont moins le mérite d'avoir compris qu'un certain humain devait faire quelque chose de spécial et de très important en matière de Dieu.

Quand je discutais avec les musulmans, j'ignorais complètement que je pouvais avoir un rôle à jouer dans la connaissance de Dieu. Je cherchais tout simplement la religion idéale à pratiquer un point c'est tout. Et je savais aussi que j'étais un mathématicien et un physicien en formation, et qu'avec Dieu l'autre de mes grandes passions était la recherche scientifique. De là à me douter que mes deux passions allaient un jour se rencontrer pour ne devenir qu'une seule passion, j'étais à des années-lumière de le penser! C'est bien plus tard, en 2003, que cela va s'imposer à moi, quand mon Dieu (et plus exactement Jésus Christ) qui me formait ainsi dans tous les domaines scientifiques et religieux a commencé à me révéler les fondements et les contours de ce qu'il faut appeler la Science Dieu (voir aussi le document Utevadaemia).

Je croyais naïvement pouvoir réformer les Témoins de Jéhovah de l'intérieur...

J'ai rencontré les Témoins de Jéhovah en 1983, assez peu de temps après la grande découverte de Jésus avec les évangélistes. Ils seront ma prochaine grande expérience religieuse. C'est en effet la religion que j'ai pratiquée plus longtemps que toute autre, pendant environ 18 ans. Mais cela ne veut pas du tout dire que j'étais d'accord avec eux sur tous les plans. En 1989, trois ans seulement après mon engagement chez eux (symbolisé par un baptême), les problèmes ont commencé avec eux, quand j'ai commencé à pointer du doigt ce qui à mon avis chez eux était de grandes erreurs...

Je croyais pouvoir réformer la religion des Témoins de Jéhovah de l'intérieur, la débarrasser de tous ses aspects sectaires que je ne supportais pas, ou plutôt que je supportais au sens que je les endurais patiemment en travaillant pour changer les choses en douceur... Je pensais que j'allais pouvoir remplacer ses doctrines et ses dogmes par une vision de Dieu et de la Bible qui soit une science exacte. Mais c'était une gigantesque illusion de ma part! J'étais sans doute trop naïf, j'ai sous-estimé leur terrible conservatisme et surtout leur caractère sectaire tout simplement...

J'allais aux cultes des Témoins de Jéhovah exactement comme Jésus en son temps allait à la synagogue. Et d'ailleurs je qualifie les Témoins de Jéhovah tout simplement de "Judaïsme chrétien", avec toutes les qualités du judaïsme, mais aussi tous ses défauts, qui il y a 2000 ans ont conduit cette religion à crucifier Jésus Christ à Golgotha.

Mais malgré ces graves désaccords qui sont vite survenus, je suis resté dans cette religion pour une raison simple: Faute de mieux! En effet, après mon long parcours à chercher la religion idéale, il fallait à un moment ou à un autre me poser quelque part et me contenter de ce que la religion a de bon, sans chercher la perfection. Et en 2003, j'ai commencé à comprendre tout simplement que cette perfection, c'est moi qui devais l'introduire dans le monde... Toute mon expérience religieuse si riche et variée (de l'animisme de mon père Kabyè aux Témoins de Jéhovah en passant par l'Eglise catholique, l'évangélisme, l'islam, etc., sans parler de diverses autres églises comme cela abonde au Togo) allait me servir.

La Science de Dieu: la fin de la science sectaire et de la religion sectaire

Je n'étais pas fait pour m'enfermer définitivement dans une religion, quelle qu'elle soit, ni même pour fonder une nouvelle religion, comme on m'accuse en France de vouloir le faire. De même, je n'étais pas là non plus pour m'enfermer définitivement dans les paradigmes scientifiques actuels. J'étais simplement là pour prendre le meilleur de toutes les religions, pour faire une synthèse en matière de Dieu, pour proposer au monde une vision universelle de Dieu, c'est-à-dire une vision de Dieu en étroite relation avec l'Univers, la Science.

