Le
principe de la Physique de toutes les choses
L'alternation,
le principe de la
Physique Nouvelle
Les
connecteurs de l'alternation sont dynamiques
L'alternation fait
peu de place à l'abstrait. Tout dans
le concept d'alternation est physique, concret !
La logique de l'alternation est une logique
physique, les connecteurs NON, OU, ET,
etc., ont une signification physique et dynamique,
et l'équivalence logique (),
doit être vu aussi comme un signe indiquant un mouvement
de va-et-vient, une oscillation entre deux états,
par exemple "Haut" et "Bas", "Ouvert" et "Fermé",
etc., ou comme le courant
alternatif :
Figure
1 : La vision physique et oscillatoire de l'équivalence
logique
C'est
ainsi qu'il faut voir les équivalences logiques comme
: A non-A,
ou comme : Vrai Faux.
On passe d'une valeur de vérité à l'autre
: "si A est vrai, alors il doit
devenir faux, et si A est faux,
alors il doit devenir vrai". Dans
une logique abstraite et statique, le verbe être est
lui aussi statique, l'état est statique,
et alors cette équivalence logique se lirait : "si
A est vrai, alors EST faux,
et si A est faux, alors il EST vrai".
Et on appelle cela alors une contradiction, le type du paradoxe
de Russel ou du paradoxe du menteur. Mais dans
une logique concrète et dynamique, celle de l'alternation,
le verbe être est lui aussi dynamique
(le verbe devenir), les états sont
dynamiques, on passe d'un état à un autre,
d'une forme d'être à une autre forme d'être,
d'un contexte à un autre, etc. Bref c'est la logique
de l'Univers, de la Réalité, de la vie, des êtres,
comme les êtres humains par exemple ! Et alors il n'y
a plus de contradiction.
Objets
alternatifs de type "A ET non-A"
Figure
2 : Le Cône est "Cercle ET Triangle", et
l'Univers est TOUT...
Des êtres
qui vivraient dans un monde en deux dimensions connaîtraient
le cercle (disque) et le triangle (plein), mais auraient
du mal à imaginer un objet qui soit à la fois
un cercle et un triangle !
L'objet "Cercle ET Triangle" (donc
un objet "Cercle ET non-Cercle")
est pour eux un objet contradictoire. Mais la troisième
dimension résout le problème, dans un monde
en trois dimension existe un cône de révolution,
qui suivant comme il est projeté dans un espace à dimension,
peut apparaître comme un disque et comme un triangle.
L'alternation permet d'avoir une autre lecture, une autre
compréhension de l'Univers, de découvrir des
objets de type "Vrai ET Faux",
qui sortent des limites étroites du principe
de non contradiction et du principe du tiers
exclu. Ces objets sont dit "alternatifs",
car ils requièrent une logique d'alternation pour
lever contradiction qu'ils présentent et qui n'est
donc qu'apparente. Voici un autre exemple d'objet alternatif :
Figure
3 : Le Gris est "Blanc ET Noir", et l'Univers est
TOUT...
Une
plaque rectangulaire est blanche au
recto et noire au verso. Quand la plaque
rectangulaire tourne suivant un axe vertical, cela donne
un objet cylindrique de couleur grise, un
objet alternatif "Rectangle ET Cercle" (le
Cercle venant ici de la rotation). Sur ce plan, cet exemple
rejoint le précédent.
Dans
un monde où les êtres ne connaissent que deux
couleurs, le Noir et le Blanc,
ils ne connaissent donc pas de troisème couleur, comme
le Gris par exemple, qui serait à interpréter
comme "Noir ET Blanc", exactement
comme un métisse, dont un parent
serait blanc et l'autre noir,
présente les caractères à la fois blanc et noir.
On dit souvent de Barack Obama qu'il est un "noir de
mère blanche"; mais il est donc
aussi un "blanc de père noir"...
comme mes enfants. Désolé pour les psychologies
lepennistes ou subtilement racisme, pour lesquelles on n'est
que noir dès qu'on présente le moindre caractère
noir... L'alternation c'est aussi aussi la fin de ce genre
d'esprit (surtout blanc..), qui refuse qu'on soit "Blanc
ET non-Blanc" (voir Là où se
cache le Diable). C'est la face cachée
du principe
de non-contradiction*,
le principe de prédilection d'une certaine
civilisation, de son rationnalisme, de sa
science...
Paradigme
du Cycle, nouvelle conception des nombres
Figure
4 : L'alternation implique une nouvelle
conception des nombres, celle du Cycle (voir la
vidéo L'Algèbre
du Cycle)
Diverses
très importantes notions sont associées à l'alternation,
comme par exemple la notion de Cycle et
de Modèle. Elle change complètement
la notion de nombre, qui devient une notion de nombre cyclique.
Voici ci-dessus par exemple les les nombres entiers naturels 0, 1, 2, 3, 4,
représentés en tant que cycles. Un nombre cyclique
(ou simplement cycle) est défini par une égalité de
la forme : 0 = N, ou cycle N,
où N est le nombre au sens tradictionnel
du terme. Par exemple, le nombre 7 en tant
que cycle s'écrira : 0 = 7, ou cycle
7. Et les égalités comme 1
= 8, 12 = 19, -4 = 3,
désignent le même cycle 7.
Le cycle N est aussi appelé alternation
N ou modèle N, et dans ce
cas, il sécrira : (A1, A2, A3, ...., AN),
où A1, A2, A3,
..., AN sont des variables désignant N choses
distinctes. Par exemple, le cycle 2 sera
appelé aussi une alternation 2 (ou
alternation bivalente ou alternation binaire), et aussi un modèle
2, et alors on le notera (A, B).
Cette écriture veut dire qu'on se donne deux choses
absolument quelconques A et B,
qui permettent d'énoncer les propriétés
générales de cette alternation ou cycle ou modèle.
Voici
ci-dessous illustré le cas du cycle 4 ou modèle
(A, B, C, D), qui montre aussi la synonymie entre
la notion de cycle et la très importante notion de fractale :
Figure
5 : quelques éléments de vocabulaire de l'alternation:
cycle, modèle, fractale, symétrie, etc.
ici par exemple, ce qu'on appelle le cycle 4, est un cercle avec quatre points,
qui sont à leur tour des cercles avec quatre points, et ainsi de suite.
Ces quatre points sont les cycles précédents, donc 0, 1, 2, 3,
encore appelés A, B, C, D,
et chacun d'eux est fait de la même façon.
Par exemple le cycle 3 est un cercle avec trois points (0, 1, 2) ou (A, B,
C),
eux-mêmes des cercles avec trois points, et ainsi de suite.
Ainsi se structurent les nombres avec l'alternation, une structure fractale,
chacun étant une fractale faite des fractales d'avant, et qui sera un élément
de la fractale suivante.
La dernière des fractales, la fractale infinie, est la fractale de tous
les nombres, appelée simplement le Cycle.
Cette dernière Fractale ou Cycle, c'est tout simplement l'Univers.
Une fractale (ou cycle) est aussi appelée un modèle ou une symétrie,
ici par exemple le modèle (A, B, C, D).
Quelle
que soit la notion dont on peut parler actuellement (ensemble,
fractale, modèle, symétrie, cycle, nombre, équivalence,
etc.), elle reste extrêmement faible comparée à sa
version de l'alternation. En effet, c'est avec l'alternation
que beaucoup (pour ne pas dire simplement toutes) les notions
scientifiques acquièrent à la fois tout leur
sens et toute leur puissance. Actuellement par exemple, on
parle évidemment de cycle, mais on
sépare les phénomènes cycliques (ou
périodiques) de ceux qui ne sont pas cycliques. Mais
avec l'alternation la question est beaucoup simple et puissante,
car elle dit simplement que "toute chose est
un cycle", tout est cyclique.
Ce qui va distinguer une chose d'une autre est le type de
cycle qu'elle est : 0, 1, 2, 3, 4, etc., ou infini. Et une
même chose, vue sous tel angle ou dans tel contexte
sera un cycle X, et vue sous tel autre angle
ou dans tel autre contexte sera un cycle Y.
Par
exemple, si l'on considère l'heure,
elle est un cycle de 60 minutes, un cycle
60, qui s'écrit alors 0 = 60;
l'angle sous lequel on voit l'heure est celui de l'unité minute.
L'écrirute 0 = 60 traduit la réalité selon
laquelle quand l'aiguille des minutes en partant de la position
0 a pourcouru 60 unités, elle revient à 0. Mais
la même heure peut être vue
sous l'angle de l'unité seconde,
et alors elle est un cycle 3600, car elle
compte 3600 secondes, et ce cycle s'écrit : 0
= 3600. Et à la question : "Quel cycle
exactement est l'heure ?", la réponse est : "Cela
dépend du point de vue sous lequel on voit l'heure".
Mais la meilleure réponse, qui est celle du type des
propos de l'alternation, est : "L'heure est tout cycle".
Cela veut dire la même chose, mais l'alternation préfère
de loin les réponses positives aux
réponses négatives ! En disant
seulement : "Cela dépend..." (ici une réponse
relativiste...) on ne donne aucune solution
particulière. Cette réponse négative (ou
relativiste) doit s'accompagner d'une réponse positive (ou absolutiste),
une réponse universaliste (ce qui
caractérise l'alternation), qui consiste à employer
le quantificateur universel, c'est-à-dire
le mot "TOUT", comme Univers !
C'est ce qu'on fait en disant : "L'heure est tout cycle".
Et à celui qui pose la question de choisir (la
notion de choix est aussi extrêmement
importante avec l'alternation) dans cette universalité ou infinité de
possibilits celle qu'il veut, celle qui
lui convient le mieux.
Nous
avons pris l'exemple de l'heure pour illustrer que "L'heure
est tout cycle". Mais nous pourrions
démontrer de la même manière avec toute
chose, que "Toute chose est un cycle".
Cela fait alors de la notion de cycle quelque chose d'universel,
bien plus puissant que la notion actuelle de cycle, qui elle
ne concerne que certaines choses et pas d'autres. Avec la négation,
on sépare ainsi les choses en celle qui sont "Ceci" et
celles qui ne sont pas "Ceci",
ou qui sont "non-Ceci". C'est
l'un des innombrables problèmes
de la négation, qui font d'elle une notion
mauvaise et dangereuse. Mais avec l'alternation, "Toute
chose est Ceci", le reste étant
une simple affaire de contexte. Il y a des contextes où c'est
très évident qu'une chose A donnée
est Ceci, et des contextes où c'est
très peu évident (ou même pas du tout).
La phrase "A est Ceci" n'est pas
une affaire de Vrai ou Faux,
ainsi que l'on raisonne actuellement avec la négation,
qui doit trancher entre "A
est Ceci" et "A est non-Ceci".
Mais avec l'alternation, le degré de vérité de
la phrase "A est Ceci" est graduée,
et les instruments de graduation sont justement les cycles.
