Le Théorème de l'Existence en toute simplicité...
"Ce
qui n'existe pas dans un contexte existe toujours dans un
autre"

"Toute
chose existe";
une illustration simple de ce que dit le Théorème de
l'Existence,
mais des bases de la Logique Alternative,
étroitement liée à ce théorème.
Il n'y a que dans un certain sous-univers ou dans un certain contexte,
ou selon
un certain point de vue,
qu'une chose E n'existe pas.
Mais la chose E existe toujours dans l'absolu,
c'est-à-dire dans l'Univers TOTAL.
Le Théorème
de l'Existence traduit tout simplement la nature
et le fonctionnement de l'Univers, sa logique
profonde. L'Univers dont je parle est l'Univers
TOTAL, défini comme l'Ensemble
de toutes les choses (voir Chose,
Existence, Ensemble). Le Théorème de l'Existence dit une
chose aussi simple, banale et vraie que ce que montre l'illustration
ci-dessus, une chose que nous enseigne les expériences banales
de la vie courante.
Par
exemple, considérons
un appartement (qui jouera le rôle de l'Univers)
constitué de
deux pièces
principales que nous appellerons Pièce 1 et Pièce
2. Si on sait que l'occupant (qu'on appellera E comme
dans l'illustration ci-dessus) est dans son appartement,
alors s'il n'est pas dans la Pièce 1, c'est qu'il
est dans la Pièce 2, et vice-versa. Si l'ensemble
{Pièce 1, Pièce 2} est la liste complète (ou TOTALE)
des pièces où l'occupant E peut
se trouver dans son appartement, si donc il n'a que ces deux
possibilités ou alternatives,
alors ceci est la simple vérité: il se trouve (ou existe)
tantôt dans une pièce, tantôt dans l'autre, sa vie dans cet
appartement
est
une alternance entre
les deux pièces.
La
chose très subtile
et philosophique (qui peut-êtredifficile à accepter...)
que veut dire exactement le Théorème de l'Existence est le
problème suivant : supposons que vous entriez (sans effraction
mais en toute légalité...) dans l'appartement d'un super-héros
nommé E, et on vous a dit
: "E est chez lui", information qu'il faut appeler le "Théorème
de l'Existence dans l'appartement". Pour vérifier ce dire (ou ce théorème), vous êtes
entré dans la première pièce de l'appartement (celle où conduit l'entrée) et
vous
constatez
que E n'y
est
pas.
Vous
ne
connaissez pas
le nombre total de pièces de l'appartement. Et tout semble indiquer que cette
pièce est l'unique de l'appartement; autrement dit, E vit
dans un appartement
qui semble réduit à une seule pièce. En effet, vous
n'avez aucun indice évident
(comme par exemple une porte autre que celle
par laquelle vous êtes entré) qui indique qu'il y a au
moins une autre pièce que celle où vous êtes. Car après tout,
cela peut être comme dans la maison de Zorro, de Superman
ou autre
: il faut appuyer sur un objet secret, et alors
ce que vous prenez pour une simple bibliothèque pivote
et révèle qu'il
y avait une pièce secrète juste derrière, où sont cachés
les vêtements avec lequels Zorro ou Superman se déguise
pour devenir
un autre.
Mais
évidemment vous ne savez pas cela. Voilà donc
le résumé de la situation : vous n'avez que
le "Théorème
de l'Existence dans l'appartement" (à savoir que "E
est chez lui"), et ce qui vous paraît évident, c'est que la pièce
où êtes est la seule, et E que vous cherchez
ne s'y trouve pas ! Alors allez-vous mettre en doute l'information selon
laquelle "E est chez lui" (le théorème donc) ?
La
situation est donc simplement comme la nôtre : nous vivons
dans quelque chose que nous appelons l'Univers,
dont la dimension est de 15 milliards d'années-lumières, et donc l'âge
est de 15 milliards d'années. On se demande si toute la Réalité (tout
ce qui existe) se réduit à cet Univers que
nous connaissons, ou bien s'il existe d'autres Univers,
des Univers parallèles, divergents, etc. C'est à tout
cela que répond une bonne fois pour toutes le Théorème de l'Existence,
en disant "Toute
chose E existe". Il dit donc que si E n'est
pas dans une partie de l'Univers,
alors E est forcément quelque part dans l'Univers.
Autrement dit, si nous concevons une certaine chose E mais
que E ne
fait pas partie de notre réalité observable ou mesurable, cela signifie
tout simplement que notre réalité n'est
pas TOUTE la Réalité,
que nous ne vivons que dans un univers, qui n'est
pas l'Univers TOTAL !