La science est la chose universelle, comme aussi la technologie. Qu'on soit animiste, catholique, évangéliste, Témoin de Jéhovah, juif ou musulman, ou autre, on adhère à l'idée que 2 + 2 = 4! Il s'agit d'une vétité universelle. Et si la notion de Dieu devient une vérité universelle comme 2 + 2 = 4, il ne s'agit plus alors de dogme ou de doctrine d'une religion particulière, mais d'une vérité d'une religion universelle. Et une religion vraiment universelle est aussi forcément une science. De la même façon, une science vraiment universelle ne peut plus ignorer la notion de Dieu! Bref, j'ai compris ma simple mission: faire passer de l'ère de la "Parole de Dieu" à celle de la "Science Dieu". Et aussi, faire passer de l'ère des sciences sans Dieu à celle de la Science avec Dieu.

Quand les contours de la Science Dieu ont commencé à se dessiner en 2003 et que j'ai commencé à parler aux Témoins de Jéhovah de cette science, alors aussi les grandes souffrances ont commencé pour moi dans cette religion. Un an après, à la suite d'un jugement interne appelé "comité judiciaire", ils m'ont exclu avec une violence inouïe pour hérésie ("apostasie" comme ils disent).

Pour les Témoins de Jéhovah (en tout cas pour ceux qui me connaissent parmi eux), je suis tout simplement devenu le Diable même! Mais venant de leur part, je le prends plutôt comme un très grand compliment...

De même que je tentais en vain de réformer la religion de l'intérieur et qu'elle me vomissait, de même aussi je tentais de réformer la science de l'intérieur et elle m'a vomi! Pire que cela, la France du "Parlons de tout sauf de Dieu" me vomit à cause de cette Science Dieu. La science actuelle comme la religion actuelle sont aussi sectaires l'une que l'autre! Et quanà la France, elle apparaît aujourd'hui tout simplement comme l'un des pays au monde à l'esprit particulièrement négatif, un pays à la mentalité moyenâgeuse en matière de Dieu et de spiritualité, un pays tout entier voué au Diable, où la spiritualité rencontre tous les malheurs de la Terre, sauf si elle est catholique...

Mais seulement voilà: je ne suis plus catholique depuis très longtemps, mais par contre je suis universel, vraiment! Et ironie de l'histoire, le sens du mot "catholique" est "universel", paraît-il...

On dit que "la France est fille aînée de l'Eglise", mais moi j'ajoute cette simple vérité: "Et l'athéisme est le fils aîné de la France, donc le petit-fils aîné de l'Eglise..."

Il n'y a pas pire secte que la secte officielle!

Le plus triste aujourd'hui est qu'il existe bien pire que les Témoins de Jéhovah! Et le PIRE n'est pas où l'on pense, mais où on le souçonne le moins! Je ne parle pas de l'Eglise catholique (la religion culturelle en France malgré la laïcité à la française et la prétendue séparation de l'Eglise et de l'état), ni des Francs-maçons et du rôle plus ou moins occulte qu'ils jouent depuis des siècles dans la vie du monde et en particulier dans la vie de la république française (qui leur doit entre autres le mot Fraternité de la devise française).

Mais je parle par exemple du Centre d'insertion sociale de Clermont-en-Argonne (dans la Meuse), du Centre médico-social de Verdun, du Tribunal pour enfants de Verdun, du Conseil Général de la Meuse, etc. Bref je de la France du Parlons de tout sauf de Dieu, Je parle des institutions tout ce qu'il y a de plus officiel et étatique, qui au nom d'une prétendue lutte contre les sectes et avec tout le pouvoir de l'état, font des choses pires que toutes les sectes réunies!

Mauvaise foi, mensonges, intoxications, manipulations psychologiques, lavage de cerveau, menaces, chantages, harcèlement, abus de pouvoir, violation des libertés (d'opinion, de conscience), imposition d'une pensée unique, réseaux d'influence, lobbys, argent, corruptions, etc. Voici ce que les institutions françaises font! Une secte (comme les Témoins de Jéhovah par exemple) ne réunit que quelques unes de ces caractéristiques. Mais les institutions officielles les réunissent toutes!

Pour la Science Dieu, ma famille a connu des souffrances en France de 2003 à 2004 (de la part des Témoins de Jéhovah principalement), puis au Togo de 2004 à 2008 (voir La France ne peut rien pour vous), puis de nouveau en France depuis 2008. Mais cette fois-ci ce n'est pas de la part des Témoins de Jéhovah, mais de la part d'institutions qui prétendent être tout le contraire de ce que sont les Témoins de Jéhovah. Et pourtant, à côté d'elles, c'est malheureux à dire, les Témoins de Jéhovah sont des anges!