La vérité est graduée de 0 (le
moins vrai) à N (le plus vrai), si
on se trouve par exemple dans le cycle N;
sinon le cycle par défaut est le cycle infini,
et le maximum de vérité est l'infini.
Prenons
l'exemple des cycles eux-mêmes pour illustrer cette
importante notion de graduation de la vérité,
fondamentale elle aussi dans la logique
de l'alternation. Pour simplifier les choses,
le A sera ici 0, et le Ceci sera à chaque
fois un autre nombre X donné. La
phrase "A est Ceci" sera donc
une phrase du genre "0 est X".
Par
exemple, dans le cycle 60, la vérité va être
graduée de 0 à 60. Prenons pour X le nombre
4; dans ce cycle, la phrase "0 est 4" (sa valeur
de vérité sera 4 en absolu et 4/60 ou 1/15
en relatif) sera moins vraie que la phrase "0 est 30" (qui
a une valeur de vérité 30 en absolue et 30/60
ou 1/2 en relatif), elle-même moins vraie que la phrase "0
est 59" (qui vaut 59 en absolu et 59/60 en relatif);
et la plus vraie de toutes sera "0 = 60", le maximum
dans ce cycle, 60 en absolu, et 60/60 = 1 en relatif. Mais
cette dernière phrase, vaudra en absolu toujours 60
dans le cycle 3600, mais dans ce cycle ne vaudra plus que
60/3600 = 1/60 en relatif. Et maintenant si on se place dans
le cycle 0, seule la phrase 0 = 0 est vraie, toute égalité "0
= X" où X n'est pas 0 est fausse. La négation
actuelle correspond en fait à ce cycle, toutes les
vérités actuellement formulées en science
se réduisent à ce seul cycle, auquel correspond
une logique qu'on peut qualifier de logique de "Tout
ou Rien", la logique actuelle. Pour elle, la phrase "0
est 4" ou "0 = 4" est tout simplement fausse,
sans modération aucune de cette fausseté.
Mais
avec l'alternation et le cycle, la phrase "0 = 4" (et
plus généralement toute phrase) est toujours
vraie; le reste est une simple affaire de contexte, ici de
cycle. Dans tel cycle (ici le cycle 0) elle est complètement
fausse (sa valeur relative est 0 ou 0%); dans tel autre (ici
le cycle 4) elle est la vérité maximale (1
ou 100%). La notion de nombre dans le concept de l'alternation
est celle de cycle. C'est le nombre (le cycle) qui va tout
quantifier, et en particulier la vérité. La
notion de vérité n'est pas seulement une affaire
Vrai ou Faux, de "Tout ou Rien", c'est à dire
(en terme de nombre) seulement une affaire des deux nombres
1 (pour Vrai) et 0 (pour Faux). Ce ne sont pas les seuls
nombres qui existent, donc les seules valeurs de vérité possibles.
La vérité est graduée en absolu entre
0 et l'infini, et en relatif entre 0 (0%) et 1 (100%). La
valeur intermédiaire 50% ou 0.5 existe aussi !
Dans
le paradigme scientifique actuel (celui du principe
de non-contradiction*),
la notion d'égalité est comme
celle de négation, elle est tranchée
! Soit la phrase "X = Y" (ou "A
est Ceci") est vraie, soit elle est fausse,
il n'y a pas d'intermédiaire possible. Mais avec l'alternation
la question est infiniment plus nuancée et graduée,
ce qui ne veut pas dire que la réponse est floue ou
ambigüe ! Bien au contraire, c'est la conception actuelle
du "Tout ou Rien" qui est grossière, qui
manque cruellement de précision ! Si la justice fonctionnait
ainsi par exemple, il n'y aurait que deux jugements possibles
: SOIT on est innocent et relâché, SOIT on est
condamné à mort, sans circonstance atténuante
et sans jugement intermédiaire possible ! Il est très
important de trancher par Oui ou par Non, sinon on ne prendrait
aucune décision. Or la notion de choix est
de décision est extrêmement
importante aussi dans l'alternation. Mais la différence
avec l'alternation, c'est qu'on tranche APRES avoir finement
analysé la situation, car ce paradigme est
d'une finesse inouïe ! Là où il
n'y avait que deux valeurs (Vrai ou Faux,
ou encore 0 ou 1) pour
apprécier une vérité, on a maintenant
une infinité; il y a donc le choix !
On peut donc ainsi bien comparer les possibilités
les unes par rapport aux autres, et prendre forcément
la meilleure décision pour la situation en question.
On peut ainsi techniquement ajuster avec grande précision
les paramètres et faire des réglages extrêmement
fins. Et rien n'empêche de renoncer si l'on veut à cette
finesse et de revenir au cas grossier et tranché avec
une règle du genre : "En dessous de la valeur r valeur
c'est Non, et à partir de la valeur r c'est Oui".
A
la différence du paradigme actuel, nous avons le choix avec
l'alternation, nous avons un libre-arbitre accru,
une liberté inouïe, un grand pouvoir
de décision; la vérité ne s'impose
plus forcément à nous, car c'est nous qui faisons
la vérité. On ne fait plus par exemple une
physique comme actuellement où l'on se demande si
telle théorie est vraie ou non, si
ceci ou cela est vérifié ou non dans la réalité,
ou si le Boson
de Higgs existe ou non. L'alternation
fait comprendre que tout est vrai, tout
existe dans l'Univers. Le reste est simplement de
se mettre dans le bon contexte, dans les bonnes conditions,
d'avoir les bons ingrédients, de se donner les bonnes
valeurs, de faire les bons réglages, etc., pour que
la vérité soit constatée, pour que la
chose cherchée soit trouvée, pour que son existence
se manifeste ! Et si elle ne se manifeste pas, c'est tout
simplement parce qu'on ne s'est pas vraiment mis dans les
bonnes conditions, ou qu'il y a des paramètres
cachés qui ont fait que nous ne nous trouvions
pas dans le contexte où l'on croyait être. Cela
va de l'"erreur de calcul" (le fait à un
moment donné d'avoir pris un cycle au lieu d'un autre),
jusqu'à un déni ou "sabotage" fait
par une autre conscience dont nous ignorions l'existence
et qui intervenait dans ce que nous faisions, en passant
par toutes sortes d'autres causes possibles. Mais en aucun
cas il ne faut conclure que la chose n'est pas vraie ou qu'elle
n'existe pas dans l'absolu. La fausseté ou la non-existence
est toujours relative à un contexte donné, à des
conditions données. Sinon, "Toute chose existe",
dit le Théorème
de l'Existence.
Avec
l'alternation, on découvre donc les
choses qui de toutes façons existent déjà.
Mais aussi on crée ces choses par
tout ce que nous mettons en oeuvre pour que leur existence se
manifeste. Si
par exemple on trouve le Boson
de Higgs, on l'aura découvert,
mais aussi on l'aura créé,
depuis la théorie le décrivant et disant comment
il doit être, jusqu'aux expréiences mises en
oeuvre pour le détecter. Sinon, on aura simplement raté ce
coup-ci sa découverte et aussi sa création,
pour X ou Y raisons. Ce sera simplement partie remise, on
réussira peut-être la prochaine fois, un jour
sûrement. Et si ce n'est pas dans ce monde ou dans
cette vie, ce sera dans un autre monde ou dans une autre
vie. L'alternation, c'est aussi cela, c'est faire comprendre
que d'autres mondes ou d'autres vies existent, des meilleurs,
mais aussi des pires... A nous de choisir dès maintenant
vers lesquels nous voulons aller, exactement comme à le
carréfour en T ci-dessous il faut décider si
au point D (le point de décision)
on va aller à droite ou à gauche, suivre maintenant
le chemin vert ou continuer sur la voie
rouge :
Figure
6 : Une chose et son contraire existent toujours toutes les
deux dans l'Univers;
à nous à chaque point de décision D de faire notre choix;
la question qui est présentement posée est de savoir
si on veut enfin entrer dans l'alternation, ou au contraire poursuivre dans
la négation.
Dans le premier cas, on entre dans des cycles d'existence où c'est
nous qui décidons toujours ce qui doit être vrai;
existera sans faute ce que nous souhaitons voir exister, et l'Univers sera
tel que nous voulons le créer.
Mais dans le second cas nous n'aurons pas toujours le choix, et nous subirons
beaucoup de choses
sans pouvoir les changer, jusqu'au prochain point D de décsion,
où la question sera une nouvelle fois posée de savoir si on veut
maintenant le paradis
ou bien si on n'a pas encore assez joui
de l'enfer ou des cycles infernaux...
Paradigme
du Modèle, paradigme de la Fractale (ou Arbre)
Le
cas particulier de la graduation de la vérité de
la phrase "0 = X" (et plus généralement "X
= Y") ou X et Y sont les nombres (ou cycles), est capital.
Ce cas réglé, tous les autres se ramènent à celui-là,
en raison d'une autre très importante notion de l'alternation,
celle de Modèle, et aussi de Symétrie,
d'autres simples mots pour dire Cycle, lui-même
un simple autre mot pour dire Alternation.
Mais pourquoi différents mots et pas un seul ? Justement à cause
de la nature même de l'alternation, avec laquelle on
ne voit plus les choses et on ne raisonne plus comme actuellement.
La définition même de l'Univers est l'Ensemble
de toutes les choses, donc le TOUT. Donc (comme
je le redirai plus loin) toute chose, toute
notion, tout ce qu'on peut dire (tout et son contraire !),
est un aspect du seul et même Univers. Les choses sont
différentes, mais on parle finalement de la même
Chose, l'Univers; on n'étudie finalement que l'Univers.
On parle de la même Chose, mais il faut distinguer
les différents aspects de cette Chose, mais en gardant
constamment présent à l'esprit le lien entre
les différents aspects. Les différentes notions
(cycle, modèle, fractale, etc.) expliquent et précisent
un peu plus ce qu'est l'alternation, et toutes précisent
un peu plus ce qu'est l'Univers.
Ce
que j'ai appelé par exemple le cycle 2 en
tant que nombre (donc comme une chose globale dans entrer
dans les détails de ses éléments 0, 1), c'est
ce que je vais appeler modèle (0, 1),
et cette-fois en m'intéressant à 0 et 1 en
tant que deux choses différentes,
et non plus forcément des nombres ou cycles. Par 0 et 1 il
faut entendre maintenant "première chose du cycle
2" et "seconde chose du cycle
2", et alors je les appelle modèle
(A, B). Quand il s'agira de découvrir les
propriétés logiques des mêmes choses 0 et 1 ou A et B,
je les appellerai Vrai et Faux,
mais au sens de l'alternation et pas de
la négation. En effet, 0 et 1 sont
aussi vrais l'un que l'autre, ils jouent dans l'alternation
un rôle parfaitement symétrique,
d'où la notion de symétrie elle
aussi très liée à l'alternation et au
cycle.
Comme
la notion de cycle, celle de modèle est
extrêmement puissante avec la notion
d'alternation. De même qu'actuellement
une chose A n'est pas forcément un cycle,
de même un modèle donné ne
s'applique qu'à certaines choses et pas à d'autres.
