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Utevadaemia

Science de l'Existence

ou Théorie universelle des ensembles ou Théorie de l'Universalité
Nouvelle Science, nouvelle vision du Monde, de l'Existence, de l'Univers, de la Nature, de la Vie, de Dieu
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Utevadaemia

Utevadaemia signifie "Esprit de la Vérité",
et la devise d'Utevademia est:
"La vérité, toute la vérité, et rien que la vérité".
Il faut aujourd'hui dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité
sur
la France et sur le Monde...

Ce texte très profond est écrit pour l'essentiel en novembre 2003,
un an après une certaine cauchemardesque élection prisédentielle d'avril 2002 en France,
où le Front National est arrivé au second tour de ces élections.

Hier la France de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy,
et maintenant celle de François Hollande
et peut-être demain la France de Marine Le Pen...
La France de Sarkozy fut déjà pratiquement la France du Front National...
Que l'on compare ce qui était écrit en 2003 avec ce qui se passait en France en 2011,
ce qui se passe toujours en 2012, et ce qui se passera les prochaines années,
si un vrai changement en France et dans le monde n'intervient pas d'ici là...

--> Fer : Strophes 1 à 43
--> Mer : Strophes 44 à 55

Voir aussi :

Lettres ouverte


La France de Nicolas Sarkozy
Hubertelie à la France
La Négation Française
Le Jugement
Si c'est moi VOTRE Problème, alors maintenant la solution est simple!

Partie 1 : Fer
Système politique et économique d'un monde...
Monde de la mondialisation...
Le Géant aux pieds d'argile...
L'argile signifie ici tous les mauvais paradigmes sur lesquels le Géant repose...
Une trompette scientifique sonne la fin du vieux monde
et de tous les paradigmes sur lesquels il est bâti...

1

Je sonnerai de ma trompette,
Dans une langue spéciale,
Dans des langues spéciales,
Des langues que le monde comprend,
Des langues de sa science,
Des langues que la voix m'a apprises
Depuis ma plus tendre enfance.
Si le monde lit ces lignes,
C'est que la trompette sonne,
C'est que je sonne de ma trompette.

2
De septembre 2003 à avril 2004; c'était le temps des doutes..

Mais pour l'instant,
Je suis encore celui qui a peur
D'une chose et du monde.
J'ai peur d'une chose et
De la Terre cruelle,
De la Terre au visage de fer,
De la Terre qui égorge avec le fer.
Et je me lève pour trouver une cachette,
Pour m'enfuir loin de la voix.
Mais la voix anime la cachette.
Cela signifie que
Toute la création, les vivants et les morts
Me disent d'aller témoigner de Dieu.
Et je ne sais pas encore si c'est la voix de Dieu.
Mais si le monde lit ces lignes,
C'est que désormais,
Je sais que la voix est celle de Dieu,
C'est que Dieu m'a donné la force
De surmonter mes peurs.
J'attends de lui qu'il me montre un signe
Qui m'encourage,
Un signal,
Qui me montre un feu vert.
Pour l'instant je n'ai pas le signe
Et je m'interroge sur la voix qui me parle.
Mais une voix qui me suit partout,
Une voix qui me parle de Dieu et de choses de Dieu,
Une voix qui me dit de parler de Dieu,
Peut-elle venir d'ailleurs que de Dieu ?

3

Peur des réactions de ma religion de l'époque, les Témoins de Jéhovah,
face à la nouvelle conception de Dieu que la voix
m'apprenait.
Une concepion scientifique de Dieu,
contraire à tous les dogmes et doctrines de la religion ou plutôt de la secte,
mais contraire aussi aux dogmes des mathématiques et des sciences que je pratiquais à l'époque aussi !
Dans ce domaine le sectarisme est encore plus fort et catégorique :
Dieu ne pouvait pas être une affaire de mathématiques et de science !
Il falait donc désormais affronter le sectraisme des uns, puis celui des autres,
puis celui de la société en général...
Alors comme Yona ou Jonas qui
en son temps,
parce qu'il avait peur d'affronter les habitants de la cruelle ville assyrienne de Ninive,
fuyait sa mission de leur annoncer les jugements divins,
je fuyais moi aussi la mission que la voix me donnait de me lever et de parler au monde...

À moi Yona, la voix qui me dit :
"Lève-toi et parle au monde !"
Me dit aussi :
"Regarde bien autour de toi !"
Et où que je regarde,
Je vois la présence de Dieu.
Sur quelque sujet que je médite
L'ombre de Dieu apparaît.
Quelque objet que j'examine
Me conduit à Dieu.
Dans quelque groupe de personnes
Où je me trouve,
Il y a toujours au moins un visage
Qui me dit :
"Que nous caches-tu,
Et quel est ton secret ?
Nous sentons que tu en as,
Nous savons que tu en as,
Mais pourquoi ne nous dis-tu rien ?"
Et ceux qui connaissent mon secret,
Parce que je connais aussi le leur,
Me demandent et plus qu'avec les yeux :
" Pourquoi ne nous parles-tu pas de Dieu,
Et pourquoi ne nous parles-tu plus de Dieu ?"
Mais une voix qui me suit partout,
Une voix qui me parle de Dieu et de choses de Dieu,
Une voix qui me dit de parler de Dieu,
Peut-elle venir d'ailleurs que de Dieu ?

4
De l'été 2002 à l'été 2004;
l'oiseau chanteur ne s'exprimait plus dans sa religion qui l'étouffait,
et où il se sentait de plus en plus à l'étroit...
Je ne supportais plus les conceptions très étroites de Dieu
(celle
des religions en général et des Témoins de Jéhovah en particulier),
l'obligation d'en parler constamment ainsi,
tant à l'intérieur de la religion que dans la prédication obligée de porte en porte...
Je me taisais simplement, pour ne pas avoir à dire des choses qui me vaudraient des ennuis...
Non seulement cela, je ne chantais plus les cantiques comme avant,
alors que j'étais connu pour avoir un chant très entraînant,
qui donne le ton juste et qui met de l'ambiance et de la gaieté lors des cultes.
En somme, je chantais avec toute ma voix et ma foi et les autres essayaient de faire pareil...
Mais quand on doit taire sa nouvelle et sublime vision de Dieu,
quand on ne peut plus partager sa foi par peur des incompréhensions et des réprésailles,
alors on se tait tout simplement et on ne chante plus comme autrefois...
Et même, on se met à douter de tout, à remettre tout en question,
à se remettre soi-même en question et à se demander:
"Pourquoi moi? Est ce que je ne perds pas la raison?
Et si tout ce dont j'étais si sûr n'était qu'illusion? "
J'ai fini par parler aux
Témoins de Jéhovah comme la voix me disait de le faire.
Cela m'a valu un procès interne appelé "comité judiciaire"
et une expulsion très violente pour hérésie ("apostasie", comme ils disent)...