Cela me gêne beaucoup de parler des Témoins de Jéhovah comme des "anges", vu ce qu'ils font et ce qu'ils m'ont fait en 2004, et qui est exposé dans le deux parties suivantes, en particulier dans la partie "Les vipères du désert." Oui, ça me gêne de dire d'une personne physique ou morale qu'elle est un "ange" parce qu'il existe pire qu'elle. Alors je vais dire la chose autrement: Les Témoins de Jéhovah ne sont pas des anges, ils sont une secte, mais il n'y a pas pire secte que la secte officielle!

Les vipères du désert

Le deuxième dialogue avec le Docteur Théophile Psykeon

Bonjour Docteur. Deuxième consultation
Les vipères du désert
Livre X1C4B1 du Livre de l'Existence
(Version originale autour du 31 août 2004,
suite de Docteur Théophile Psykeon
)

Le dialogue Les vipères du désert (qui commencera avec le sous-titre suivant) est écrit en août 2004, un mois après mon exclusion par les Témoins de Jéhovah. Il s'agit du second des de deux dialogues imaignaires avec un médecin psychanalyste ou psychiatre. Le premier, Docteur Théophile Psykeon, fut écrit en février 2004, cinq mois avant mon exclusion.

Celui-ci permet de comprendre le système Témoin de Jéhovah et ce que j'y ai vécu à cause de la Science Dieu. Cette science n'a plus rien à voir aujourd'hui avec les Témoins de Jéhovah. Il faut donc situer ce dialogue dans son contexte de l'époque, où cette science était à ses débuts et où je venais juste d'être exclu par ce mouvement. A travers ce dialogue, on découvre aussi le genre de Témoin de Jéhovah que j'étais (voir aussi Docteur Théophile Psykeon). Pas un endoctriné à 100% mais quelqu'un qui avait un esprit critique, qui prenait tant bien que mal au sein du mouvement les distances nécessaires, qui essayait d'y trouver un équilibre qui ne ruine pas sa personnalité profonde, mais qui a fini par être vomi par un système à qui il ne resemblait pas vraiment.

« Et si nous abordions plutôt les sujets du jour ? »

– Quoi de neuf, Docteur ?
– Vous ne dites plus Doc ?
– Bien sûr que si, Doc. Alors, quoi de neuf, Doc ?
– C'est à moi de vous poser la question, vous ne trouvez pas ?
– Pourquoi je ne vous la poserais pas ? Et pourtant je vous ai déjà parlé de ce que je nomme la psychothérapie interactive, non ?
– Et si nous abordions plutôt les sujets du jour ?
– Si vous voulez. Au début de nos entretiens en février 2004, nous parlions à demi-mots de "gens bizarres". Je vous disais que je suis le plus "bizarre" d'entre eux. Aujourd'hui je viens vous dire que je suis devenu encore plus bizarre, si bizarre qu'ils m'ont chassé du milieu d'eux.
– Je ne comprends pas. Ils devraient au contraire garder en leur sein un si grand échantillon de bizarrerie, non ?

« Aujourd'hui vous allez comprendre pourquoi… »

– C'est ce que je croyais moi aussi, Doc. Mais ils m'ont foutu à la porte; ils m'ont viré, expulsé, catapulté à la vitesse de la lumière. Cela s'est fait le 17 juillet 2004. Nous sommes aujourd'hui le 9 septembre. C'est donc tout frais. En février, j'ai dit que je ne vous appelais plus Théodore Berger mais Théophile Psykeon. Aujourd'hui vous allez comprendre pourquoi.
– Seriez-vous en train de sous-entendre que vous avez anticipé les événements ?
– À vrai dire non. Le "jeu" de vos identités était une façon de parler à la même personne que vous êtes, ce qui est mon but fondamental, mais tout en adressant un message "codé", un message "subliminal", un message spécial, à ces "gens bizarres". Quand cette théorie a commencé à m'angoisser, j'ai appelé à mon secours un représentant des "gens bizarres", Antonio Araujo, un "ancien", comme ils disent.
– Pourquoi ? Parce que ces représentants sont vieux ?
– Pas forcément. C'est vrai qu'à une époque on ne pouvait pas être "ancien" si l'on portait encore des couches, si l'on avait encore une sucette à la bouche ou si l'on dormait encore avec son nounours. Mais avec le temps, quand le nombre des "gens bizarres" a commencé à beaucoup augmenter, ils se sont trouvés devant une "pénurie" de candidats pour être des "anciens" âgés comme par exemple Michel Delannoy, et ils se sont mis à recruter de plus en plus jeunes pour encadrer les "troupeaux de bizarres"…

« Qui c’est ce Michel Delannoy ?»