C'est toute la subtilité de la question.
La
question serait très banale si comme dans l'exemple de l'appartement
de deux pièces (Pièce 1 et Pièce 2) on
a une vue sur toutes les pièces, et que l'on voit effectivement
que si E n'est
pas dans une pièce, il est obligatoirement dans
une autre. Il peut donc ne pas exister dans
une partie de
l'appartement, mais il existe toujours dans
l'appartement dans son ensemble. Mais c'est
quand on n'a une vue que sur une partie de
l'appartement que l'affaire devient très
subtile. Et comment résoudre alors ce problème de manière
à ce qu'il n'y ait plus le moindre doute sur ce qui existe
et ce qui n'existerait pas ? Très simple et très "bête" :
définir l'Univers comme
il DOIT l'être : L'Ensemble
de toutes les choses, le TOUT !
S'il manque la moindre petite chose à l'Univers,
alors il n'est pas vraiment le TOUT, donc
l'Univers TOTAL,
le seul digne vraiment de ce nom. Qui dit Ensemble
de toutes les choses dit d'office que "Toute
chose existe" dans un tel ensemble".
Le
Théorème de l'Existence est donc une simple question de définition de
l'Univers. Il sufft de bien le
définir pour que le Théorème en résulte immédiatement ainsi
que toutes ses conséquences. Il ne reste donc plus qu'à
découvrir les propriétés de cet Univers.
"Une
chose et son contraire existent toujours, mais chacune dans
un contexte différent"

Une compréhension plus profonde du modèle "Pièce 1 et Pièce 2".
Si une chose E n'existe pas dans
un contexte,
alors c'est son contraire qui y existe, et
vice-versa.
Si
donc
l'on
conçoit
l'Univers comme étant
le TOUT,
vraiment
le TOUT,
alors
il en
découle
automatiquement
dans
ce TOUT, il
existe
tout et
le contraire de tout.
Encore
faut-il
très
soigneusement
distinguer
la notion
de contraire de
celle
de négation (voir
plus
bas le
sous-titre Négation
et Alternation,
la Nuit
et le
Jour,
et aussi
le document
consacré Le
problème
de la
Négation).
Le Théorème
de l'Existence est
très étroitement
associée à la
notion de contraire et
plus généralement
d'alternative.
Dans une situation où l'on
oppose deux choses A et B,
ou une situation où l'on
n'a le choix qu'entre ces
deux alternatives, A est
alors appelée le contraire de B et
vice-versa. On peut ainsi
opposer Chat et Chien, Chat et Souris.
On Humain et Animal, Humain et Machine, Humain et Dieu, Homme et Femme, Homme et Garçon, Femme et Fille, Zéro et Un, Zéro et Infini, Rien et Tout, Rien et Quelque
Chose, Nuit et Jour,
Noir et Blanc, Recto et Verso, Pile et Face, Univers (Unus)
et Anti-Univers (Versus), etc.
Bref,
c'est nous qui décidons
des deux choses qui sont
opposées et donc
qui seront appelées contraires l'une
de l'autre. C'est la
notion générale
de contraire,
car on peut opposer une
chose donnée à toute
autre alternative,
elle s'inscrit dans le cadre
général de l'alternation.
Cette notion de contraire n'est pas
à confondre avec la notion de négation,
surtout quand il s'agit de négation d'existence.
Le contraire d'une chose est
toujours une autre chose,
le contraire d'une réalité est
toujours une autre réalité,
et le contraire d'une existence est
toujours une autre existence. La
notion de contraire est
une notion positive,
tandis que celle de négation est
justement négative. Le contraire d'une chose
A (que je note anti-A)
désigne toujours une chose précise B de
l'Univers (et le cas échéant à l'Univers lui-même),
et c'est ce qui rend cette notion positive.
Par exemple, le contraire de Jour c'est anti-Jour ou Nuit.
Mais, en règle très générale,
la négation d'une chose
A (que l'on note habituellement non-A)
ne désigne aucune chose précise B,
sauf justement dans les cas particuliers
où ce mot signifie "contraire".
Dans la pensée scientifique comme
dans la pensée courante, "non-A" signifie "tout
ce qui n'est pas A". Mais
cela ne désigne aucune chose précise
de l'Univers, éventuellement
définie à l'aide de l'Univers;
et c'est là Le
problème de la Négation.