À moi Yona, la voix me dit :
"Lève-toi et parle au monde !"
Parce qu'hier je ne parlais plus de Dieu
Alors qu'avant-hier j'en parlais beaucoup.
Hier je ne parlais plus de Dieu,
Et l'oiseau chanteur s'est tu,
Ou chantait à voix basse
Parce que je n'avais plus grand chose
À dire sur lui.
Avant-hier j'avais sur Dieu
Beaucoup de certitudes
Mais qui hier se sont réduites
À peu de certitudes.
Ce peu de certitudes est ce qui me restait
Et qui sauvait le lien entre moi et mon Dieu.
Ce peu de certitudes
Désormais je le chérissais et je l'entretenais
Comme mon dernier joyau
Et comme un trésor qui ne doit pas se perdre;
Comme un feu fragile
Et comme une flamme qui ne doit pas s'éteindre;
Comme une petite bouée
Et comme un radeau qui ne doit pas couler.
Mais la voix fit s'agiter le radeau et le radeau coula.

5
Une certaine cauchemardesque élection présidentielle de 2002 en France...
Chirac (Tour de fer), Jospin (Tour de cuivre), Le Pen (Tour d'acier).
Jospin a perdu son électorat,
entre autres à cause de Claude Allègre son ami (affaire du "Mammouth"...),
mais aussi de son positionnement politique qui a déçu l'électorat de Gauche.
Chirac et la machine UMP à son service et dont l'artisan était Juppé,
agitent l'épouvante de l'insécurité, campagne ignoble orchestrée avec les médias (TF1 en particulier...),
qui fit monter l'extrême droite (acier), et eut raison de Jospin (cuivre).
Il s'effondra subitement ce soir du 21 avril 2002,
quand,
plutôt que lui, c'est l'extrême droite qui arrive au second tour de ces élections !
Les Témoins de Jéhovah ne votent pas, et j'étais tenu à cette règle fixée pour la communauté.
Mais en 2002, j'ai brisé cette règle dans mon cas,
j'ai voté pour faire barrage au Front National...
C'est ce que j'entends symboliquement par "inscrire son nom sur la Tour"...

Cela signifie que ma confiance en Dieu
Étant devenue si fragile
Je me suis trouvé
Cherchant mon salut dans l'homme
Dans un homme, des hommes
Qui vivaient dans un pays
Où il y avait une grande Tour de fer dure.
Comme beaucoup, je me suis mis sous leur ombre
Sous l'ombre d'une Tour de cuivre
Qui devenait une Tour de fer,
Pour qu'ils nous cachassent
De la chaleur brûlante du soleil et du règne du fer,
Et pour qu'ils veillassent sur mes jours.
Nous donnions notre vigueur à la Tour de cuivre,
Mais cette Tour, un de ses compagnons,
Des compagnons se mirent à nous maltraiter
Et à nous battre avec un fouet en fer.
Comme beaucoup, je m'éloignai de ces hommes,
Et la Tour de cuivre s'affaiblit.
La Tour de fer elle aussi chancelait.
Mais au moyen d'une épouvante et de ruses perfides
Elle déroba une puissance à la Tour de cuivre
Dont elle voulait se nourrir afin de tenir debout.
Mais surgirent de derrière la Tour de fer,
Des profondeurs de la mer,
Un homme d'acier, un homme effrayant,
Et des hommes aux visages cruels.
Ils dérobèrent à la Tour de fer la puissance
Qu'elle-même déroba à la Tour de cuivre.
Ils s'en nourrirent avec voracité et ils acquirent une vigueur.
Ils firent tomber la Tour de cuivre qui s'était affaiblie
Et ils la jetèrent avec fracas dans la mer,
Et elle disparut en une seule nuit dans les abysses.
Puis les cruels me pourchassaient, eux
Et tous ceux qu'ils entraînaient à leur suite.
Mais ils pourchassaient aussi beaucoup d'humains,
Et une très grande aile du pays,
Dont les compagnons de la Tour de cuivre
Et tous ceux qui les suivaient,
Trembla de peur et la mer s'agita.
Et cette aile appela au secours la Tour de fer
Et je suivis cette aile pour me réfugier sous la Tour.
Mais les cruels se mirent à pousser la Tour de fer
De toute leur force afin qu'elle tombât sur nous,
Qu'elle nous écrasât et pour que le chef des cruels
Devînt lui-même une Tour d'acier.
Mais nous avons soutenu la Tour de fer
Afin qu'elle tînt debout
Et qu'elle continuât à nous couvrir.

6
Soutenir veut dire inscrire son nom sur la Tour
Afin qu'elle devînt plus forte contre ses ennemis.
C'était la première fois de toute ma vie
Que je soutenais ainsi une Tour des hommes.
Jusqu'alors Dieu était ma seule Tour,
Une Tour d'or, une Tour de diamant
Une Tour de jaspe, de saphir, de calcédoine,
D'émeraude, de sardonyx, de sardoine, de chrysolithe,
De béryl, de topaze, de chrysoprase, de hyacinthe, d'améthyste,
Une Tour de toute pierre et métal précieux,
Une Tour de puissance, une Tour de justice,
Une Tour de sagesse, une Tour d'amour, une Tour de paix,
Une Tour pure, une Tour véridique, une Tour fidèle.
Bref, la Tour de Dieu, la Tour de l'Universalité !

7
Vote pour Chirac en 2002 (la nausée au ventre),
pour faire barrage à l'extrême-droite, la Tour d'acier...

Il y eut des Tours des hommes de plus grandes valeurs que d'autres,
Plus véridiques que d'autres, plus fidèles que d'autres,
Plus sages que d'autres, plus pacifiques que d'autres,
Plus généreuses que d'autres, plus bienveillantes que d'autres,
Moins cruelles que d'autres, plus justes que d'autres,
Dont les cœurs sont plus humains que d'autres,
Ayant plus de sentiments que d'autres,
Traitant mieux leurs semblables que d'autres,
D'où qu'ils viennent, qu'ils soient petits ou grands,
Qu'ils soient bleus ou verts.
Mais jusque là, je n'apportai mon soutien à aucune,
En tout cas pas de cette façon.
De plus la Tour de fer n'était pas alors la plus méritante
Que j'aie jamais connue.
Et pourtant c'est à elle
Que pour la première fois de toute mon existence,
J'apportai mon soutien de cette façon.

8

Je le fis parce que j'eus peur, très peur !
J'eus peur de l'homme d'acier.
J'eus peur des hommes cruels
Et de tous ceux qui faisaient qu'ils devenaient grands.
J'eus peur pour mon pain quotidien,
J'eus peur pour mon avenir,
J'eus peur pour ma famille,
J'eus peur pour mes enfants,
J'eus peur pour leur avenir.
Cet avenir était déjà mal assuré
Sous un règne de cuivre ou de fer.
Il devenait beaucoup plus sombre
Sous un règne d'acier.