Mais avec l'alternation, la notion de modèle est totale,
comme celle de cycle. Cela veut dire que
dès qu'on a établie les vérités
pour un modèle donné est valable
pour tout ce qui possède la forme de
ce modèle. C'est important de noter
qu'on ne s'intéresse qu'à la FORME d'un modèle et
non pas à son sens, c'est-à-dire à toute
interprétation qu'on peut faire des choses intervenant
dans le modèle. C'est ainsi par exemple que, comme
déjà dit, le cycle 2 ou nombre
2 en tant que modèle signifie
simplement "Deux choses" ou (A,
B). Cela veut dire alors que toutes les vérités
que je vais établir pour ces deux choses en tant qu'éléments
du modèle, concerne la forme du modèle, à savoir "Deux
choses", et non pas au sens de ces deux choses.
Peu importe donc si on les appelle 0 et 1, A et B,
l'Une et l'Autre, Prémière et Deuxième, Chat et Chien, Adam et Eve, Dieu et Diable,
etc. Avec le cycle 2 en tant que modèle,
on fait comme si on ne sait pas ce que peuvent signifier
ces mots. Et justement on ne le sait pas, car tout sens qu'on
pourrait leur donner est subjetctif. Pour commencer à savoir
ce qu'ils signifient, il faut justement faire parler le modèle.
Et tout ce qu'il dira sera alors valable pour tout
couple de choses, y
compris Dieu et Diable !
Et c'est précisément ainsi que l'on va commencer à savoir
ce qu'il faut entrendre par Dieu ou par Diable,
du fait que tout ce qui est vrai pour A et B est
vrai pour eux aussi.
Le modèle est
le moyen le plus rigoureux de définir les choses et
de savoir ce qu'elles sont ! Sans cela, toute affirmation
les concernant relève de la pure sujectivité.
De même qu'on ne doit avoir aucun préjugé quant
au sens des choses dans le modèle (avant de
savoir ce que dit le moèle), de même on ne doit
pas non plus avoir de préjugé sur ce à quoi
il faut appliquer ou non le modèle. Le modèle
a parlé un point c'est tout, et sa parole est universelle,
absolue, souveraine, et s'applique sans distinction ou ségrégation
ou a priori ou préjugé, à toute chose
qui a la FORME du modèle !
Et
en particulier donc, tout ce que je peux dire du cycle
1 ou modèle (A), donc tout
ce est vérifié par le modèle fait d'une
seule chose, est valable pour toute chose !
Le cycle 1 ou modèle (A) est
donc le modèle universel par excellence,
que j'appelle aussi le modèle unaire.
On peut croire qu'il est "pauvre" car
il se réduit à une seule chose. Il est SIMPLE mais
pas pauvre ! Sa simplicité fait aussi toute sa puissance.
Son étude est d'une profondeur inouïe, car c'est
lui qui révèle les secrets les plus cachés
et les plus étonnants de l'Univers, des choses qu'on
ne pouvait nullement soupçonner jusqu'à présent.
Le cycle
1 n'est fait que d'une seule chose, le 0.
Autrement dit, le modèle (A) n'est
fait que d'une seule chose, appelée A.
Et avec une seule chose A, on a qu'une
seule opération simple et bête qu'on peut
faire : la répétition de
la chose. Si par exemple on une langue n'a dans son alphabet
qu'une seule lettre A, alors les mots
de cette langue sont : A, AA, AAA, AAAA,
etc. De la même façon, si un peuple, pour écrire
les nombres, n'avait qu'un seul chiffre, noté 0 par
exemple, il écrirait : 0, 00, 000, 0000,
etc. N'oublions pas que ne devons donner aucun sens a priori
au 0, car ce n'est pas du 0 signifiant "rien" que
nous parlons ici, mais seulement d'un symbole pour dire "une
seule chose". C'est le sens à lui
donner, il décrit seulement la FORME du modèle.
Ainsi, donc il revient exactement au même si ce symbole
est 1 seul, 7 seul, ou
tout autre symbole. Si c'est pour traduire des quantités,
cela revient tracer un trait "I" pour
dire "un", deux traits "II" pour
dire "deux", trois traits "III" pour
dire "trois", etc. C'est d'ailleurs ainsi que
commence la numération romaine ! On la qualifierait
assurément de "rudimentaire" ou de "primitive" si
on continuait ainsi, et c'est justement ce qu'est le modèle
unaire, que j'appelle aussi le système de
numération unaire.
Très
simple en effet. Sa seule opération donc : la répétition de
la même chose ! Répétition comme cycle,
car une chose cyclique est justement une
chose qui se répète indéfiniment ! Et
répétition comme... fractale,
car on appelle une fractale le fait qu'un
même modèle se répète
identiquement à lui-même indéfiniment
! Le modèle en question ici est "une seule chose",
noté (A). On ne se préoccupe
pas de savoir ce qu'est A, mais seulement
du fait qu'il se répète indéfiniment
! C'est donc la propriété fondamentale de ce
modèle (A), il est la simple définition
de la fractale,
Figure
7 : La logique alternative est une logique fractale
Une fractale est
un modèle (notion extrêmement
importante associée au concept d'alternation), qui
se répète identiquement à lui-même
infiniment. Derrière le mot "répétition" se
cache évidemment la notion de cycle vue
plus haut. C'est
avec l'alternation que la notion de strucure
fractale prend tout son sens, et en relation
très intime avec la structure
des ensembles, qui est une structure fractale
(ou arborescente), mais aussi la nouvelle logique, la Logique
alternative (ou logique de l'alternation), qui
est aussi une logique fractale (ou arborescente). C'est la
structure même de l'Univers, son fonctionnement le
plus profond, qui est décrite par cette strucure
fractale. Et à tout cela est associée
une très puissante notion de symétrie, ou
de "rôles symétriques",
elle-même qui engrendre une toute nouvelle et puissante
notion d'égalité, que l'on
qualiferait actuellement par la notion d'équivalence.--
Comme
le courant alternatif
La
notion d'alternation assimiliée,
le reste coule de source, tout devint très clair,
tout devient tout à coup très
logique (et plus particulièrement
ce qui paraissait "contradictoire" ou était
appelé "contradiction").
Avec l'alternation, on comprend vraiment
les choses, tout s'explique, tout devient
logique...
Logique continue et Logique alternative
Une manière simple
rapide d'entrer dans le concept d'alternation,
est de voir ce concept comme le courant alternatif
(image de droite ci-dessus), par opposition au courant
continu (image de gauche). Une
autre manière est d'imaginer deux enfants A et B jouant
à la balançoire (situation alternative ou
"modèle à deux" de l'alternation)
par opposition à un enfant A seul
sur une des deux extrémités de la balançoire (situation continue ou "modèle à un" de
l'alternation),
attendant que son copain B arrive pour s'asseoir
sur l'autre bout, pour que le "jeu" (l'alternation proprepent
dite) commence. Le jeu de la "chaise musicale", où il y aurait
autant de chaises que de joueurs, est
un exemple d'alternation à plusieurs.
S'il y a par exemple 25 joueurs, on peut imaginer les chaises
marquées de 0 à 24.
Le numéro de la chaise sur laquelle on réussit à s'asseoir quand
la musique s'arrête donne autant de points pour la
manche. Pour
que le jeu soit vraiment une alternation au
plein sens du terme, il faut qu'il se poursuive indéfiniment
ou qu'il y ait un très grand nombre de manches, pour donner
à chaque participant l'occasion d'avoir le même nombre de
points au final.
Dans
le monde de l'alternation,
on peut perdre à une manche, il y a toujours des différences à
chaque étape, mais au final tout le monde gagne, tout le
monde est égal. L'égalité entre
les choses dont on parle dans ce monde,
n'est pas obligatoirement l'égalité contextuelle ou ponctuelle (bien
que celle-ci ne soit pas exclue non plus), car il peut
y avoir des différences contextuelles ou ponctuelles (et
d'ailleurs il faut justement ces différences pour la diversité des choses et
pour que l'alternation soit intéressante
et même ait simplement un sens); mais on parle d'égalité générale, d'égalité d'ensemble, d'égalité
universelle, d'égalité finale,
etc., car au final toutes les choses sont égales.
La différence est très importante
seulement pour assurer la diversité des choses.
En gros, "on n'est pas les mêmes à chaque fois,
car il faut qu'on soit différent, pour jouer des rôles
différents;
mais finalement on est les mêmes, car il faut aussi qu'on
soit
égaux, car les rôles tournent ("permutent",
"alternent"), et à la fin chacun
aura joué tous les rôles".
On
comprend par exemple qu'on puisse militer pour l'égalité entre riches et pauvres,
et plus généralement encore militer pour
l'égalité entre
tous et à tous les niveaux. Il y a deux façons
de résoudre ce problème : La première
est que tout ait le même salaire,
la même maison, la même
voiture, etc. Bref, dans tout contexte et
sur tout point il faut qu'il y ait une égalité. Cette
solution est semblable au courant continu représenté ci-dessus.
Et la seconde manière de résoudre le problème fait appel
à l'égalité (non
plus "continue") mais alternative.
Elle consiste à maintenir toutes les différences,
même les plus gigantesques et "injustes", mais à imposer
l'alternation dans la société. Par exemple, un coup c'est
A qui est riche et B qui
est pauvre, et une autre fois
c'est l'inverse. Si le premier habite un palais et le second
un taudis, on décide d'un moment où le premier va connaître
la vie de taudis, tandis que le second va connaître la
vie de palais. Et plus
généralement, la société tourne sur
chaque rôle ou situation, on permute continuellement
sur les places, chacun joue alternativement tous
les rôles, les meilleurs comme les pires, les plus valorisants
comme les plus dévalorisants. Du fait de l'alternation,
tout le monde est finalement à la même enseigne, les
mêmes avantages et les mêmes inconvénients. Ponctuellement,
à chaque instant et contextuellement,
tout le monde est différent, il y a de grandes inégalités,
parce qu'il faut ces différences. Mais globalement, universellement,
tout le monde est égal. J'espère
que ces quelques exemples suffisent à se faire
une bonne idée de la sa philosophie.
Contextualité
(Relativité) et Universalité (Absoluité)
L'alternation est
une notion très simple, très intuitive,
et extraordinairement puissante. Lui
sont associées les notions actuelles de permutation,
de contextualité,
d'universalité, de choix,
et d'autres ! C'est
avec l'alternation que ces notions prennent en fait leur
vrai sens et sont les plus puissantes.
