Le problème de l'Egalité
ou Le problème de l'Ontologie
Si
les rélations de la forme X = Y sont
appelée "Egalité",
alors il faut réserver par exemple le terme "Identité" pour
désigner les cas particuliers de la forme "X = X".
Mais si on appelle "Egalité" le cas particulier "X
= X",
alors il faut appaler par exemple "Equivalence"le
cas général de la forme "X = Y".
Mais quelle que soit la terminologie adoptée,
c'est ce cas général qui soit être la relation scientifique
notée par le signe "=" et qui sert à exprimer les équations.
Les égalités de la forme 0 = 0, 1 = 1, 2 = 2, X = X,
etc., sont celles du Cycle 0;
la science actuelle fonctionne seulement avec ce type d'égalité,
mais elle n'est seulement qu'un cas très particulier dans
l'infinité de types d'égalité qui existent dans l'Univers
TOTAL.
Les égalités de type : 0 = 1 ou 1 = 0, 1 = 2 ou 2 =
1, 72 = 73 ou 73 = 72, X = X + 1 ou X + 1 = X, etc.,
sont celles du Cycle 1, et avec ce type d'égalité de la
forme générale X = Y commence
la "Terra
Incognita" ("Terre Inconnue") ou "Universum Incognita"
("Univers Inconnu") pour la science actuelle,
toute l'immensité actuellement inconnue de l'Univers
TOTAL, que le Fils
de l'homme révèle aujourd'hui...
Le paradigme du Cycle, c'est le paradigme de l'Equivalence.
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L'Equivalence,
la notion d'Egalité de la Science
Nouvelle
--> Que faut-il entendre par "MEME chose" ?
--> Le
problème de l'Egalité, c'est le problème de la Négation
--> L'Equivalence
est la bonne conceptionn de l'Egalité
Langage
universel des ensembles et Equivalence universelle
--> L'Equivalence
et la physique
--> Ensembles
et classes d'Equivalence
Documents
associés :
Problème
de l'Infini
Loi
de l'Alpha et de l'Oméga
Algèbre
universelle des ensembles
Théorie
de l'Universalité
L'Equivalence,
la notion d'Egalité de la Science Nouvelle
Que
faut-il entendre par "MEME chose" ?
Le
problème de l'Egalité, c'est
le problème
des énoncés
suivants : "A est B","A
est un B" (problème de l'appartenance), "A
et B sont la MEME chose"(problème
de l'identité ou problème
du mot MEME), etc. C'est le problème du
verbe ETRE (problème ontologique).
Par exemple, ce principe formulé par Aristote pose
un problème
d'ontologie : « Il est impossible qu’un même attribut appartienne
et
n’appartienne pasen même temps et sous le même rapport à une
même chose» (Aristote, Métaphysique, 1005 b 19-20).
Tout d'abord problème est caché dans le mot "attribut" ("posséder
un attribut ou ne pas le posséder", c'est "être
ou ne pas être"). Et ensuite le problème est caché dans
le mot "MEME" qui
joue un rôle crucial
dans cet énoncé : "même attribut", "même temps", "même rapport", "même chose".
A
ce propos, est-ce que "4 + 6" et "2
x 5" sont la "même chose" ?
On répondra évidemment que oui, parce que les deux sont deux manières différentes de
dire 10. C'est ce 10 qui leur est commune
qui fait dire que c'est la même chose, et on écrit
l'égalité : 4 + 6 = 2 x 5.
Mais
il n'empêche qu'il s'agit bel et bien de deux manières différentes,
de deux opérations différentes, d'une part
une addition et d'autre part une multiplication.
Par "c'est la même chose"
on veut dire que ces deux opérations différentes donnent
le même résultat. C'est comme le fait de
dire que Théophile et Angélique ont
le même âge, à savoir 10 ans par
exemple. Mais Théophile et Angélique ne
sont pas la même chose à proprement parler, car
l'un est garçon par exemple et l'autre est une fille, exactement comme
4 + 6 est une addition et 2 x 5 est une
multiplication. Les deux donnent comme résultat 10,
qui est ici un attribut commun, une propriété
commune à ces deux opérations différentes.
Si on écrit l'égalité 4
+ 6 = 2 x 5 à cause de l'attribut qu'elles
ont en commun, à savoir le
résultat, alors on doit aussi écrire Théophile
= Angélique à cause de l'attribut qu'ils
ont eux aussi en commun, à savoir l'âge !
C'est
la même question qui se pose au sujet de deux feuilles identiques A et B sorties
d'une même rame. Elles sont deux objets physiques différents,
mais elles ont un certain nombre d'attributs communs
: même forme rectangulaire, mêmes dimensions (par
exemple le format A4), même densité (donc même
masse), etc. C'est pourquoi très naturellement on dira
que A et B sont la "même chose".
