Théorème
de l'Existence contre Axiome de NON-existence
Approche
analytique des choses
Le
rôle de la Négation dans le paradoxe existentiel
Documents
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:
Le
Paradoxe Universel
Le
Problème de la Négation
Logique
Négative, Logique Ancienne
Théorème
de l'Existence, Loi de l'Univers
La
fin de la science aristotélienne
Pourquoi
c'est un Paradoxe ?
Le
quantificateur existentiel, "IL EXISTE",
une appellation magnifique, tout comme d'ailleurs son frère jumeau
le quantificateur universel.
Puissants
outils de logique, dont les
vrais secrets ont été mal cernés jusqu'ici.
L'idée
très courante et banale qui est un exemple de Paradoxe
Universel est celle-ci : Certaines choses n'existent
pas.
Si
je parle par exemple des humains qui ont taille de plus
de 100 mètres, et même seulement de
10 mètres, et même seulement de 5 mètres, ou si je
parle du Dragon à sept termes et dix cornes, tout le
monde
(ou presque) ici-bas sera enclin à dire que ces choses
n'existent pas. Ce qui est à la base de cette
conception ou de cette intuition est qu'on ne croise
pas ces choses dans la rue sur cette terre, sur la
plage ou dans les magasins.
Mais
c'est là aussi l'erreur, car la même intuition nous murmure
ou devrait nous murmurer (telle la voix de notre conscience)
que ce que nous pouvons dire de vraiment sûr est
que ces choses n'existent par sur Terre, en tout cas pas aux échelles où
nous voyons la Réalité, les échelles courantes. Notre intuition
ou notre conscience (si nous l'écoutons), nous dit que nous
devrions en toute honnêteté juste préciser : "Ces choses n'existent
pas sur Terre", et, ceux sont encore
plus scrupuleux ou ont une très forte intuition, iront jusqu'à
dire : "Ces choses n'existent pas sur Terre, aux échelles où
nous percevons la Réalité, et dans la mesure où nos sens ou
nos facultés de perception nous permettent vraiment d'appréhender
la Réalité". Ils n'excluent donc pas dans l'ABSOLU que ces
choses puissent exister mais que c'est nous qui sommes handicapés
pour les percevoir. Car après tout, n'existe-t-il pas des sons
ou des images que les animaux entendent ou voient et pas les
humains (ou vice-versa), des choses que telle catégorie d'êtres
perçoivent et pas d'autres
?
Bref,
dire que des choses n'existent pas sur Terre,
oui, on l'accorde bien volontiers, sans pinailler sur les échelles
de la Réalité, et sur nos instruments de perception de la Réalité.
Mais aller jusqu'à dire que ces n'existent pas dans l'ABSOLU,
c'est quand trop s'avancer !
C'est
là où justement entre en ligne de compte l'Univers
TOTAL, qui est par définition
l'Ensemble de toutes les choses.
1) «Il
est impossible qu’un même attribut appartienne
et n’appartienne pas en même temps et sous le
même rapport à une même chose» (Aristote,
Métaphysique, 1005 b 19-20).
C'est
le fameux principe
de non-contradiction, tel qu'Aristote l'a formulé.
2)
"Certaines choses sont impossibles."
Cette
idée n'a historiquement aucun nom particulier, sans doute parce
qu'il est considéré comme trop évident, comme une vérité très
basique ! S'il faut lui donner un nom, il mérite d'être simplement
appelé l'axiome (ou principe) d'impossibilité. Le principe
de non-contradiction ci-dessus tel qu'Aristote l'a formulé
n'est qu'une application de ce principe de base. Si celui-ci
n'était pas implicitement admis, Aristote n'aurait pas
pu poser une phrase qui commence par : "Il est impossible que...".
Il faut donc bel et bien fonctionner à la base avec l'idée
que "Certaines
choses sont impossibles"
pour qu'Aristote puisse formuler une phrase qui donne
tout simplement un exemple ou un cas d'impossibilité.
3) "Certaines
choses n'existent pas."
Cette
idée elle aussi n'a historiquement reçu aucun nom particulier,
pour les mêmes raisons que ce que nous avons appelé l'axiome
(ou principe) d'impossibilité. Cette
phrase paraît l'évidence même, le bon sens même. On l'appellera
donc l'axiome
(ou principe) de non-existence.