– Qui c'est ce Michel Delannoy ?
– C'est un ancien d'un certain âge et d'un âge certain, un chef du "troupeau de bizarres" auquel j'appartenais. Ils appellent cela une "congrégation". Le "troupeau" se réunit dans un bâtiment qu'ils appellent "Salle du Royaume"…
– Parlez-moi un peu plus de ce Michel Delannoy.
– C'est le beau-père de Patrick Simon…
– Qui c'est celui-là ? Un "bizarre" aussi ?
– Oui, c'est le mari de la fille unique de Michel Delannoy. Il a l'air d'être doux et modéré en matière de "bizarrerie", mais j'ai appris avec lui qu'il faut toujours se méfier des apparences…
– Et sa femme, elle est "bizarre" aussi ?
– Oui. C'était un couple ami, avant que Michel Delannoy n'entre dans mon ancien "troupeau de bizarres".
– Ah bon ? En quoi la présence du beau-père de Monsieur Simon a-t-elle modifié vos relations avec lui et sa femme ?
– Monsieur Delannoy et sa femme ont une …
– Excusez-moi de vous interrompre, mais m'apprenez-vous que sa femme est elle aussi "bizarre" ? Mais dites donc, c'est toute une affaire de famille !
– Oh oui ! La "bizarrerie" est une très longue et très vieille tradition dans la famille de Michel Delannoy, et lui et sa femme ne ratent pas une occasion de le dire ou de le faire sentir. Ils ont plein de relations à la filiale des "bizarres de France", ce qui, pensent-ils, leur donne plus de notoriété. Michel Delannoy est une des pièces incontournables de la cabale orchestrée contre moi. Il pouvait le faire parce qu'il connaissait bien Louis Breine, un responsable de la filiale des "bizarres de France", si j'en crois ce que Michel Delannoy m'a dit lui-même le 9 juillet 2004 à Saint-Étienne.
– Mais c'est une sacrée personnalité, ce Michel Delannoy !

« Vous savez à quoi ils me font penser, Doc ? »

