Le
nouveau paradigme
Syn-Thèse
pour l'université
Voir
aussi :
Le
Principe d'Alternation
Logique
mathématique de Jussieu et IHES
Théorie universelle des ensembles
Théorie des univers
Hubertelie
au Maître de Conférence
La
Faculté de la Science
Vite
dit en vidéos
12
1) Toute
la Lumière sur les Paradoxes 2) L'Algèbre
du Cycle
Le nouveau paradigme
Deux logiques, deux sciences
« Il
est impossible qu’un
même attribut appartienne et n’appartienne
pas en même temps et sous le même rapport à une
même chose » (Aristote, Métaphysique,
1005 b 19-20). C'est
ainsi qu'Aristote (384 - 322 av. JC) a formulé le principe
de non-contradiction (article Wikipedia),
fondamental dans le raisonnement scientifique actuel.
La
question du Théorème de l'Existence est
avant tout et après tout une question de paradigme.
Il y a d'une part la science qui ne repose QUE sur
le principe
de non-contradiction, sur une manière
de raisonner et sur une conception de la vérité qu'on
peut qualifier d'aristotélicienne (je dis
plus simplement aristotélienne...); et il
y a la science qui repose le principe
d'alternation, un principe universel,
dont le principe de non-contradiction n'est
qu'un cas particulier, un cas limite ou canonique.
Le principe
d'alternation fonde une logique absolue,
qui est la manière absolue raisonner et de
concevoir la vérité. Il peut s'énoncer
ainsi : "Le
contraire de toute vérité est toujours
une autre vérité", ou
simplement : "Tout est vrai".
A
comprendre par là qu'il existe toujours un contexte
où ce qui était impossible (ou faux)
dans un certain contexte devient possible (ou vrai).
Et dans un même contexte donné, ce qui était impossible en absordant les choses
d'une certaine façon
devient possible en les abordant autrement.
Ou ce qui était faux pour une
chose dans ce contexte devient possible pour une autre version
de la même chose dans
ce contexte. Bref,
ce qui est faux d'un certain point de vue est toujours
possible d'un autre point de vue.
Le mot "autre"
(ou "alter" en latin) est vital
dans ce concept d'alternation, et
c'est aussi le mot dans "altener",
"alternance" ou
"alternatif", comme dans "courant
alternatif".
La
notion de symétrie ou d'égalité par permutation des
rôles est cruciale, pour qu'on puisse dire par
exemple qu'on a une "autre version
de la même chose", concept
fondamental dans la notion d'alternation.
De ce point de vue, les nombres (+3) et (-3) sont
deux versions différentes de la même chose,
ils sont égaux au signe près, et il suffit
de changer (ou d'alterner) le sens
choisi comme positif, pour que (+3) devienne (-3) et
vice-versa.
Et
dans le schéma ci-dessus montrant
une courbe alternative, le sommet
(ou "sommet de la vague") et le creux (ou "creux
de la vague") sont deux versions différentes
de la même chose, au sens
de l'alternation, car ils jouent
un rôle
parfaitement symétrique. Et de ce point de
vue aussi, les côtés "recto" et "verso" d'une
feuille sont, par alternation, deux
versions de la même chose, car n'importe lequel
peut être
appelé "recto", et alors l'autre s'appelle
le "recto"; mais en inversant (ou en alternant)
les appellations, ça marche aussi !
Comme
le montrent les schémas ci-dessus, le
courant continu est un cas particulier
de courant alternatif, le cas de fréquence
0 et de période infinie;
c'est donc un cas extrême, un cas limite, le cas stationnaire,
le cas canonique, qui permet de qualifier les autres
de variables. La notion de courant
alternatif (et plus généralement de
courant variable)
est donc plus riche et plus féconde
que
celle
de courant
continu. Exactement
de la même façon, le repos est un cas particulier et
limite de
mouvement, le cas de référence qui permet justement
de qualifier les autres de "mouvement" à proprement
parler. C'est exactement ce que la logique aristotélienne
est pour la logique hubertélienne, un simple
cas limite (mais important),
à partir duquel la logique commence dans toute sa puissance
!
Un
exemple historique vérifiant le principe
d'alternation
La
logique aristotélienne est aussi pour la logique
hubertélienne,
ce que la géométrie euclidienne est pour
la géométrie
dans son ensemble. Pour
sa géométrie, Euclide a posé ses postulats, dont
le fameux cinquième postulat (ou axiome) qui dit que
"Par
un point extérieur à une droite il passe une droite
et une seule
parallèle à la première".
Et on sait qu'on peut tout à fait avoir une géométrie
dans laquelle par exemple c'est le contraire de
ce postulat (ou axiome) qui est vrai.
Cet
exemple historique de la géométrie euclidienne
est de grande importance dans la philosophie des sciences;
c'est aussi un cas important illustrant le concept
d'alternation : "Le contraire
de toute vérité est toujours une autre
vérité" ou "Tout est
vrai". Ce programme n'est que partiellement
rempli par la méthode axiomatique,
car le fameux principe de non-contradiction le
limite et lui interdit d'être tout simplement
la vérité universelle,
la vérité absolue,
pour une science vraiment universelle et absolue.