Les
expressions courantes comme "IL Y A" ou "CERTAINS"
sont ce qu'on appelle en logique une quantification existentielle,
car ils veulent dire : "IL EXISTE".
Comme par exemple dans
cette phrase :
"IL
Y A des humains qui ne croient pas en la politique de Sarkozy"...
ou comme dans celle-ci :
"CERTAINS humains ne
croient pas en la politique de Sarkozy"...
Ces
phrases s'écrivent techniquement ainsi, avec le quantificateur
existentiel :
"IL EXISTE des humains qui ne
croient pas en la politique de Sarkozy",
ou encore : "IL EXISTE au moins un humain qui ne
croit pas en la politique de Sarkozy".
Ces phrases signifient simplement que de tels humains EXISTENT,
et j'en connais au moins un...
Toutes
les fois que l'on emploie une quantification existentielle,
cela signifie que les choses dont on parle avec cette quantification EXISTENT
!
C'est le sens même de ce quantificateur, c'est son fonctionnement, c'est
sa logique.
Et maintenant, tout le monde conçoit naturellement
que certaines choses existent et que d'autres choses n'existent
pas.
Donc l'idée que "CERTAINES choses n'existent pas"
semble véridique, normale, c'est l'évidence même...
Cette idée est ce que j'appelle l'Axiome de NON-existence ou Principe
de Négation.
Mais
ce Principe cache un très subtil paradoxe, que je
nomme le Paradoxe existentiel,
car l'énoncé de ce principe est tout simplement
une quantification existentielle, celle-ci :
"IL EXISTE des choses qui n'existent pas",
ou encore : "IL EXISTE au moins une chose qui n'existe pas".
Donc les choses dont on parle et qui sont censées ne pas exister, EXISTENT
!
Elles EXISTENT du simple fait de la quantification existentielle qui portent
sur elles...
Le Paradoxe
existentiel est très étroitement
lié au Problème
de la Négation,
car tout le problème est dans la partie
de la phrase "n'existe
pas" ou dans l'idée de "NON-existence".
La notion de Négation et
celle d'Existence font
mauvais ménage,
tout comme la Négation et
l'Univers sont Ténèbres
et Lumière.
Comme le Jour chasse la Nuit et vice-versa, ainsi sont ces deux choses.
L'Axiome
de NON-existence est
une vérité,
même s'il est synonyme de de
Paradoxe existentiel,
exactement comme les
Ténèbres (ou
la Nuit) sont une réalité.
Même un paradoxe est une vérité, il
traduit certaines réalités de l'Univers.
Là n'est
donc pas vraiment le fond du problème...
Mais le Problème,
c'est de dire que le CONTRAIRE
de l'Axiome n'est pas vrai aussi !
Ce Problème est
exactement comme la Nuit qui refuserait au Jour d'être
aussi une réalité.
Le contraire de l'Axiome
de NON-existence est ce que j'appelle le Théorème
de l'Existence.
Ce Théorème devrait être au moins aussi évident
pour tous que l'Axiome,
exactement comme le Jour doit être au moins aussi évident que
la Nuit...
En
effet, l'Univers
TOTAL est tout simplement l'Ensemble
de toutes les choses;
et qui dit Ensemble
de toutes les choses,
dit que TOUTES
choses y existent évidemment !
mais aussi les contraires de TOUTES choses.
Autrement dit, l'Univers est
par définition le Grand TOUT,
et dand ce Grand TOUT,
IL EXISTE évidemment TOUT et
le contraire de TOUT !
Sinon, on ne parle pas de l'Univers,
au sens le plus TOTAL du
terme !
Si donc on veut vraiment faire la Science
de l'Existence ou la Science
de l'Univers,
c'est avec la notion de Contraire seulement
qu'il faut fonctionner,
il faut simplement raisonner en termes de choses et de contraire
des choses (ou anti-choses),
sinon on tombe dans le Paradoxe existentiel, qui est aussi le Paradoxe
universel.
A moins de choisir délibérément d'incarner
ce Paradoxe,
et là c'est une
toute autre affaire...