Le problème est résolu
si par "tout
ce qui n'est pas A" on
entend précisement "L'Univers
tout entier, sauf la chose A", ce
que l'on peut noter : U - A,
où U désigne
l'Univers. Et U
- A, c'est justement ce que
j'appelle Anti-A. C'est
la définition par défaut
de la notion de "contraire
de A", au cas où aucune
autre chose précise B n'est
opposée à A comme
son contraire.
Par
exemple, la négation de Jour est non-Jour,
qui veut dire "tout
ce qui n'est pas Jour". Par
exemple, Chien n'est pas Jour,
de même que Pomme ou Voiture.
Toutes ces choses entrent dans la catégorie
de "tout ce qui n'est pas
Jour", donc répondent au
qualificatif de "non-Jour".
La notion de Nuit n'est
alors qu'une notion parmi tant d'autres
dans la catégorie de
tout ce qui n'est pas Jour".
Le rôle de contraire est
attribué à Nuit,
mais pas le rôle de négation,
qui en principe concerne aussi d'autres
choses, et à aucune chose en
particulier. Cette
imprécision de la notion de négation la
rend dangereuse, surtout quand il s'agit
d'une négation d'existence,
car cette négation ne désigne aucune
autre existence en particulier,
contrairement à la notion de contraire d'existence qui
désigne toujours une autre
existence.
Le contraire du Jour est
ainsi la Nuit, une autre
existence.
"Rien
ne se perd, rien ne se crée dans l'Univers TOTAL, toutes
les choses y existent;
mais simplement
elles ALTERNENT, elles se transforment les unes en les autres,
elles permutent leurs rôles"
(Principe d'Alternation)

Les
illustrations précédentes étaient
l'Univers en alternations 2.
Ceci
est un exemple de l'Univers vu en alternation
6,
illustré avec
un Univers simple fait de six choses, dont
le Vide (ou Rien ou Néant).
Ceci permet d'illustrer Le
Principe d'Alternation,
qui
est le principe même du fonctionnement de l'Univers.
C'est la manière physique et concrète d'illustrer
le Théorème de l'Existence.
Dans l'Univers
TOTAL,
"Toute chose existe", toutes les choses sont
toujours au grand
complet ! Donc "Rien
ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme". Les
choses ALTERNENT, se transforment les unes en les autres,
elles permutent leurs rôles.
Dans
un contexte donné (par exemple ici en fixant une case
donnée), une chose donnée devient
alternativement toutes les autres, elle
finit toujours tôt ou tard par devenir toute autre chose
de l'Univers.
Elle parcout ainsi tout le Cycle de
l'Univers dans son contexte. Et
elle parcout aussi le même Cycle en
faisant le tour de l'Univers, de tous
les contextes (ici toutes les cases). Ce fonctionnement
de l'Univers est ce que j'appelle Le
Principe d'Alternation.
Dans
un
Univers qui est TOTAL (c'est-à-dire
qui est l'Ensemble
de toutes les choses), dans
cet Univers "Toute chose existe", donc cet
Univers vérifie obligatoirement le Théorème
de l'Existence. Et cet Univers fonctionne obligatoirement selon
le Le
Principe d'Alternation,
ce qui veut dire que ce Théorème et ce Principe sont parfaitement
synonymes. En effet, dire que "Toute chose existe"
c'est dire que toutes les combinaisons existent dans l'Univers,
toutes les situations existent, tous les cas de figure existent,
toutes les possibilités existent, bref toutes les alternatives existent
! Si une chose A change pour devenir une
chose B,
c'est que quelque part dans l'Univers une autre chose change
pour devenir A, et ainsi de suite. Si tel
n'est pas le cas, alors à un moment donné une certaine chose
va manquer à l'appel, car elle se sera transformée pour devenir
une autre, sans être remplacée dans on ancien rôle par une
autre. Alors la phrase "Toute chose existe"
est prise en défaut. Mais dire qu'elle est vraie c'est donc
dire que les choses ALTERNENT forcément,
elles permutent leurs rôles, pour que l'Univers reste toujours
égal à lui-même, c'est-à-dire un Univers
TOTAL. Ainsi
donc, dans l'Univers TOTAL, "Rien ne se perd et rien
ne se crée, mais tout se transforme, tout alterne".
Il n'y a donc que dans un contexte donné (par exemple
un sous-univers) qu'on parle de création ou
de disparition (ou destruction),
quand une chose A devient une autre B.
Alors A disparaît et B se
crée.