9

Dans un passé encore plu lointain,
Je connus ce qu’est la souffrance,
Je vis le visage de la souffrance,
Et c'était un visage que je ne voulais plus revoir.
Mais avec les hommes cruels
Cette souffrance me guettait de nouveau
Et elle était à mes trousses.
Le lointain passé rattrapait le passé.
Autrefois je courais vite,
Et j'arrivais toujours à courir plus vite que la souffrance.
À peine elle me rattrapait
Que je sortais de son étreinte mortelle
Pour courir et toujours pour courir.
Au pays de la Tour de fer, au pays de l'abondance
Je n'avais jamais cessé de courir.
Je prenais de l'âge et je n'avais plus la légèreté d'une gazelle,
Mais je courais encore vers l'avant,
Moins vite certes mais je courais toujours vers l'avant
Comme le personnage d'une touchante parabole de jadis.
Il s'appelait Forrest Gump.

10

On disait de Forrest Gump qu'il était simplet,
Mais c'était l'homme qui courait toujours,
Même quand il ne savait pas pourquoi il courait,
Même quand il n'avait plus personne à ses trousses.
Il courait parce qu'une voix bienveillante, une femme, lui avait dit :
" Cours Forrest, cours !"
Il courait au début parce qu'il fuyait la menace,
Parce que beaucoup le poursuivaient.
Ensuite il courait, et beaucoup essayaient avec peine de le suivre,
De faire comme lui, de courir comme lui sans s'arrêter.
Forrest courait en tête d'un cortège, mais sans savoir où il allait,
Et il ne savait pas où il menait ce cortège.
Comme lui je courais pour fuir la souffrance, pour fuir la menace,
Puis je courais sans vraiment savoir pourquoi
Et sans savoir où j'allais.

11

La Thèse pour l'Université était la théorie des ensemble à laquelle je travaillais depuis 1998
et qui s'appelait aussi la Théorie des univers .
Le but était d'en faire un passeport pour une carrière professionnelle.
Ce sont ces travaux préliminaires qui en 2003 se sont transformés
en Théorie de l'Universalité puis en Science de l'Univers TOTAL (Science de l'Existence).
Le théorème clef de cette science est le Théorème de l'Existence, qui dit:
"Toute chose existe dans l'Univers TOTAL", et donc aussi le contraire de toute chose.
Une autre forme du théorème est que
"Toute chose est vraie dans l'Univers TOTAL", et donc aussi le contraire de toute chose.
La seule vérité vraiment absolue est que tout est vrai dans l'Univers TOTAL..
Toute vérité qui n'est pas équivalente à cette vérité absolue est juste relative.
En un sens plus restreint, le terme "Universalité" désigne
le Théorème de l'Existence en tant qu'application aux relations humaines et philosphie sociale.

L'"Universalité" s'oppose alors au Sectarisme,
la tendance à faire d'une vérité partielle ou relative une vérité absolue,
et donc ainsi à rejeter les opinions contraires, jugées fausses dans l'absolu.
Mais le Théorème de l'Existence dit donc que les autres opinions
sont aussi d'autres vérités, si l'on raisonne évidemment à l'échelle de l'Univers TOTAL.
Là il n'y a plus de Sectarisme qui tienne, mais l'Universalité.

Alors que comme Forrest j'avais déjà trouvé un pain
Et que j'aurais pu m'endormir tranquille,
La Thèse pour l'Université était un nouveau cheval de course
Pour un pain et pour un avenir,
Car il fallait toujours que j'aie une longueur d'avance
Sur la souffrance, même quand je ne la voyais pas.
Mais aujourd'hui je sais que je courais pour l'Universalité,
Vers l'avant, vers l'Universalité, même quand je la fuyais !
À l'époque où j'avais peur de l'homme d'acier,
Je ne connaissais pas l'Universalité,
Mais je connaissais bien l'Universalité.
Je connaissais aussi Dieu,
Enfin, je croyais le connaître.
Je suis aujourd'hui heureux que beaucoup,
Dont nombre qui avaient commencé par me pourchasser,
Se sont mis à me suivre et à courir comme moi
Vers l'Universalité et pour l'Universalité.

12

Le "geste" en question et qui me tourmentera longtemps,
est tout simplement le vote pour Chirac en 2002, un homme politique de Droite,
alors que j'avais le coeur à Gauche...
Maintenant le coeur est plutôt vers le Centre... Centre Gauche...Gauche Centre...
Bref, il est pour l'Univers TOTAL, pour les valeurs universelles, pour l'Universalité...,
qui rime avec : Liberté, Egalité, Fraternité...
Question pertinente :
La France est-elle encore un pays de Liberté ? Un pays d'Egalité ? De Fraternité ?
Est-elle encore un pays des Droits de l'homme ?
Ou tout cela n'est-il plus qu'une gigantesque illusion dont on se gargarise sans cesse ?

Mais à l'époque, il fallait que ma confiance en ce Dieu
Fût vraiment au plus bas
Et que j'eusse vraiment touché le fond de l'abîme,
Que j'eusse touché les profondeurs abyssales
Pour avoir peur à ce point,
Pour appeler la Tour de fer à mon secours
Et pour inscrire mon nom sur elle.
C'était un geste de panique,
C'était un geste de désespoir.
Mais Dieu transformait toujours mes erreurs en leçons.
Ce geste était presque un geste d'abandon de mon Dieu,
Mais étrangement c'est ce geste-là qui allait me sauver,
Si tant est qu'on pouvait dire alors que j'étais sauvé,
Car j'étais loin d'être au bout de mes épreuves.
Oui avec ce geste j'ai touché le fond de la grande fosse
Et plus bas, c'était la Mort.
Plus bas, c'était le Néant.
Désormais, je ne pouvais que renaître,
Je ne pouvais que ressusciter,
Je ne pouvais que remonter,
Je ne pouvais que revenir à la vie,
Je ne pouvais que revenir vers les vivants.

13

Il y eut un avant et un après ce geste
C'était un geste d'enterrement.
Un certain moi était mort
Et avec lui toute la confiance
Que je pouvais encore avoir dans un homme,
Et un certain moi renaissait
Avec une plus grande confiance en Dieu.
Mettre sa confiance dans l'homme ?
Pourquoi pas, si cela en vaut vraiment la peine.
Mais cette confiance doit être relative,
Très relative, oui très relative,
La confiance absolue étant réservée à Dieu.
Cela je le savais, et en inscrivant mon nom sur la Tour,
Je ne me faisais absolument aucune illusion
Sur ce que je pouvais attendre de cette Tour.
Je le fis pour apporter ma contribution
Pour le salut du Pays de la Tour de fer,
Pour l'épargner de la menace d'une Tour d'acier,
De la menace d'un règne d'acier.
C'était pour sauver ce pays et ce qu'il représentait.
Mais au fait, qu'est-ce qu'il représentait encore ce pays ?
N'était-ce plus qu'une légende ?
N'était-ce plus qu'une illusion ?