– "Sacrée", vous pouvez le dire. C'est une icône. Il y a un avant et un après lui dans le "troupeau". Il en a broyé plus d'un, et, depuis qu'il y est, plus d'un ont déserté le troupeau ou ont été mis à la porte. Contrairement à ce que beaucoup s'imaginent, il est facile de quitter physiquement le "troupeau de bizarres" ou de se faire expulser de son sein. J'en suis une preuve. La dépendance n'est donc pas physique mais psychologique ! Ils le savent et c'est pour cela qu'ils n'hésitent pas à exclure, espérant que cette dépendance fera le reste et ramènera la "brebis" expulsée, toute repentante et pleine de remords dans le troupeau. Oui, ils espèrent que la brebis reviendra et cette fois-ci bien décidée à dire Amen aux paroles des chefs suprêmes des "bizarres" qu'ils appellent le Collège Central, et de manière encore plus nébuleuse et "bizarre" : esclave fidèle et avisé. Vous savez à quoi ils me font penser, Doc ?
– Vous allez me le dire…
– Ils me font penser à une vipère du désert que j'ai observée dans un vivarium. Pour la nourrir, on fait entrer une souris dans son espace. La diabolique bête rampante s'approche doucement de sa victime. Puis sa tête fait un très rapide mouvement de va-et-vient, touchant la victime à la vitesse de l'éclair. On a du mal à imaginer tout ce qui s'est passé pendant ce très court laps de temps. La souris se sauve pendant un moment comme si de rien n'était, mais la vipère ne s'affole pas et elle ne perd pas son temps à la poursuivre. J'en ai même vu qui faisait comme une sieste après avoir mordu la pauvre souris. Le reptile sait que le petit rongeur lui appartient désormais. Il sait que, où que la victime aille, elle finira par agoniser lentement et mourir. Alors il ne restera à la vipère qu'à se présenter tranquillement pour l'avaler et la digérer ! Je peux vous dire, Doc, que mon aversion pour les serpents est montée d'un grand degré le jour où j'ai vu faire ces vipères du désert !
– Dois-je comprendre par là que vous avez été mordu à mort par les "gens bizarres" et que désormais vous leur appartenez ?
– Rassurez-vous, Doc. J'ai été mordu il y a plus de quinze ans, en 1989, par Pascal Locatelli, alors chef des "anciens" de mon "troupeau de bizarres". Puis mon "cas" a été "pris en charge" par Michel Joubert, alors "surveillant itinérant (de circonscription)" visitant mon "troupeau", ma "congrégation", lors d'une semaine de visite appelée "semaine spéciale". J'ai été mentalement matraqué et criblé de crocs venimeux au domicile d'un évangélisateur à temps complet qu'ils appellent "pionnier spécial", et qui est nommé Pierre Lorette. Mais résistant, j'ai été encore mordu par le duo Joubert-Locatelli dans les coulisses d'une assemblée dite de circonscription. Mon cas a été porté devant un "membre de la famille du Béthel", ainsi qu'ils appellent ceux qui habitent et travaillent dans les filiales comme celle des "bizarres de France", oui des "Témoins de Jéhovah de France"…
– Vous en avez mis du temps pour cracher enfin le nom qui était dans nos deux esprits !
– Il n'y avait aucun tabou, Doc, mais je le faisais pour donner un certain style "mystérieux" à notre conversation.
– Poursuivez , je vous prie…
– Oui, j'étais piqué derrière le rideau par mes trois vipères du désert, pendant que le grand "troupeau" de l'assemblée écoutait les paroles d' "amour fraternel" et aussi d' "humilité" des "anciens" et des "surveillants", de l'autre côté du rideau…

« Mais au fait, pourquoi s’en prenaient-ils autant à vous ? »

– Mais au fait, pourquoi s'en prenaient-ils autant à vous ?
– Simple, Doc, j'ai osé leur suggérer une autre lecture de certains de leurs textes clefs de la Bible. Je croyais naïvement faire avancer la connaissance pour tous les Témoins de Jéhovah. On m'a alors fait vigoureusement comprendre que c'est du ressort du Collège Central et du ténébreux esclave fidèle et avisé, qui théoriquement est le groupe de Témoins de Jéhovah spéciaux appelés "chrétiens oints".
– Ah, je vois. Et pourquoi n'avez-vous pas été exclu à l'époque ?
– On m'a donné quelques jours pour réfléchir sur ma position par rapport à l'organisation, comprenez par là par rapport au Collège Central. J'ai été très déstabilisé car je ne reconnaissais plus les Témoins de Jéhovah que je croyais connaître, dont je pensais qu'ils aimaient la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. J'ai songé à quitter cette organisation, mais les venins des morsures des vipères du désert avaient fait leur effet. En effet, quand on vous a matraqué et criblé et bombardé avec l'idée qu'il n'y a pas de salut en dehors de l'organisation des Témoins de Jéhovah, que se couper de cette organisation c'est se condamner à mort, que la quitter c'est choisir la voie de la destruction éternelle, cela finit par vous foutre les jetons, Doc ! Alors dès que vous faites trois pas dehors, dans ce qu'ils appellent le "monde", c'est-à-dire tout ce qui n'est pas Témoin de Jéhovah, le venin commence à agir et vous paniquez. Vous avez alors le choix entre vous enfoncer à fond dans le "monde", de vivre le monde à cent pour cent et sans aucune modération et pour "oublier", ou alors de faire demi-tour comme le fils prodigue. Alors dans un certain temps vous assistez aux réunions en acceptant l'humiliation que personne ne vous dise bonjour. Puis quand bon semblera aux vipères du désert, elles annonceront votre "réintégration", comme ils disent, après avoir vérifié votre "repentir". Alors la vipère vous a avalé…
– Et que se passe-t-il si vous ne revenez pas ?
– Alors les vipères vous chercheront épisodiquement pour vérifier si vous avez survécu à leur venin, ce qui veut dire que vous êtes désormais totalement redevenu une personne du "monde", ou si le venin a fait son effet, ce qui signifie que vous vous "repentez".
– Vous vous êtes donc repenti en 1989…