Ce
postulat et son contraire sont simplement deux
versions de la même chose, au sens de l'alternation;
ils sont deux faces différentes de la même vérité,
exactement comme (+3) et (-3),
comme le sommet et le creux d'un courbe alternative,
ou comme les côtés recto et verso d'une même feuille.
Dans l'absolu, l'un n'est pas plus vrai ou plus
faux que l'autre. C'est ainsi que l'on devrait
considérer
en général tout énoncé A quel
qu'il soit !, et son contraire (ou sa négation),
à savoir non-A. Mais bien
que constatant la réalité de l'alternation dans
des cas particuliers, la pensée actuelle se refuse
à en faire une généralité, une vérité universelle,
l'énoncé même de la vérité
absolue.
L'alternation
bridée par une conception étriquée de l'égalité
Voyons
brièvement comment le principe
d'alternation s'illustre
aussi dans l'histoire des nombres. En arithmétique
et en algèbre des corps, les nombres
entiers naturels jouent le même rôle que la géométrie
euclidienne. Ce qui n'est pas vrai dans un cadre,
le devient dans un autre cadre plus large.
Par
exemple, il est impossible de trouver un nombre
entier
naturel x tel que : x + 5
= 2. C'est le nombre entier relatif (-3) qui
répond à ce signalement; mais on ne connaît
pas de nombres négatifs dans les entiers naturels, à moins
justement de fonctionner dans
la logique alternative, la logique hubertélienne...
Alors dans ce cas on sait simplement que (-3) n'est
qu'une autre façon de dire (+3).
Donc, sous une autre forme et d'un autre point de vue,
il existe bel et bien un entier naturel tel que : x
+ 5 = 2. Non seulement cela, on sait aussi
que même (+3) est carrément
lui aussi une solution, de même que (+4), (+5), (+6),
bref, tout entier naturel ! En effet, dans la
logique huberteliénne, on a par exemple : 4
+ 5 = 2,
c'est-à-dire donc : 9
= 2 ! Erreur ? Etrange ? Oui, si on ignore
la réalité qu'est le Cycle.
L'égalité 9
= 2 ou 2 = 9 (donc 0
= 7) n'est que l'écriture du cycle 7 dans
cette logique, cycle dont la définition est 0
= 7. C'est par exemple le cycle de la semaine.
Si la fin d'un mois est mercredi,
le 7 du mois suivant
est un mercredi, et les dates 14,
21, 28 du mois sont
aussi des mercredis. Ce cycle permet
de dire que "ces
dates sont même jour de la semaine". Et
le 2 du mois ainsi que le 9 sont
aussi le "même jour de la semaine",
de même que le 16,
etc.
L'équivalence
est une notion très
puissante qui
permet de découvrir les facteurs d'égalité ou
de similitude entre les choses différentes,
de détecter les choses semblables,
les choses obéissant à un certain même modèle,
etc. C'est donc une
notion d'égalité plus générale
donc plus puissante que celle qui consiste à ne
dire que 0 = 0, 2 = 2, 7
= 7, 9 =
9, 14 = 14, bref A
= A ou N = N, égalité au
sens restreint du terme, qui n'est que l'expression
du cycle 0, un cas limite donc,
exactement comme un courant continu est
un cas limite du courant alternatif,
le cas de fréquence
0. En fait "cycle 0" ou
"fréquence
0", ce sont que des manières différentes
d'exprimer la même chose.
D'une
manière générale, le cycle
N (que
j'aurais appeler aussi "fréquence N")
est défini par l'égalité : 0
= N, et le raisonnement et les calculs avec
le cycle s'apparente à ce qu'on appelle actuellement
les calculs de congruence. L'écriture 0
= N sera donc
actuellement interprétée comme la congruence modulo N.
Dans cette congruence, k et k
+ N sont
congruents, c'est-à-dire sont égaux à N près
ou égaux modulo N. Dans la
logique du cycle (c'est-à-dire donc dans l'alternation),
n'importe quel entier naturel est solution de
l'équation :
x + 5 = 2, là où il était impossible
avec la logique aristotélienne de trouver un seul !
Par exemple, 30 est aussi solution,
car 30
+ 5 = 2,
ou 35 = 2, une égalité du cycle 33.
Sans la notion de cycle, dire cela c'est dire "nimporte
quoi", tout comme dire 0 = 1 ou 7
= 40000. Mais c'est "n'importe quoi" si on
ne voit pas la logique qui peut se cacher dans le fait
d'écrire une égalité entre deux choses différentes
A et B. Mais ce n'est
plus "n'importe quoi" quand cette logique
est celle du Cycle, et si de plus on connaît actuellement
ce mode de raisonnement, comme par exemple la congruence.
D'une
manière plus générale, le langage du Cycle est simplement
un langage de relation
d'équivalence,
SAUF (et là c'est très important !) que maintenant
il s'agit du langage général de la science, et
non pas seulement une situation particulière de la
logique
aristotélienne, comme c'est le cas actuellement.
