Note : Une version recyclée et simplifiée du
                présent document est le document "Le
                Paradoxe Existentiel". 
              Paradoxe
                        existentiel et Théorème de l'Existence 
                      Trois façons différentes de dire la même Chose...
                      L'apothéose
                      des quantificateurs
                      "IL
                      EXISTE des choses qui n'existent pas"
                      Le
                      rôle de la Négation dans le paradoxe existentiel
                      
                      De Charybde en Scylla
                  
                                    La
                    Logique dynamique : la fin des paradoxes 
                  La
                  Logique alternative et le Théorème de l'Existence 
                  
                  Le Théorème de l'Ensemble 
              Thèse
                pour l'université 
              Voir
                  aussi :
                  
                
                  Théorème
                  de l'Existence, Loi de l'Univers 
                  Le Principe d'Alternation                  
                  Science
                  de l'Univers, Science de la Chose
                  La Science
                  complète
                  La
                  Théorie universelle des ensembles
                  La
                Théorie des univers 
              Paradoxe existentiel et Théorème de l'Existence
              Trois façons différentes de dire la même Chose...
              
                  Chose,
                    Existence, Ensemble,
                  les trois
                  mots clefs de la Science
                    Nouvelle.
                  trois manières différentes de parler du seul et même Univers;
                  trois mots différents mais en fait le seul et même mot :
                  Chose = Existence, Chose = Ensemble, Existence
                    = Ensemble,
                  autant de manières différentes d'exprimer le Théorème
                    de l'Existence,
                  de dire : "Toute chose existe", ou "Tout
                    est vrai" ou "Tout est possible". 
                  
                  Il y a bien d'autres manières d'exprimer exactement le
                    même théorème :
                "Le contraire de toute vérité est toujours une autre
                    vérité"
                  (Principe
                    d'Alternation);
                "L"Univers tout entier est aussi chacune de ses parties,
                    chacun de ses éléments" (Loi
                    de la structure fractale de l'Univers)
    ;
"0 = 1" (Loi
    des nombres
    cycliques);
"Zéro = Infini" ou "Alpha
    = Oméga" (Loi
    du Cycle ou Loi de Dieu)
                  
              
                    Les trois mots clefs
                  de la Science
                  Nouvelle  sont en fait le seul et même
                  mot. Ce ne sont que trois manières différentes de parler du
                  même mot chose.
                  Si par exemple on voit une chose A comme
                  faite de plusieurs autres
                  choses, on l'appellera un ensemble;
                  et les choses                  qui
                   constituent A sont appelées ses éléments ou
                  ses parties (si on veut mettre en évidence
                  l'idée que les choses qui constituent A sont
                  à leur tour faites d'autres choses du
                  même A). Le langage
                  des choses, c'est aussi le langage des ensembles et
                  vice-versa, c'est
                  le même mot chose vu sous deux angles
                  différents. (pour
                  plus de détails voir Chose,
                  Existence, Ensemble). 
              L'apothèose
                des quantificateurs
               Toute chose A est
                    un ensemble, étant donné qu'on peut toujours
                    considérer la chose A comme étant
                    un ensemble constitué
                    d'une seule chose, elle-même. Cette simple phrase "Toute
                    chose est un ensemble", qui s'exprime simplement par
                    l'égalité : Chose = Ensemble,
est donc un principe
universel (c'est-à-dire
une loi simple qui s'applique à toutes choses, comme
aussi
le principe qui consiste
à
dire
que "Toute
                    chose est elle-même"). Comme c'est le cas de tous
                    les principes de la Science
                    Nouvelle,
                    il s'agit à la fois d'une loi de l'Univers,
                    mais aussi d'une simple définition. La définition en question
                    est ici la définition de la notion d'ensemble à
                    partir de celle de chose : "On
                    appelle un ensemble une chose faite d'aucune, d'une, de deux,
                    de plusieurs
                    ou d'une d'une infinité d'autres choses, appelées ses éléments".
                    Et alors on peut toujours considérer une chose donnée A comme
                    étant faite d'au moins une chose,
                    elle-même. Et cette dernière déclaration est aussi triviale
                    que le fait de dire que "Toute
                    chose est elle-même".
                    Toute chose A possède donc de manière triviale
                    les caractéristiques de la notion d'ensemble telle
                    que définie dans la Science
                    Nouvelle, la nouvelle science des
                    ensembles appelée Théorie
                    universelle des ensembles (voir Chose,
                    Existence, Ensemble).
                    Ainsi donc, la phrase "Toute
                    chose est un ensemble" est un théorème trivial que
                    j'appelle le Théorème universel des
                    ensembles, ou Théorème de
                    l'Ensemble. 
               Ce
                        que j'appelle le Théorème de l'Existence est
                        en fait quelque chose d'aussi trivial que le Théorème
                        de l'Ensemble. Il n'y a rien à comprendre,
                        il n'y a absolument aucune difficulté, car c'est
                        fondamentalement une simple question de définition
                        de la notion d'existence                  à
                        partir de celle du mot chose, comme
                        je viens de le faire pour la notion d'ensemble.
Cette manière
d'aborder les choses et les notions  s'inscrit
dans la lignée
de la philosophie
analytique (w).
              