C'est
donc ici que l'on comprend toute la logique étroitement liée
au
Théorème de l'Existence. Il
s'agit de la Logique
Alternative, c'est-à-dire
la logique qui repose sur le Principe
d'Alternation, par opposition à la logique actuelle, qui
elle repose sur la Négation,
c'est-à-dire sur ce qu'on appelle couramment le principe
de non-contradiction. Ce
principe est formulé par Aristote en
ces termes : "Il
est impossible qu’un même attribut appartienne
et n’appartienne pas en même temps et sous le même
rapport à une même chose" (Aristote,
Métaphysique, 1005 b 19-20). Mais
en réalité ce principe devrait plutôt
être appelé le "principe
d'impossibilité"
ou le "principe de négation" en
raison justement de ce qu'il promulgue une impossibilé ou
une
négation de possibilité ou
d'existence (voir Le
Problème de la Négation).
La métaphysique
aristotélienne nie donc tout simplement le Théorème
de l'Existence (ou encore le Principe
d'Alternation), qui relève quant à lui
de la métaphysique
hubertlienne...
C'est
est nié par qui est le fondement de la
logique scientifique actuelle.
Le
Il est complètement à l'opposé de
cette vision des choses et de l'Univers,
et ce sont ses bases qu'Hubertelie explique ici. "Toute
chose existe" car toute chose et son contraire existent
toujours dans l'Univers. Dans un contexte donné,
une chose E et son contraire anti-E existent
alternativement (voir le second
exemple du Théorème de l'Existence). Tout est
vrai car tout est alternativement Vrai et Faux,
"Le
contraire de toute vérité est toujours une vérité".
L'exemple naturel très simple qui illustre ce principe est la
pluie et le beau temps. Les
phrases "Il pleut" et "Il ne pleut
pas" sont alternativement vraies dans l'espace et le temps.
S'il ne pleut pas ici, il pleut toujours ailleurs dans le grand
Univers, et vice-versa. Et s'il ne peut pas ici maintenant, il
a plu ici un autre moment et il pleuvra ici encore un autre moment.
L'Univers donne la même chance d'existence,
de réalité ou de vérité à
toutes les choses, à toutes les situations, à toutes les configurations,
de sorte que dans l'Univers, "Toute
chose existe", "Toute chose est vraie",
"Toute chose est possible", que ce soit elle ou
son contraire. Ce
sont les bases de la logique hubertelienne,
c'est-à-dire simplement de la Logique
Alternative, celle qui repose sur le Principe
d'Alternation.

Logique
Alternative ou
Logique dynamique,
la logique qu'il faut pour comprendre l'Univers,
un objet physique et dynamique.
Une chose est SOIT Vraie SOIT Fausse dans un contexte donné,
dans un temps donné, etc..
Mais la chose est alternativement Vraie (couleur verte) et
Fausse (couleur rouge) dans ce contexte.
Ce qui était Vrai finit toujours par devenir Faux dans ce contexte,
et vice-versa.
S'il pleut dans ce contexte, alors arrivera forcément un moment
où il fera beau dans ce contexte, et vice-versa.
Mais dans le grand Univers, la pluie et son contraire le beau
temps sont simultanément vrais.
D'une manière générale, toute chose et son contraire sont vrais
dans l'Univers.
Le
principe formulé par Aristote : "Il
est impossible qu’un même attribut appartienne
et n’appartienne pas en même temps et sous le même
rapport à une même chose" n'est vrai
que dans un contexte C donné qui n'est
pas l'Univers entier, il n'est vrai que pour
une chose C donnée
qui n'est pas l'Univers. Dans le contexte
restreint C, une chose ne peut pas être Vraie et Fausse en
même temps, mais la chose est toujours Vraie et Fausse dans
le grand contexte qu'est l'Univers. Une chose
C ne peut pas à la fois posséder et ne
pas posséder un attribut A donné. Mais
l'Univers est la chose qui possède tous les
attributs à la fois ! Par conséquent, le principe formulé par
Aristote et sur lequel repose toute la science actuellement NIE l'Univers !
Selon
l'angle sous lequel on veut étudier l'Ensemble
de toutes les choses qu'est l'Univers,
on peut le voir comme une seule partie (le Tout),
ou le décomposer en deux, trois, quatre parties, etc.