« C’est cela, Doc, j’ai craqué, oui j’ai craqué… »

– C'est cela, Doc, j'ai craqué, oui j'ai craqué avant d'être exclu. Je n'ai eu alors droit qu'à une "discipline"plus "modérée" : j'ai perdu mon "privilège" de "serviteur ministériel"…
– C'est quoi cette chose ?
– Maintenant ils disent "assistant ministériel"…
– D'accord mais, cela consiste en quoi ?
– Chez les Témoins de Jéhovah, tout élément masculin qui se veut "spirituel" doit "aspirer" à "servir davantage" dans l'organisation. Cela se traduit par ce qu'ils appellent un "privilège de service". Cela va pour un élément masculin du "privilège" d' "assistant ministériel" aux plus hautes fonctions dans l'organisation. Un "assistant ministériel" est de ceux qui se chargent par exemple des tâches matériels comme s'occuper de la sonorisation pendant la réunion, des comptes ou de la gestion des publications dans la congrégation. Je donne ces exemples parce que ce sont des services que j'ai remplis durant ma "carrière" de Témoin de Jéhovah.
– Ah bon, vous étiez payé pour cela ?
– Mais non, Doc. Le mot "carrière" est juste une façon de parler. C'est tout à fait bénévole.
– Il y a une chose qui m'échappe. Si c'est bénévole, alors en quoi perdre un "service" que vous offrez gratuitement à la communauté peut-il être une discipline ? C'est au contraire vous soulager d'une charge, non ?
– Très bonne question, Doc. Excellente question. Là, vous entrez dans toute la psychologie du système Témoin de Jéhovah. Oui, arriver à vous faire intégrer l'idée que vous interdire de servir est une discipline. C'est très fort. Mais il y a en cela une fine et subtile carotte psychologique : l'honneur, la considération et l'estime de la communauté. La parole d'un "membre du Collège Central" n'est pas celle d'un "simple" "membre de la famille du Béthel", et la parole d'un "membre de la famille du Béthel" a en général plus d'impact sur l' "opinion publique" Témoin de Jéhovah que celle d'un surveillant ou d'un ancien. Et la parole d'un "ancien" a plus de poids que celle d'un "assistant ministériel" et encore plus que celle d'un "simple proclamateur". Il y a ceux qui ont le "privilège" de ne prononcer devant la communauté que des allocutions de cinq minutes. Il y a ceux qui ont le "privilège" d'être entendus pendant plus de dix minutes. Il y a ceux qui peuvent faire des allocutions de trois quarts d'heure. Il y a ceux qui ont le "privilège" de participer aux programmes d' "assemblée de circonscription", et ceux qui participent aux "assemblées de district". Et le top du top, c'est ceux qui ont le privilège de parler aux "assemblées internationales". Là, ce sont souvent les "gros calibres" qui s'y illustrent, à savoir les "membres du Collège Central". Ne parlez pas à un Témoin de Jéhovah de distinctions honorifiques. Il niera catégoriquement et dira que son organisation ne fait que suivre l' "ordre théocratique". Et c'est cela qui rend le système plus fort, plus vicieux et plus efficace. En effet, le fait est que perdre un "privilège de service" est vécu comme un déchéance, et le déchu n'a qu'un objectif : retrouver ce qui n'est ni une position élevée ni un honneur. Tout est dans la subtilité, Doc. Tout est dans la psychologie, oui, la psychologie ! Vous en connaissez un rayon, il me semble…
– Vous avez donc été déchu en 1989 de votre "privilège" de "serviteur ministériel". Avez-vous ensuite cherché à retrouver votre grade ?
– Je n'ai jamais considéré le fait de servir comme un grade. Je sers un point c'est tout. Je me rends utile pour la communauté et quand on me propose ce qui n'est pas un "titre", je ne refuse pas. Mon raisonnement est simple : quand on est déjà un moine, il n'y a aucune raison de refuser l'habit. Je n'ai dérogé à ce principe que la seconde fois où j'ai été déchu…
– Ah bon, parce que vous avez une nouvelle fois perdu ce qui n'est pas un titre ?
– Exact, Doc. On m'a de nouveau "nommé" (comme ils disent) "serviteur ministériel" et entre-temps j'ai été aussi nommé sur mon premier poste d'enseignant de mathématiques en tant que titulaire dans un autre département. J'ai donc changé de congrégation. Et suite à une "semaine spéciale" et à la visite du "surveillant itinérant", Francis Coquel, et d'un ancien de ma congrégation, Bruno Lamberti, ils m'ont ôté mon "privilège".
– Et pour quelle raison ?
– Parce que pour un "serviteur ministériel", je ne "prêchais" pas assez de maison en maison. Mon "activité" était juste "symbolique", me disait-on.