Et pourtant A et B ne sont
pas la même chose. Et pourtant aussi
c'est la "même chose"... C'est
toute la subtilité du problème de l'égalité,
du problème des attributs, du problème
de l'ontologie, le problème de l'ETRE
ou du verbe ETRE.
Le
problème de l'Egalité, c'est le problème de la Négation
Le
problème de l'égalité (ou de l'ontologie) est étroitement
lié au problème
de la Négation. Car les phrases par exemple
: "Dieu n'est pas une chose qui existe",
"Jésus n'est pas le Fils de Dieu",
"Jésus n'est pas Dieu", "Hubertelie
n'est pas Jésus", etc., sont des
problèmes
de négation,
mais aussi des problèmes d'ontologie (des
problèmes de l'ETRE) justement pour cette raison-là !
C'est la négation qui introduit le
problème,
car là où on ne nie pas, on ne dit pas non plus "A n'est
pas B" ou "A n'est
pas un B".
La
science qui ne fonctionne plus avec la négation,
c'est la science aussi où le problème de l'égalité (ou
de l'ontologie)
est résolu, car son égalité (ou
son ontologie) est celle de l'équivalence,
un point c'est tout. Et une science qui repose sur l'Univers
TOTAL (l'Ensemble
de toutes les choses) ne fonctionne plus avec la
négation mais
avec l'alternation.
Son ontologie est celle de l'Univers
TOTAL, à savoir l'équivalence donc. Deux
chose A et B,
si différentes soient-elles, sont
toujours égales d'un
certain point de vue, car elles ont toujours un certain attribut
commun (à défaut l'attribut commun
d'être une chose), elles appartiennent
toutes les deux à l'Univers
TOTAL,
qui est leur trait d'union. Elles appartiennent au même Univers
TOTAL, elles ont le même Univers
TOTAL, qui est le même attribut suprême qu'elles
possèdent. Du point de vue cet Univers,
elles sont donc égales.
L'Equivalence
est la bonne conception de l'Egalité
Voici
ci-dessus quatre choses (quatre cubes) que
l'on peut appeler A, B, C, D.
Ces choses sont différentes d'abord
tout simplement parce qu'elles sont PHYSIQUEMENT différentes,
c'est-à-dire qu'elles sont quatre objets physiques bien distincts.
Et ensuite elles sont différentes parce qu'elles ne sont pas
physiquement orientées de la même façon, elles
ne nous présentent pas la même face, mais quatre faces de couleurs
différentes. Vus sous cet angle, ces quatre cubes sont quatre
carrés différents, de couleur différents. Ces quatre cubes
peuvent représenter par exemple quatre électrons dans quatre
états quantiques différents, qui n'ont donc pas les mêmes nombres
quantiques, donc qui ne vont pas réagir physiquement de la
même manière, quand ils sont soumis à une certaine même
action. Et pourtant ces choses sont la seule et même chose,
qui tourne.
Les
quatres choses ne sont donc pas égales au
sens strict de l'identité, elles ne
sont pas la "même chose" de ce
point de vue. Mais elles sont égales au
sens de l'équivalence (ce
qui est de loin le plus important), elles sont la "même
chose" de ce point
de vue.
L'égalité stricte,
celle avec laquelle la science fonctionne actuelle, consiste à dire
seulement A
= A. Cette égalité se réduit
donc à l'identité. Une science
qui ne fonctionne qu'avec cette égalité
est normalement stérile, c'est ce que j'appelle la science
du cycle 0 (voir la Loi
de l'Alpha et de l'Oméga). La notion de cycle est
très étroitement associée à la relation d'équivalence.
D'une manière très générale, un cycle s'écrit
: A
= B, où A et B sont
deux nombres quelconques (dans la Théorie
universelle des ensembles, toute chose est
un ensemble et tout ensemble est
un nombre). A = B est très
précisément l'expression du cycle (B
- A), qui s'écrit aussi : 0 = B - A. En
particulier donc, si A et B sont
le même nombre (au sens de l'identité,
c'est-à-dire A
= A), alors il s'agit du cycle (A - A),
donc du cycle
0, qui est donc l'égalité de la forme : 0
= 0. Par contre l'égalité 3
= 7 par exemple définit le cycle (7
- 3) ou cycle 4, dont l'expression
canonique est : 0 = 4.
La
science qui fonctionne donc avec la seule égalité A
= A est
aussi pauvre que de faire la science avec comme seul nombre
0 ! Si
la science actuelle n'est pas complètement
stérile (ce qu'elle aurait dû être),
c'est heureusement parce qu'elle ne fonctionne pas vraiement
avec cette égalité, mais implicitement et
clandestinement avec une certaine dose d'équivalence,
donc de cycle autre que 0, qu'elle
n'avoue pas comme tel. C'est ce qui fait qu'elle peut écrire
des choses comme 4
+ 6 = 2 x 5,
ce qu'elle n'a normalement pas le doit d'écrire,
si elle s'en tenait vraiment à cette égalité de
la forme A
= A.