La
notion de permuation est fondamentale
dans l'alternation. Un verbe
important dans la Science Nouvelle, qui est associé à l'alternation,
est le verbe alterner, qui signifie
donc : "Passer de l'un à l'autre,
et vice-versa". Et au sens le plus général, alterner est
simplement synonyme de permuter. C'est
donc "changer les rôles",
ou "intervertir les rôles",
ou "redistribuer les rôles",
etc
Nous
utilisons l'alternation, très instinctivement
sans nous en rendre, et c'est sans doute parmi les
notions dont nous avons le moins conscience, tellement
justement elle est naturelle. Comme toutes les choses
naturelles et très fondamentale, cela paraît tout
à coup difficile quand on les met en évidence et
on en fait une théorie, surtout quand cette théorie
est mathématique. Par exemple, nous avons une conception
instinctive, très intuitive et naturelle de la notion
de nombre, et même des opérations
élémentaire avec les nombres (addition, soustraction,
etc.). Mais dès que ces notions deviennent une science
qu'il faut étudier comme par exemple les maths, les
choses se gâtent. Et j'espère que les choses ne vont
pas se gâter maintenant que je mets en évidence cette
chose très naturelle d'alternation et
que je fais prendre conscience de l'usage que nous
en faions
très couramment.
Voici
un simple exemple en mathématique élémentaire : le
fait de tracer une droite, de choisir un
sens qui sera le sens positif,
puis de choisir un point sur
la droite pour en faire l'origine ou
le 0, puis de choisir une
longueur qui servira d'unité de
graduation de la droite et donc indiquer le point 1 :
Maintenant
que j'ai par des exemples donné une description de l'alternation,
voit-on dans cette simple activité (qui consiste à se donner
ce qu'on appelle un axe gradué ou un répère) une application
de l'alternation ? Ou plus simplement, voit-on
ou se cache l'alternation dans ce qu'on
vient de faire ? Si oui, alors on va aussi commencer à découvrir
de surprenantes
et très simples vérités. Si on les ignorait jusqu'ici, c'est
parce qu'on ignorait aussi l'existence de l'alternation,
on n'avait pas conscience que beaucoup de choses qu'on faisait
reposent sur elle, et que sans elle on ne pourrait pas le
faire.
L'un
des aspect très banal de l'alternation qui
nous a permis de faire cette activité est
celle de choix et
de décision.
Nous avons fait des choix et pris
des décisions tout au long
du processus. Mais nous savons aussi que nous aurions
pu faire d'autres choix, qui respectent
les mêmes consignes, et qui atteignent le .même but.
Mais le problème est qu'une fois un choix fait, nous
"oublions" les autres possibilités, et faisons comme
s'il n'existe que celle que nous avons choisie. En
dautres termes, nous ne concevons pas toutes les
possibilités comme simulténément vraies. Si nous
faisions, nous aboutirions très vite à des vérités
aussi simples que puissantes, mais que nous considérons
comme des contradictions.
Par
exemple, nous aurions pu aussi faire le choix
ci-dessous, indiqué en rouge sous le précédent :
Les
deux mis ensemble, cela nous dit simplement que ce
que nous avons appelé le 0 dans
un choix donné, aurait tout à fait
pu être le 1 dans
un autre choix, le -20 dans
un autre encore, le 4563 dans autre encore,
etc. Et du mot autre en mot autre,
nous comprenons que le 0 d'un certain
point de vue, est aussi le 1 d'une
autre point de vue, le -20 d'un
autre encore, le 4563 d'un autre
encore, etc. Bref, tout nombre est
potentiellement tout autre nombre. Toutes les possibilités et
toutes les combianisons (ou permutations ou alternations) existent.
Mais à un moment donné, dans un contexte donné,
nous faisons le choix d'une possibilité,
et les autres sont alors masquées, comme si elles
n'existent pas, alors qu'elles existent ! Il est
important de voir les choses ponctuellement ou
dans un certain contexte. Mais il
est tout aussi important de voir les choses dans
leur globalité, dans leur universalité,
et alors d'autres vérités (les vérités
universelles) apparaissent. Ici par exemple,
nous dévrons simplement que 0 = 1 !
Ce genre de propos semblent absurdes ou contradictoires
(contraires à la logique), ou ils semblent
être en contradiction avec
les vérités
contextuelles ou ponctuelles.
Mais les deux vérités se complètent, et plus exactement,
les vérités universelles englobent les contextuelles.
Autre
exemple voisin, très banal, dans la pratique courante
des mathématiques. Le mathématicien utilise beaucoup
une notion nommée variable, mais
sans réaliser que notion doit sa puissance à l'alternation.
Avec la variable X par exemple, il dira
tantôt X
= 0,une autre fois X
= 1, une autre fois X
=-20, une autre fois X
= 4563, etc. Et
du mot autre en mot autre,
par le pouvoir de l'alternation, X
peut être tout ce qu'on veut, il est potentiellement tout
nombre. Là encore, à moment donné, dans un contexte donné,
nous faisons le choix d'une valeur pour X.
Et bizarrement nous oublions les autres contextes, et faisons comme si seul le
contexte courant existe. Mais
les autres existent aussi, toutes
les permutations existent. Si nous avions
auparavant fait X = 0, ce n'est pas
parce que nous faisons maintenant X = 1 qu'il
faut oublier X = 0. En prenant globalement
en compte tous les contextes comme le fait de considérer
simultanément tous les "univers parallèles", il apparaît
simplement que la seule et même chose nommée X est
à la fois 0, et à la fois 1 !
Si une même chose est égale à deux autres,
alors ces deux autres sont égales entre elles. C'est
une loi élémentaire de l'égalité appelée
la transitivité. Puisque
nous disons X = 0, X = 1,
il appraît cette vérité, 0
= 1, que nous concevons comme contradictoire,
mais qui pourtant n'est qu'une vérité globale, une vérité
universelle.
L'Univers fonctionne
suivant l'alternation, et c'est ce
que je veux démontrer plus amplement dans toute
la suite. Quand
j'écris par exemple 0 = 1, il s'agit
d'une égalité au sens de
l'alternation : "0 et 1 sont contextuellement
deux choses différentes, mais universellement sont
la même chose." Dans une logique
qui n'est pas alternative, cette égalité est
une contradiction ou une impossibilité.
Or elle est bel et bien une vérité,
dans une autre conception de l'égalité,
celle de alternation.
Vidéo
: Noir et Blanc : l'Universalité !
Pour
aller plus loin...
L'Affirmation
et la Négation, en toute
rigueur
Les
connecteurs Oui et Non
Les
propriétés essentielles de l'alternation 2
sont données par les tableaux suivants, qui sont deux
opérateurs Op1 (appelé Oui)
et Op2 (appelé Non),
que cette alternation permet de définir. Ce sont simplement
les deux permutations du couple (A, B),
qui sont (A, B) et (B, A).
:
Les
deux tables de l'alternation 2, la table du connecteur Oui et
du conncteur Non.
Voici
les propriétés des deux opérateurs :
Oui
A = A
Oui B = B
Non A = B
Non B = A
L'alternation
et la notion de signe
Le couple
qui en logique s'appelle (Oui, Non),
est tout simplement le même que celui qui s'appelle (Positif,
Négatif) ou (Plus,
Moins) ou (+, -) dans le contexte
des nombres, comme nous allons le prouver maintenant
grâce
aux propriétés
caractéristiques qui établissent leur identité,
qui nous permettent de dire qu'on parle fondamentalement
de la même chose, à savoir la "règle
des signes" qui leur est commune qui est la suivante
:
Règle
des signes commune aux couple (Oui, Non) et (+, -)
On est habitué à la classique règle des
signes en algèbre et à son fonctionnement, mais
peut-être pas à la version logique de cette règle.
Et pourtant dans le vie courante, le citoyen lambda dans ses
raisonnements l'utilise très souvent sans en être
conscient sans doute. Quelques explications suffisent à montrer
qu'elle est très familière :
Affirmer (ou confirmer) une affirmation, c'est
affirmer; mathématiquement
: Oui (Oui A) = Oui A = A ou simplement : Oui
Oui = Oui;
Affirmer (ou confirmer) une négation, c'est nier; mathématiquement
: Oui (Non A) = Non A ou simplement : Oui
Non = Non;
Nier une affirmation, c'est nier; mathématiquement :
Non (Oui A) = Non A ou simplement : Non
Oui = Non;
Nier une négation, c'est affirmer; mathématiquement
: Non (Non A) = Oui A = A ou simplement : Non
Non = Oui.
Quelque chose me dit que ces règles plairaient beaucoup à "Oui-Oui" du
pays des jouets...
Ceci a
donc pour but de prouver d'abord l'existence
d'un connecteur d'Affirmation associé au
connecteur de Négation; ensuite
que la notion numérique de "signe", (+,
-) n'est autre qu'une notion logique de "signe".
Autrement
dit, le connecteur de négation Non et la notion
de "signe négatif" (comme par exemple dans "-1" ou "-5") sont
la seule et même chose.
Par conséquent, les signes des particules (le signe de leur charge électrique),
comme
par
exemple
le proton
(+) et l'antiproton (-) est fondamentalement une affaire
de logique, de (Oui, Non) ou
de (Vrai, Faux). Et donc le photon qui a un
signe nul (sa charge électrique est 0),
correspond à une troisième
valeur de vérité, entre Oui et Non,
ou entre Vrai et Faux,
donc du genre "Oui ET Non" ou "Vrai ET
Faux" (on en reparlera plus loin au sous-titre La
troisième
valeur de vérité et la physique).
L'alternation
et la théorématique
Mais il
est très important de signaler que la négation
Non et le
signe (-) ou (-1) sont
la même chose, uniquement quand on se place dans un "modèle
à deux" ou modèle binaire.
Par exemple, le couple (proton, antiproton) forme
un modèle binaire, et dans ce modèle seulement, il revient
au même de dire Non proton (ou non-proton)
que de dire antiproton ou (-proton),
c'est-à-dire donc le proton dont
on inverse le signe. De même, dans le modèle binaire (proton,
antiproton), dire Non antiproton c'est
dire (-antiproton) ou (-(-proton)),
donc proton.
Mais d'une
manière générale (donc quand on ne
se limite plus à un modèle binaire), un Non proton n'est
pas nécessairement un antiproton,
l'antiproton ne constituant qu'un cas
très particulier de choses répondant au signalement non-proton,
comme par exemple aussi l'électron,
le neutron, le graviton,
etc., et aussi le caillou, l'humain,
le soleil, la lune,
etc.
Plus généralement,
dans un modèle binaire (A, B), on
a : Non A = B, et Non B = A,
et donc aussi Non A = -A, et Non
B = -B; autrement dit, on assimile le connecteur
de négation Non au signe
négatif (-) ou (-1). Mais
dans un "modèle à trois" (A,
B, C), Non A c'est B ou C;
et Non B c'est A ou C;
et Non C c'est A ou B.
Et pour être plus précis encore, un "modèle à trois" (A,
B, C) est défini comme un "modèle à deux " (A,
B'), où la chose B' est
un "modèle à deux" (B, C).
Et un "modèle à quatre" (A,
B, C, D) est défini comme un "modèle à deux " (A,
B'), où la chose B' est
un "modèle à trois" (B, C,
D); qui lui-même est donc un modèle "à deux" (B,
C'), où la chose C' est
un "modèle à deux" (C, D).