En effet, c'est l'égalité telle
qu'elle est conçue actuellement qui est un cas
pariculier de relation
d'équivalence, et non pas le contraire
! On
devrait plutôt parler de l'égalité en général, de la
forme A= B (ou 0 =
N), et
qui a un cas particulier de la forme A
= A (ou 0
= 0), est un cas trivial moins
riche. Or c'est ce cas trivial qui est
la conception
générale de l'égalité dans la science actuelle,
la notion d'équivalence (qui
est très importante en physique aussi, comme par
exemple dans l'équivalence masse-énergie)
étant traitée comme un cas particulier. Ce
faisant on met en fait la charrue devant les boeufs
! et alors la science ne peut que mal fonctionner,
même si elle a l'air de bien fonctionner.
Traiter l'équivalence dans
le cadre restreint actuel de l'égalité,
c'est vouloir loger un éléphant dans
une boîte d'allumettes. C'est de là que
viennent toutes les impossibilités de la science
actuelle, car l'équivalence (le Cycle donc)
y a du mal à exprimer sa pleine puissance !
L'alternation est
donc actuellement bridée, car c'est avec l'équivalence
(ou le cycle) qu'elle exprime sa pleine puissance.
Les
limites de la science actuelle
Dans
la logique aristotélienne (la logique classique),on
peut définir un ensemble de nombre plus vaste
(les nombres entiers relatifs) dans lequel l'équation x
+ 5 = 2 a maintenant une solution, (-3).
Il faut préciser que c'est grâce justement au cas particulier d'alternation
qu'est le cycle 0. Car, -3 + 5 = 2, donc 2 = 2, donc une égalité du
cycle 0. Grâce à ce cycle trivial donc (le seul actuellement connu), ce
qui était donc faux dans
un contexte devient vrai dans un
autre contexte. Le principe
d'alternation se trouve alors vérifiée
: "Le contraire de toute vérité est
toujours une autre vérité".
Dans
la logique classique, la phrase "Il existe
un entier naturel x tel
que : x + 5 = 2" est tout
bonnement fausse,
sans autre forme de procès ! Or
pourtant elle est bel et bien vraie, sans être forcément
obligé de changer de contexte, mais en utilisant
la puissance de l'alternation (ou du cycle). Mais
pourquoi mobiliser une bombe atomique
pour tuer une fourmi, là où un simple
doigt suffit pour l'écraser ? La bombe atomique
ou l'arme logique absolue qui fait se désintégrer
tous les murs d'impossibilité,
c'est ce qu'est le principe
d'alternation.
Si
donc on a pu résoudre cette équation x
+5 = 2 autrement,
c'est parce que les ressources de la logique
aristotélienne
(donc du principe
de non-contradiction) suffisent pour résoudre
le problème, pour peu que l'on place dans
le contexte adéquat. Il en est ainsi pour tous les
problèmes
qui se posent pour les nombres rationnels, réels,
complexes, etc. qu'on peut actuellement résoudre.
Par
exemple l'équation : 3x + 4 = 0,
insoluble dans les entiers relatifs, mais soluble
dans les nombres
rationnels. Ou l'équation x² +
1 = 0, insoluble dans les rationnels mais
soluble dans les nombres complexes. A chaque fois,
les ressources
de la logique aristotélienne permettent de
trouver un contexte où ce qui était faux dans
un contexte devienne vrai dans
un nouveau; et alors le principe d'alternation : "Le
contraire de toute vérité est toujours
une autre vérité", se trouve
vérifié.
Mais
il est très facile aussi de trouver
des problèmes insolubles avec la logique actuellement.
Avec eux on a atteint les limites du possible avec
la logique aristotélienne. Par exemple, on a vu il
ne faut pas insister pour trouver un entier naturel qui
vérifie : x + 5 = 2,
ou un nombre rationnel qui vérifie : x²
= 3, ou un nombre réel qui vérifie : x²
= -1. Il faut changer de contexte numérique
pour que cela soit possible, parce qu'on ne cherche
les solutions que dans le seul cycle 0.
Et
maintenant, même en élargissant tous les
contextes numériques précédents, les équations
comme : x = x + 1 ou 0x
= 1 sont
impossibles. On ne peut leur trouver des solutions
qu'au prix de l'abandon de propriétés vitales des
nombres, ou alors c'est le principe
de non-contradiction qu'il faut abandonner
! Par exemple, en appliquant les règles élémentaires
du calcul algébrique, x = x + 1 conduit
immédiatement à : 0 = 1,
égalité du cycle 1, qui à elle seule signifie qu'on
ne fait plus la science avec le principe
de non-contradiction ! Et quand à 0x
= 1, il demande simplement d'écrire : x
= 1/0, donc de diviser par 0, ce que ce
principe interdit.
Pour
les mêmes raisons, en théorie
des ensembles, la phrase "Il existe
un dernier ordinal" ne peut être vraie actuellement.
Et quant aux phrases du genre : "Il existe
d'autres univers", "La
vie éternelle est possible", "La
résurrection des morts est possible", "Les
miracles de la Bible sont une réalité", "Le
récit de la Genèse est vrai", "Adam
et Eve ont existé", "Les
anges existent", "Dieu existe",
etc., on considère actuellement qu'avec elles on sort
du domaine de ce qu'il faut appeler science !