En
effet, avec cette égalité,
on n'a le droit que de dire : 4 + 6 = 4 + 6, 2
x 5 = 2 x 5, 10 = 10, etc.,
bref A = A. On doit donc rigoureusement
avoir la MEME chose de part et d'autre
du
signe "=", pour que ce soit
cette égalité stricte de
type A = A (ou cycle 0)
et non pas l'équivalence.
Ainsi, Einstein par exemple n'avait pas le doit d'écrire E
= mc², car on n'a pas rigoureusement la
MEME chose de part et d'autre du signe de l'égalité.
Einstein aurait dû seulement dire : E =
E, mc² =
mc²,
c'est tout ! Aucune opération n'est possible avec
cette égalité,
ni en mathématique, ni en physique, ni partout
ailleurs. Avec cette égalité donc, il n'y
a tout simplement plus de science, la science avec cette
égalité tautologique est plus que stérile,
elle est carrément morte !
C'est
donc parce que l'on fonctionne avec une certaine dose d'équivalence ou
de cycle non nul (sans le dire) que la science a été possible,
et que l'on a pu commencer à
dire des choses du genre : 1 + 1 = 2. Le signe
"=" qui apparaît dans cette écriture
est en fait une équivalence. Une équivalence entre
deux choses différentes. La première est une
opération, celle
qui consiste à ajouter 1 à 1. Et la seconde est
tout simplement le nombre 2. Cette égalité signifie
que ces deux choses, bien que différentes,
sont la même chose.
La
puissance de l'équivalence est bridée
quand la science ne repose pas sur l'Univers
TOTAL. Mais c'est avec l'Univers
TOTAL que l'équivalence acquiert
sa puissance maximale, elle est alors l'équivalence
universelle, que j'appelle l'Universalité,
un concept infiniment plus fort que la Relativité.
L'Universalité dit que deux choses quelconques X et Y,
si défférentes soient-elles, sont équivalentes : X
= Y (voir la Théorie
de l'Universalité).
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Langage
universel des ensembles et Equivalence universelle
L'Equivalence
et la physique
La
notion de relation (ou de lien)
est fondamentale en science, tant et si bien qu'on peut définir
l'activité scientifique comme étant l'activité qui
consiste à exprimer les relations entre
les choses, à établir les liens entre
elles. Par exemple, l'écriture E = mc² (la
très célèbre formule de la relativité d'Einstein) établit
une relation entre l'energie (ici E),
la masse (ici m), et la
vitesse de la lumière (ici c). Elle est fondamentalement
une égalité entre deux énergies, E et mc².
La
même vérité scientifique peut être
exprimée en termes d'équivalence entre
l'énergie E et la masse m.
Cela signifie qu'on parle alors d'une égalité entre E et m,
au carré de la vitesse de la lumière près,
c'est-à-dire à la constante c² près.
Autrement dit, cette égalité entre E et m est nuancée ou modérée par c².
On dira aussi que "E et m sont égaux modulo c² ".
La
même vérité scientifique peut être
exprimée en terme d'appartenance à une
certaine classe de choses c'est-à-dire
simplement à un certain ensemble de choses,
ici la classe de l'énergie ou
la classe de la masse. Deux éléments A et B de
cette classe sont soit égaux (c'est
le cas s'ils sont deux énergies ou deux
masses), soit l'un des deux est obtenu en multipliant
ou en divisant l'autre par c² ou par
une quantité qui est le carré d'une vitesse.
Cet
exemple bien connu montre qu'une même vérité scientifique, E
= mc², peut s'exprimer aussi bien comme une égalité,
comme une équivalence, ou comme une appartenance à une
certaine classe de choses ou ensemble.
Toutes les relations se ramènent fondamentalement à trois
relations : l'égalité, l'équivalence et
l'appartenance, qui sont en fait comme les
trois mots chose, existence et ensemble;
c'est-à-dire simplement trois façons différentes
de parler d'une seule et même chose, à savoir
le verbe ETRE.
Ensembles
et classes d'Equivalence
Le
verbe ETRE est fondamental dans la Science
Nouvelle, tout simplement parce que c'est le verbe de l'égalité ou
de l'identité, relation très
fondamentale en science. Comme par exemple dans la célèbre
formule de la Relativité d'Einstein : E
= mc². On ne voit pas comment on pourrait faire
la science si on ne peut pas dire des choses du genre : A
= B.