L'ensemble des propriétés de l'Univers que
l'on découvre en le voyant seulement comme un ensemble (ou chose) unique,
constitue ce que j'appelle le modèle 1 de
l'Univers ou alternation 1 (voir
. Les propriétés de l'Univers en
tant deux sous-ensembles (ou deux
choses) constituent le modèle 2 ou alternation
2. Et ainsi de suite pour le modèle (ou alternation) 3, 4, 5,
etc. Et en tant qu'une infinité de sous-ensembles (ou
une infinité de choses), les propriétés
de l'Univers constituent l'alternation
infinie, qui est aussi la même que l'alternation
0. Le mot alternation vient simplement
du verbe alterner ou des mots comme "alternative" ou "alternance" (pour
plus de détails, voir Le
Principe d'Alternation). Toutes les lois de l'Univers
classées
dans les différents cas d'alternations constituent
les différentes sous-lois d'une seule loi, le Théorème
de l'Existence, qui dit simplement : "Toute chose
existe".
Les
illustrations précédentes du Théorème
de l'Existence ont montré l'Univers en alternation
2, c'est-à-dire un ensemble qui ne possède que deux
éléments, "E" et "absence
de E" dans le premier
exemple, ou "E" et "contraire
de E" (ou "E" et "Anti-E")
dans le second exemple. Autrement
dit, l'Univers est vu comme étant constitué
seulement de deux choses U (Unus)
et V (Versus),
qui sont "E" et "absence
de E" dans le premier
exemple, ou "E" et "contraire
de E" (ou "E" et "Anti-E")
dans le second exemple. Dit
ainsi, cela cache une troisième chose,
qui est l'Univers lui-même
dans lequel tout cela se passe. Si on veut vraiment voir l'Univers en
alternation 2 ("deux choses") et non pas en alternation
3 ("trois
choses"), cela signifie simplement que lui-même est l'une des
deux choses U et V. Mais laquelle
des deux, puisqu'il existe deux possibilités ?
C'est
ici où réside les principes de base même de l'Alternation,
ici un des importants principe appelé le principe
de symétrie ou encore principe d'équivalence.
Cela signifie simplement que devant toutes les alternatives (ou
possibilités, ou tous les choix) qui se présentent à lui, l'Univers
n'a
aucune raison de privilégier l'une au détriment des autres.
S'il doit être l'une des alternatives,
alors il est chacune à tour de rôle, il alterne, d'où l'idée
même d'Alternation.
S'il doit choisir une alternative pour qu'elle existe (ou
pour qu'elle reçoive cette qualité) dans un contexte donné,
alors il les choisit à tour de rôle, ce qui fait que toutes
les alternatives existent à tour de rôle.
C'est ce qui fait que justement "Toute chose existe"
(comme le dit le Théorème de l'Existence),
L'Univers lui-même
(l'Ensemble de toutes les choses), est
une chose comme une autre, une chose
parmi toutes les autres. Elle est représentée
par exemple par le Carré jaune, qui
est donc une version de l'Univers tout
entier à une autre échelle, à l'intérieur de l'Univers lui-même. C'est
la très importante propriété d'auto-appartenance de
l'Univers (l'appartenance à lui-même ou le fait d'être un
de ses prores éléments), qui est aussi le fondement de sa structure
fractale (voir L'Univers
fractal,
l'Univers-Dieu).

Qui dit que l'Univers est l'Ensemble de toutes les choses
dit que l'Univers est un élément de lui-même (il appartient à
lui-même),
puisqu'il est une chose comme les autres.
Je nomme cette
propriété l'auto-appartenance de
l'Univers.
Cette illustration montre l'Univers en tant
qu'un élément de l'Ensemble qu'il est lui-même,
une version donc de l'Univers en lui-même, à une autre échelle
donc.
Ceci est la base de la structure
fractale de l'Univers.
Quant
à la case vide, elle représente le "Vide", mais
pas au sens négatif du terme
mais au sens alternatif (celui
de l'Alternation). Cela
signifie qu'il représente tout le contraire de
l'Univers, l'Anti-Univers. Une autre
façon de représenter l'Univers et
l'Anti-Univers est le Rond
vert et
le Rond rouge. Quant au Triangle et à
l'Etoile,
ils représentent toute la diversité des autres choses, des
choses autres que ces deux choses spéciales et extrêmes, l'Univers et
l'Anti-Univers,
l'Unus et le Versus, le Recto et le Verso, le Plein et
le Vide,
l'Existence et
le
Néant.
Il
suffit d'illustrer le fonctionnement de l'Univers avec
un modèle 2 (ou alternation 2) pour comprendre les bases
de ce théorème, ce qu'il veut dire concrètement.