Mais on ne sort pas de la science, mais on sort
simplement de la science aristotélienne et
des limites étroites fixées par son sacro-saint principe
de non-contradiction (voir les documents
comme L'anatomie
de la Contradiction ou La
logique des Shadoks).
|
Syn-Thèse
pour l'université
De l'axiomatique à la théorématique
Le
lecteur est invité à découvrir ici une
petite synthèse d'un document de près de 250
pages nommé Thèse
pour l'université, adressée en juillet
2006 à Monsieur
Kokou Tchariè, maître de conférence
et professeur de mathématiques à l'Université de
Lomé au Togo. En partant des problèmes des fondements
de la logique et des mathématiques, cette thèse
revoit aussi les fondements de la physique,
de la biologie, bref de l'ensemble des sciences. Ici nous nous
limiterons essentiellement à la question des fondements
de la logique et des mathématiques.
Le
but de la Thèse
pour l'université est de démontrer
les lacunes intrinsèques du paradigme scientifique actuel,
de combler ces lacunes, pour que la science puisse vraiment
prétendre s'attaquer aux questions existentielles, à commencer
par la question de la vie ! Une nouvelle méthodologie
et voie d'approche scientifique est proposée, qui est
la théorématique, complètement à l'opposé de
l'actuelle axiomatique.
Le
problème de l'Ensemble plein !
Depuis
l'antiquité, on connaissait de nombreux paradoxes en
logique et en mathématiques. Il y a par exemple le vieux
Paradoxe du menteur. C'est le paradoxe d'une personne qui dit
: "Je mens". La question est de savoir si la personne
ment ou dit la vérité en prononçant précisement
cette phrase. Si la phrase "Je mens" est un mensonge,
alors la personne dit vrai. Et si elle dit vrai, alors c'est
vrai qu'elle ment, donc elle ment, donc elle ne dit pas vrai.
D'où le paradoxe, qui se résume par cette équivalence
logique entre les valeurs de vérité VRAI et FAUX
:
VRAI <=> FAUX.
La théorie
des ensembles introduite par Georg
Cantor en 1882 est la théorie fondamentales des
mathématiques. Après son introduction, on découvrit
divers paradoxes (question développée dans
la vidéo 1 : Toute
la Lumière sur les Paradoxes), ce qui déclencha
ce qu'on appelle la crise des fondements de la logique et
des mathématiques. Il y a par exemple le Paradoxe
de Russell, qui est la question des ensembles qui n'appartiennent
pas à eux-mêmes. Appelons de tels ensembles
les alphas :
Et
la question est de savoir s'il existe un ensemble dont
les éléments sont exactement ces alphas.
Si oui, alors appelons Alpha (ou A)
un tel ensemble. On aurait tout aussi bien
pu l'appler Oméga comme dans la vidéo,
pour adopter la convention d'appellation uniforme dans tous
les problèmes de paradoxe, qui impliquent en fait le
seul et même grand ensemble, l'Ensemble plein (ou Ensemble
de tous les ensembles). Alors la question est de savoir
si A appartient ou non à lui-même.
Autrement dit, A est-il ou non un de ces ensembles alphas qui
sont précisément ses éléments.
Si
on dit que A appartient à lui-même
(donc s'il est un alpha), alors il n'appartient
pas à lui-même, puisque c'est la propriété des
alphas de ne pas appartenir à eux-mêmes. Mais
si A n'appartient pas à lui-même,
alors il possède exactement la propriété des alphas,
donc il appartient à lui-même, puisque par définition
ses éléments sont justement les alphas.
On a donc un paradoxe dont le schéma est le même
que celui du Paradoxe du menteur, à savoir cette équivalence
logique :
On
aboutit au même schéma de paradoxe quand on affirme
l'existence d'un ensemble Oméga ayant
TOUS les ensembles comme éléments. C'est le Paradoxe
de l'Ensemble plein ou Ensemble de
tous les ensembles. C'est le même type de paradoxe
quand on parle de l'Ensemble de tous les ordinaux (Paradoxe
de Burali-Forti). Car une propriété d'un ordinal est
justement de ne pas appartenir à lui-même. C'est
en fait les ordinaux qui se cachent derrière
les ensembles alphas qui causent le Paradoxe
de Russell. Autrement dit, c'est le problème de ce paradoxe
qu'on retrouve sous une autre forme sous le Paradoxe de Burali-Forti,
et aussi sous le paradoxe de l'Ensemble de tous les
cardinaux (Paradoxe de Cantor). Bref, on a affaire
au seul et même grand ensemble Oméga (ou Ensemble
plein) dans tous ces paradoxes, suivant l'angle sous
lequel on voit cet ensemble : Dernier ensemble, Dernier
ordinal, Dernier cardinal, etc.
C'est
le problème de clôture des ensembles qui
se pose ainsi, qui est aussi le problème de clôture des
mathématiques et plus généralement des
sciences ! C'est cette impossibilité (apparente) de
clôture des ensembles que Gödel démontre
dans ses célèbres théorème d'incomplétude.
On a dit beaucoup de choses sur l'implication philosophique
de ces théorèmes, mais en ignorant leur vrai
sens : le paradigme actuel est trop faible, trop pauvre, trop
restreint, pour pouvoir contenir toute la logique, toute la
mathématique et encore moins toute la science ! Avec
ce paradigme, des questions ne peuvent que rester à jamais
en déhors des sciences, et à plus forte raison
des mathématiques ! C'est dont le vrai sens des théorème
d'incomplétude de Gödel !