14

La confiance que j'accordai alors à la Tour de fer
Était très modique, certes, mais c'était déjà trop.
Elle ne se montra même pas digne
De cette confiance microscopique.
D'ailleurs la suite des événements
Allait amplement le prouver.

15

Mon péché fut que je ne discernais pas
Que ce qui se passait au pays de la Tour de fer
É tait un symbole d'un phénomène mondial.
C'était une crise mondiale profonde
Qui se dessinait à travers les événements que je vivais.
Et pourtant beaucoup croyaient,
Parce qu'on les aveuglait avec une poudre de fer,
Parce qu'on les abreuvait avec des tasses en fer,
Parce qu'on les endormait sur des lits en fer,
Et parce qu'on leur enfonçait dans le crâne la poudre de fer
Avec des aiguilles en fer,
Que le règne de fer qui montait sur la Terre entière
Et qui remplaçait partout tout métal par du fer,
Était un règne prospère.
Mais la vérité était que la confiance dans les Tours des hommes
Partout s'effritait, partout s'amenuisait.
Par conséquent il fallait bien toutes les ruses
D'un règne de fer pour que les hommes
Continuassent à suivre des hommes.

16

S
yndrôme CNN, problème des médias :
désinformation, intox, manipulation de l'opinion, mensonges à grande échelle;
comme par exemple dans les Guerres du Golfe.
Sondages pour mesurer une opinion qu'on a manipulée ou fabriquée...

"Cruauté de la civilisation de Georges Bush", "Barbarie des civilisés"
.
La vérité du plus fort (ou des plus forts) est toujours la meilleure....
"Guerres propres" parce que les cadavres du grand massacre ne sont pas montrés...,
et que la grande horreur est dissimilée par la beauté diabolique
des lasers de la haute technologie de destruction !

Le règne du fer était un règne de dureté,
Souvent vraiment dur.
Mais c'était surtout un règne de dureté de cœur,
Un règne sans pitié,
Un règne de dureté sournoise,
Un règne de ruses,
Un règne où l'esprit de l'homme
N'appartenait pas à l'homme,
Un règne où la pensée de l'homme
N'appartenait pas à l'homme.

17

Sous ce règne l'homme croyait être maître de sa pensée,
Mais par le moyen de puissants champs magnétiques,
Par le moyen d'un puissant champ magnétique,
Les maîtres du fer faisaient agir la poudre de fer
Mise dans les sièges de la pensée.
Sous ce règne, on mesurait
La pensée de l'homme pour la connaître,
Mais en réalité on la mesurait
Pour savoir si la poudre a bien fait son œuvre.

18

Sous ce règne il y avait le mot Utevadaemia qui signifiait :
" Dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité
Sur tout ce qui s'est passé, tout ce qui se passe
Et tout ce qui se passera,
Sur tout ce qui était, tout ce qui est et tout ce qui sera."
Et il y avait aussi le mot Antevadaemia qui signifiait :
" Cacher la vérité, tronquer la vérité, tordre la vérité,
Mentir, tromper sur ce qui s'est passé, ce qui se passe
Et ce qui se passera,
Sur ce qui était, sur ce qui est et sur ce qui sera."
Sous ce règne, Utevadaemia signifiait très souvent Antevadaemia,
Mais Antevadaemia signifiait Antevadaemia.

19

Sous ce règne il y avait
Les prêtres et les prêtresses d'Utevadaemia,
Mais en vérité d’Antevadaemia, de Fer.
Ils étaient des prêtres parmi des prêtres.
Beaucoup de prêtres officiaient
Dans des portes,
Dans des fenêtres,
Dans des boîtes,
Dans une matière du bois.
C'était
Des yeux pour l'esprit,
Des oreilles pour l'esprit,
Un nez pour l'esprit,
Des mains pour l'esprit,
Une langue pour l'esprit,
Un verbe pour l'esprit.

20

Le Monde actuel tout entier est dans une Matrice,
la réalité est une gigantesque Illusion, comme dans le film Matrix...
Le chef ou dieu de cette Matrice ?
Un certain être que la Bible nomme Satan le Diable...
Projection dans un lointain futur,
où le monde est délivré de cette Matrice pour vivre la vraie Réalité.
Les puissants instruments aujourd'hui au service du Mensonge et de l'appauvrissement des esprits,
(médias, nouvelles technologies, etc.)
seront utilisés au service de la Vérité et de l'élevation des esprits.

Aujourd'hui ce sont des outils puissants
Pour le bien de l'homme et pour élever l'homme.
Mais autrefois sous le règne de fer
C'étaient des outils de fer.
Et les prêtres et les prêtresses officiaient
Pour le fer et pour le champ magnétique.
C'était les instruments d'une Matrice
Dont le chef était un dieu,
Celui qui égarait les nations,
Et qui aujourd'hui est emprisonné dans l'abîme.
Ces prêtres et ces prêtresses étaient très puissants.
Ils faisaient et ils défaisaient.
Ils élevaient et ils abaissaient.
Ils bâtissaient et ils démolissaient.
Ils faisaient exister et ils faisaient disparaître.
Ils instruisaient et ils rendaient ignorants.
Ils rendaient saints et ils avilissaient.

21

Le chef du règne de fer était Fer.
Le règne du fer était le règne du blé,
Et le blé était le pouvoir de Fer,
Et le blé était la puissance de Fer,
Et le blé était la racine de tout.
Fer obligeait tous les gens, les petits et les grands,
Et les riches et les pauvres, et les hommes libres
Et les esclaves, pour qu'on donnât à ceux-ci
Une marque sur leur main droite ou sur leur front,
Et pour que personne ne pût acheter ou vendre,
Sauf celui qui avait la marque, le nom de Fer
Ou le nombre de Fer.
Ce nombre est six cent soixante-six.

22
Monde du "Blé" ou monde de l'Argent Roi...
Si on n'a pas d'argent dans ce monde, on est un mort...

Sous le règne de fer
Le souffle de vie d'Antevadaemia
C'était ceux qui achetaient,
Et ceux qui vendaient.
Le souffle de vie d'Antevadaemia, c'était le blé.
Qui avait du blé avait autorité sur les esprits,
Et qui avait autorité sur les esprits avait du blé.
Le souffle de vie d'Antevadaemia, c'était le fer.

23

Sous le règne de fer,
Était vivant qui avait du blé,
Était mort qui n'en avait pas.
Le blé c'était le pain et le pain c'était la vie.
Sous ce règne on rendait vivant en donnant du blé,
Et on commençait par tuer en ôtant le blé.
Sans blé on ne pouvait pas se nourrir.
Sans blé on ne pouvait pas se vêtir.
Sans blé on ne pouvait pas se soigner.
Sans blé on n'avait pas d'avenir.
Sans blé les vieux jours étaient sombres.
Sans blé on vivait dans un taudis.
Sans blé on vivait dans un ghetto.
Sans blé on n'avait pas de toit.
Sans blé on vivait dans la rue.
Sans blé on mourrait dans la rue.