                  Quantificateur
                  existentiel,
                  introduit par Frege en
                  1879, mais le symbole par Peano en
                  1894
                Signifie : "IL EXISTE..." 
              
                  Quantificateur
                  universel, introduit aussi par Frege en
                  1879, et le symbole par Gentzen en
                  1934
                  Signifie
: "TOUT..." ou "Pour TOUT..." ou "Quel
que soit..."
              Un
                                très important outil de la logique et des mathématiques
    actuelles est le quanticateur existentiel, qui
    est l'expression "IL EXISTE". C'est ce quantificateur
    qui sert par exemple à énoncer en théorie
    des ensembles (w) ce qu'on appelle l'axiome de l'ensemble
    vide, qui dit : "IL EXISTE un ensemble n'ayant aucun élément".
    De la même façon, si l'on voulait énoncer l'axiome
    de l'ensemble plein (ce que
    je fais mais que l'on ne fait pas actuellement pour cause de paradoxes),
    on dirait ceci : "IL EXISTE un ensemble ayant tous les ensembles
    pour éléments". 
              Ce
                                quantificateur est impliqué dans les raisonnements
                                courants toutes les fois que l'on emploie
        une expression comme en français "Il y a",
        comme pour dire "IL Y A des gens qui ne cherchent pas à comprendre."
        On veut alors dire que ce genre de personnes existent.
        Le même quantificateur est impliqué dans un mot courant comme "Certains"
        comme pour dire : "CERTAINES personnes ne cherchent pas à comprendre".
        Une fois encore on veut dire que ce genre de personnes existent.
              "IL
                      EXISTE des choses qui n'existent pas"
              Et
                  maintenant, considérons la déclaration apparemment banale et
                  véridique, comme : "CERTAINES choses n'existent
                  pas". On trouve très normal ce genre d'énoncés, car l'on
                  conçoit évidemment que certaines choses existent tandis que
                  d'autres n'existent pas. Et pourtant l'affaire n'est pas aussi
                  simple qu'il n'y paraît à première vue. C'est parce que l'on
                  exprime ce genre d'idées dans un langage flou et ambigu (qui
                  laisse la place à tout et n'importe quoi) qu'elles paraissent
                  véridiques et au-dessus de tout reproche. Quand on remplace
                  les mots vagues par des mots ou outils très précis de la logique
                  issus de la philosophie analytique, il apparaît immédiatement
                  que quelque chose ne va pas, qu'il faut absolument résoudre.
               En
                  effet, une phrase apparemment normale comme "CERTAINES
                  choses n'existent pas", exprimée cette fois-ci avec
                  le quantificateur existentiel, dit
                  tout simplement : "IL EXISTE des  choses qui n'existent
                  pas". On voit immédiatement qu'il y a un problème
                  avec la notion d'existence, problème
                  que j'appelle le "paradoxe existentiel".
               C'est
                              un paradoxe car on se sert du quantificateur
                              existentiel pour
                    faire exister les choses auxquelles
                    on lui applique, pour dire qu'elles possèdent la propriété
                    exprimée dans la seconde partie de la phrase. C'est ainsi
                    que l'on fit exister l'ensemble
                    vide par cette phrase : "IL
                    EXISTE un ensemble n'ayant aucun élément".
                    On fait donc ainsi exister l'ensemble qui
                    a la proriété de
                    n'avoir aucun élément. Si on dit donc
                    : "IL
                    EXISTE des choses qui n'existent pas", on fait
                    donc exister des choses qui
                    doivent avoir la propriété de
                    ne pas exister. Cette phrase est
                    donc fausse quelque part, ce qui rend vrai son
                    contraire, qui dit que "Toute chose existe",
                    énoncé semblabe à "Toute chose
                    est un ensemble" (Théorème
                    de l'Ensemble), et que j'appelle ici le Théorème
                    de l'Existence. 
              Pour
                                          que cette phrase "IL
                      EXISTE des choses qui n'existent pas" soit vraie,
                      on doit résoudre le paradoxe existentiel qu'elle
                      contient. Il faut alors faire très  attention
                      aux fausses solutions qui peuvent se présenter comme des
                      évidences, piège dans lequel tombent facilement les personnes
                      trop sûr d'elles et de l'infaillibilité de la logique courante.
                      Elles ont toutes ceci en commun qu'elles
                      n'ont pas mesuré toute la subtilité du problème. Elles
                      ne cernent pas le vrai noeud du problème, qui
                      est simplement Le
                      problème de la Négation ! 
              La
                                                                  question philosophique
                                                                  contenue dans
                                                                  ce paradoxe
                                                                  est simplement
                        celle-ci : Etre une chose, c'est déjà
                        une forme d'existence !
                        Le degré minimal d'existence est
                        la qualité de chose. Si
                                                                  on dit par
                                                                  exemple que Dieu
                                                                  n'existe pas,
                                                                  le simple fait
                        de parler de Dieu, d'avoir formé ce
                        concept et même simplement le mot, est déjà une forme
                        d'existence de Dieu ! Dieu
                        existe dans
                        les esprits et
                        dans les coeurs de ceux qui croient en son existence ou
                        l'aiment. Il prend forme en ces personnes, il vit en
                        ces personnes, et ce n'est pas rien ! De même, on peut
                        dire
                        que Harry Potter n'existe pas, mais n'est qu'un être
                        imaginaire, une fiction. Mais c'est déjà une forme d'existence,
                        une existence dans les livres, au cinéma, dans l'imagination.
                        Ce qu'on appelle l'"imagination"
                        fait partie l'Univers,
                        et tout ce qui existe dans une partie
                        de l'Univers existe
                        simplement dans l'Univers !
                        