Et on définit de la même manière un "modèle à cinq", un "modèle
à six", etc. Dans la Science
Nouvelle, il suffit d'être capable de définir ainsi un
"modèle à n" quelconque,
quel que soit le nombre n dont on
parle, pour qu'on ait défini aussi le "modèle
à une infinité de choses", quelle
que soit la taille de l'infini dont on parle,
car on démontre dans la Science
Nouvelle que tous les infinis se
ramènent finalement à un seul infini,
appelé Oméga, qui lui-même
n'est que l'autre façon de dire Zéro ou 0 (voir
la vidéo L'Algèbre
du Cycle) ! De toutes façons on démontre
tout dans cette science..., oui "Tout
est vrai", dit-elle,
sans que cela ne soit pour autant contradictoire ! C'est
d'ailleurs le sujet traité ici, et la négation est justement
au coeur de l'affaire...
Tous les
modèles peuvent donc se ramener à un "modèle à deux", d'où
l'importance particulière accordée à ce modèle, dont les
résultats fondamentaux seront les résultats de base des modèles
supérieurs, tout comme le "modèle à un" (eh oui il existe
aussi ! et il est extrêmement important) lui fournit ses
propriétés de base, qui ne sont pas étudiées dans ce document,
pour ne pas aller trop loin. De même ne sont pas édudiées
ici les propriétés spécifiques des modèles supérieurs à deux,
et en particulier du modèle infini (ou modèle
Oméga), qui
n'est autre que le modèle
zéro (ou modèle Alpha), et la boucle est bouclée !
Le "modèle
à deux" (A, B) possède 2 alternations ou permutations ou
"symétries" (notion
très importante);
ce qui veut dire qu'il y deux façons équivalentes d'écrire
le couple (A, B), à savoir (A,
B) et (B,
A). Tout ce qu'on a dit pour (A, B) reste
valable par symétrie de rôles pour (B,
A). Autrement dit, toutes les phrases parlant de
A et B restent vraies en
remplaçant A par B et B par A,
en alternant A et B, comme
je le dis.
C'est ici que se trouve le secret même du principe
d'alternation,
quand je l'énonce ainsi : "Le contraire
de toute vérité est une autre vérité",
ou simplement "Tout est vrai".
Le "modèle
à trois" (A, B, C) possède 6
alternations (ou permutations ou "symétries");
car on a 3 façons de choisir parmi les trois
(A ou B ou C)
qui sera le premier pour faire un "modèle à deux". Puis pour
chacune des trois il y a 2 façons de choisir le deuxième,
qui sont
simplement
les
2
façons de faire un "modèle à deux" avec les deux restants;
car n'oublions pas qu'on ramène tout à un "modèle à deux".
Pour cette raisons, le "modèle à quatre" (A,
B, C, D) possède
24 alternations;
en effet, il y a 4 façons de choisir le premier pour faire
un "modèle à deux", et pour chacune, 6 "modèles à deux" possibles".
Et pour un "modèle à n",
il y a en tout n! alternations, où n! désigne
la factorielle de n ; n! = n x
(n-1) x (n-2) x ... x 4 x 3 x 2 x 1. Toutes les
vérités établies pour une alternation donnée
sont valables pour toutes les alternations,
et ce peu importe le sens que l'on donne
aux mots A, B, C,
D, etc., et même si c'est Vrai, Faux, Dieu,
Diable, etc. ! On établit ici des vérités
universelles, qui ne doivent souffrir d'aucun a priori philosophique
ou autre. Pour autant, on ne vide pas non plus les mots de
leur sens naturels au profit d'un sens abstrait,
comme le fait actuellement avec l'axiomatique par exemple.
La Science Nouvelle est
à l'opposé de la science abstraite,
et pour elle on peut justement mettre n'importe quel
mot derrière les modèles généraux
qu'elle établit, comme ici pour A, B, C, D,
etc.. C'est justement la bonne manière préciser dans une
seule et même opération le sens de tous les mots.
Par exemple,
tout ce que je dis pour A est valable
pour Dieu,
et cela permet ainsi de savoir vraiment ce qu'est Dieu.
Chaque vérité, chaque propriété que j'établis nous dit
à chaque fois un peu plus sur Dieu.
Et c'est valable aussi pour le Diable,
puisque je peux prendre pour "modèle à deux" le couple (Dieu,
Diable), l'un étant de ce fait le contraire de
l'autre et vice-versa. Et il suffit d'inverser (d'alterner comme
je dis) ce couple pour avoir le couple (Diable,
Dieu),
pour inverser toutes les vérités précédemment dites, et
pour dire donc les vérités contraires,
selon le principe d'alternation : "Le contraire
de toute vérité est une autre vérité",
ce qui fait que finalement "Tout
est vrai". Ce "modèle à deux" permet de dire
que Dieu et Diable ne
sont que deux faces opposées d'un même être. Et je peux
prendre pour couple (Dieu, Homme), et
alors ce sont les vérités profondes, toutes les vérites
possibles et imaginables, qui concernent Dieu et
l'Homme,
que je peux ainsi découvrir et exprimer scientifiquement;
etc. C'est donc une philosophie et une approche de la
vérité radicalement différente de celle de l'axiomatique
ou du formalisme traditionnel, et aussi de la philosophie
analytique classique (voir aussi La
question de Dieu et du Diable aujourd'hui). Cette méthode
de la que je suis ainsi en train de faire découvrir est
la théorématique. Autrement
dit, c'est la science totale, dans laquelle "Tout
est vrai",
tout énoncé (quel qu'il soit) devient un théorème.
Multiplication des sens, multiplication naturelle
A
la découverte du formalisme naturel
Dans la
droite ligne du sous-titre précédent sur la notion d'Affirmation et
de Négation, et dans la nouvelle conception
du sens des mots, revenons
sur les opérations
que je viens de faire avec les opérateurs Oui et Non pour
mettre en évidence une importante notion cachée dans
ces opérations : la "multiplication
des sens". C'est une notion dont la nature est sans
doute très mal connue dans les mathématiques actuelles.
Et plus
généralement, j'invite
donc à découvrir les bases du formalisme
naturel,
celui qui conserve le sens
naturel ou intuitifs des
mots, et s'attache à faire découvrir les règles de base
de la formation
de nouveaux
sens à partir d'autres sens.
La recherche de la rigueur mathématique ou scientifique
ne doit pas nécessairement signifier l'abandon du sens
intuitif des mots. Le nouveau formalisme
(celui de la théorématique)
s'oppose donc au formalisme
artificiel,
celui de l'axiomatique, qui lui au contraire vide
les mots de leurs sens
intuitifs pour un sens purement abstrait.
Pour autant,
la nouvelle démarche n'est pas non plus de l'intuitionnisme au
sens classique du terme. Car celui-ci reste tributaire
du principe de non-contradiction, tandis
que le nouvel intuitionnisme que j'introduis
s'en affranchit. Voyons les principes de base du formalisme
théorématique...
Par exemple,
dans la pratique courante des mathématiques, je peux dire
que je définis une fonction F, qui
à un nombre réel X associe
un nombre Y qui est son double. On écrit
généralement : Y = 2 x X,
qui est une simple addition physique (ou concaténation)
de "2", "x" et "X"; et en omettant
le signe de multiplication "x",
on écrira : Y = 2X, et on lira
"Deux
X".
Considérons
un autre aspect du même exemple. Au lieu de Y
= 2X, on écrit souvent aussi
: F(X) = 2X, où "F(X)"
est à lire "F
de X". Or en toute rigueur et simplicité, cette
écriture dit simplement qu'à partir d'une chose F et
d'une autre chose X, je forme une nouvelle
chose, qu'on peut simplement écrire : F X.
Et alors cette addition physique de "F"
et "X" est la même
opération fondamentale que celle que je fais en écrivant
"2X" ou "2 x X".
Et maintenant,
considérons une deuxième fonction G,
qui elle associe à X sont triple.
On écrira alors habituellement : G(X) = 3
x X ou
G(X) = 3X, qui très fondamentalement peut
s'écrire simplement : G X = 3 x X ou G
X = 3X.
Et enfin,
à un nombre X donné, je peux lui
appliquer G pour avoir G(X) ou
GX,
puis à ce résultat appliquer F pour
avoir ce qu'on note habituellement F(G(X)),
mais qu'on peut simplement écrire : F G X,
pour toutes les raisons expliquées. Toutes les informations
pour faire cette opération se trouvent en effet dans F
G X, les parenthèses ne servant juste qu'à éviter
les éventuelles ambiguïtés.
On parle
alors d'avoir effectué une composition
des fonctions F et G,
opération notée généralement "o" et
lue "rond". Autrement dit, ce faisant, j'ai appliquée
une nouvelle fonction notée F o G à X pour
avoir F G X ou 2
(3 X) = 6 X. La nouvelle fonction F o G,
qu'on appellera H, est donc celle qui
à X associe X multiplié
par 6.
C'est
cette opération de composition "rond" ou "o" que j'ai faite
entre les opérateurs
Oui et Non quand j'écris
par exemple : Oui (Non A) = Non A. Cela
signifie que je considère d'abord une chose A,
à laquelle j'applique l'opérateur Non,
pour avoir Non
A. Puis à ce résultat j'applique l'opérateur Oui pour
avoir : Oui
(Non A). Et comme l'opérateur Oui a
pour propriété de ne pas changer ce qu'on lui donne mais
de le restituer
tel quel, le résultat final est donc Non
A. J'ai donc ainsi composé Oui et Non,
pour avoir un nouvelle opérateur Oui o Non,
qui équivaut à Non; c'est-à-dire
on a : Oui o Non = Non.
Mais, d'une
manière générale, cette composition F
o G peut simplement s'écrire : F
G, car là encore j'ai toutes les informations pour
trouver H, à condition de comprendre que ce
que j'appelle n'est que la même opération fondamentale faite
depuis le début. Autrement
dit, je
fais la même simple une addition physique de F et G,
pour avoir un nouveau mot F G, que j'appelle H.
Ainsi aussi, au lieu de dire Oui o Non (qui signifie une opération
entre deux fonctions Oui et Non) j'applique
directement Oui à Non (qui signifie
que je calcule la fonction Oui pour la chose nommée Non, tout
comme j'applique directement 2 à X pour avoir 2X),
en écrivant Oui
Non, et cela donne Non; c'est-à-dire on a
: Oui
Non
= Non.
Simplicité,
économie, concision
et précision...