24

Les événements que je vivais
Dans le pays de la Tour de fer
É taient le symbole d'un phénomène mondial,
La montée sur Terre du règne de fer.
Mais cette montée,
Malgré toutes les apparences trompeuses de prospérité,
N'annonçait pas une ère de bien-être pour l'être humain,
Mais plutôt une ère d'asservissement,
Comme il n'y en avait jamais eu.
Autrefois les puissances étaient rivales,
Les intérêts étaient rivaux,
Et l'individu était roi,
Car il était un arbitre,
Il était quelqu'un.
Mais avec la montée du règne de fer,
Les puissances fusionnaient,
Les intérêts fusionnaient,
Et tous les destins étaient entre les mains
De maîtres de fer de plus en plus puissants.
De son lever jusqu'à son coucher,
Tout ce que faisait un individu, ses faits et gestes
Était sous le pouvoir des mêmes maîtres.
L'individu perdait tout pouvoir et il était impuissant.
Il était écrasé.
C'était le règne du fer.

25
Le prophète Daniel annonça la fin de l'Empire babylonnien
à Belshatsar, le dernier roi de Babylone,
avant la prise de l'Empire par les Mèdes et les Perses en 539 av. JC.
(Daniel chapitre 5).
Il expliqua au roi une parole énigmatique écrite du doigt d'un ange :
"Mené, Mené, Teqel, Parsîn",
qui signifiait : "Compté, Compté, Pesé, Divisé".
Autrement dit : "Dieu a compté les jours de son règne et y a mis fin.
Il a été pesé dans la balance et a été trouvé insuffisant.
Son royaume est divisé et donné aux Mèdes et aux Perses".
C'est un jugement semblable qui est adressé au monde actuel.

Mais je compris que ce règne
Dont les événements que je vivais
N'en était qu'une manifestation,
Était en réalité
Une crise mondiale qui ne disait pas son nom.
C'était un nom que les hommes ignoraient,
Même ceux qui étaient les plus conscients
De l'existence d'une crise, de crises.
Le nom de la crise était Parfum de fin
Mais elle fut jadis appelée par un prophète : Mené Mené.
Oui, ce fut un parfum pour ceux qui connaissaient l'Universalité,
Et pour tous ceux qui allaient la connaître et l'aimer.
Mais pour les autres,
Ce fut une terrifiante mauvaise odeur, une Puanteur de fin,
Une odeur de Mené Mené.

26

Oui, la montée du règne de fer signifiait aussi que
Le monde avait plus que jamais
Besoin de quelque chose de nouveau :
La Tour de l'Universalité, la Tour de Dieu !
Oui, le monde avait besoin du règne de Dieu
Car le règne de l'homme montrait ses limites.
Il était donc temps pour Dieu
De faire une entrée spéciale dans le monde,
De dire au monde qui il est
Et ce qu'il comptait faire du monde,
De son monde !

27

Je vivais donc dans le pays de la Tour de fer
Les signes tangibles des limites du règne de l'homme.
Et la vérité était que beaucoup suivaient l'homme d'acier,
Non forcément parce qu'ils avaient des cœurs de fer ou d'acier,
Mais tout simplement parce qu'ils étaient désemparés,
Désabusés par une successions de Tours
Qui les laissaient avec leurs soucis et leur problèmes.
Les Tours ne semblaient être préoccupées
Que par leur taille et leur grandeur.
Les Tours passaient mais l'angoisse de l'homme restait.

28

Ce qui était vrai au pays de la Tour de fer
Était vrai dans tous les pays du monde.
Dans un certain passé,
Un habitant d'un pays d'abondance
Était vraiment dans l'abondance.
Il ne voyait pas d'un trop mauvais œil la présence à ses côtés
D'un humain venu d'un pays de souffrance.
Au contraire ce dernier accomplissait des tâches viles
Qu'il ne pouvait s'abaisser à accomplir,
Nettoyait ses assiettes et se nourrissait des restes de sa table.
Mais le règne de l'homme montrant ses limites,
Pour de plus en plus d'habitants des pays d'abondance,
La pitance de l'indigent d'hier était un festin de roi.
C'est cela qui créait partout des aspirations à des règnes d'acier.
Les règnes de fer, de cuivre, d'aluminium ou de plomb
Donnant partout lieu à des insatisfactions,
Donnant partout lieu à des infidélités,
Donnant partout lieu à des mensonges pour un pouvoir,
Donnant partout lieu à des promesses non tenues,
Beaucoup cherchaient le salut dans des règnes d'alliage,
Et beaucoup se tournaient vers des règnes d'acier,
Pour, pensent-ils, plus de fermeté, de rigueur ou de droiture.

29

Et puis l'abondance n'était pas la seule aspiration profonde
De l'homme du peuple,
Car il y avait tout simplement aussi :
La paix, la sérénité et la sécurité.
Il y avait tout simplement la paix totale, celle du corps et de l'esprit.
Mais la question était : cette paix était-elle dans le pouvoir de l'homme ?
En un mot : le règne de l'homme avait t-il un avenir ?

30
Les épouvantables inégalités entre riches et pauvres dans ce monde.

Pour ne voir la question que sur le point de vue de l'abondance,
L'abondance des pays d'abondance était pourtant de plus en plus grande.
Et pourtant il y avait de plus en plus d'indigents dans ces pays.
Pour ce qui est des pays de souffrance,
Leur sort était comparable à celui des morts,
Et un très grand nombre d'habitants de ces pays
Étaient des morts qui marchaient.
Pendant que beaucoup d'humains se disputaient
Avec les oiseaux des champs pour un grain,
Beaucoup d'autres humains avaient des greniers
Pleins de blé.

31
Salaires gigantesques de certains et misères extrêmes d'autres.
Un certain humain gagne en une journée
ce qu'il faudrait des milliers de vies à un autre pour gagner.
Le premier est un peut-être un grand patron, un trader, un footballeur, ou une vedette de cinéma, etc.
Et le second manie peut-être un marteau-piqueur à longueur de journée
pour un salaire de misère, s'il a un emploi...
Et que dire s'il est un misérable habitant du tiers-monde...

Juste parce qu'il courait bien sur un terrain,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il tapait bien du pied sur un objet rond,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il lançait bien un objet rond dans un panier,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il chantait bien,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il vivait bien une parabole dans une porte,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'on le voyait dans une fenêtre,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'on le voyait sur un mur,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il était prêtre ou prêtresse d'Utevadaemia,
Mais en vérité d’Antevadaemia, de Fer,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il avait une jolie silhouette,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il portait bien un vêtement,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il menait de main de fer un pays,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il menait de main de fer un grand commerce,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il vendait ce avec quoi supprimer des vies,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il apprenait à ses semblables à supprimer des vies,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il divertissait les esprits,
Un humain avait plein de greniers de blé.

Juste parce qu'il avilissait les esprits et les appauvrissait,
Un humain avait plein de greniers de blé.