Pour
rendre enfin complètes les mathématiques, ou
simplement pour résoudre vraiment les le problèmes
des paradoxes, on doit changer de paradigme. Sinon, la solution
que l'on pense avoir apportée au problème n'est
qu'une fausse solution. On n'a fait que réculer le problème,
et même pire, on est tombé de Charyde en Scylla
!
Le
Théorème de l'Existence
Théorème de Dieu contre Axiome
du Diable
Bâtissons
une nouvelle science avec comme mot-clef le mot général "CHOSE".
Une CHOSE est TOUT ce dont on parle, indépendamment
de l'EXISTENCE de la chose en question ! Si c'est une chose
qui EXISTE, alors on l'appelle une EXISTENCE. Sinon elle reste
simplement une CHOSE dont on parle. Ainsi donc, Dieu par exemple
est une chose ! On peut lui refuser peut-être le droit
d'EXISTER, mais on ne peut pas lui refuser le droit d'être
une CHOSE dont on peut parler !
La
seconde notion qu'on se donne pour la science nouvelle est
celle d'EXISTENCE, le verbe EXISTER, dans son sens le plus
intuitif. Ce qui EXISTE est ce qui est EFFECTIF, REEL ! Ce
qui est une REALITE, une VERITE, une POSSIBILITE, etc.
On
se donne comme troisième mot scientifique, la notion
d'ENSEMBLE, dont le sens naturel est de parler de l'ENSEMBLE
de tout ce qu'on veut, des nombres, des arbres, des étoiles,
des humains, etc.
Plaçons-nous
maintenant dans l'ENSEMBLE de TOUTES les choses, qui par définition
sera appelé l'Univers ou Oméga. Il s'agit ici
d'une DEFINITION mathématique de l'Univers, et non pas
de conception subjective, plus ou moins philosophique. Quand
on définit bien les choses, on sait maintenant exactement
de QUOI on parle !
L'ENSEMBLE
des choses qui EXISTENT est une partie de l'Univers ainsi défini
(l'ENSEMBLE de TOUTES les choses). Il en est un sous-ensemble,
qu'on appellera Existence ou E. Dieu est un élément
de l'Univers, mais pas forcément de l'Existence, puisque
son EXISTENCE reste à démontrer, plus scientifiquement
en tout cas, ce que je suis en train de faire justement.
Et
maintenant, considérons la phrase suivante : "TOUTE
chose existe". Tout BON logicien reconnaîtra immédiatement
le quantificateur universel (le mot "TOUT") relativisé ici
au mot "CHOSE". Appelons cette phrase "Charybde".
Si elle est démontrée, elle implique immédiatement
que la chose nommée Dieu existe, peu importe ce qu'on
entend par ce mot !
Si
on veut éviter Charybde (si on veut donc NIER cette
phrase), alors qu'on demande l'aide du logicien. Il sait que
le contraire de cette phrase est exactement celle-ci : "IL
EXISTE des choses qui n'existent pas". Aavec ici le quantificateur
existentiel (l'expression "IL EXISTE") relativisé toujours
au mot "CHOSE".
Toute
personne ayant un minimum de bon sens, à plus forte
raison le logicien, voit qu'il y a un problème dans
cette phrase "IL EXISTE des choses qui n'existent pas".
Il y a une contradiction ! En effet, avec le quantificateur
existentiel on affirme l'EXISTENCE des choses, pour les NIER
juste après ! Appelons cette phrase "Scylla".
Et
la question de l'existence de Dieu est un simple choix entre
Charybde et Scylla ! Celui qui NIE l'existence de la moindre
chose (et en particulier de la chose nommée Dieu), NIE
donc Charybde qui dit que "TOUTE chose existe". Il
tient donc pour vérité Scylla qui dit : "IL
EXISTE des choses qui n'existent pas".
Mais,
seulement voilà : cette phrase est contradictoire. Voilà démontré méthodiquement
et scientifiquement que non seulement celui qui NIE la moindre
existence ou la moindre possibilité a infiniment plus
de chances de se tromper que celui qui affirme TOUTES les existences,
mais il se trompe tout simplement !
Logique
continue et Logique alternative !
Négation
absolue et Négation relative
Le Théorème
de l'Existence est la simple démonstration
que la notion de NON existence est paradoxale.
A moins de fonctionner désormais avec une nouvelle logique
qui dit qu'une chose qui n'existe pas existe toujours autrement,
que le contraire de toute vérité est
toujours une AUTRE vérité, etc.
Alors la notion de négation (le connecteur NON)
est une négation relative et non plus absolue comme
présentement. Toute négation est
toujours relative à un contexte donné.
Ce qui n'est pas vrai dans un contexte est
toujours vrai dans un autre contexte. Ce qui n'existe
pas ici ou dans ce contexte existe toujours
dans un autre contexte. Ce qui n'est pas possible ici
ou dans ce contexte est toujours possible dans
un autre contexte, etc.
La négation
relative implique une toute nouvelle
conception du VRAI et
du FAUX, puisque le contraire de
toute vérité est toujours une AUTRE
vérité. La négation relative est
ce que j'appelle l'alternation, du mot ALTER ou AUTRE.