Une
science qui conçoit bien la notion d'ETRE (donc une
science dont l'ontologie est bonne) ne sépare pas les
mots ou les notions qui sont des formes différentes
de la seule relation d'égalité ou
d'identité, c'est-à-dire simplement
des manières différentes d'employer le seul et
même verbe ETRE, ou la seule et même
notion d'ETRE en tant que nom, comme par exemple quand on dit "être humain".
Une très importante autre manière de parler de
la seule et même égalité ou identité,
est la relation d'équivalence, très
importante en mathématiques, mais aussi en physique
(bien que les physiciens ne donnent pas à ce mot tout à fait
le même sens qu'en mathématique), comme par exemple
quand on parle d'équivalence masse-énergie,
qui exprimée par fameuse égalité : E
= mc². Il s'agit ici de l'égalité entre
deux énergies (E d'une part et mc² d'autre
part), mais qui est aussi quelque part une égalité entre
l'énergie (E donc)
et la masse (ici m), à une
constante près, qui est ici la vitesse de la lumière c (et
plus exactement ici son carré). C'est cette égalité indirecte
(ou au sens très large) que les physiciens appellent
une équivalence.
Mais
au sens le plus général (donc applicable en mathématique,
en physique ou dans tout autre autre domaine), on parle d'équivalence entre
deux choses A et B, quand
ces deux choses sont égales d'un
certain point de vue donné P.
On dit alors dans le jargon que "A et B sont égaux
modulo P". En règle très
générale, P traduit une certaine propriété commune à A et B,
une appartenance commune à un certain ensemble C décrit
par la propriété P, c'est-à-dire
dont les éléments sont les choses qui
vérifient cette propriété P.
Cet ensemble C est alors appelé la "classe
d'équivalence" commune à A et B.
Cela veut dire simplement que vues dans cet ensemble C (donc
au regard de la propriété P commune
aux éléments de cet ensemble C), A et B sont
une même chose, ils sont identiques,
l'un peut parfaitement remplacer l'autre et vice-versa, si
on ne s'intéresse qu'à la propriété commune P que
ces choses ont. Sinon, si donc on s'intéresse à une
autre propriété Q qu'une des
choses posséderait et pas l'autre, alors elles se différencient
par cette propriété Q, elles
ne sont plus équivalentes (ou égales)
du point de vue de cette autre propriété.
Par
exemple, si je demande un fruit sans autre
précision, on peut me donner indifféremment une pomme,
une banane, un abricot ou
un kiwi. Au regard de la propriété P exigée,
celle de fruit, ces choses sont équivalentes (elles
sont donc "égales modulo fruit" comme on dirait
dans le jargon); elles appartiennent à la classe des fruits,
qui est leur classe d'équivalence,
leur ensemble commun tout simplement. Mais
si je demande une pomme, on ne peut plus me
donner une banane par exemple, car les deux
choses n'appartiennent plus à la même classe (ou ensemble),
ici la classe des pommes,
qui est dans cet exemple une sous-classe de
la classe des fruits. Mais
on peut indiféremment me donner une pomme
golden, une pomme red-chief, une pomme
canada, une pomme fuji, une pomme
royal gala, etc. Au regard de la nouvelle propriété Q exigée,
celle de pomme, ces choses sont équivalentes (ou égales),
mais au regard de cette propriété, une pomme
golden par exemple n'est plus équivalente à une banane.
Ce
que je viens d'expliquer est tout simplement la conception
la plus naturelle et universelle de
la notion d'ensemble, celle de la Théorie
universelle des ensembles. Un ensemble est
simplement la donnée d'une propriété donnée,
qui caractérise ses éléments. Et en règle
très générale, cette propriété est
désignée tout simplement un mot ou
un nom (comme par exemple fruit ou pomme)
qui est alors le nom commun des éléments
de l'ensemble. C'est ainsi que cette très
importante notion est utilisée dans le langage courant
et dans le raisonnement naturel.
Le nom
commun (ou mot commun) le plus
important dans la Science
Nouvelle est le mot chose (voir Chose,
Existence, Ensemble). C'est la propriété la
plus commune, celle que possède, eh ben, toutes les choses !
Elle définit une classe d'équivalence ou
un ensemble, qui est le plus vaste qui soit, ensemble dans
lequel se déroule toute la Science
Nouvelle. Cet ensemble est tout simplement l'Univers
TOTAL,
par définition l'Ensemble
de toutes les choses. Au regard de la propriété commune
de chose, deux choses A et B sont équivalentes,
et on écrit : A = B modulo chose ou
modulo Univers.
Cette équivalence (ou égalité)
fondamentale entre les choses, est tout simplement la relation
appelé dans le langage courant le verbe ETRE.
Au regard du mot chose ou de la classe
d'équivalence ou ensemble Univers,
pour deux choses absoluments quelconques A et B,
on a A = B, c'est-à-dire la phrase "A
EST B" est vraie.
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