32

Pour un humain, avoir plein de greniers de blé
Pour un dur labeur n'était pas un mal en soi.
Mais un règne qui faisait qu'un humain
Avait, pour un labeur, plein de greniers de blé sans doute mérités,
Alors que pour au moins autant de labeur, sinon pour beaucoup plus,
Peut-être dix fois plus, et même bien plus,
Un autre humain n'avait même pas un grain de blé pour sa pitance journalière,
Commettait un grand mal aux yeux de Dieu.

33

Un règne dans lequel il fallait pour un être humain
Des milliers de vies pour gagner ce qu'un autre être humain
Gagnait seulement en une année,
Et même pour certains en un mois,
Et même pour certains en un jour,
Ne pouvait pas être viable.

34

Un règne qui faisait que
Beaucoup de blé était sacrifié pour le dieu des armes,
Même dans des pays où beaucoup n'avaient pas
Le moindre grain de blé pour une pitance journalière,
N'avait pas d'avenir.

35

Pour un règne qui ne faisait pas des habitants de la Terre
Une vraie et une seule famille,
Pour un règne qui laisse un humain au bord de la route,
Pour un règne qui ne donnait lieu qu'à l'exclusion de l'autre,
Qu'à des conflits pour une terre
Qu'à des conflits pour une frontière
Qu'à des conflits pour une chose qui donne du blé,
Les jours ne pouvaient qu'être comptés,
Oui, pour ce règne,
Ce ne pouvait qu'être Mené Mené.
Oui, ce ne pouvait qu'être Puanteur de fin pour les uns,
Et Parfum de fin pour les autres.

36

Pour un règne
Qui n'était pas fondé sur le fait que l'homme est à l'image de Dieu
Mais qui réduisait l'homme à un simple animal simiesque,
À un animal assouvissant ses bas instincts,
À un animal défendant son territoire contre l'autre,
À un animal n'obéissant qu'à une loi de survivance du plus apte,
Pour un règne qui n'élevait pas les esprits,
Mais qui les dégradait, et bien souvent pour du blé,
Qui les dégénérait, et bien souvent pour du blé,
Qui les avilissait, et bien souvent pour du blé,
La fin était proche.

37

Un règne qui faisait que pour le blé l'homme mettait en péril la Terre,
Bref, un règne qui mettait le blé au centre et non pas l'homme,
Ne pouvait que disparaître pour toujours.
Il ne pouvait qu'être englouti par la Seconde Mort.

38

À l'époque je n'avais pas compris
Que ce que je vivais au pays de la Tour de fer,
N'était que le début du temps où il fallait
Faire comprendre à l'homme que son règne
Ne le menait qu'à un mur,
Et qu'il fallait céder la place
Au règne de la Tour de l'Universalité,
Au règne de la Tour de Dieu.

39

Le témoignage sur la fin prochaine du règne de l'homme
Et le début du règne de Dieu
Était alors déjà donné depuis plus d'un siècle,
Et sur la Terre entière !
Mais j'ignorais que je devais donner
Un témoignage très spécial sur Dieu
Afin d'amener les esprits
À comprendre sur une plus grande échelle
Qui est Dieu, ce qu'est son règne
Et ce qui différencie son règne
De celui des hommes.
Mais au lieu de cela,
Je soutenais la Tour de fer,
La Tour des hommes.

40
Un regard dans le futur dans le rétroviseur du temps...

Mais aujourd'hui, avec beaucoup de recul
Nous comprenons que c'était de ma part une folie.
À l'époque, le Présent était un lointain Futur.
Je finis par comprendre à la suite des événements
Que c'était une folie de ma part.
Je compris que le glas du règne de l'homme sonnait,
Qu'il soit de fer, d'acier, de cuivre, d'aluminium ou autre,
Et que toute souffrance qu'il m'eût occasionnée
N'eût été que temporaire.

41

Mais cela ne signifiait pas la fin de mes inquiétudes.
En effet, j'avais toujours peur et j'étais angoissé
Non plus pour mon pain ni pour mon avenir,
Mais pour toute une autre raison.
À l'époque une voix me disait :
" Lève-toi et parle au monde !"
Mais moi je fuyais la voix.
Ce que je viens de dire concernant le règne de l'homme,
N'est qu'une petite partie de ce que la voix me disait
De faire savoir au monde.
Mais comme je l'ai dit, cela n'était pas nouveau en soi.
Ce qui était nouveau, vous vous le savez maintenant.
Mais à l'époque moi-même je ne le savais pas,
Mais j'allais le savoir par la suite.
Et c'est cela qui m'angoissait et qui me faisait fuir la voix.

42
L'ère Raffarin, Juppé, et un certain arrogant baron Ernest-Antoine Seillière,
patron du MEDEF...
Grands troubles sociaux du printemps 2003,
grandes manifestations dans les rues de France contre ce pouvoir de Fer montant,
le pouvoir de la Mondialisation et de l'économie de marché sans pitié.
J'étais dans cette Mer humaine, pour protester contre un pouvoir de Droite (Chirac..)
pour lequel j'ai été comme beaucoup obligé
de voter un an plus tôt (en 2002), la nausée au ventre,
juste pour faire barrage à quelque chose de pire, l'extrême-droite....
Nous voici maintenant écrasés par ce pouvoir de Fer,
qui montait en France comme partout dans le monde,
les soulèvements populaires étant partout impuissants contre ce Géant en ascension.
Il fut récemment (en 2008) secoué par une crise,
mais il n'a pas été terrassé, il se remet sur pied, et la machine de Fer reprend de plus belle...

Mon geste d'inscrire mon nom sur la Tour de fer
É tait en fait le symbole d'un nouveau baptême.
Ce fut une mort et une résurrection.
La Tour de fer, un homme, des hommes
Promirent de nous protéger
Des cruels et de tous les méchants,
Et de nous offrir paix, sérénité, sécurité et abondance.
Mais quand les cruels furent assez loin,
Je sortis de sous la Tour de fer et de sous ses hommes,
Car sous des airs de moins cruels
Ils avaient des cœurs de fer.
Ils bâtirent une Tour de fer mou
Venue d'un pays où se dressaient des édifices du Futur.
Les Tours et tous leurs compagnons
M'étouffaient et ils étouffaient une grande aile du pays,
Ils l'écrasaient et ils la piétinaient.
Ils avaient un chef caché dans une ombre éclairée
Et un autre chef plus grand
Qui se cachait sur un terrain plat
D'où il les commandait tous et d'où il commandait
La Tour de fer dur et la Tour de fer mou.
Là, il réduisait en esclavage beaucoup de ses semblables
Et il se nourrissait de leur vie, de leur sang et de leur chair.
Ce chef et tous ceux qu'il commandait
Nous étranglaient et privaient beaucoup de ses semblables
De leur souffle de vie pour qu'ils devinssent
Pour eux du blé en plus grande abondance.
Mais ce grand chef n'était qu'un petit chef
Parmi de plus grands chefs qui dans le monde
Commandaient de main de fer des océans,
C'est-à-dire des peuples et la Terre entière.
Beaucoup d'hommes d'argile refusaient
De se mêler à ce règne de fer
Qui se levait dans le monde et sur les océans.
Et le fer écrasait l'argile.