              Le Théorème
                          de l'Existence est une chose beaucoup plus
                          profonde que la simple question de pouvoir exister
                          au moins en tant que mot, imagination ou fiction. Car
                          ce qui n'est qu'imagination ou fiction pour un être
                          de l'Univers ne
                          l'est pas forcément pour tous les êtres de l'Univers.
                          Ce qui par exemple n'était qu'imaginaire ou fictif
                          à l'époque de Jules Verne est pourtant réalité aujourd'hui
                          ! La Tour Eiffel ou le TGV sont des réalités pour un
                          français ou un Parisien. Et pourtant ces choses peuvent
                          relever de la fiction pour quelqu'un au fin fond de
                          l'Afrique, à Pagouda. Et réciproquement, bien de choses
                          de l'Univers                          qui
                          pour lui sont réalités peuvent être incroyables ou
                          imaginaires pour un occidental, qui ne peut pas concevoir
                          que ces choses aussi invraissemblables soient des réalités
                          !
               Ainsi
                                                                  donc,                           toute négation d'existence doit
                              toujours être relative à un contexte donné. Une chose qui
                              n'existe pas ici existe ailleurs. Une chose qui
                              n'est qu'imagination ou fiction ici est réalité
                              ailleurs.
                              Une chose qui
                              n'existe pas sous une forme ici existe sous une
                              autre forme
                              ici,
                              etc. Voilà donc
                              pourquoi la négation absolue
                              de l'existence d'une chose provoque
                            un paradoxe existentiel.
              Le
                      rôle de la Négation dans  le paradoxe existentiel
              Tout
                  le problème du paradoxe existentiel se trouve dans partie
                  de la phrase
                  "n'existent
                  pas". Il n'y aurait aucun problème
                  si on avait dit à la place : "existent",
                  car alors la négation n'y figure plus.
                  C'est en fait la négation qui pose
                  problème dans le célébre Paradoxe
                  du menteur (w), qui est le
                  paradoxe de celui qui dit "Je mens". Ment-il
                  ou dit-il la vérité en disant précisément
                  cette phrase ? Que l'on réfléchisse bien et on
                  verra que si on dit oui, alors c'est non; et si on dit non,
                  alors c'est oui, d'où le paradoxe.
                  Mais on peut constater que le problème ne se pose pas
                  avec la phrase "Je dis la vérité",
                  car la négation (contenue dans le verbe mentir)
                  est alors absente de la phrase. Et alors le problème
                  disparaît
                  du même coup, car sa vraie cause a disparu. C'est exactement
                  le même Problème
                  de la Négation qui se pose dans le
                  Paradoxe de Russell ou Paradoxe du Barbier, qui est la situation
                  suivante : "Le barbier d'un village rase tous les
                  hommes du village qui ne se rasent pas eux-mêmes. Le
                  barbier se rase-t-il
                  lui-même ?" Là encore, en réféchissant,
                  on voit que si on dit oui, alors c'est non; et si on dit non,
                  alors
                  c'est oui. Et ici aussi, problème se trouve dans la
                  partie de l'énoncé : "ne se rasent pas
                  eux-mêmes",
                  qui contient donc la négation. Le problème