La nouvelle logique est ce que j'appelle la Logique d'Alter ou
Logique de Cycle (ou Logique cyclique), par
opposition à l'actuelle
logique scientifique et paradigme, que j'appelle Logique
de Non ou Logique de Droite.
L'Equivalence
avec NON
La conception de
la négation détermine toute la logique ! Avec l'actuel connecteur NON (la
négation absolue), voici la table de vérité de l'équivalence
logique (<=>).
Il en résulte (lignes
1 et 4) que les deux équivalences permises par
la négation actuelle sont :
VRAI <=> VRAI et
FAUX <=> FAUX.
Dans
l'arithmétique et l'algèbre fondées sur cette négation, seules
les égalités de type suivant sont autorisées :
0
= 0, 1 = 1, bref X = X.
Cette négation
interdit donc l'équivalence suivante (lignes 2 et 3) :
VRAI <=>
FAUX.
Cette
équivalence est appelé un paradoxe. C'est le schéma du Paradoxe
du menteur et des paradoxes comme celui de Russell. Dans l'arithmétique
et l'algèbre
fondées
sur cette négation, l'égalité suivane est interdite t:
0
= 1,
et
plus généralement l'égalité X
= Y entre deux choses différentes X et Y.
Je
qualifie aussi l'actuelle logique de Logique statique ou
de Logique
continue (par analogie au Courant continu).
La raison est que justement ses valeurs de vérités VRAI et FAUX ne
varient pas dans le temps, dans l'espace,
selon le contexte,
etc. Ces valeurs n'alternent pas, le VRAI ne
devient jamais le FAUX et vice-versa. On peut
donc représenter cette logique par ce diagramme de Courant
continu :
L'Equivalence
avec ALTER
Par
contre, je qualifie la nouvelle logique fondée par la négation
relative (l'alternation) de logique
dynamique ou Logique alternative (par analogie au Courant
alternatif).
La raison est que justement ses valeurs de vérités VRAI et FAUX varient
dans le temps, dans l'espace,
selon le contexte, etc. Ces valeurs alternent,
le VRAI devient le FAUX et
vice-versa. On
peut donc représenter cette logique par ce diagramme de Courant
alternatif :
Les deux
valeurs de vérité VRAI et FAUX alternent
exactement comme les phrases "Il pleut"
et "Il
ne pleut pas", qui alternent dans le temps et dans
l'espace. Cela qui fait que ces deux phrases, bien que contraires l'une
de l'autre, sont toutes les deux vraies !
Selon cette logique, une chose qui n'existe
pas dans
un certain contexte, existe toujours
dans un AUTRE contexte, et vice-versa.
Si
je demande si la phrase "Théophile est
le mari d'Angélique" est
vraie ou fausse, la logique actuelle ne peut pas répondre tant
qu'on ne lui fournit pas un exemple de Théophile et un exemple
d'Angélique. Cette phrase est comme : "X est
le mari de Y". Les noms qui y interviennent
sont des variables, et c'est pour cela que la
logique actuelle ne peut en général fournir de réponse. Il faut
pour cela donner des valeurs particulières aux variables, c'est-à-dire
on peut répondre que dans le cas de constantes.
Les exceptions où on peut répondre à des questions impliquant
des variables libres, sont dans le cas d'énoncés
du genre ou "p <=> p" ou "X
= X", qui sont des tautologies, car satisfaites pour
toute valeur de variable. Sinon, en règle générale, pour des
énoncés comme "p <=> q",
"X
= Y", "X est le
mari de Y" ou "Théophile est
le mari d'Angélique", on ne peut
pas répondre par VRAI ou par FAUX.
C'est ce qui change avec la négation relative, qui dira simplement
que l'énoncé est VRAI et FAUX.
En effet, il y a toujours quelque part un Théophile qui
est le mari d'une Angélique, et quelque
part où un Théophile n'est pas le mari d'une Angélique.
Cela
veut dire que la négation relative (ou négation
alternative par
opposition à négation continue),
l'ALTER donc, possède deux tables de vérité.
Il y a la table classique qui est :
ALTER Vrai = Faux,
et ALTER
Faux = Vrai,
exactement
comme NON.
Et
il y a une autre table, appelée son alternation,
obtenue en alternant les résultats selon justement l'équivalence
:
VRAI
<=> FAUX
qui exprime simplement une permutation des valeurs, une
alternance, une alternation !
Cela donne donc
:
ALTER
Vrai = Vrai, et ALTER Faux = Faux.
De
la même façon, en permutant les résultats de la table de l'équivalence,
on obtient l'alternation de l'équivalence :
Cette
table se résume simplement par : VRAI <=> FAUX,
ce qui est la nouveauté même de la nouvelle logique, la logique
alternative. Elle ne perd rien de l'actuelle, elle inclut
tous ses résultats et sa vérité,
auxquelles elles ajoute de nouvelles vérités, qui sont tout ce
que l'ancienne nie ou qualifie d'indécidable !
Avec la nouvelle logique tout est décidable,
puisque de toute façon tout est vrai !
Ce qui n'est
pas vrai est toujours autrement
vrai. Le contraire de toute vérité est
toujours une autre vérité !
Le
retour de Cantor !