43
La justice est du côté de celui qui a le Blé, l'Argent...

Sous l'oppression du règne de fer
Du pays de la Tour de fer
J'appelai à mon secours la mer,
Et je me retrouvai
Au milieu de nombreuses eaux
Qui étaient de grandes foules agitées,
Qui comme moi défendaient leurs vies.
Mais pour que la mer elle-même
Ne m'engloutît pas,
J'étais au milieu d'elle mais sur un radeau
Qui était ce qui me restait de ma confiance en Dieu.
À coups de sceptre de fer, le chef des Tours, les Tours
Un homme, des hommes,
Calmèrent la mer et la privèrent de sa houle,
De son agitation et de toute puissance.
Ceux qui étaient sur les tours de garde,
Les prêtres et les prêtresses d'Utevadaemia,
Mais en vérité d’Antevadaemia, de Fer,
Ceux qui devaient tout voir, tout scruter
Et dire avec vérité tout ce qu'ils voyaient,
Se taisaient, tordaient la vérité et la retenaient captive.
Ils se répandaient en chants de louange
Pour le chef et pour tous ses hommes.
Beaucoup le faisaient par peur d'un bâton de fer,
D'autres pour sauver leurs pleins greniers de blé,
Et d'autres par complicité et pour avoir part au butin.
Les très rares qui criaient garde devaient le faire bien cachés
Dans des trous d'où peu de gens les entendaient.
La balance des hommes était la balance des hommes.
Et il y avait trois balances :
Une pour peser le fer
Et souhaiter une paix à son âme,
Une pour peser le cuivre
Et faire souffrir pour un temps son âme,
Une pour peser l'argile
Et broyer finement son âme et la livrer à la mort.

Partie 2 : Mer
Dans la Mer des foules écrasées par le Fer,
la Mer neutralisée, rendue impuissante...
C'est l'Eté 2003...
La voix s'est mise à me parler et à m'expliquer le sens des événements
le vrai sens de ma vie,
la mission qui m'attend maintenant,
le combat qui doit être le mien,
la Science de Dieu...
"Lève-toi et parle au monde", me dit-elle...

44

La mer ainsi apprivoisée
Ne fut plus d'aucun secours pour ses affligés.
Allongé sur mon radeau,
Seul au milieu d'une grande mer,
Toute force m'ayant abandonné,
J'attendais ma fin toute proche.
Le soleil était ardent, et dardait mon corps de ses rayons.
C'était un été, un Dernier Été
Après un printemps de mer agitée.
J'étais sur l'eau, entouré de beaucoup d'eau,
Et pourtant j'étais comme dans un brûlant désert.
J'étais allongé sur l'eau
Et pourtant c'était comme sur une dune dans le désert,
Une dune de fournaise.
Le soleil me brûlait et pourtant il m'éclairait plus que jamais.
J'étais sur l'eau et pourtant je mourais de soif.
J'absorbais la chaleur et les rayons du soleil et je les buvais
Pour étancher une soif,
Une soif non d'eau mais de réponses à bien de questions.

45

Autour de moi, l'aileron d'un grand requin
Qui venait vers moi en cercles rapprochés.
Les rayons du soleil, c'était le début d'une sagesse.
Mais le requin c'était la fin d'une vie.
Étrange paradoxe que celui de la sagesse qui arrive
En même temps que la Mort.

46

Sous moi, montant des profondeurs de la mer, une masse sombre,
Un autre spectre de la Mort.
Qu'importe de périr par la Mort qui pointe hors de l'eau,
Ou par celle que je devine et qui monte de l'abîme.
Pour un requin qui s'approche lentement de sa pitance,
Ou pour ce spectre effrayant qui monte sous moi
De plus en plus vite comme pour prendre de vitesse
Le poisson aux terrifiantes dents,
Ma chair sera bel et bien un délice.
Je songeai alors mais il était tard à un chant ancien,
Au Psaume cent quarante-six que voici :

47

"Louez Yah !
Loue YHWH, ô mon âme !
Je veux louer YHWH pendant ma vie.
Je veux exécuter des mélodies pour mon Dieu
Tant que je serai.
Ne placez pas votre confiance dans les nobles,
Ni dans le fils de l'homme tiré du sol,
À qui n'appartient pas le salut.
Son esprit sort, il retourne à son sol ;
En ce jour-là périssent ses pensées.
Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob,
Et dont l'espoir est en YHWH son Dieu,
L'auteur du ciel et de la terre, de la mer,
Et de tout ce qui s'y trouve,
Celui qui garde la fidélité pour des temps indéfinis,
Celui qui exécute le jugement pour les spoliés,
Celui qui donne du pain aux affamés.
YHWH ouvre les yeux des aveugles ;
YHWH relève ceux qui sont courbés ;
YHWH aime les justes.
YHWH garde les résidents étrangers ;
Il vient en aide à l'orphelin de père et à la veuve,
Mais la voie des méchants il la rend tortueuse.
YHWH sera roi pour des temps indéfinis,
Ton Dieu, ô Sion, de génération en génération.
Louez Yah !"

48

Mais ma confiance en Dieu
Qui se réduisait à un fragile radeau sur la grande mer
Ne fait pas le poids face aux menaces du moment.
Qui du requin ou du spectre qui monte des profondeurs
Aura le premier raison de ma piètre protection ?
Le radeau s'agite et je suis englouti par les eaux.
Je me retrouve subitement enveloppé de ténèbres
Mais je n'ai senti aucune dent sur moi.
Dans le ventre d'un poisson,
Dans le ventre de la Mort,
Mais où pourtant j'ai de l'air
Et où je peux respirer,
Je pense à Yona et je supplie Dieu,
Mais c'est la voix qui me répond.
Au cœur de la mer apaisée à coups de sceptre de fer,
C'est un rendez-vous que la voix me donne.
Aucun bruit ne peut désormais
Troubler la perception de cette voix et m'empêcher
D'écouter ce qu'elle va me dire.
Mais est-ce la voix de la Vie,
Ou est-ce la voix de la Mort ?

49

Je me dis que si c'est cette voix qui me répond,
Alors c'est que Dieu m'a abandonné.
Je me dis que Dieu ne viendra pas à mon secours
Comme il secourut jadis Yona.
Je suis donc livré à cette voix,
Et je suis laissé à la merci de cet esprit inconnu,
Qui me parle de Dieu et de choses de Dieu,
Mais que je ne veux pas entendre
Car je ne sais pas d'où elle vient,
Et elle ne me dit pas qui elle est.
Elle ne me dit pas qui l'envoie,
Elle ne me dit pas au nom de qui elle vient à moi.
Elle est pour moi comme un ange gardien indésirable,
Qui ne me parle pas de lui-même mais qui me parle
Seulement de Dieu et de choses de Dieu.
Elle me dit de parler de Dieu au monde
Et elle me laisse supposer,
Et elle me laisse deviner
Qu'elle vient de Dieu.
Mais une voix qui me suit partout,
Une voix qui me parle de Dieu et de choses de Dieu,
Une voix qui me dit de parler de Dieu,
Peut-elle venir d'ailleurs que de Dieu ?