                  disparaît comme d'un coup de baguette magique si on la
                  remplace par "se rasent eux-mêmes". 
              On
                  s'est trompé de diagnostic face aux paradoxes (voir la vidéo
                  Toute
                  la Lumière sur les Paradoxes). On a tout
                  accusé sauf le vrai coupable : la
                  Négation ! C'est la cause de tous les paradoxes
                  et de toutes les contradictions, dont le paradoxe existentiel                  que
                  je mets ici en évidence. Il se produit parce que
                  la phrase "IL
                  EXISTE des choses qui n'existent pas" se termine par "n'existent
                  pas". Si on la remplace par "existent",
                  alors cela devient "IL
                  EXISTE des choses qui existent", et alors la phrase
                  devient aussi triviale que de dire : "Ce qui existe
                  existe",
                  "A
                  = A", "Toute
                  chose est un ensemble", "Toute
                  chose existe", etc. Toutes ces phrases ont ceci en commun
                  qu'elles ne contiennent pas la moindre trace de négation,
                  donc on ne peut pas avec ce genre de  phrases avoir ce va-et-vient                  entre
                  une chose et sa négation, qui caractérise
                  les paradoxes comme celui du Menteur ou de Russell. Si on veut
                  faire une science où l'on exprime les choses et les contraires
                  des choses, et où ce genre de va-et-vient n'est pas un paradoxe,
                  alors il ne faut plus fonctionner avec la négation mais
                  avec l'alternation,
                  il faut voir l'Univers et
                  les choses en logique
                  alternative, qui caractérise les phénomènes
                  ondulatoires et oscillatoires (ou
                  phénomènes cycliques). Car c'est
                  ce genre de phénomènes qui se manifestent dans les
                  situations que l'on qualifie à tort de paradoxales, parce qu'on
                  raisonne en termes de négation au
                  lieu de raisonner en termes d'alternation. 
              De
                      Charybde en Scylla
              Ainsi
                  donc, même les grands logiciens comme Frege et Russell
                  (qui a découvert le paradoxe qui porte son nom), les pères
                  de la
                  philosophie analytique (dans la continuité de laquelle je me
                  situe aujourd'hui), n'ont pas cerné le problème la négation.
                  Pour eux, la négation n'est qu'un des
                  ingrédients indispensables pour raisonner, en science, en philosophie
                  comme dans le langage
                  courant. Or la négation était l'oeuf
                  pourri dans l'omelette, le champignon vénéneux dans la corbeille
                  de champignons. Ils se sont donc trouvés face à des paradoxes
                  sans en comprendre la vraie nature, et qui sont tout simplement
                  autant de formes différentes du paradoxe existentiel,
                  celui qui se produit aussitôt dès que l'on nie la
                  moindre existence                  ! La démonstration
                  du Théorème de l'Existence consiste
                  tout simplement à mettre en évidence ce paradoxe
                  existentiel, et surtout à prouver que toute solution
                  de paradoxes qui consiste à nier l'existence d'une chose,
                  consiste tout simplement à éviter ces paradoxes mais à tomber
                  dans le paradoxe existentiel, plus profond,
                  plus caché et plus grave ! Car en fait,  les différentes formes
                  du paradoxe existentiel reviennent toutes
                  à dire cette chose grave : "L'Univers n'existe
                  pas" ! C'est donc tomber de Charybde en Scylla...
              