Autrement dit, il suffit d'illustrer ce théorème
sous sa forme d'alternation 2.
Théorème
de l'Existence, Théorème de Dieu
Existence
et Univers
On
définit habituellement l'Univers comme étant
l'Ensemble de toutes les choses qui EXISTENT.
L'Univers ainsi
défini est ce que j'appelle très exactement l'Existence (en
majuscule), et son étude constitue la Science
de l'Existence, fondée par le Théorème
de l'Existence,
qui dit : "Toute chose existe", présenté plus
haut dans
ses grandes
lignes.
Ce
Théorème
implique énormément de choses, il change considérablement la vision de l'Univers,
la compréhension de sa nature, de son ETRE, c'est-à-dire notre compréhension
de ce qu'il EST.
D'abord
la question (un peu philosophique...) qui se pose est de
savoir ce qu'il faut exactement entendre par "EXISTENCE" ou
le verbe "EXISTER". Les choses que
l'on voit, entend, touche, perçoit d'une manière
ou d'une autre, on dit naturellement qu'elles existent.
Ce n'est pas au sujet de ces choses que le problème
se pose.
Mais la
question de l'existence se
complique avec les choses que l'on ne perçoit pas
mais dont l'on démontre l'existence,
comme en mathématique par exemple, ou encore en
physique où l'on établit l'existence de
nombreuses choses seulement indirectement, par des mesures
ou observations. Et la notion d'existence devient
beaucoup plus difficile face aux choses qui ne peuvent
pas (en tout cas pas dans l'état actuel des possibilités
humaines) être perçues (directement ou indirectement),
observées ou mesurées. Où commence
alors l'Existence et où finit-elle
? Autrement dit, si l'on définit l'Univers comme étant
l'Ensemble de toutes les choses qui EXISTENT,
où commence cet Univers et où finit-il
vraiment ?
Le
summum de la difficulté sur la notion d'existence se
pose en mathématiques, qui n'est pas une science expérimentale.
A la différence du physicien, le mathématicien
s'affranchit de la contrainte de l'expérimentation.
Les choses dont il parle ne sont pas obligées
d'être confirmées par la réalité physique
pour qu'il puisse dire qu'elles existent.
Le mathématicien pose simplement l'existence des
choses (on appelle axiomes ces énoncés
posés au départ d'office comme des vérités),
et la seule contrainte qu'il se donne est qu'il ne doit pas
aboutir à une contradiction.
Sinon (et en particulier s'il travaille avec la logique
classique), il doit déclarer que la chose en question n'existe
pas (voir par exemple plus bas au sous-titre Le
Théorème de l'Existence, aussi vrai que de dire
: "L'Univers existe"). Mais il suffit que sa
théorie soit cohérente sur le plan logique pour
que les choses dont il parle existent.
La
notion d'existence du mathématicien
est donc plus large. C'est pourquoi c'est très problématique
si le mathématicien refuse l'existence à une chose,
puisque seule la cohérence logique est exigée
de la chose. Cela signifie alors tout simplement que l'on se
heurte aux fondements mêmes de la logique
scientifique, qui est simplement le fameux principe
de non-contradiction (voir L'anatomie
de la Contradiction). C'est
là le noeud du problème concernant la notion
d'existence, un problème de logique
scientifique.
Tant que n'est pas réglée le problèmde
savoir ce qu'il faut entendre par le verbe exister,
alors en définissant l'Univers comme étant l'Ensemble
de toutes les choses qui EXISTENT,
on a tout dit et pas grand chose...
Le
Théorème de l'Existence, aussi vrai que de
dire : "L'Univers existe..."
Le principe
de non-contradiction est formulé par Aristote
en ces termes : "Il
est impossible qu’un même attribut appartienne
et n’appartienne pas en même temps et sous le
même rapport à une même chose" (Aristote,
Métaphysique, 1005 b 19-20).
Donc
une chose qui à la fois possède et ne possède
pas un même attribut ne peut pas exister. Par
conséquent, malheur à l'Univers s'il
lui arrive de posséder un certain attribut A et
de ne pas posséder à la fois
cet attribut A. Il
est alors condamné à ne pas exister ! Car
la
logique scientifique actuelle, qui repose sur le principe énoncé par
Aristote, lui interdit cette possibilité d'avoir
les deux attributs contraires qui sont de posséder A et de ne pas posséder A ! S'il la possède, alors il n'existe pas.
Et s'il ne la possède pas, alors il existe.