Comme
dit plus haut, cette nouvelle logique est aussi qualifiée
de Logique
de Cycle ou Logique cyclique,
car justement c'est la logique qui découle du paradigme du Cycle,
ainsi que le montrent les deux vidéos Toute
la Lumière sur les Paradoxe et l'Algèbre
du Cycle, proposées en introduction. Avec cette logique,
la négation est donc relative,
alternative, cyclique, dynamique,
etc., par opposition à la négation absolue, continue, linéiare,
statique, etc. A moins de raisonner avec cette
autre négation, la notion de NON
existence est paradoxale. C'est
cette démonstration qui constitue le Théorème
de l'Existence qui
dit : "Toute chose est une existence" ou "Toute
chose existe". Donnons une autre démonstration
de ce théorème.
Rappelons
que la nouvelle approche de la notion d'ensemble est
la Théorie
universelle des ensembles, et que sa méthodologie est
la théorématique. Contrairement
à l'axiomatique, les mots ne sont pas vidés de leur sens intuitif,
naturel. Mais bien au contraire, pour résoudre
les paradoxes, ce sens est renforcé, et rendu le plus UNIVERSEL qui
soit ! Ceci est extrêmement important.
Le
premier mot clef de la nouvelle théorie est le mot chose,
le mot le plus général, le plus universel, le mot par défaut,
en l'absence de tout autre mot. Tout ce dont on parle est une
chose, indépendemment de l'existence de
la chose en question. Le but du Théorème
de l'Existence est justement de régler cette question
d'existence une bonne fois pour toutes. Avant donc de parler
d'existence, encore faut-il parler des choses au
sujet desquelles la question d'existence se
pose. Un humain, un animal,
un arbre, un caillou, une étoile,
l'amour, la vie, Dieu,
les anges, le Diable, etc.,
sont des choses.
Appelons
un Adamatwo un "humain
qui une taille d'au moins 2 mètres". Le simple
fait de dire Adamatwo ou "humain
qui une taille d'au moins 2 mètres", c'est
parler d'une
chose. Et
on dira actuellement que ces choses existent, puisqu'on connaît
sur terre des humains ayant une taille de plus de 2 mètres.
Appelons maintenant un Adamaten un Adamatwo un "humain
qui une taille d'au moins 10 mètres".
Là encore je parle d'une chose. La
question de son existence est une autre affaire,
mais ce qui compte pour l'instant c'est qu'il s'agit d'une chose.
Dans la nouvelle théorie et approche de la science donc, une
chose est TOUT ce dont on parle ! C'est le
premier mot clef de cette science.
Le
second mot clé est justement la notion d'existence ou
le verbe
exister. Une chose qui existe est
une chose qui est effective,
qui a une réalité, ainsi qu'on
conçoit simplement et naturellement cette notion d'existence.
Par définition, une existence est une chose qui existe,
étant entendu qu'elle puisse ne pas exister.
La
troisième notion clé est la notion d'ensemble,
là encore dans son sens le plus INTUITIF, naturel !
On parlera sans aucun a priori philosophique de l'ensemble des
entiers naturels, de l'ensemble des ordinaux,
de l'ensemble des cardinaux,
de l'ensemble des Adamatwo,
de l'ensemble des Adamaten,
de l'ensemble des existences,de
l'ensemble des
choses, de l'ensembles des ensembles,
etc. ! Un humain est un ensemble constitué
d'éléments ou de parties,
un pays est un ensemble, une
galaxie est un ensemble, un atome est
un ensemble, etc. On ne met donc aucune limite
a priori à cette notion. Je vais donc plus loin que Georg
Cantor (1845-1918),
le père de la théorie
des ensembles, qui concevait la notion d'ensemble
d'une manière très générale. Il disait : « Par
ensemble, on entend un groupement en un tout d’objets bien
distincts de notre intuition ou de notre pensée. » L'axiomatique a
consisté à restreindre cette conception. Mais la théorématique consiste bien au contraire à la rendre encore plus universelle
! D'où le nom : Théorie universelle des ensembles !
Une
autre démonstration du
Théorème de l'Existence
Avec les trois
mots clés de la théorie bien posés (chose, existence et ensemble),
on peut maintenant démontrer le théorème qui fonde la nouvelle
science. On commencer par définir trois ensembles :
-> C : Ensemble
de toutes les choses, appelé Univers ou Chose
-> E : Ensemble de toutes
les existences ou Ensemble
de toutes les choses qui existent, appelé Existence
-> N : Ensemble de toutes les NON
existences ou Ensemble de toutes
les choses qui n'existent pas, appelé Néant.
Pour des problèmes
techniques (affichage correct des symboles mathématiques
incertain selon les navigateurs), les opérations élémentaires entre les
ensembles, intersection et réunion,
seront écrits inter et union.
La relation d'appartenance sera écrite element,
la NON égalité est notée different, et l'ensemble
vide sera
noté O.
Il est alors évident
que : C = E union N,
puisque la réunion des choses qui existent (les existences)
et des choses qui n'existent pas (les NON
existences) constituent l'ensemble de toutes
les choses ou C. Et
on a aussi : E inter N =
O, ce qui signifie qu'aucune chose ne
doit être à la fois une existence et
une NON existence, selon la conception actuelle
de la négation. Si cela se produit, la
conception actuelle appelle cela un "paradoxe".