                  Théorème de l'Existence
                  (Théorème de Dieu) contre  Paradoxe existentiel (Axiome du
                  Diable)
              En
                  effet, l'Univers est
                  l'objet le plus dynamique, variable, ondulatoire, oscillatoire, cyclique, alternatif qui
                  soit. Car il contient tout et le contraire de tout,
                  il présente toutes les propriétés et
                  les contraires des mêmes propriétés.
                  Une mauvaise logique (qui raisonne donc avec la négation)
                  qualifie de paradoxale ou de contradictoire cette
                  dualité de l'Univers.
                  Toute forme de paradoxe existentiel revient
                  simplement à dire qu'un objet comme l'Univers ne
                  peut pas exister, ce qui est grave comme affirmation,
                  il faut l'avouer. 
               Le
                              mathématicien qui étudie les ensembles
                              part de l'idée évidente, triviale, de la vérité
                              zéro, que les ensembles
    existent ! Sinon il étudie des chimères, il parle de choses qui
    n'existent pas ! C'est d'ailleurs le rôle d'un axiome comme
    l'axiome de l'ensemble vide : "IL EXISTE un ensemble
    n'ayant aucun élément", de garantir l'existence d'au
    moins    un ensemble, à partir duquel on peut démarrer
    l'étude des ensembles, et surtout aussi construire d'autres ensembles. Et
    le problème qui se pose maintenant est de savoir s'il existe un ensemble
    dont les éléments sont tous les ensembles. Il serait alors l'ensemble
    plein,
    l'ensemble suprême. Si cette chose n'existe
    pas, alors
    se pose une forme du paradoxe existentiel, un paradoxe subtil
    qui n'a pas inquiété les mathématiciens. En effet, dire qu'un ensemble n'existe
    pas, c'est dire que lui, toutes ses parties et tous ses éléments, n'existent
    pas ! Et même dans ce pire des cas, cela veut dire simplement que cet ensemble
    est vide. Mais même dans ce cas extrême, l'axiome de l'ensemble vide assure
    que cet ensemble existe ! 
              Dire
                              par exemple que l'ensemble des humains n'existe
                              pas, c'est forcément dire qu'il n'existe aucun
                              humain. Dès qu'il y a un premier humain, alors
                              cet ensemble des humains commence. Et même dans
                              le pire des cas où il n'existe aucun humain, cela
                              signifie simplement que l'ensemble des humains
                              est vide. Et l'axiome de l'ensemble vide garantit
                              l'existence de ce cas extrême, le minimum qu'on
                              puisse avoir en matière d'ensemble.
               Et
                              maintenant donc, que conclure si l'on dit que l'ensemble
                              de
                                tous les ensembles (ou l'ensemble
                                plein) n'existe
                                pas ? Tout simplement que les ensembles n'existent
                                pas. Et dans ce pire des cas, l'ensemble
                                de tous les ensembles est tout simplement
                                l'ensemble
                                vide, et l'axiome dit que cet ensemble
                                minimal existe ! Par conséquent, si on dit que
                                l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas,
                                alors on est dans un paradoxe, qui est simplement
                                le paradoxe existentiel, tel
                                qu'il se manifeste avec la notion d'ensemble.
                                
              C'est
                              dans ce paradoxe que l'on se trouve actuellement,
                                  car on dit que l'ensemble plein ne peut pas
                              exister, sinon on tombe dans des paradoxes, comme
                              par exemple le Paradoxe de Russell (voir la vidéo
                              Toute
                              la Lumière sur les Paradoxes).
                              Et c'est  vrai. Mais en réalités ces paradoxes
                              sont eux dus à une toute autre chose que l'on ignore,
                              la
                              Négation, qui d'ailleurs est
                              aussi la cause du paradoxe existentiel.
                              Si donc on décalre que l'ensemble plein n'existe
                              pas, on évite les paradoxes comme celui de Russell,
                              mais on tombe mains et pieds joints dans le paradoxe
                              existentiel, beaucoup plus profond, plus
                              fondamental,  comme je
                              viens de le montrer. On tombe donc Charybde en
                              Scylla.