***************
Donc
Les
subtiles questions philosophiques posées plus haut montrent
qu'en définissant l'Univers comme étant
l'Ensemble de toutes les choses qui EXISTENT,
on a tout dit et finalement pas grand chose. Car la notion
d'existence est au coeur même du problème,
et c'est justement cette
question qu'il faut résoudre. Il faut donc
s'y prendre autrement, car on a sauté une très
importante étape. Si l'on veut faire la part entre
les choses qui existent et éventuellement
celles qui n'existeraient pas, il faut tout
simplement se placer dans l'Ensemble
de toutes les choses. Cet
ensemble est ce que j'appelle l'Univers
TOTAL (voir Chose,
Existence, Ensemble).
Un
adage bien connu dit : "Il faut de tout pour faire
un monde". Et c'est encore plus vrai pour l'Univers !
Un Univers dans lequel il manque la moindre
petite chose quelle qu'elle soit, n'est pas l'Univers,
en tout cas pas l'Univers
TOTAL ! L'Univers au plein
sens du terme est le TOUT, et dans ce TOUT il existe donc tout le
le contraire de tout. Il existe donc tout ce
qui est possible et imaginable,
et il existe aussi tout ce
qui est impossible et inimaginable,
le concevable et l'inconevable ! "Impossibles" et "inconcevables" pour
un humain, je veux dire, sauf si cet humain est...
Sans
cela, on ne parle pas vraiment de l'Univers au
sens TOTAL du terme, mais seulement d'un certain univers comme
le nôtre. Selon les connaissances actuelles, il mesure
15 milliards d'années-lumière et est donc âgé 15
milliards d'années. Il est grand, très grand,
certes; mais du simple fait qu'il possède une dimension
ou un âge déterminés suffit pour dire qu'il
n'est qu'un cas particulier d'univers, avec ses caractéristiques
et ses lois propres, avec ses possibilités (et la diversité de
choses qui peuvent y exister) aussi limitées que sa
dimension par exemple. L'Univers
TOTAL est forcément incommensurable,
et on ne peut pas dire qu'il a tel âge particulier et
lui seul. Sa caractéristique est justement qu'il possède
toutes les caractéristiques possibles et imaginables,
et aussi toutes les caractéristiques impossibles et
inimaginables ! "Impossibles et inimaginables" pour
un humain, je veux dire, sauf s'il est...
Le Théorème
de l'Existence, l'énoncé "Toute
chose existe", est une vérité très
simple, très fondamental. Il devrait être l'énoncé Alpha de
toute la science (c'est-à-dire la toute première
des vérités, la plus petite et basique), mais
aussi l'énoncé Oméga (donc
la dernière de vérités, la plus grande
de toutes). Tenez ! exactement comme le nombre 0 en
tête des nombres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, ....
Le Zéro est le Rien mais
sans lui il manque une très importante chose aux nombres
et à la science. Et là où on parle du Zéro,
là aussi on parle de l'Infini, car
les deux (l'Alpha et l'Oméga)
sont les deux faces d'une seule et même chose,
comme les deux faces U et V (ou Recto et Verso)
que je présente de l'Univers
TOTAL, l'Ensemble de toutes les
choses.
Le Théorème
de l'Existence est un énoncé aussi
simple et banal que le Zéro, mais
aussi complexe et difficile que l'Infini !
Le but du présent document est de le faire comprendre
et de le rendre très évident pour tous. Car
en fait, cet énoncé "Toute chose existe" revient
simplement à dire que "L'Ensemble de toutes
les choses existe", ou : "L'Univers TOTAL
existe", ou tout simplement : "L'Univers
existe". On
peut se demander comment il peut en être autrement,
comment on peut NIER
l'existence d'une chose comme l'Univers !
Et pourtant si !
Par
exemple actuellement, en théorie
des ensembles (w) (la théorie la plus fondamentale
des mathématiques), on parle de l'ensemble vide mais
on dit que l'ensemble plein ou ensembles
de tous les ensembles ne peut pas exister (voir Chose,
Existence, Ensemble ou Théorie
universelle des ensembles). La raison est que l'existence
de cet ensemble plein cause des paradoxes ou contradictions (voir
la vidéo Toute
la Lumière sur les Paradoxes). C'est tout
simplement le problème de l'Univers
TOTAL qui se pose ainsi.
Négation
et Alternation, la Nuit et le Jour...
La
science actuelle déclare donc que l'Univers
TOTAL ne peut pas exister.