« Ça alors ! Comment pouvaient-ils le savoir ?»

– Ça alors ! Comment pouvaient-ils le savoir ?
– Chaque Témoin de Jéhovah doit remettre à la fin de chaque mois un "rapport" de son activité où il indique le nombre d'heures qu'il a consacrées à prêcher la "bonne nouvelle", le nombre de publications qu'il a distribuées etc. Officiellement, c'est pour suivre ce qui est appelé "l'avancement de l'œuvre mondiale" et pour faire des statistiques mensuelles et annuelles. Mais le fait est qu'un rapport anonyme de chaque Témoin de Jéhovah aurait rempli le même objectif. Mais le "rapport d'activité" est nominatif, ce qui veut dire qu'il permet de suivre l'activité individuelle, officiellement pour apporter une "aide" au "proclamateur" dont l'activité faiblit. Mais dans mon cas, la dite "aide" consistait à me demander d'augmenter mon activité sous peine de perdre mon "privilège" de "serviteur ministériel". Mes visiteurs s'attendaient à ce que je tremble devant cette menace de déchéance. Mais à leur surprise, ma réponse fut qu'ils pouvaient me déchoir. Il m'ont demandé de prendre mon temps pour y réfléchir, et je leur ai dit que c'était tout réfléchi. Par la suite, on m'a demandé de continuer à m'occuper des comptes et à être dans l'équipe de la sonorisation. Là, j'ai refusé car je trouvais l'hypocrisie à son comble. En clair, on me demandait de continuer à être le moine mais sans porter l'habit d'honneur qui n'était pas un habit d'honneur. Là, c'en était trop !
– Et pourquoi n'avez-vous pas alors quitté cette organisation ? Continuiez-vous à craindre la destruction éternelle ?
– À vrai dire oui. Mais surtout je suis resté pour une raison très simple : j'aime l'amitié et la fraternité. Pour moi, cela est au dessus de tout dogme et de toute considération d'appareil. Et après je suis revenu dans mon ancienne congrégation où désormais Michel Delannoy trônait en maître. J'ai goûté alors à sa version de la fraternité et j'ai vu plus d'un s'éloigner de la congrégation où en être éjecté...
– Et vous, vous continuiez à y rester. Avez-vous été endoctriné à ce point ?

« Je n’avais plus rien d’un Témoin de Jéhovah classique… »

– Et pourtant non, Doc. En effet, j'étais parmi les rares Témoins de Jéhovah qui ont pris énormément de distance avec les doctrines, les enseignements et les pratiques officielles. Les derniers temps, mis à part mes relations avec mes coreligionnaires, je n'avais plus rien d'un Témoin de Jéhovah classique ! Et pourtant, pour une raison étrange, je ne voulais pas quitter cette organisation. Mais maintenant je sais ce qui m'y retenait. En effet, sans que je ne le sache, j'étais comme un "grand témoin" au sein des Témoins de Jéhovah. Oui, j'étais comme un "envoyé spécial" et je devais les vivre et les analyser dans un but que j'ignorais. C'est pour cela que je devais m'accrocher à eux jusqu'au bout et c'est ce que j'ai fait ! Oui, je devais y vivre jusqu'au pire qui était à venir et c'est ce qui vient d'arriver, Doc.
– Mais vous oubliez un détail : les vipères du désert vous ont beaucoup mordu ces derniers temps. Elles attendent sans doute que vous agonisiez pour qu'elles vous avalent pour de bon.
– Non, justement, Doc, car cette fois-ci ce n'est plus du tout comme en 1989. D'une part, avec le temps je me suis immunisé contre leurs venins. Et d'autre part, j'ai maintenant un très puissant antidote : la Théorie Universelle des Ensembles, la Théorie de l'Universalité, ce dont je vous cause justement, Doc.


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