Ceci dit, montrons qu'on doit obligatoirement avoir N
= O, ce
qui signifie que C = E ou Chose = Existence,
et alors le théorème est démontré.
Examinons les deux
cas N
= O et N different O.
-> Si N
= O, alors
cela signifie que l'ensemble des NON existences est vide,
donc "Aucune chose n'est une NON existence",
donc "Toute chose est une existence", et
le théorème est démontré.
-> Si N different O,
alors N est NON vide, ce qui
signifie que l'ensemble des NON existences possède
au moins un élément, appelé a.
On a donc a element N,
cet élement a EXISTE donc a est
tout simplement une EXISTENCE ! Donc a est
à la fois une existence (un élément
de E)
et une NON existence (un élement de N),
ce qui contredit E inter N
= O, donc ce qui est un paradoxe. On est donc obligé de conclure
que N different O est
faux, donc que N = O est vrai,
ce qui démontre le théorème. On a donc C
= E ou Chose = Existence,
ou encore : "Toute chose est une existence".
CQFD.
Ainsi est démontré
d'une autre manière le Théorème de l'Existence,
qui (comme nous l'avons fait dans l'aricle d'introduction "Syn-Thèse
pour l'Université) se démontre simplement
et directement avec le quantificateur
existentiel ("IL
EXISTE") et le quantificateur universel ("TOUT"),
en faisant juste remarquer que la phrase "IL EXISTE
des choses qui n'existent pas" est un paradoxe, donc
son contraire : "TOUTE chose existe" est
un théorème.
Le
théorème dans toute sa généralité
Plus généralement,
peu importe le mot M qu'on
se donne, la phrase "IL EXISTE des M qui n'existent
pas" est un paradoxe, donc son contraire "TOUT
M existe" est un théorème ! Par exemple, la phrase "IL
EXISTE des cailloux qui n'existent pas" est un
paradoxe, donc "Tout caillou existe".
De même, la phrase "IL EXISTE des univers
qui n'existent pas" est un paradoxe, donc "Tout
univers existe". Peu importe donc le mot M (que
ce soit chose ou autre)
ce n'est pas au niveau du mot que le problème se pose, mais
avec la notion d'existence, le fait de NIER une existence,
quelle qu'elle soit ! C'est un problème fondamentalement de
LOGIQUE, et plus précisément un problème qui
se pose avec la négation, comme examinée
plus haut ! NIER l'existence cause
un paradoxe, sauf si la négation est relative,
alternative, cyclique, dynamique.
Alors dans ce cas on fonctionne avec une autre logique, infiniment plus
nuancée dans sa négation, qui
relativise beaucoup la négation. Avec cette
logique, tout est VRAI !
Les deux phrases "0
est différent de 1" et "0
= 1", contraires l'une de l'autre, sont maintenant
toutes les deux vraies ! Et pour dire les deux, il suffit
d'avoir
dit la deuxième, qui est donc une vérité plus forte. En effet,
il est déjà acquis que 0 est différent de 1,
tout comme il est acquis qu'un lapin est
différent du soleil, qu'un noir est différent d'un blanc,
qu'une femme est différente d'un homme,
etc. La différence est de fait, sinon on ne peut pas parler
de DEUX choses X et Y !
Celui qui dit donc "0
= 1" a déjà dit que 0 est
différent de 1 ! Cette écriture égalise
deux choses différentes, elle exprime quelque chose EN PLUS
de la différence, ce qui qui fait qu'elle est une vérité
plus riche, plus forte !
La
Théorie de l'Universalité
Avec la logique actuelle,
la notion de vérité ne peut qu'être très étroite, car
elle ne tient pas compte des réalités physiques !
Par exemple, à un instant donné, je suis assis. Si je me lève, il y a donc de
ce fait un changement dans ma personne, au moins un changement
de ma forme. Si un aspect de ma personne a changé, c'est donc
que j'ai changé, je suis devenu différent, ce qui veut dire que
mathématiquement, l'être que je suis maintenant n'est pas l'être
que j'étais il y a un instant. Et pourtant je parle toujours
de moi. Je change donc, et je reste pourtant la même personne.
Etre à la fois différent et égal est
le propre même des êtres physiques,
des êtres dynamiques !
Mais la logique
actuelle qualifie
de paradoxes des
choses qui ont simplement un comportement dynamique,
qui réclament donc une
logique dynamique, physique !
Dans l'Univers, le contraire de toute vérité est
toujours une
autre vérité. Ainsi les deux
phrases "Il neige" et "Il
ne neige pas", bien que contraires, sont vraies
toutes les deux. La vérité dépend
désormais de l'Espace, du Temps, du contexte. Dans
un contexte donné ce sera l'une ou l'autre qui sera
vraie. Mais la vérité vue à l'échelle
de l'Univers,
les deux sont toujours vraies, et il n'y a aucune raison
d'éliminer
l'une des phrases au détriment de l'autre. La Logique
alternative est la logique même pour faire la physique,
la science dans tout son ensemble ! C'est la logique pour
traiter des êtres dynamiques, et en particulier des êtres
vivants. C'est la logique pour parler de TOUT,
de la vie,
de l'existence, de Dieu !
C'est la logique pour faire la Science du Tout,
la Théorie
de l'Universalité.