Ainsi donc,
j'ai fait une multitude d'opérations conçues différemment
en mathématiques actuellement ("2 x X" ou "2X", "F
de X", "F o G",
etc.), qui toutes se ramènent à une même opération fondamentale,
qui consiste "bêtement" à additionner
physiquement (à concaténer, à aligner
bout à bout) les différentes choses en présence (c'est-à-dire
leurs noms, les mots ou les symboles qui les représentent)
pour obtenir une nouvelle chose, et plus précisément son
nom, son symbole, son expression. Et si on craint une éventuelle
ambiguïté un manque de précision concernant l'opération qu'on
fait, ce problème se résout très simplement en donnant un
nom (ou un symbole) à l'opération qu'on fait, et en faisant
figurer explicitement ce nom (ou ce symbole) dans la chaîne
(ou addition physique des mots). C'est ce
qu'on fait avec "2 x X" (explicitant
"2X") pour indiquer qu'on multiplie
des nombres; avec "F de X" pour qu'on
associe à X par le fonction F;
avec "F o G" pour dire que l'on
compose deux fonctions, etc. Dans tous les cas, on fait toujours
la même opération fondamentale, sauf qu'on ajoute un mot
en plus pour faire
une "opération à trois", au lieu de faire une "opération
à deux". Par exemple, quand j'écris "F
de X", je fais simplement cette opération fondamentale
avec "F", "de",
"X"; et dans "F o
G", je la fais avec "F", "o", "X".
Le tout est simplement de se demander si ces précisions supplémentaires
se justifient vraiment, ou si on n'est pas coupable de redondance (comme
cela arrive très fréquemment dans les sciences actuelles),
d'un péché de distinguos inutiles (alors qu'on parle en fait
d'une seule et même chose sans le savoir), ce qui entraîne
une inflation et une complication inutile du discours scientifique.
Mais si
la distinction ou la précision se justifie vraiment, il
n'empêche que tout cela se ramène toujours finalement à aligner
physiquement différents symboles
pour obtenir un nouveau symbole désignant une nouvelle chose.
Il y correspond une combinaison de différents sens (les
sens des différentes notions en présence) pour obtenir un
nouveau
sens. Cette addition physique pure
et bête des mots s'accompagne d'une opération de leurs sens,
qui est intuitivement ce que nous appelons une multiplication.
C'est ce que je veux simplement mettre en évidence ici. Tout
ce qu'on fait revient fondamentalement à cela, et cette
opération très basique à laquelle tout se ramène mérite une
attention
et une étude très particulière, car elle cache de très
profonds et grands secrets sur la nature des choses (des
objets de
l'Univers) dont on n'a certainement pas eu conscience jusqu'ici.
Il importe beaucoup de parler en sachant de quoi on parle
très exactement. Si par exemple on parle de l'Univers d'une
part, dont on ne nie certainement pas l'existence, et de
Dieu dont
on
nie l'existence ou on doute de l'existence, cela suppose
que l'on sait ce qu'est vraiment l'Univers,
ce qu'il peut
être ou ne pas être,
et certainement pas Dieu. Et on sait aussi
ce qu'est Dieu, ce qu'il peut
être ou ne pas être,
et certainement pas l'Univers. Sinon, on
n'affirmerait pas l'existence de l'un tandis que l'on nie
ou que l'on doute de celle de l'autre, si on avait compris
qu'on parlait de la même chose avec
deux mots différents ! Voilà comment on peut se contredire
sans le savoir, tout simplement parce qu'on croit savoir
de quoi on parle, que ce soit de l'Univers ou de Dieu.
C'est
tout le danger des mots, quand avec eux on peut faire
des distinguos inutiles, distinguer très minutieusement Dieu et Univers, porc et cochon, ensemble et
collection, égalité et équivalence,
multiplication et composition,
etc.;
quand avec eux on confond gravement des choses là où au contraire
il faut soigneusement les distinguer (par exemple négation et négation,
contradiction et contradiction...);
quand avec eux on peut tourner en rond; quand avec eux
on peut parler pour ne pas dire grand chose; quand
avec eux on peut débattre avec acharnement et se contredire
mutuellement,
sans savoir
qu'en réalité on parle des mêmes choses; et quand avec
eux on peut dire sans
le savoir tout le contraire de ce que
l'on croit dire, etc.. C'est pourquoi donc en matière de
philosophie,
je préfère
de loin
l'approche
analytique des
choses, qui a le mérite de proposer une arithmétique précise
des mots, d'apprendre à combiner avec grande rigueur les
sens pour avoir de nouveaux sens. C'est
dans cet esprit que s'inscrit l'analyse que je fais ici.
Pour une étude spéciale du problème de Dieu impliquant
la notion de négation (et
donc aussi le problème de la contradiction),
voir par exemple le document La
question de Dieu et du Diable aujourd'hui.
Les
rudiments de l'arithmétique des sens
Ceci dit,
revenons à l'opération fondamentale que je viens de mettre
en évidence, qui a pour but de faire remarquer que tout le
discours scientifique se réduit à l'art d'aligner bêtement
des mots ou ses symboles les uns après les autres pour avoir
de nouveaux symboles, qui pourront à leur tour être alignés
avec d'autres pour former encore de nouveaux, etc. C'est
ainsi par exemple que j'aligne les mots pour constituer le
présent paragraphe. Et de ce point de vue, l'activité scientifique
n'est pas différente de celle
de
la littérature, de la philosophie, de la religion
ou autres ! C'est pure illusion de croire on peut séparer
les domaines comme on le fait actuellement, car tous se ramènent
à la même activité fondamentale que je suis en train de décrire.
On pouvait donc aborder la science par cette activité élémentaire,
découvrir ses règles et lois profondes, et établir des vérités
universelles en toute simplicité !
Il a suffi
par exemple de considérer deux choses ou mots absolument
quelconques A et B (ou
couple (A, B)) pour définir ce qu'il faut
entendre par "négation"
et dégager ses propriétés profondes (celle du "modèle
à deux"),
qu'on est très loin d'épuiser ! Au nombre de ces propriétés
il y a d'abord le fait que le couple (A, B) est
aussi le couple (Oui, Non), qui obéit
à la fameuse règle des signes,
sans avoir nullement eu besoin d'entrer dans une algèbre
sophistiquée
pour la découvrir. Nous découvrons que cette règle est
fondamentalement une règle de logique,
que tout le monde emploie intuitivement dans son raisonnement
de tous les jours : Oui Oui = Oui; Oui
Non = Non; Non Oui
= Non; Non Non = Oui. Et c'est
alors l'occasion de découvrir quelque chose de plus profond,
la multiplication des sens, qui se cache
dans ces règles, et qui devient plus évident quand on écrit
cela avec les signes, c'est-à-dire donc ce qu'on appelle
les nombre (+1) pour Oui et (-1) pour Non.
Cela donne alors : (+1) x (+1) = (+1); (+1)
x (-1) = (-1); (-1) x (+1) = (-1); (-1)
x (-1) = (+1).
Ainsi
donc, on apprend au passage que l'opération de composition
nommée "rond"
ou "o", qui est celle impliquée
dans ces combinaisons des Oui et Non,
est fondamentalement la même chose que ce que nous concevons
intuitivement comme la "multiplication".
On
peut d'ailleurs définir très précisément
cet opérateur "o" ("rond")
ou cette multiplication "x" comme
un connecteur logique dont la table de vérité n'est
autre que la règle de logique ou
la règle
des signes examinée plus haut :
Connecteur multiplication ou signification ou équivalence
Il est
intéressant de remarquer que cette
table de vérité du connecteur "multiplication" n'est
nulle autre que celle du connecteur "équivalence
logique". S'il y a un connecteur qui doit être
la définition de la notion de sens ou
de signification,
c'est bien de celui de l'équivalence logique.
Autrement dit, "Avoir le même sens", c'est "Etre
logiquement équivalent", et
vice-versa.
C'est donc
la multiplication qui se cache en fait dans la combinaison
des mots pour faire des phrases. Autrement
dit, on additionne physiquement les mots,
mais on multiplie les sens (ou significations) des mots ainsi
enchaînés pour
obtenir le sens (ou signification) de la phrase, comme dans
les exemple élémentaires ci-dessus:
Vrai
Vrai = Vrai ; "une vraie vraie chose est une vraie
chose"
Vrai Faux = Faux ; "une vraie
fausse chose est une fausse
chose"
Faux Vrai = Faux ;"une fausse
vraie chose est une fausse
chose"
Faux Faux = Faux ;"une fausse
fausse chose est une vraie
chose"
C'est pourquoi
donc très naturellement, comme avec les fonctions F et
G définies plus haut (c'est-à-dire 2X et 3X),
nous disons par exemple "deux
enfants" ou "trois douzaines",
ce qui signifie une multiplication du sens "deux" par le
sens "enfant" pour
avoir le sens "deux enfants", ou
de "trois" par "douze" pour
avoir "trois douzaines". C'est aussi
la raison pour laquelle très intuitivement en algèbre,
on a compris que pour dire axb, il suffit
de dire ab comme
dans "2X" ou "deux
enfants",
sans indiquer explicitement le signe de la multiplication entre
les sens des deux facteurs pour avoir le nouveau sens. Comme
par exemple aussi dans "vraie fausse chose",
il n'est pas nécessaire de faire figurer explicitement
un signe de multiplication entre les trois
mots "vraie
x fausse x chose". Et si même on juge nécessaire
de le faire, alors dans ce cas on effectue simplement une multiplication
des sens avec les mots : "vraie", "x",
"fausse", "x",
"chose", donc une multiplication qui
porte entre autres choses sur la multiplication elle-même.
Bref, dans
toute phrase (quelle soit scientifique ou du langage courant),
on
effectue simplement la multiplication des sens,
qui s'applique à toute
notion et à toute chose, que ce
soit "2", "3",
"Deux", "Trois",
"Douze", "a",
"b", "X", "Nombre",
"Fonction",
"Enfant",
"Oui",
"Non", "Vraie",
"Fausse", "Composition",
"rond", "o",
"multiplication", "x",
"Chose",
etc. Derrière cela se cache la vérité très
profonde mais ignorée
que "Toute chose est un nombre",
que je ne développerai
pas ici, car cela nous conduirait très loin. Mais
il suffit d'avoir démontré que "Le
contraire de toute vérité est toujours une autre vérité"
(ou simplement que "Tout est vrai"),
pour avoir démontré aussi que la phrase "Toute
chose est un nombre" est vraie. Et alors on
comprendra pourquoi vraiment tout se ramène à une
multiplication des sens. C'est
l'occasion de dire aussi que dans une langue bien faite (ce
qui n'est
hélas le cas d'aucune langue actuelle,
voir le document "La
question de Dieu et du Diable aujourd'hui),
on parlerait comme on fait la mathématique, et on
ferait la mathématique comme on parle, y compris quand
on parle de Dieu ou du Diable !
La
troisième valeur de vérité et
la physique
Aristote
et l'"au-delà"...
On appelle
une contradiction le fait d'affirmer à la
fois une chose A et sa négation, non-A. Ainsi donc,
la phrase "Il pleut ET Il ne pleut pas" est une contradiction.
Et si je parle d'un "humain qui est un non-humain",
je définis une chose A qui est "contradictoire".
Mais il faut beaucoup se méfier de ce qui paraît
contradictoire, car une "contradiction" peut simplement
traduire une certaine réalité, qui peut être
cachée comme être très évidente.
Derrière la "contradiction" d'un "humain
qui est un non-humain" peut se cacher simplement un humain
qui vient par exemple d'avoir un accident mortel sur autoroute.