Et pourtant son existence devrait être la vérité Alpha
et Oméga de la science ! Mais en réalité,
c'est la logique avec laquelle on fait la science actuellement
qui est elle-même la cause des paradoxes. Et plus exactement,
le problème vient de la négation (voir Le
Problème de la Négation). On
confond actuellement les notions de Négation et
de Contraire, alors que les deux choses sont
comme la Nuit et le Jour...

Nuit
et Jour sont contraires;
Noir et Blanc sont contraires;
Ténèbres et Lumière sont contraires;
Diable et Dieu sont contraires...
"Absence de couleurs" est une couleur spéciale appelée
le Noir,
et "Non-existence
de Dieu" est un Dieu spécial appelé le Diable...
Avec la Négation,
on nie l'existence des choses purement et simplement...
Mais avec l'Alternation (ou
la notion de Contraire),
deux choses contraires existent l'une comme l'autre.
Là, nier une existence c'est toujours parler d'une autre existence.
Avec l'Alternation "Toute
chose existe", tout simplement...
La
notion de Négation et la notion de Contraire,
et plus précisément la Négation et
l'Alternation,
sont la Nuit et le Jour.
Si on raisonnait avec l'Alternation (ou la
notion de Contraire), on comprendrait que
dire qu'une chose n'existe pas c'est dire
que c'est son contraire qui existe.
Donc finalement la chose existe sous sa forme
contraire ! Donc dire que Dieu n'existe pas c'est
forcément dire que c'est le Diable qui existe !
Ne pas croire en l'un c'est forcément croire en l'autre,
et vice-versa ! Donc c'est finalement croire aux deux, sous
une forme ou sous une autre...
On
devrait raisonner et faire la science
avec une logique qui parle seulement des choses et
des contraires des choses, sans
nier aucune chose, aucune possibilité,
si invraissemblable ou inconcevable paraisse-t-elle ! Ne laissons
pas notre logique étroite nous jouer de vilains tours,
ainsi que la science l'a appris à ses dépens
tout au long de son histoire, mais sans jamais en tirer les
leçons fermes et définitives qui s'imposent.
Il
y a eu par exemple l'affaire du cinquième
postulat d'Euclide, époque où l'on
affirmait que dans une géométrie qui se respecte
la seule vérité doit être seulement celle-ci
: "Par un point extérieur à une droite,
il passe une et une seule droite parallèle à la
première". Puis avec le temps on s'est aperçu
qu'il existe des géométries tout aussi fécondes
(sinon bien plus) que celle qui ne retient que cette affirmation
comme vérité. C'est d'ailleurs avec l'une d'elle
qu'Einstein a
fait sa célèbre théorie de la relativité,
qui a bouleversé la vision de l'Univers.
Puis
il y a eu ce genre de problème : "Quel nombre
faut-il ajouter à 5 pour avoir 3 ?" Impossible,
pensait-on, car on ne concevait alors que les nombres positifs,
et cela paraissait absurde qu'en ajoutant un nombre à 5
on puisse obtenir un résultat qui lui est strictement
inférieur, à savoir 3. Mais la découverte
des nombres négatifs a apporté la preuve que
cette "absurdité" est tout simplement une
autre vérité.
Puis
il y a eu le problème le problème suivant : "Quel
est le nombre dont le carré est -1 ?" Jusque
là, on concevait que le carré d'un nombre (qu'il
soit positif ou négatif) est toujours positif. Un nombre
dont le carré serait -1 ne pouvait donc qu'être "imaginaire",
ainsi qu'on l'a appelé historiquement. Puis on découvrit
tout simplement les nombres complexes, qui apportèrent
la preuve que cet "imaginaire" est bel et
bien une autre réalité !
En
mathématiques comme en physique (comme par exemple en
mécanique quantique) il se pose toujours le même
genre de problème scientifique, on se heurte à chaque
fois aux insuffisances de l'outil ou du paradigme scientifique.
Mais on commet perpétuellement les mêmes erreurs,
on n'en tire jamais une bonne fois pour toutes la leçon
qui s'impose, et qui est simplement celle-ci : "Le
contraire de toute vérité est toujours une autre
vérité", même si cette autre
vérité n'est pas du tout évidente, même
si elle est aussi invraissemblable que les éléphants
roses qui vivent dans le soleil. C'est une simple autre manière
de dire que "Toute
chose existe" dans l'Univers
TOTAL, l'Ensemble de toutes les
choses. C'est cette vérité très
simple qu'exprime le Théoème de l'Existence.