50

Je suis livré à la voix qui me dit :
"Lève-toi et parle au monde !"
Et qui me dit de parler à la mer,
De m'adresser à toutes les mers,
Et de donner un témoignage à tous les océans.
Dans le ventre du poisson,
Au fond de l'abîme,
Dans les profondeurs des abysses,
Je suis condamné à écouter cette voix,
Car c'est désormais ma seule compagnie.
Point n'est besoin de boucher mes oreilles
Car la voix ne vient pas à moi par mes oreilles.
Elle ne produit en vrai aucun son, pas même mental.
Elle vient à moi par mon esprit,
Sous forme de pensée pure,
De pensée cristalline,
C'est un esprit qui parle à mon esprit,
Et qui fait un avec mon esprit
Comme s'il était le mien.
C'est une pensée qui s'imprime dans ma pensée,
Et qui fait corps avec ma pensée
Comme si elle était la mienne.
Quand je lui parle ou quand elle me parle
C'est comme si je me parle à moi-même.
Et quand elle me répond ou quand je lui réponds
C'est comme si je me réponds à moi-même.
Et pourtant ce qu'elle me révèle
Ne peut venir d'un homme,
Ne peut venir de moi.
Le ventre du poisson est le lieu
Du commencement d'un dialogue,
D'une étrange conversation à trois.
Il y a moi, il y a Dieu et il y a la voix.
Mais je suis méfiant et quand mon doute
Sur l'identité de la voix aura été dissipé,
Cela apparaîtra que c'était une conversation
Entre Dieu et moi.

51

Sauve-moi du ventre de la Mort, ô YHWH,
Et délivre-moi du ventre du Schéol.
De ma détresse je crie vers toi,
Mais tu restes silencieux,
Mais une voix me répond
Et elle me dit :
" N'aie pas peur, car je suis avec toi."
Mais quand je lui demande :
" Qui es-tu ?"
Elle ne me répond pas.
Et quand je te demande
" Est-ce toi, ô mon Dieu ?"
Tu ne me réponds pas.
Mais la voix me dit :
" Tu devrais au moins savoir
Que c'est moi ton Dieu,
Le seul Dieu de ton salut,
Et il n'y en a pas d'autre.
L'autre, c'est le requin,
Et je t'ai délivré de ses dents.
Tu me fuis
Mais moi je ne t'ai jamais abandonné.
Quand tu te croyais seul, j'étais près de toi.
Tu ne me parlais pas, mais moi je t'écoutais.
Quand tu trébuchais et que tu étais au fond d'un ravin,
Tu croyais que tu te relevais de tes propres forces,
Mais c'est moi qui te relevais.
Quand tu me fuyais, je te laissais faire.
Tu as beaucoup couru,
Mais ta fuite t'a fait voir beaucoup de choses.
Elle t'a fait voir d'autres mondes.

52

Elle t'a fait voir beaucoup de couleurs.
Elle t'a fait voir de belles choses, des laides,
Des ni belles ni laides et des à la fois belles et laides.
Elle t'a fait entendre beaucoup de choses.
Elle t'a fait entendre beaucoup de sons.
Elle t'a fait entendre beaucoup de musiques.
Elle t'a fait entendre beaucoup
De symphonies et de cacophonies.
Elle t'a fait entendre des sons
Qui n'étaient ni harmonies ni cacophonies
Et d'autres qui étaient les deux à la fois.
Elle t'a fait toucher beaucoup de choses.
Elle t'a fait toucher des dures,
Des molles, des rugueuses, des soyeuses,
Des arrondies et des piquantes,
Des piquantes mais bénéfiques,
Des soyeuses mais dangereuses.
Elle t'a fait goûter le doux, le miel, le sucré, l'amer, le fiel,
L'aigre, le salé, l'aigre-doux, le sucré-salé,
L'amer sucré, l'amer mais bénéfique
Et le doux mais empoisonné.
Elle t'a fait sentir beaucoup de choses.
Elle t'a fait sentir le bon et le mauvais,
Le parfum et le nauséabond,
Le frais et le pourri, le vivant et le décomposé,
La lavande, le muguet, la marguerite, l'éther et le sulfure,
Le décomposé mais bénéfique et le parfum de la mort.
Tout cela t'a préparé pour ce jour.
Tu errais çà et là mais je guidais tes pas
Pour qu'au bout du compte ils te ramènent à moi,
Pour connaître le but ta vie.

53

Tu es au cœur des eaux mais tu respires,
Et tu es enveloppé de ténèbres.
Mais où es-tu exactement ?
Dans le ventre d'un poisson pour la Mort,
Ou es-tu retourné dans le ventre
De celle qui t'a enfanté
Pour une deuxième naissance ?
Es-tu enveloppé par le liquide qui tue,
Où par le liquide qui donne la vie ?
À toi d’user de ton esprit pour le savoir.
À toi de choisir
Entre la mort et la vie.
À toi de décider. "

54

"Quelle est la science du mensonge,
Et quelle est la science de la vérité ?
Quel est le choix de la mort,
Et quel est le choix de la vie ?
Quelle est la voix du Diable,
Et quelle est la voix de Dieu ?
Tu me demandes de te le dire,
Mais je n’ai pas besoin de te dire
Ce que tu sais déjà,
Ce que je t’ai déjà dit,
Ce que je t’ai déjà appris
Depuis ta plus tendre enfance.
Oui je t’ai appris à séparer
Antevadaemia de Utevadaemia,
À séparer
Mensonge de Vérité,
À mettre Paradoxe à ta gauche,
Et Mathématique à ta droite.
Et maintenant
À toi de choisir entre les deux.
À toi de décider."

55
La devise d'Utevadaemia, le serment de dire au monde
"La vérité, toute la vérité, et rien que la vérité..."
Si un Moi manque de dire la vérité,
un autre Moi dira la vérité...
Si je refuse la mission que me donnait la voix,
un autre Moi l'acceptera, et j'aurai manqué le but de ma vie...

"Si tu choisis d'être Antevadaemia,
Alors tu seras détruit avec un sceptre de fer
Par Utevadaemia,
Un autre toi, un nouveau toi.
Mais si tu choisis d'être Utevadaemia,
Alors tu détruiras Antevadaemia,
Un autre toi, un ancien toi,
Avec un sceptre de fer.
Dans un cas comme dans l'autre,
Tu te détruis toi-même,
Ou tu te sauves toi-même.
Et maintenant Utevadaemia ou Antevadaemia ?
À toi de choisir entre les deux,
À toi de décider."
Utevadaemia.


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