Il vient de quitter le monde des humains pour entrer dans le
monde des morts. Et pourtant, il est difficile de ne pas parler
de lui comme d'un humain.
Aristote (à qui on doit par exemple le principe de
non-contradiction), est à la fois un humain, car il
appartient à la race humaine, et à la fois poussière
(donc un non-humain), car il y a très longtemps qu'il
est mort. Et qu'il n'interdise surtout pas la possibilité qu'il
puisse en ce moment vivre dans un autre monde (dans notre non-monde
ou notre anti-monde), ou de nouveau dans ce monde dans un avenir.
Voilà donc pourquoi la notion d'un "humain non-humain" ou
d'un "mort-vivant" n'est pas si absurde que cela.
Je répète ceci : La contradiction est une chose,
mais nier une possibilité ou une réalité en
est tout une autre !
Déterminisme
et indéterminisme
Une mauvaise compréhension de la réalité (à cause
d'une mauvaise logique ou d'une logique très faible)
conduit à appeler "contradiction" des situations
qui invitent simplement à comprendre qu'une autre réalité existe,
ou qu'une troisième réalité existe, autre
que deux que l'on croyait être les seules possibles.
Le problème par exemple en physique du
chat
de Schrödinger est un exemple typique du problème du "mort-vivant".
Il s'agit d'une expérience mentale, portant sur les
lois de la nature telles qu'elles se présentent dans
le monde de l'infiniment petit (le domaine de la mécanique
quantique), et qui déroutent la logique courante, qui
est celle des échelles de grandeur ordinaires. A cette échelle,
les lois sont dites "déterministes", ce qui
signifie par exemple pour une voiture roulant sur une autoroute,
que l'on peut connaître très exactement et à la
fois sa position, sa vitesse, bref tous les paramètres
de son mouvement avec la précision que l'on souhaite.
Cette évidence à l'échelle courante est
prise en défaut dans le monde de l'infiniment petit,
où il faut abandonner la logique déterministe
pour une logique probabiliste. Transposée à notre échelle,
cela signifie qu'on ne peut pas dire exactement où se
trouve une voiture sur une autoroute, ni sa vitesse, etc. Mais
on dira qu'il y a telle probabilité (par exemple 50%,
c'est-à-dire "une chance sur deux", ou 75%
ou 99%) qu'on la trouve entre telle position et telle autre,
avec telle vitesse, etc.
L'événement
qu'est la rencontre entre particules
en un lieu précis, à un moment précis, avec des paramètres
de mouvement précis
est une affaire de probabilité.
A
plus forte raison ici particule et anti-particule, car la durée
de vie de l'une dans notre monde est très limitée,
comme si "quelque chose" interdit
aux particules opposées de coexister dans notre monde.
Mais en fait les mondes sont séparés comme les deux voies de
l'autoroute,
la particule et son anti-particule évoluant chacune dans son
monde;
quand l'une se trouve par "erreur" dans le "mauvais" monde,
tel un conducteur consciencieux, qui s'étant aperçu qu'il
a pris l'autoroute à contre-sens,
s'arrange pour changer de voie au plus vite ! pour éviter la
"catastrophe".
Dans
la logique de la mécanique quantique, l'événement
qu'est le choc entre les deux voitures venant en sens inverse
sur la même voie de l'autoroute
est une question de probabilité.
Le
problème du "mort-vivant"
En appliquant
la logique quantique aux réalités courantes,
si par exemple deux voitures roulent en sens inverse l'une
par rapport à l'autre sur la même
de l'autoroute, il est impossible de dire avec exactitude si
le choc aura lieu, où exactement, quand, avec quelle
vitesse, avec quelle énergie (donc avec quelle violence),
etc. Dans la réalité (c'est-à-dire l'expérience
que nous avons de la circulation à notre échelle),
on peut avoir ces renseignements avec une très grande
exactitude, et même prédire la mort des occupants
des véhicules avec une très grande précision.
En effet, le choc frontal très violent est inévitable
entre deux voitures roulant très exactement dans l'axe,
en sens inverse l'une de l'autre, chacune à 130 km/h.
On peut avec une caméra de surveillance sur autoroute
ou avec un radar mesurer avec précision ces paramètres
et prévoir ce qui va se passer, à quel endroit
précis et à quel moment. Et on peut dire avec
certitude que ce choc ne laissera aucune chance de survie aux
conducteurs, et que sortir vivant de cette affaire relève
du miracle !
Autrement
dit, pour les conducteurs, le choix entre les deux possibilité mort
et vivant est net, et c'est le choix "mort".
Quoique très improbable et relevant du miracle, la possibilité "vivant" existe
aussi; mais il est exclu dans la logique courante de parler "vivant
ET mort" (c'est-à-dire "vivant ET non-vivant"),
ou de parler de "NI vivant NI mort". Le troisième état
est carrément inacceptable, car selon la logique
bivalente (ou logique binaire, la
logique reposant sur le "modèle à deux"),
on est SOIT vivant, SOIT mort, mais pas les deux, ou ni l'un
ni l'autre ! Même si le langage courant nous amène à qualifier
l'état de coma comme un état "entre la vie
et la mort", pour la logique binaire, être dans
le coma c'est être encore vivant un point c'est tout.
Et toujours dans cette logique, ou l'on sort du coma ou l'on
reste dans cet état, sinon alors c'est qu'on est mort
tout simplement. Et si on est mort, alors c'est qu'on n'est
plus vivant !
Mais le problème qui se pose ici n'est pas une discussion
sur comment qualifier un état comme le coma, mais un
problème plus profond et élémentaire,
qui est simplement de savoir si on peut être à la
fois "vivant ET mort", ou encore si pour un humain,
on peut dire qu'il n'est "NI mort NI vivant". Quand
dans l'Evangile (Jean chapitre 11) Lazare l'ami de Jésus
fut emporté par la mort, Jésus en parla comme
d'un sommeil duquel il va le tirer, ce qui étonna ses
disciples. Selon la logique de ses disciples qui raisonnaient
en "SOIT mort SOIT vivant mais pas les deux", si
on dort, on n'est donc pas mort, et on peut se réveiller
seul, sans avoir besoin de Jésus pour se réveiller.
Mais Jésus raisonnait manifestement avec une autre logique
qui admet une troisième vérité. Et le
parlant de ses ancêtres Abraham, Isaac et Jacob, Jésus
dit à ses contradicteurs (qui niaient la possibilité de
la résurrection) que pour Dieu ils sont vivants (Luc
20 : 34-40). On ne s'étonnera donc pas que les affaires
de Dieu et celles des sciences actuelles soient réputées
si incompatibles. C'est fondamentalement une affaire de logique,
et très précisément encore, une affaire
de négation ! C'est l'obligation de trancher entre deux
choses A et B qui pose en fait problème, comme ici entre
vie et mort. La négation dans notre logique ou expérience
courante doit obligatoirement trancher, elle doit être
binaire ou booléenne, et c'est cela le fond du problème.
Si on a une décision à prendre, par exemple
s'il faut avec sa voiture emprunter une autoroute ou prendre
une route nationale distincte de l'autoroute), on ne peut pas être à la
fois sur l'autoroute et sur la route nationale, c'est-à-dire
ne pas être sur l'autoroute. De la même façon,
ou bien on a été un passager du vol AF 447 qui
s'est accidenté entre Rio et Paris, et dans ce cas on
est une victime de l'accident; ou bien on n'est pas un passager
de ce vol, et dans ce cas on n'est pas une victime de l'accident.
Mais la logique actuelle interdit qu'on soit les deux à la
fois, que l'on moitié-moitié ou un pourcentage
de chaque (25% et 75% par exemple), ou que l'on ne soit ni
l'un ni l'autre. C'est cela qui est actuellement inconcevable
et qui est l'objet du fameux principe de non-contradiction.
On peut ne pas savoir avec précision si une personne
a embarqué à bord du vol ou non, car elle peut
avoir changé d'avis et être allée quelque
part jouer au poker avec des amis. Dans ce cas il y a une certaine
probabilité (1%, 25%, 50%, 75%, 99%, etc.) qu'elle ne
soit pas à bord de ce vol. Mais la logique courante
met cette probabilité sur le compte de l'ignorance,
et cette probabilité ne signifie pas que la personne
puisse être à la fois passagère de l'avion
et non-passagère de cet avion, qu'elle peut être
dans l'avion à 10 000 mètres d'altitude et avoir
un pied sur le sol, ou qu'elle soit sur le sol mais un pied
dans l'avion ! Tout cela est impossible et absurde dans la
pensée actuelle.
L'affaire
du "chat de Schrödinger" appelle une autre logique
C'est donc le fond du problème
et c'est la question qui se pose au sujet de l'affaire du
chat
de Schrödinger.
Dans le domaine de l'infiniment petit, il semble que ce ne
soit pas une simple question d'ignorance ou d'incapacité de
notre part de connaître une réalité, mais
que la réalité soit intrinsèquement ainsi,
elle est de nature probabiliste, indépendamment de notre
faculté ou capacité de savoir. Dans cette logique
quantique (de l'infiniment petit), être est passager
ou non de l'avion est une affaire probabiliste. Et une fois
descendu de l'avion, être ou pas un usager de l'autoroute
est une affaire de probabilité, de même que la
position de la voiture sur l'autoroute, sa vitesse, le moment
(l'heure exacte), etc. Le choc avec une autre voiture est une
affaire de probabilité, de même que l'état
de mort ou de vivant du conducteur, etc. C'est pourquoi donc
si on fait dépendre la vie d'un chat de ce qu'un événement
quantique aura lieu ou non, on aboutit à une situation
où l'on doit dire que le chat est mort-vivant ! On résout
(ou plutôt on croit avoir résolu) ce paradoxe
(cette "contradiction") de diverses manières,
dont l'une est de séparer les échelles de l'infiniment
petit et de l'infiniment grand (ou de l'échelle ordinaire),
en prenant acte de leurs réalités "incompatibles".
Ainsi donc, il faut simplement renoncer à concilier à tout
prix la mécanique quantique et la relativité,
respectivement la physique de l'infiniment petit et de l'infiniment
grand. Une autre solution classique consiste à évoquer
le rôle perturbateur de l'acte d'observation ou de mesure
dans ce qu'on veut observer, ce qui entraîne une incertitude
donc le phénomène de probabilité. Une
approche voisine est de parler du rôle de la conscience
du physicien ou de celui qui observe ou mesure. Et enfin une
autre solution consiste à voir dans cette contradiction
l'existence d'"univers parallèles" ou d'"univers
divergents": dans l'un le chat est vivant et dans l'autre
le chat est mort.
Mais la vérité est tout cela à la fois
! c'est-à-dire chacune de ces solutions est une partie
de la vérité ! Et la vérité totale
est simplement que l'on doit comprendre la réalité avec
toutes les logiques, et pas seulement avec la logique binaire
! Autrement dit, il faut abandonner le principe de non-contradiction
et la négation binaire (la négation qui tranche)
qui lui est forcément associée, au profit du
principe d'alternation, avec sa conception de la négation,
qui est simplement l'alternation. Celle-ci fait la place à une
troisième vérité, et même à une
quatrième, une cinquième, une infinité !
La logique binaire suffit pour beaucoup d'usages courants.
Mais elle montre ses limites face à une infinité d'autres
usages, tout aussi courants.
En effet, il n'est pas nécessaire daller dans l'infiniment
petit pour trouver des situations du genre chat
de Schrödinger.
Ces situations se posent à l'échelle ordinaire,
mais simplement on les refuse, on a fait le choix philosophique
de les déclarer d'office absurdes, impossibles, ou contraires à la
science ! Le problème de l'ami de Jésus (à savoir
de Lazare) et celui du chat de Schrödinger sont simplement
le seul et même problème ! Les deux posent le
problème du mort-vivant, la possibilité qu'un
même être soit mort vu dans un monde donné,
mais vivant vu dans un autre monde ! C'est aussi banal que
quelqu'un qui quitte une pièce d'une maison pour se
rendre dans une autre pièce de la maison. Il est de
ce fait non-existant dans la pièce de départ,
mais existant dans la pièce d'arrivée. Et il
peut revenir dans la pièce de départ. C'est la
même chose s'il quitte une ville pour une autre (en faisant
un voyage sur l'autoroute), un pays pour aller à un
autre (en voyageant en avion), etc. A chaque fois, il "meurt" en
un sens faible du terme dans un contexte, et "revit" dans
un autre contexte. Son retour dans le contexte de départ
est une "résurrection" en un sens faible du
terme. Mais s'il lui arrive un accident mortel pendant le parcours,
alors son voyage se trouve simplement être beaucoup plus
grand et son retour long, sauf si nous trouvons le moyen de
le rendre court. C'est simplement ce que nous appelons la "mort" à proprement
parler. Mais dans l'absolu, ceci répond à la
même logique que ces expériences banales de la
vie. Nous refusons simplement d'appeler "voyage" la "mort",
et quand nous employons les expressions comme "A a fait
un long voyage pour aller au royaume des morts", "A
nous a quitté", ou "A est allé dans
l'au-delà", etc., ce n'est en général
qu'une "métaphore", et donner à cela
exactement le même sens que le fait de quitter une ville
pour une autre, relève du domaine de la croyance.
Le problème
du chat
de Schrödinger ne se pose pas que dans l'infiniment
petit, mais aussi dans des réalités
et expériences des plus banales de la vie, comme ...
la mort ! Le problème est donc plus philosophique que
scientifique à proprement parler. Sinon, dans l'absolu,
la science ne s'oppose pas du tout à la possibilité que
A puisse être à la fois mort et vivant, que deux
choses contraires A et non-A puissent être vraies en
même temps. Elle ne s'excluent que dans un contexte donné,
mais pas dans l'absolu. On conçoit que qu'on ne puisse
pas être et ne pas être à la fois dans une
même pièce à un moment donné, dans
une même voiture, sur une même autoroute, dans
un même avion, dans une même ville, etc., mais
dans l'absolu on est et on n'est pas à la fois ! Dans
un contexte donnée, la vérité contraire
est simplement masquée, imperceptible ou potentielle,
ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas une vérité.
Ce n'est pas parce qu'on ne perçoit pas une chose dans
un contexte qu'elle n'existe pas dans l'absolu ! Et puis la
même chose peut tout à fait exister dans ce contexte
mais sous une autre forme. Ainsi par exemple, une personne
qui marche, parle et rit dans un certain monde (comme elle
se comportait dans le nôtre), existe dans notre monde
sous la forme d'un mort ou d'un cadavre. Ici elle n'est qu'un
souvenir, une chose abstraite, mais ailleurs, elle est une
chose concrète, que l'on peut voir, toucher ou entendre
! La science ne s'oppose pas à cela, mais c'est nous
qui refusons la science qui dit cette simple vérité.
Nous avons fait le choix de nous enfermer dans principe de
non-contradiction, alors qu'il existe bel et bien une vérité au-delà de
ce principe, et qui n'est pas obligatoirement une contradiction.
La contradiction est une chose, dis-je, mais nier une réalité en
est tout une autre !
Il
y aurait encore beaucoup à dire !
Un
aspect caractéristique
de l'alternation est que toutes les notions sont synonymes,
car une chose B n'est qu'une autre manière
de parler d'une autre chose A; B n'est
qu'une autre manière d'être de B.
C'est pourquoi dans le texte la science de l'alternation
(la Science de l'Existence) on verra très souvent
alignés des termes comme synonymes, pour indiquer
qu'il faut faire une relation entre eux. Cela peut être
très déroutant pour un esprit habitué à fonctionner
avec la négation, dont la nature
est de séparer les choses, au point de briser leur
unité et de rendre inintelligible la relation très
intime qu'elles entretiennent. On parle de mille choses différentes
: A, B, C, D, E,
... sans savoir qu'on parle de la même choses, de différents
aspects d'une seule et même chose. Pour reprendre l'exemple
du Cône plus haut, c'est le même
objet qui vu sous un angle donné et suivant une certaine
projection est appelé Cercle ou Disque.
Mais le même objet vu sous un autre angle ou suivant
une autre projection, est appelé Triangle (plein).
Il y a des contextes où il faut séparer les
notions de Cercle et de Triangle,
comme choses ou notions à part entière, indépendantes,
et à prendre en elles-mêmes comme telles. Mais
il ne faut pas perdre de vue leur unité aussi, et
savoir qu'il y a des contextes où Cercle et Triangle sont
une certaine même chose nommée Cône,
qui répond à la propriété "Cercle
ET Triangle". Il y a des domaines où il
faut distinguer les notions de Cycle et
de Nombre, et d'autres où il est
très important de comprendre qu'on parle de la même
chose qui est donc "Cycle ET Nombre" !
Il y a des domaines où il faut séparer Nombre et Fractale, Fractale et Modèle, Modèle et Symétrie, Symétrie et Egalité, Egalité et Equivalence,
etc. Mais il y a des domaines où il est très,
très important de comprendre qu'on parle aussi finalement
de la même chose !
Et
quelle que soit la chose A dont on parle,
il est extrêmement important de savoir que ce n'est
qu'une facette d'une
seule et même Chose, à savoir
l'Univers ! Autrement dit, l'Univers U est
la Chose, qui est : A ET B ET C
ET D ET E ET F..., bref qui est toutes choses prises
individuellement (c'est-à-dire en tant que ses éléments),
et toutes choses prises collectivement (c'est-à-dire
en tant leur ensemble). L'Univers est
le TOUT au plein sens du terme, la Chose qui
est l'Union même de toutes
choses, qui les rend équivalentes,
car "L'Univers ne fait pas de préférence..."
Einstein
disait : "Dieu ne joue pas aux dés",
et par Dieu il faut entendre l'Univers,
et il avait raison ! L'Univers ne joue pas
aux dés, il ne tire pas au sort pour savoir laquelle
de ses infinités des choses sera la gagnante absolue,
au détriment des autres. Il ne tire pas au sort pour
savoir laquelle va exister et laquelle ne va pas exister,
ou laquelle sera plus importante que toutes les autres. L'Univers
est de fait la plus importante des choses, mais il se serait
pas l'Univers sans les choses qui le constituent et le font
! Et s'il manque la moindre petite chose, alors il n'est
plus le TOUT, donc l'Univers digne
de ce nom. "Il faut de TOUT pour faire un Univers",
dis-je. Toute chose est donc importante. La Différence
est nécessaire pour la Diversité des choses
et des rôles, mais l'Egalité est nécessaire
aussi pour que justement toutes les choses puissent former
une seule d'entre elle, qui porte l'attribut suprême
: TOUT ou UN, et qu'on appelle l'Univers pour cela ! Et comment
rendre tout Différent mais en même temps Egal
?
La
solution est simple : l'alternation ! Toutes
les choses sont différentes et jouent différents
rôles, mais les rôles ALTERNENT, une chose donnée
change de rôle, donc devient une autre, tandis qu'une
autre devient ce qu'elle était. Tout se recycle,
d'où l'importance de la notion de Cycle.
L'Univers change donc infiniment, il se recycle sans cesse,
et pourtant reste globalement égal à lui-même. "Rien
ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme dans
l'Univers", dis-je. Une chose donnée devient
successivement toutes les autres, et parcourt le Cycle de
l'Univers. Le Cycle terminé, il faut recommencer.
Tout cela fait que globalement les choses sont égales,
elles sont équivalentes, il n'y a pas de préférence
pour l'une au détriment des autres, la différence
et la préférence n'est que ponctuelle, vraie
dans un contexte donné. Il n'y a donc pas de prédilection,
pas même pour l'Univers !
En
effet, ce mot (comme le mot Dieu) est comparable au mot Président;
ou plutôt, la notion de Président est une imitation
du Modèle général qu'est Dieu... c'est-à-dire
donc l'Univers. Le Président est toujours le plus
important de tous les citoyens, il y a une énorme
différence entre lui et les autres, ce qui
peut être inquiétant, quand par exemple il ressemble à l'actuel
Omni-Président de la république française, Nicolae
Ceauseskozy... Mais heureusement, cela ALTERNE,
et ce n'est pas toujours le même qui est le Président,
et théoriquement tout citoyen peut
devenir Président, il lui faut être candidat
au poste. C'est en ce sens que finalement tous les citoyens
sont égaux, même si à chaque moment ils
sont très différents. L'égalité sera
d'autant plus parfaite que l'alternation est parfaite, c'est-à-dire
que le cycle fonctionne bien (dans cet exemple
le cycle présidentiel). Le Président
a un grand pouvoir et est supérieur au citoyen lambda,
mais en vertu de l'alternation, le citoyen lambda est aussi
potentiellement Président, et à l'échelle
de l'Univers cela finit toujours par arriver ! Tout citoyen
est égal au Président en ce sens-là. C'est
ainsi que toute chose est l'Univers, car toute chose finit
par s'asseoir sur le trône de l'Univers et porter le
titre "Univers" ou... "Dieu".
L'alternation
n'est prise en défaut (donc l'inégalité ou
la différence ne règne) que dans des mondes
donnés, dans des contextes donnés. Les phrases "Je
ne suis pas le Président de la république" ou "Je
ne suis pas Dieu" (c'est-à-dire donc "Je
ne suis pas l'Univers"), ne vraies que ponctuellement,
contextuellement, dans un monde comme le nôtre par
exemple, qui a perdu le paradis nommé l'alternation,
et où l'on a toutes les peines à comprendre
que cette vie n'est qu'une parmi une infinité d'autres.
Il y a eu une vie avant, et il y aura une après, qui
peut être meilleure ou pire ! Si on veut une meilleure,
il faut se porter candidat maintenant... il faut s'engager
vers la voie du retour vers le trône de Dieu (de l'Univers
je veux dire...) dans la prochaine vie, ou au contraire préférer
un enfer pire que celui qu'a été ce monde.